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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 23:19

 

 

avion-accidente-07mars-2013-2.jpgCe dimanche 07 avril 2013 dans les environs de 16H45 un avion de la compagnie  AB aviation en provenance de Moroni - Hahaya avec 13 passagers à bord s’est accidenté au moment de l’atterrissage à l’aeroport de Ouani (Ndzuwani) suite à une crevaison d’un de ses pneus.


L’appareil a quitté la piste et s’est retrouvé dans un champ. Fort heureusement, il n’y a pas de victime. Toutefois, certaines personnes qui se trouvaient à l’aéroport de Ouani au moment de l’accident s’interrogent sur le manque d’intervention rapide : camion d’incendie, pompiers, autorités de l’aviation civile …..

 

avion-accidente-07mars-2013.jpgIl est temps que les autorités comoriennes prennent au sérieux le problème des transports aériens et maritimes. On ne peut continuer à mettre en danger les comoriens. Il s'agit d'un deuxieme accident d'avion en moins d'un an aux Comores !

 

Halidi Allaoui

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 00:56

Vous trouverez ci-dessous le message diffusé hier (12 mars 2012) par le président de la Fédération Comorienne des  Consommateurs, Monsieur Mohamed Said Abdallah Mchangama :

Kenya Airways (KQ) a supprimé la prise en charge des passagers en transit à Paris pour les vols Moroni-Nairobi-Paris et vice versa, nécessitant plus de 4 heures pour la correspondance. 

Les compagnies aériennes font ce qu'elles veulent avec une clientèle inorganisée, non-informée de ses droits, et habituée à être piétinée.

Une délégation  de la FCC s'est rendue à la représentation de KQ, le 28 février, quand des passagers nous ont informés de l'annulation du vol et du refus de la compagnie de les prendre en charge jusqu'au lendemain.  Face à notre insistance et celle des passagers, ceux qui ont eu la patience de rester ont été logés à l'hôtel.

La FCC espère qu'il se trouvera des associations de la diaspora en France pour se mobiliser pour le respect des droits et de la dignité des passagers en partance et à destination des Comores.  C'est un combat long, qui doit être bien soutenu. La FCC ne baissera pas les droits. Nous bénéficions des conseils et du soutien de Consumers international à Londres, et à Johannesbourg où se trouve le bureau africain. Nous comptons aussi sur l'appui des organisations françaises de  consommateurs et de notre consœur kenyane. Le Ministère des Relations Extérieures en la personne de M. l'Ambassadeur Chamsidine Mhadjou, nous assiste dans notre rapprochement avec les organisations malgaches, mauriciennes et réunionnaises.

Il n'y a pas que Kenya Airways ; il y a les mauvaises manières de Yemenia, qui, à Sanaa, va jusqu'à loger 5 personnes dans une chambre d'hôtel prévue pour 2 personnes. Il y a les bagages d'Air Austral qui arrivent une semaine après sans aucun dédommagement au passager. l'imprévisibilité d'Air Madagascar est proverbiale. 

Vous voudrez bien faire circuler cette lettre. Les passagers lésés par les compagnies  peuvent passer à la permanence de la FCC à Magudju, près de Bodjo, les mardi, jeudi et samedi de 10h à 14h.


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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 21:36

Un kwassa chargé d'une cinquantaine de personnes a fait naufrage aux environs de 18 heures 00, ce lundi 16 janvier 2012 sur le lagon de Hakoi, au large de l’ile sœur de Mayotte. Le bilan provisoire fait état de 15 morts, 11 rescapés et plusieurs disparus dont des enfants.   A confirmer.   

La barque était partie ce lundi aux alentours de 10 heures 00 de Vouani, à l’Ouest de l’ile de Ndzuwani (Anjouan), connu pour être l'un des principaux points de départs des kwassa en direction de Mayotte.

 

Selon des témoins, l'embarcation, de type coma 4, qui était chargée d'une cinquantaine de personnes a chaviré au large des côtes Mahoraises. Il aurait heurté une roche.
 

