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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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Halidi Mariama (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

 

 

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MERCI DE VOTRE FIDELITE

 

 

CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 11:27

 

C’est tellement rare qu’il faut en parler même avec un peu de retard. Surtout quand on a toujours baigné dans le combat pour la condition féminine aux Comores.

 

Depuis que Madame Kalathoumi Mahamoud  est nommée Déléguée chargée des transports et du Tourisme de l'Union des Comores et est remplacée récemment à son poste de Maire de Ouani par Ibrahim Hamza, ancien proviseur du Lycée Said Mohamed Djohar de Ouani, il n’y avait plus de femme Maire sur l’île de Ndzuwani. Fort heureusement, le Gouverneur de l’île, Monsieur Anissi Chamsidine a eu la bonne idée de réagir positivement. En effet, il a nommé dans le cadre des délégations spéciales il y a quelques semaines, Madame Mariama Houmadi Daoud, une militante pour la promotion du Genre, maire de Mirontsy en attendant l’organisation des prochaines élections conformément à la loi du 9 avril 2011 promulguée le 21 juillet 2011.

 

Sauf erreur de notre part,actuellement, les quatre iles des Comores comptent 4 femmes maires. Il s’agit de :


-          Ramlati Ali, Maire de Pamandzi (Maoré)

-          Roukia Lahadji, Maire de Chirongui (Maoré)

-          Moinaecha Said Islam, Maire de Bandamadji ya Itsandra (Ngazidja)

-          Mariama Houmadi Daoud, Maire de Mirontsy (Ndzuwani)

 

Comme Madame Chouhoura Abdallah, la Présidente du RENAG (Réseau National des avocates du Genre), nous nous félicitons de cette bonne initiative prise par le gouverneur de Ndzuwani. Nous espérons vivement voir d’autres bonnes décisions concernant la promotion du genre et une émergence des femmes maires lors du prochain scrutin communal dans tout le pays. Car la participation de la femme comorienne à la prise des décisions apportera beaucoup à la bonne gouvernance du pays.

 

Il est temps que les électeurs comoriens montrent le bon exemple à suivre aux détenteurs du pouvoir décisionnel !

 

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 12:13

Vous pouvez prendre connaissance des deux décrets du 21 juillet 2011 ayant promulgué la loi du 2 mai sur 2011 portant Organisation territoriale  de l'Union des Comores et la loi du 9 avril 2011 portant organisation du scrutin communal en cliquant ICI (fichier en PDF).

 

Bonne lecture

 

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 20:12

 

UNION DES COMORES 

Unité – Solidarité – Développement 

------

LOI N°11-_____ /AU

Relatif de la loi portant

Décentralisation au sein de l’Union des Comores


Conformément aux dispositions de l’Article 10 de la Constitution de l’Union des Comores du 23 Décembre 2001, l’Assemblée a délibéré et adopté la loi dont la teneur suit

 

Article premier: L’organisation de l’Union des Comores est décentralisée. De ce fait, sur le territoire national, l’action publique résulte d’une coproduction entre l’Etat, les îles et les communes dont les termes sont fixés par la loi.

Sur l’ensemble du territoire national, l’Union exerce seule les matières du pouvoir régalien dans le cadre de la Constitution et des textes subséquents.

Les collectivités territoriales de l’Union des Comores, s'administrent librement par des conseils élus. La collectivité territoriale de base de l’Union des Comores est la commune.

La présente loi détermine les compétences dévolues aux communes ainsi que la répartition des ressources publiques résultant des règles de la fiscalité locale et des transferts de crédits de l'Etat aux communes, les garanties statutaires accordées aux personnels des communes, le mode d'élection et le statut des élus communaux, ainsi que les modalités de la coopération entre communes et le développement de la participation des citoyens à la vie locale.

 

Article 2: Les communes constituent le cadre institutionnel de la participation de la population à la vie de la nation. Elles assurent leur épanouissement et l'expression de leur diversité et garantissent à leur niveau l'expression de la démocratie.

