GALA DE CHARITÉ
AU PROFIT DE LA RECHERCHE SUR LA MALADIE DE L'ENDOMÉTRIOSE
21 SEPTEMBRE 2024 à 19H00 à PARIS (13eme)
À NE PAS RATER
LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
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QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal et
partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
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GALA DE CHARITÉ
AU PROFIT DE LA RECHERCHE SUR LA MALADIE DE L'ENDOMÉTRIOSE
21 SEPTEMBRE 2024 à 19H00 à PARIS (13eme)
À NE PAS RATER
Le 13 juin dernier, le Président de l' Union des Comores a formé un nouveau gouvernement composé de 14 membres parmi lesquels deux femmes...deux inconnues de la sphère politique comorienne : Mesdames Loub Yakouti Zaidou nommée Ministre de la santé, de la solidarité, de la protection sociale et de la promotion du Genre et Chamina Mohamed, Secrétaire d'État chargée du tourisme et de l'artisanat auprès du Ministre de l'économie, des investissements et de l'énergie, chargé de l'intégration économique, du tourisme et de l'artisanat.
Depuis la formation du nouveau gouvernement, beaucoup de Comoriens se posent naturellement la question suivante :
Qui est Madame Loub Yakouti Zaidou à qui on vient de confier la responsabilité de ce grand ministère très difficile ?
Eh bien.... Nous tentons de répondre à la question.
La nouvelle Ministre de la santé, de la solidarité, de la protection sociale et de la promotion du Genre est née à Ouani- Ndzuwani (COMORES).
Elle est l'épouse du Docteur Zaidou Youssouf, Médecin et mère de trois enfants.
Après avoir eu son bac littéraire (série A) en 1979 à Ndzuwani, elle est partie poursuivre des études supérieures à la faculté de Médecine de Tunis (TUNISIE) où elle a obtenu en 1983 un Diplôme de Technicien Supérieur - option Obstétrique.
Elle est aussi diplômée en soins infirmiers du CESSI ( Centre d'études supérieures en soins infirmiers) de Dakar (SÉNÉGAL). Diplôme obtenu en 1989.
Enfin, de 1997 à 1999, Madame Loub Yakouti était inscrite à l'ENA d'Abidjan ( CÔTE D'IVOIRE) d'où elle est sortie avec un diplôme d'Administrateur de Santé.
Femme dynamique et bosseuse, elle a exercé la profession de Sage-femme de 1984 à 1987 à l'hôpital de Hombo ( Mutsamudu - Ndzuwani) avant de travailler avec des organismes internationaux et dans l'Administration de la santé pendant plusieurs années.
En effet, de 1992 à 1995, elle a travaillé dans des projets des organismes internationaux (FNUAP / FAO) avant d'occuper divers postes de responsabilité à la direction régionale de santé de l'île de Ndzuwani (Chargée de programme de santé , Chef de service de programme de santé, Directrice de l'unité régionale du projet Santé III/IDA/BM, Directrice des structures sanitaires et Point focal SIDA....)
De mars 2009 à la date de sa nomination au poste de Ministre de la santé, Madame Loub Yakouti était chargée de la planification des programmes et coordination des ONG (Organisations non gouvernementales) à la direction générale de la santé.
Parallèlement à ses activités professionnelles, la nouvelle Ministre de la santé s'investit dans le monde associatif et fait partie de ses Grandes Dames comoriennes qui se battent depuis des années aux Comores pour la promotion du Genre.
Membre du Réseau-Femme et Développement et de l'ONG STOP SIDA, elle est également Présidente d'une association féminine et conseillère en santé de l'ASCOBEF (Association Comorienne pour le Bien-être Familial).
Passionnée de la marche et du théâtre, il paraît qu'elle a aussi été, il y a plusieurs années, basketteuse.
Elle aime le contact et la proximité. Elle aime écouter aussi.
Compte tenu de sa grande expérience dans le domaine de la santé, de son ouverture d'esprit et de son dynamisme, Madame Loub Yakouti Zaidou a bien les épaules solides pour porter une telle responsabilité jusqu'à sa destination et ce malgré sa lourdeur. Encore faut-il qu'il y ait une réelle volonté politique pour bien faire et changer positivement les choses aux Comores. Espérons qu'il y en aura.