 

Aucune collaboration n'est manifestée par la population et les autorités communales pour faire la lumière sur ce drame", regrette la direction régionale de police. Un comorien de Ndzuwani résidant à Mayotte, affirme avoir vu 15 corps inanimés au le bord de la mer. Selon, le bureau de la cellule d’ecoute de Mutsamudu,le chef lieu de l'île de Ndzuwani, le bilan risque de s'alourdir.
   

Depuis quelques mois, le gouvernement de l'île de Ndzuwani (Anjouan), Monsieur Anissi Chamsidine, a décidé d'agir contre les départs de kwassa en direction de Mayotte. Il a réitéré son engagement  lors de ses voeux pour l'année 2012 adressés à la population.               

 

Ndzuwani, le 18/01/2012

Mohamed El-had

Pour le blog HALIDI-BLOG-COMORES

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 20:19
Quelle sale journée avec ce naufrage du bateau Madriha aux Comores.
Un deuil national.
Encore des morts dans des conditions horribles.
Je présente mes sincères condoléances à tous les comoriens, à ma famille maternelle, à la cousine de ma mère, à son mari...
Soyez forts ; soyons forts.
Mon coeur et mon esprit se trouvent depuis ce matin à vos côtés. Ils participeront aux obsèques.
Bon courage.


Halidi Allaoui

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 14:01

Comme promis, vous trouverez ci dessous le récit du naufrage du bateau "Le Madjriha" survenu ce matin aux Comores

Halidi Allaoui

Source : http://nomansland.mondoblog.org/2011/08/09/un-bateau-chavire-au-large-de-la-grande-comore/

Un bateau chavire au large de la Grande-comore

Le Madjiriha, un bateau comorien faisant la navette entre les îles de l’archipel des Comores, a chaviré en ce mardi 9 août, à 3 heures du matin, au large du sud de la Grande-comore, pas loin de Sima ya M’bwani, dans le M’badjini. Il avait à son bord, d’après le service de l’Immigration, « 12 membres d’équipage, 93 passagers et des enfants dont le nombre est méconnu ». Des chiffres contestés par certains rescapés, rencontrés à l’hôpital El-Maarouf, qui parlent « de plus de 200 passagers: étant donné que des passagers du Ville de Sima, un autre bateau comorien qui n’a pas pu partir hier soir pour Anjouan, ont été transvasés dans le Madjiriha. »

Bateau à la dérive

Bateau à la dérive

 

Le bateau, qui a quitté le port de Moroni à 22 heures 30, est tombé en panne aux environs de minuit. « A minuit, un de nos moteurs est tombé en panne, nous avons appelé la capitainerie du port de Moroni, pour qu’elle nous envoie des secours. On nous a faits comprendre que notre demande ne pouvait pas être satisfaite, faute de carburant. On a insisté, mais sans succès» nous a confié un rescapé qui travaillait dans le bateau. « Nous avions pu démarrer le moteur en panne, mais aux environs de 2 heures 30, les deux moteurs s’arrêtèrent nets, et, à 3 heures, le bateau percute un rocher et chavire. » nous a appris le rescapé Nadhir Abdou Saïd, graisseur dans le Madjiriha. « On a dû nager pour atteindre le rivage. Et une voiture qui passait sur la route nous a évacué à l’hôpital El-Maarouf » nous a confié le rescapé Jaffar Mourchid, âgé de 23 ans. « J’ai pu examiner 1 cuisinier, 2 graisseurs et 2 passagers. Et j’ai constaté que psychologiquement ils se portent bien. » nous a rassurés Docteur Mistoihi, psychiatre à l’hôpital El-Maarouf. « On estime à 40 au moins le nombre de morts, dont 17 enfants. On a recensé , pour le moment 61 rescapés ,dont un bébé. Pour l’instant, le nombre de disparus est estimé à 23. » nous a dit Mohamed Cheick, journaliste à la radio nationale. Toutefois, aux environs de 13 heures, 25 corps, dont 11 enfants, ont été transportés pour conservation aux chambres froides de l’hôpital El-Maarouf. D’autres corps sont attendus dans les heures à venir. Il est à souligner que les secours n’ont commencé à s’organiser que plusieurs heures plus tard.