Les communes règlent par leurs délibérations les matières de leur compétence. Elles concourent au développement économique, culturel, scientifique et sanitaire, à l'administration et à l'aménagement du territoire, à la protection de l'environnement et à l'amélioration du cadre de vie.

Les communes disposent d'un pouvoir de décision dans tous les domaines de compétence qui leur sont transférés par la loi (pour voir la suite cliquez ICI )

 

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 23:46

Discours de Mme Sittou Raghadat, présidente du Fawecom à l’occasion de la remise des primes aux élèves du Centre d’excellence Fawe de Hantsambou admis à l’entrée en 6eme session 2011

 

Dimanche 11 septembre 2011

 

Discours remise des primes au admis du centre d'exellence hExcellence Monsieur le directeur de cabinet, représentant du ministre de l’Education Nationale

Messieurs les représentants du commissariat à l’éducation

Monsieur le préfet de la région de Hamanvou

Monsieur le maire de Hantsambou

Mesdames les représentantes des organisations féminines

Monsieur le Directeur de la Meck de Moroni

Honorables invités, mesdames messieurs,

Chers enfants.

Permettez-moi tout d’abord  au nom de  tous les membres du Fawecom et à mon nom personnel de vous exprimer toute notre reconnaissance pour avoir répondu à notre invitation malgré vos contraintes en ce jour de dimanche et avoir ainsi rehaussé  par votre présence cette cérémonie de remises de primes à nos élèves admis à l’entrée en 6eme  de cette année.

Je saisis cette occasion pour exprimer nos remerciements et notre gratitude au ministère de l’Education Nationale ainsi qu’aux commissariats des îles, sans oublier l a population de Hantsambou pour leur appui  et leur soutien dans nos différentes actions

Nos remerciements vont particulièrement à l’endroit de nos partenaires sans qui  nos activités n’auraient pas pu se réaliser dans les trois iles. Je citerai le FAWE Régional, le, l’UNICEF, le PNUD, le PCD/UE, le PASEC, les ambassades  de la Libye, du japon et de la République populaire de chine.

 

Mesdames, messieurs,

 honorables invités

Chers enfants

 

La population de Hantsambou, le conseil d’école, les enseignants, main dans la main avec FAWECOM ont pris l’engagement de relever le défi  de la scolarisation de cette localité en ne ménageant aucun effort jusqu’à ce que les problèmes liés à l’accès à la rétention  et à la  performance des élèves et des filles en particulier  soient résolus.

 

 Pour le meilleur et parfois hélas pour le pire, nos destins ont été liés durant ces dernières années. Ils le sont  et le seront  toujours jusqu’à satisfaction totale.

  Le pire  fut nos crises de desespoir, le découragement et parfois l’incompréhension.   Le pire c’est  surtout le manque de moyens financiers pour l’achèvement des travaux engagés notamment, l’augmentation des salles de classe et l’aménagement de la cour, espace de jeux pour les élèves.  

Le meilleur fut l’entraide mutuelle pendant tous le processus, l’apport financier et physique de la population de Hantsambou.

 

    Le centre d’Excellence de Hantsambou symbolise  notre fierté, notre conviction que si toutes les parties prenantes de l’éducation en l’occurrence Les enseignants, les élèves le conseil d’école ,la communauté locale, le ministère de l’éducation,  arrivaient à partager une même vision et s’accordaient le besoin d’un enseignement de qualité  et adapté, l’espoir pourrait être permis et l échec permanent de notre système éducatif se transformerait  en succès.

On dit souvent que c’est devant l’obstacle que l’homme se mesure mais Le fawecom  dit  que c’est  devant l’école de Hantsambou que notre organisation  se mesure. En 2004, Nous avons choisi cette école  et nous  y avons apporté un paquet d’importantes interventions. Le rôle de Hantsambou  dans ce combat pour l’Education Pour Tous, pour l’égalité et l’équité du genre dans le système éducatif est majeur. Parce que L’école de Hantsambou plus que toute autre école semblait être un cas désespéré

J’ose espérer qu’en continuant ainsi elle peut  devenir un phare pour le système éducatif aux Comores. Alors imaginons ensemble, agissons ensemble, réussissons ensemble le défi de l’Education pour Tous et de  Tous pour l’Education.

Comme on le dit souvent en Afrique: « soyons solidaires comme les grains de l’épi de maïs, forts comme le baobab, courageux comme le lion ».

Nous espérons que cette solidarité tissée  entre Fawecom et Hantsambou survivra  et que l’école de  Hantsambou avancera sans faillir dans la voie où nous sommes engagées.

Mesdames, messieurs,

L’école de Hantsambou  fait partie des 12 écoles amies de FAWECOM.12 écoles choisies en fonction de leur faible taux de scolarisation des filles  depuis 2004

L’Ecole de Hantsambou accusait beaucoup plus de problèmes  que les autres écoles amies .Des problèmes sérieux liés à l’accès et la rétention  des enfants en général, et des filles en particulier .Le taux de réussite dans les examens nationaux était de 0% jusqu’en2008

Avec beaucoup courage, tous les hommes  de cette localité, les femmes et les jeunes, main dans la main avec Fawecom ont dépassé cette fatalité pour prendre en main l’éducation de leurs enfants, et donner à leurs filles et garçons des raisons d'espérer et de réussir afin de vivre  demain,dignement de leur travail  et contribuer au développement de leur pays

 

Depuis la tenue d’un atelier de vision de notre centre d’excellence  dont le but   était de  permettre à toutes les parties prenantes notamment les enseignants, la directrice, le conseiller pédagogique, la communauté, les ONG, les étudiants, le ministère de l’Education, le commissariat  et nous même  ,de voir ensemble quel modèle d’école  nous voulions .Nous avions retenu certaines règles fondamentales que nous allions devoir appliquer jusqu’à ce que  cette école se transforme en centre d’excellence Fawe

Parmi ces règles, une école  « centre d’excellence Fawe » doit disposer :

1)    d’un environnement physique sain

ce qui sous entend, des infrastructures adéquates, des équipements suffisants, des systèmes de gestion scolaires efficaces , un bon fonctionnement du code de conduite des enseignants et j’en passe

2)    d’un environnement social sain

C'est-à-dire : la participation communautaire aux activités scolaires,

 un conseil d’administration scolaire et une association des parents, enseignants, fonctionnels

3)    Un environnement académique sain

           C'est-à-dire : Un enseignement de qualité intégrant la dimension genre dans sa pédagogie, des enseignants en nombre suffisant, compétents et motivés  ,des conditions de travail adéquates pour les enseignants.

Il convient de rappeler  que le Fawecom n’est qu’une ONG  avec ses limites et qu’il revient aux ministères de l’éducation nationale et insulaires et à la communauté d’offrir à l’école les normes minimales requis en terme de bâtiments, de fourniture de matériel d’apprentissage et pédagogiques, les conditions de vie et de travail pour l’enseignant et de supporter les frais scolaires essentiels.

Mesdames messiers

Les résultats sont encourageants. Aujourd’hui l’école de Hantsambou accuse un taux de réussite de plus de 90% à l’examen d’entrée en 6eme session 2011.Sur 42 candidats,33 dont 18 filles sont admis avec succès à l’entrée en 6eme

En cette occasion solennelle de la confiance retrouvée, je forme les vœux de bonheur et de prospérité pour le Centre d’Excellence Fawe de Hantsambou.

 

   Depuis sa création en 2001 FAWECOM a privilégié le plaidoyer politique et communautaire en axant ses efforts dans la sensibilisation sur le bien fondé d’éduquer les filles à travers des réunions de proximité dans les villages, avec les communautés,  les maîtres coraniques, les parents des élèves et les élèves. Des interventions radio diffusées aux conférences débats menés dans les écoles et collèges, FAWECOM mène ses activités à travers ses sous antennes à raison d’une par île, dans ses écoles  cibles  et dans certains collèges grâce aux clubs des filles qu’il a mis en place.