 

En moins d’une décennie, il y a eu aux Comores plus de 4 naufrages qui ont fait des milliers de victimes. Les barques cherchant à atteindre clandestinement les côtes mahoraises sont exclues du compte. Maintenant, il est temps, à l’heure où plusieurs âmes comoriennes coulent à la dérive, de chercher les responsabilités de chacun dans ce pays en détresse.

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 12:21

Dernière minute : 13 heures 00 (Mardi 09 août 2011)

 

Suite à notre précédent billet sur le  bateau Madjreha qui a chaviré ce matin.

 

A l'heure qu'il est, 53 corps  dont 17 enfants et 65 survivants (rescapés) seraient retrouvés. Nous ignorons leur identité.

 

Il y avait officilellement 102 personnes dont 87 passagers et 15 membres d'équipage. Reste à connaitre maintenant le nombre des passagers non déclarés puisque certainement il y en avait.

 

Nous n'avons pas encore connaissance des causes de l'accident.

 

A suivre

 

Halidi Allaoui

 

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 08:22

Dernière minute : 8h30 (mardi 9 août 2011)

 

Nous venons d'apprendre qu'un bateau ayant  quitté Moroni (Ngazidja)  à destination de Mutsamudu (Ndzuwani) aurait fait naufrage, il y aurait peu de survivants selon les dires. Nous ignorons le nombre de passagers qui étaient à bord. Nous sommes à la recherche de plus d'informations.

A suivre.

 

Halidi Allaoui

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 19:46

Air Mohéli International a effectué son premier vol commercial.


Le Boeing 737-300, de la Compagnie nationale des transports aériens, Air Mohéli International, a effectué son premier vol commercial ce vendredi 08 juillet 2011.


D’une capacité de 138 places, l’appareil qui est arrivé à l’aéroport international Prince Saïd Ibrahim a quitté Hahaya à 15h ce même vendredi pour son premier vol commercial à destination de Dubaï, avec une escale technique à Djibouti.

 

En l’absence du Chef de l’Etat qui effectue une visite à Mwali et Ndzouani au lendemain de la fête nationale, l’événement a été marqué par la présence à l’aéroport, du Vice-Président chargé du Ministère des Finances, du Ministre des Relations Extérieures, du Ministre de l’Education Nationale, de la Ministre de la Santé, de la Ministre de l’Emploi, Porte-parole du Gouvernement, du Secrétaire Général du Gouvernement, des membres du Cabinet du Chef de l’Etat et de la presse nationale, qui ont eu le privilège de monter à bord du nouvel appareil où deux pilotes, trois stewards, et cinq membres d’équipage les ont accueillis avec chaleur.

 

Après cette visite à bord de l’appareil, les membres du Gouvernement et les responsables de la Fondation Fatma et du HSS, partenaires de ce projet, ont donné une conférence de presse conjointe à l’hôtel Itsandra, au cours de laquelle, ils ont encore une fois, manifesté leur ferme intention d’aller de l’avant pour mettre en œuvre tous les projets retenus par la Conférence de Doha, notamment celui des transports et des ports maritimes après la mise en service d’Air Mohéli International qui est désormais devenu une réalité.

 

Dans l’attente de l’arrivée d’un second appareil, dans quelques semaines, le Boeing 767-300 de la nouvelle compagnie, d’une grande capacité pour transporter les passagers et le fret, continuera à assurer la ligne Moroni-Dubaï, en 6h30 mn, deux fois par semaine, le vendredi et le dimanche. Le prix du billet Moroni-Dubaï-Moroni, disponible auprès Galaxy-Travell à Moroni, est fixé à 700 Euros.