Grâce à l’appui financier de nos partenaires, nous avons toujours appuyé nos écoles amies, en fournitures scolaires, encouragé nos lauréates aux examens à travers des primes d’excellence, et renforcé les capacités de nos enseignants. . FAWECOM, derrière les ministères de l’éducation et l’UNICEF  continuera à jouer son rôle

 

Honorables invités,

 

Le fawecom se positionne en tant qu’atout majeur du secteur éducatif aux Comores. Un travail remarquable pour la promotion de l’éducation des filles est accompli pendant ces  dix années d’existence.

Le fawecom n’est pas la seule organisation à être engagée dans la promotion de l’éducation des filles aux Comores. Il est toutefois unique de par ses membres, son accès aux décideurs  politiques et son aptitude à essayer de nouvelles idées sur le terrain.je citerai quelques unes (Centre d’excellence fawe, Clubs des filles fawecom, Programme Tusem, Primes d’excellence.….)

Bien qu’il y’ait eu beaucoup de réalisations en matière de sensibilisation sur l’éducation des filles, beaucoup reste à faire pour s’assurer que l’on accorde une attention systématique et minutieuse à l’aspect Genre dans les politiques et les plans d’action du gouvernement

 

Mesdames, messieurs, chers collègues

 

Cette cérémonie de remise de primes aux lauréats à l’entrée en 6eme par la communauté de Hantsambou en partenariat avec  notre organisation revêt d’une importance capitale en ce sens que  ce sont des résultats immédiats liés à l’ouverture d’un centre d’excellence Fawe dans cette localité

Je ne peux terminer mon propos sans  féliciter notre jeune et dynamique trésorière M’sa Abida Kamaria qui vient de se marier et qui ,malgré qu’elle soit  en congé de maladie ,s’est forcée à être avec nous.   Merci madame la trésorière pour ton engagement et le travail remarquable que tu as toujours accompli.

 

Mes remerciements vont à l’endroit de tous ceux qui de loin ou de près nous soutiennent moralement, physiquement et financièrement.

Je remercie sincèrement tous nos partenaires, en particulier l’Unicef pour son soutien permanant, pour sa disponibilité et son précieux appui.

Enfin je ne peux ne pas remercier toute la famille Fawecom et le village de Hantsambou  dans son ensemble pour son  engagement, intérêt  et disponibilité  en vue de  leur contribution à relever le défi de L’Education pour Tous (EPT)

 

Merci pour votre attention

 

.

 

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 23:36

 

Discours-remise-des-primes-au-admis-du-centre-d-exellence-h.jpgUne cérémonie de remise de primes aux élèves d’un centre d’excellence Fawe des Comores admis à l’examen d’entrée en 6eme de cette année a eu lieu dimanche après midi à Hantsambou dans la région d’Itsandra sur l’île de Ngazidja.


les-femmes-a-la-ceremonie-023-1-.jpgPlusieurs personnes dont des fonctionnaires du Ministère de l’Education Nationale et du Commissariat à l’Education de Ngazidja, des militantes pour la promotion du Genre et des représentants des ONG féminines avaient fait le déplacement pour venir partager ce moment important avec la population de Hantsambou, le conseil d’école, les enseignants, les élèves les responsables de l’école ainsi que les membres et sympathisants de FAWECOM.

 

Un moment important, car les résultats obtenus cette année par l'école primaire de Hantsambou sont très satisfaisants et très encourageants. L’on peut même affirmer sans hésitation qu’il s’agit d’une grande première dans la localité. En effet, comme l’a souligné Madame Sittou Raghadat Mohamed, la Présidente de Fawecom, dans son discours « L’école de Hantsambou  fait partie des 12 écoles amies de FAWECOM.12 écoles choisies en fonction de leur faible taux de scolarisation des filles  depuis 2004. L’Ecole de Hantsambou accusait beaucoup plus de problèmes  que les autres écoles amies .Des problèmes sérieux liés à l’accès et la rétention  des enfants en général, et des filles en particulier .Le taux de réussite dans les examens nationaux était de 0% jusqu’en2008. »

 

invitesremise-des-primes-au-admis-du-centre-d-exellence-ha.jpgCette année, la tendance est inversée. Sur 42 candidats, 33 dont 18 filles sont admis avec succès à l’entrée en 6eme soit 78,57% de réussite !