« Le choix de la liaison Moroni-Dubaï se justifie par la demande sans cesse croissante de la part de la population qui se déplace aux Emirats Arabes Unis pour les affaires. La prochaine route sera celle de Moroni-Marseille pour répondre à la forte demande des Comoriens résidant à dans la région Provence-Alpes-Côte-D’azur. Suivra ensuite la desserte des grandes capitales africaines et des pays de l’Océan Indien » a déclaré le Conseiller spécial du Chef de l’Etat, M. Mohamed Bacar DOSSAR.

Pour faire face à cette perspective, Air Mohéli International, la Compagnie nationale des transports aériens, désormais une réalité depuis ce vendredi 8 juillet 2011, compte avoir, un parc de vingt appareils, d’ici la fin de l’année.

 

Source : Beit Salam

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 22:47

Source : HZK Presse 

Dans une conférence de presse tenue à Moroni dans l’après midi du lundi, le porte-parole de la société HSS a dévoilé les projets du groupe, notamment la construction du port de plaisance de Moroni. Les 4 ports seront accessibles d’ici la fin de l’année 2012. La cérémonie de pose de première pierre sera organisée ce vendredi 20 mai.

 

Si tout va bien, le rêve de certains comoriens qui envisagent de travailler dans une île et dormir dans une autre, sera une réalité. « Ces investissements seront faits dans les deux ans à venir, c'est-à-dire d’ici la fin de l’année 2012 », annonce Ahmed Jaroudi, membre du conseil administratif de la société  HSS holding, dans une conférence de presse tenue à Itsandra. « On espère finir tout le projet et commencer les navettes inter-îles vers la fin 2012 », ajoute cet ex-numéro deux du groupe CGH de l’homme d’affaires franco-syrien Bashar Kiwan, avant de nuancer ses propos.

 

« Peut être ça va prendre un peu plus de temps. Cela dépend des éventuels problèmes qu’on va rencontrer durant la période de construction » dit-il. A l’en croire, il s’agit « de ports de standard international, avec des normes de sécurité. C’est une flotte avec une vingtaine de navires qui a coûté de 400 millions d’Euro pour faire quelque chose d’efficace et qui puisse servir le pays ».

 

Le groupe HSS qui est un groupement de plusieurs sociétés internationales a commencé à s’intéresser aux Comores depuis presque un an. Et dès la première visite dans l’archipel, les responsables de ce Holding étaient fascinés par les opportunités que présente le pays. « Nous avons constaté que les Comores ont manqué d’infrastructures, surtout au niveau du transport maritime parce que ce sont des îles », explique-t-il.

 

Il ajoute que « c’est très important de faire la liaison entre ces îles et faire des échanges aussi bien commerciaux ou qu’humains. Le projet a été présenté au gouvernement comorien à plusieurs reprises et il y a eu plusieurs discussions. Finalement aujourd’hui, on est prêt. Dieu merci », laisse entendre M. Jaroudi dans cette conférence de presse qui avait pour objectif d’étaler les projets de la société Hss. L’étude est faite pendant deux mois. Et il prévoit de construire 4 ports dans les 3 îles. 

 

Partir de Moroni à Anjouan, il suffit de prendre un billet pour la modique somme de « 7.500 francs comoriens pour un adulte et demi-tarif pour l’enfant », dixit Jaroudi en affirmant que le prix est fixé de manière à permettre que tout le monde profite de ce mode de transport. Car, poursuit-il, « ce n’est pas un port de plaisance, mais plutôt un port de passager qui signifie que n’importe qui peut acheter un billet ». Cette conférence s’est tenue au lendemain de l’arrivée à Moroni d’un premier bateau rempli d’une centaine de conteneurs destinés au chantier de HSS.

 

Curieusement, c’est le même nombre de ports que CGH avait annoncés en grande pompe en septembre 2009, avec pose de première pierre et implantation de chantier en présence du chef de l’Etat dans les trois îles. La durée des travaux était de 8 mois selon Ali Kazma, un des dirigeants du groupe. La remise de ces 4 ports secondaires de CGH était la contre partie de l’octroi de la licence d’exploitation de la Téléphonie par Twamaa Telecom.   