« Ce sont des résultats immédiats liés à l’ouverture d’un centre d’excellence Fawe dans cette localité » a précisé Madame Sittou Raghadat. D’où la nécessité de l’organisation de la cérémonie par la communauté de Hantsambou en partenariat avec FAWECOM.

 

En dépit de ces bons résultats FAWECOM reste conscient que beaucoup reste à faire si on se fie à ce que nous a dit sa présidente après lui avoir présenté nos félicitations : « Nous sommes vraiment contents de ses résultats prometteurs mais comme dit un Grand Homme, Nelson Mandela, ce n'est qu'après avoir gravi une montagne qu'on réalise qu'il reste beaucoup d'autres montagnes à grimper. Nous en sommes conscientes. »mme-sittou-avec-la-laureate-035.jpg

 

Vous pouvez voir le discours de Madame Sittou Raghadat Mohamed, Présidente du Fawecom en cliquant ICI  

 

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES) 

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 23:05
" bulletin d'information"

UNION
DES
COMORES
Unité

Solidarité

Développement
-­-­-­-­-­-­-­-­-­-­
CENTRE
DES
OPERATIONS
DE
SECOURS
ET
DE
LA
PROTECTION
CIVILE
-­-­-­-­-­
BULLETIN D’INFORMATION
----
Un séisme d’amplitude 5 de l’échelle de Richter d’une durée de quelques
secondes, s’est produit ce jour en mer dans la région de l’archipel des
Comores, à 16 h 26 en heure locale.
Il a été fortement ressenti principalement par la population de l’île de
Mayotte ainsi que dans les autres îles d’ Anjouan et Moheli.
L’épicentre est localisé à 36 Km au Nord de Mayotte, à une profondeur de
13 km environ.
Aucun dommage à déplorer pour le moment.
Les risques de répliques ne sont pas à écarter.
Mesures prises :
- les sorties des bateaux en mer sont suspendues jusqu’à nouvel
ordre.
- Une cellule de veille et d’alerte précoce est activée au COSEP
 

 

Moroni, le 09/09/2011
Le Directeur
Colonel Ismael MOGNE DAHO-

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 21:51

 

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 20:05

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Comores /  

La CRC attaque l’ancien président de la république :

Sambi visé par une plainte pour détournement de fonds

 

 

Moroni, mardi 13 septembre 2011 (HZK-Presse) La Convention pour le Renouveau des Comores demande des explications par rapport à la gestion des fonds du projet Habitat et des retombées de la fameuse « citoyenneté économique ». Et cet ancien parti au pouvoir a déposé une plainte contre Ahmed Abdallah Sambi.

 

Une dizaine de dirigeants du parti du colonel Azali s’est rendu au tribunal de Moroni ce lundi. La Convention pour le Renouveau des Comores (CRC) est venue déposer une plainte contre l’ancien président de la république. Sambi est reproché dans sa gestion des fonds du projet Habitat et ceux de la vente de la nationalité comorienne à des prétendus investisseurs.

 

« Tout le monde sait qu’il n’y a pas de transparence dans la gestion de la vente de la citoyenneté économique et le projet habitat. L’Arabie saoudite nous a octroyé 5 millions de dollars et on ne sait pas où est passé cet argent. Donc, nous l’avons attaqué pour détournement de fonds publics », déclare Houmedi Msaidié, secrétaire général de la CRC au moment de déposer cette plainte au parquet de Moroni.

 

Et à en croire à cet ancien ministre des finances du régime Azali, le parti dispose des éléments à charge contre Ahmed Abdallah Sambi. « Le tribunal doit faire ses investigations mais nous avons aussi des éléments que nous allons verser au moment opportun », poursuit le chef de ce parti qui incarne l’opposition dans le pays. Et comme pour le compléter, Me Tadjidine qui sert de conseil de la CRC dans cette affaire, affirme que « du moment qu’on a porté plainte, là nous avons certainement des éléments à charge ».

 

Du coté de l’entourage de Sambi, cette plainte est accueillie avec indignation et beaucoup d’incompréhension. « Quand j’attends que la CRC se donne cette latitude de déposer une plainte contre Sambi, ma première réaction, c’est de dire que la CRC n’a pas de leçon à nous donner. Nous avons vu sa gestion du pays pendent 7 ans. Nous, on peut se targuer d’un minimum de transparence », s’insurge Ahmed Ben Said Jaffar, ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat sortant.

 

Et sur les accusations de détournement, cet ancien ministre des affaires étrangères indique pour le projet Habitat que « aussitôt avoir reçu le chèque du roi d’Arabie saoudite, Sambi l’a annoncé à tout le monde. Et dans pas mal de discours, l’ancien président a toujours fustigé les maladresses commises par les responsables chargés de l’Habitat ». Ce proche de Sambi estime qu’aujourd’hui, «Sambi ne peut pas être accusé directement car il a certes cherché les fonds mais il les a délégués. Si des questions doivent se poser, c’est aux responsables du projet ». 

 

En parlant de responsables et sans les nommer, cet ancien ministre des affaires étrangères fait allusion aux différents ministres des finances et aux ministres de l’habitat. Et par hasard dans ce lot de responsables de l’ère Sambi, se trouve naturellement un certain Ikililou Dhoinine qui fut son Vice-président en charge entre autres de ces départements. Et comme il est son successeur en exercice à la présidence de la république, cette plainte peut-être aboutir ?

 

A.A. Mguéni

130911/aam/hzkpresse/11h00

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 20:01

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Comores /  

 

Moroni, mardi 13 septembre 2011 (HZK-Presse) Suite à la visite du Vice-président en charge de l’Energie, Fouad Mohadji, le directeur général de la Société Comorienne des Hydrocarbures (SCH) a tenu une conférence de presse pour expliquer ce qui passe au sein de cette société d’Etat.

 

Ce lundi, le directeur général de la Société Comorienne des Hydrocarbures a rompu le silence en convoquant la presse pour lui parler de multiples réalisations au sein de cette société. Et pour commencer, le patron de cette puissante entreprise publique a attaqué les spéculations au sujet d’une pénurie qui se fait sentir à la Grande-Comore ces derniers jours. L’approvisionnement de l’or noir se fait de plus en plus difficilement. « Il n’y a pas de pénurie mais ce sont les stations qui ont créé cette panique », affirme Said Abdallah Salim, le directeur général de SCH.

 

Ayant une capacité de stockage de 2 mois et demie pour subvenir aux besoins de la population en carburant, ce patron entouré de son staff au grand complet, accuse les stations sauvages d’être la cause des difficultés d’approvisionnement actuelles du carburant. «A cause des ces stations de rue, les transporteurs n’arrivent pas à contrôler et c’est pourquoi nous avons dit aux stations agréées de ne plus vendre du carburant aux porteurs de bidons et jerricanes », poursuit-il. Dans ce domaine, le directeur de la SCH a tenu à démontrer qu’à part l’insuffisance de nos réserves, d’autres problèmes viennent frapper aussi cette société dans l’approvisionnement.

 

« Nous rencontrons aussi des problèmes de pilotage à cause des pirates somaliens. En provenance de Bahreïn, le navire change souvent de chemin pour éviter ces pirates et ça prend beaucoup du temps avant d’arriver au port de Moroni », avance Said Abdallah Salim. Dans cette conférence la question des relations entre la société d’eau et d’électricité des Comores (Ma-mwe) et la SCH est aussi évoquée. « La Ma-mwe consomme 65% de nos réserves et elle est toujours endettée », lance-t-il. Dans son intervention, il a montré que « de 2003 jusqu’à nos jours, la Ma-mwe a une dette de 17 milliards envers la SCH ».