 

I.M. Abdou  HZK Presse

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 11:37
Lu pour vous :
Source :http://www.crash-aerien.aero/www/news/article.php?id=244347
Les avions d'Air Madagascar peut-être interdits d'Europe

Le 19 Apr 2011 à 11:02


Antananarivo (Madagascar) - Les deux Boeing 767-300 d'Air Madagascar assurant les longs courriers ne devraient plus avoir le droit de se poser sur les aéroports européens. Ils devraient être placés sur liste noire par la Conférence européenne pour l’aviation civile (CEAC), l'instance européenne chargée de contrôler le niveau de sécurité de tous les appareils desservant l'Europe. Air Madagascar ne peut donc plus desservir Paris et Marseille. La décision d'interdiction sera notifiée à la compagnie ce mercredi 20 avril ou ce jeudi 21 avril 2011. Les rotations régionales moyens courriers effectuées par la compagnie malgache entre Madagascar, La Réunion et Mayotte ne devraient pas être concernées par cette interdiction

Les avions d'Air Madagascar peut-être interdits d'Europe

Air Madagascar était dans le collimateur des autorités de la sécurité aérienne européenne depuis janvier 2011. Les dessertes longs courriers de la compagnie sont assurées par deux Boeing 767-300 datant de 1991. Ils réalisent toutes les semaines cinq rotations Antananarivo – Paris dont une via Marseille et une via Moroni (Comores) ainsi que deux rotations Antananarivo – Guangzhou (Chine) via Bangkok (Thaïlande). L'un des appareils effectuant la rotation Tananarive – Paris a été contrôlé par la CEAC à Paris sur l'aéroport Roissy Charles de Gaulle, comme le sont régulièrement tous les appareils se posant sur le sol européen.

L'appareil est contrôlé selon la procédure SAFA (Safety Assessment of Foreign Aircraft - un protocole de vérification du respect des normes de sécurité des avions). L'inspection détermine alors une anomalie qu'elle qualifie de «grave» sur une trappe du fuselage. Un problème de sécurité majeur selon la CEAC.

Le B 767-300 en cause est immédiatement cloué au sol par la CEAC. Il restera trois jours à Paris. Il reprendra les airs, à vide, après avoir été réparé, mais le mal est fait. Cela d'autant plus que le contrôle du second B 767-300 de la compagnie malgache laisse apparaître un certain nombre de manquements – moins importants que celui de la mauvaise fermeture de la soute -, aux règles européennes de sécurité.

Dans un communiqué publié ce lundi, la compagnie malgache affirme, en substance, s'être pliée à toutes les exigences du protocole SAFA. Cela n'a visiblement pas suffit. Dans son communiqué Air Madagascar dit «accepter et positiver ces remises en question qui n’ont comme objectif que l’amélioration continue de son exploitation».

Le transporteur aérien fait aussi remarquer qu'il est une compagnie majeure sur l'océan Indien, qu'il fête ses 50 ans et qu'il n'a jamais eu de problème majeur. La compagnie souligne que son centre de maintenance d'Antananarivo, où sont effectuées toutes les "grandes visites" des avions (démontage complet, inspection et maintenance des appareils) bénéficie de tous les agréments internationaux dont «le JAR 145 et IOSA qui viennent d'être renouvelés».

La décision de la CEAC n'affecte pas les liaisons régionales effectuées par Air Madagascar. Les 11 rotations entre la Grande Île et La Réunion et les 9 en direction de Mayotte continuent sans problème. Il en va de même pour les vols en direction de l'Afrique du Sud, des Comores, du Kenya et de Maurice Ces vols sont effectués par des ATR 42 et 72 ainsi que par des Boeing 737-300. Les vols longs courriers en direction de Guangzhou (Chine) via Bangkok (Thaïlande) sont également maintenus.

Concernant la desserte vers l'Europe, la direction d'Air Madagascar est à la recherche d'un avion de location et de places à acheter sur les compagnies régulières afin d'assurer les rotations normalement. Un code share (accord de coopération pour la commercialisation des places) a d'ailleurs récemment débuté avec Air France.

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