 

Concernant la question épineuse de la taxe unique versée censée être au trésor public, Said Abdallah Salim reste confiant. « Ce que j’ai dit devant le procureur corrobore avec le document qui est sortie le 25 août dernier par le procureur de la république dans tout les domaines. Alors moi je n’ai pas de souci », martèle-il. Toutefois, le patron de la SCH déplore la manière dont l’affaire tourne. « Ce qui ne m’a pas plu, c’est la campagne qui a été faite au moment où j’ai reçu la convocation du tribunal. C’est comme si j’étais déjà condamné et cela a touché ma dignité », lance Said Abdallah Salim.

 

Quant aux investissements réalisés au sein de cette société d’Etat, ce directeur compte les rendre public dans un document qui sortira dans les jours prochains dans le guide économique. Il conclut en disant que depuis son arrivée en 2008 à la tête de la SCH, « il y a eu une révolution gestionnaire en matière de finance dans cette société ».  

 

Mohamed Youssouf

130911/my/hzkpresse/09h00

 

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 08:53

Vous trouverez ci-dessous la présentation des sept membres de la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption (CNPLC) nommés par le Président de l’Union par décret N° 11-162/PR, du 25 août 2011 qui ont prêté serment mardi 6 septembre 2011  devant la cour d'Appel de Moroni (Source : Al-watwan N° 1813 du lundi 5 septembre 2011).

 

Nous souhaitons bon courage et bonne chance à ladite commission sur laquelle les comoriens comptent beaucoup pour faire améliorer les choses.

 

un petit coucou amical à un des membres de ladite commission, un ami d'enfance et voisin du quartier. Je suis content d'apprendre qu'il continue à rester têtu, à être sérieux et à faire preuve de son intégrité. Cela fait plaisir de constater que certains ne changent pas !

 

Persévère. Continue à t'entêter et à ne pas céder. Et que d'autres t'emboitent le pas. Les choses bougeront un jour. On ne désespère pas. Comme quoi il y a des jeunes honorables dans notre pays. Reste toi même. N'imite surtout pas certains de nos amis qui sont malheureusement pourris.

 

les-membres-de-la-commission-lutte-contre-la-corruption.JPG

 


1. Mchami Mohamed.

Né vers 1969 à Sidju ya Dimani, il est titulaire d’une maitrise de sciences et gestion (option finance et comptabilité) de l’université de Toamasina à Madagascar et père de quatre enfants. Assistant du directeur des études et de la monnaie à la Banque centrale des Comores en 1996, il est devenu en 2000 chef du département Finance et expert du Bureau comorien de conseil Bcc, une entreprise privée. Ce professeur de comptabilité à l’Enac (Ecole nationale d’administration des Comores) attrapera vite le virus de la politique. En janvier 2002, il est nommé ministre de la santé et de la condition féminine au sein du Gouvernement d’union nationale de transition et occupera ensuite plusieurs postes politiques. Il fut un temps secrétaire général adjoint de la présidence, puis secrétaire général à la Ma-mwe entre 2003 et 2004. Ancien député de l’île autonome de Ngazidja, il était membre de la commission des finances, avant d’être élu vice-président du bureau de l’assemblée insulaire de janvier 2008 à mars 2009. Animateur et formateur des organisations professionnelles agricoles, Mchami Mohamed a été désigné par le président de l’Union des Comores.

2. Moissuli Mohamed Azir.

Economiste de formation, c’est en 1995 qu’il a décroché son master en relations économiques internationales, option Commerce international (Université d’Etat de Kiev). Il est aussi titulaire d’un master 2 en management du secteur public de l’université Omar Bongo au Gabon (mai 2011). Né à Fumbuni en 1969, il est père de deux enfants et a occupé le poste de chef de service chargé des activités économiques au ministère de l’Economie avant d’être désigné à la commission anticorruption. Il fait aussi partie du comité de négociation des accords de partenariat économique (Ape) avec l’Union européenne. Tour à tour, il était chef de service chargé des investissements et de la restructuration du secteur informel, économiste principal et chargé des investissements de 2004 à 2005. Moissuli a bénéficié de plusieurs formations à distances et a participé à de nombreux ateliers et séminaires à l’étranger. Il représente, au sein de cette commission, le ministère des finances.

3.Bakari Nomane Mohamed.

Né en 1964 à Nyimashiwai à Mwali, il est père de quatre enfants. Il est titulaire d’une maitrise en droit des affaires en 1998, puis un Dea en droit comparé à l’université de Perpignan en 2006. Il fut tour à tour professeur de français, de droit, de finances publiques et de fiscalité à l’Enac, magistrat stagiaire au tribunal de première instance de Moroni. Président de la commission tripartite pour la réconciliation nationale en 2001, membre de la commission d’élaboration de la constitution de l’Union des Comores en 2002, il est, depuis 2009, secrétaire général du ministère de la Justice, de la Fonction publique, chargé de l’Administration pénitentiaire, de la décentralisation, des reformes administrative. Nomane enseigne également le droit à l’université des Comores.

4. Mouzaoui Amroine.

Né en juin 1985, il est le benjamin de l’équipe. Titulaire d’un master professionnel de droit privé des affaires (2009), le jeune Mouzaoui est juriste en entreprise, option Gestion des ressources humaines. Malgré son jeune âge, il est très apprécié, notamment à l’Opaco (Organisation du patronat comorien). Il a également travaillé à la Chambre de commerce de Comores et au cabinet de Me Harmia. Ses proches mettent en avant sa persévérance et son intelligence. A la commission anti-corruption, il représente les organisations professionnelles du secteur privé.

5. Chams-Edine Maulice Abdourahamani.

Diplômé de l’Ecole nationale de la magistrature et de greffes d’Antananarivo, il est titulaire d’un DEA droit privé et sciences criminelles obtenu en 2006. Proviseur du collège- lycée Gs Esperance Massiwa en 2001, il a été Conseiller juridique à la direction de la production et de l’environnement à Mwali en 2004 et chargé de mission à la Coordination de l’action gouvernementale à Mwali (2007). Né en 1970, Maulice Abdourahamani était consultant du Pnud dans le projet relatif à la revue des capacités institutionnelles et organisationnelles du Parc marin de Mohéli en 2001. Il représente le corps judiciaire à la commission anti-corruption.

6. Saïd Youssouf Mohamed.

Titulaire d’une maitrise en sciences et techniques d’aménagement du territoire, environnement et développement des régions à l’université Beaulieu à Rennes1(France), il a ensuite décroché un diplôme de chef d’équipe de service sécurité incendie et d’assistance à personne (France). Il a travaillé au Canada et en France. Formateur au Cefader de Mde en 1989, coordinateur du projet Femmes et Développement de Unicef en 1991, directeur du Programme alimentaire mondial (Pam) de 1992 à 1996, Saïd Youssouf a également occupé le poste du secrétaire général de la Socopotram de 1996 à 1997. Depuis 2005, il est chef de poste en sécurité incendie à Paris.

7. Mohamed Halifa.

Ancien gouverneur de la banque centrale des Comores aujourd’hui à la retraite, il est nommé à une nouvelle direction depuis le 14 juillet dernier pour une durée de six mois, à la Société nationale de poste et des services financière (Snpsf) après l’éclatement du scandale financier à la société au début du mois de juin. Homme discret, tranquille, natif de Mitsamihuli, reçu à mainte reprise à Beit-salam par l’ancien président Sambi, mentionné à plusieurs fois à la nomination d’un poste ministériel en 2009, Il a intégré la Commission nationale de prévention et de lutte contre la corruption au nom de l’Assemblé Union des Comores.

 

HAlidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

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