C'est une Femme battante qui n'a jamais eu peur de se battre. Relever le défi fait partie de son état d'esprit.
Avec cette nomination de Madame Loub Yakouti Zaidou que les intimes appellent tout simplement "Yakouti", la ville, la commune et la préfecture de Ouani comptent enfin sa deuxième femme Ministre de l'Histoire des Comores après 28 ans. Eh oui....Pour rappel la première femme Ministre des Comores, Madame Sittou Raghadat Mohamed est aussi de OUANI. C'était en 1991 !!!!
Bonne chance, bon courage et belle réussite Madame la Ministre.
HA
Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)
« Nous voulons savoir où vont les recettes du laboratoire »
Moroni, mardi 19 juillet 2011 (HZK-Presse) – Le laboratoire du Centre Hospitalier National d’El-Maarouf a fermé ses portes depuis quelques semaines. Le manque total et permanent de réactifs, la vingtaine de mois d’arriérés de salaires, la mauvaise gestion des recettes, sont entre autres les causes de cette interruption du travail de ce centre hospitalier de référence du pays.
« Il y a des choses que nous ne comprenons jamais. Nous, laboratoire seulement, enregistrons plus de 50 millions de francs comoriens par mois. Et comment la direction n’arrive même pas à honorer une dépense de moins de 20 millions par mois ? C’est inadmissible », a martelé le major du labo, Mahamoud Mohamed.
Pour chercher à sortir le laboratoire de cette crise, le personnel du labo et le chef de la mission de la coopération ont proposé au gouvernement notamment au Ministre de la santé des solutions. La proposition était de faire en sorte que les 50% des recettes du labo soient exclusivement réservés pour les achats des réactifs, de la maintenance des machines et du salaire du personnel du labo et qu’un compte sécurisé soit ouvert pour le labo.
« Nous avons proposé cela parce que nous avons remarqué que nous avons une rupture total de toutes sortes des réactifs (des réactifs bactériologiques et d’autres). Ensuite, nous avons beaucoup d’arriérés. Alors nous ne savons pas comment les choses sont gérées ici. Si au moins, on disposait d’un stock de réactifs suffisant nous permettant de travailler dans de bonnes conditions, cela peut se dire. Mais rien. C’est difficile », poursuit le major.
Le responsable du laborantin met en cause la stratégie des commandes du nouveau directeur et son équipe de gestion. « Habituellement, nous faisons nos commandes à la société Biotope. Mais nous avions un crédit parce que nous payions la moitié de la facture à la commande, et le reliquat plus tard. Le nouveau directeur avait fait une commande auprès de cette société mais celle-ci refuse de nous livrer, sans règlement de la totalité de la facture. Apres cela, le directeur a rompu le contrat et a noué un autre partenariat avec un autre fournisseur qui n’a jamais respecté les délais de livraison », a fait savoir Mahamoud avant d’avouer « qu’il ignore totalement les conditions de ce partenariat ».
Le major dénonce une irresponsabilité de la part des dirigeants. « Avec 35 949 patients traités en 2010, nous avons enregistré une recette de 136 227 357 FC pour une dépense totale annuelle de 50 840 559 FC. Alors nous avions dégagé un solde positif (excédent) de 85 194 652 FC. Comment est-il possible qu’on ne puisse pas payer une commande qui ne coûte même pas 20 millions ? », s’interroge le major.
Suite à une rencontre qui a eu lieu lundi 18 juillet à 14h au Ministère de la santé, entre la ministre et le personnel du laboratoire, « la ministre a demandé au personnel d’aller faire un inventaire et écrire leur proposition permettant une sortie de crise rapide et efficace », croit-on savoir.
Mohamed Elarif
190711/me/hzkpresse/09h00
Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)
Moroni, lundi 15 mars 2010 (HZK-Presse) – « L’activité est débordante », souffle Cheikh Fatoumata, major au service des Urgences du centre hospitalier national El-Maarouf, en parlant de la très grande affluence des malades atteints de fièvre dans cet établissement public. Il est 11 h 00, ce lundi 15 mars. Dans une petite chambre aménagée à l’entrée de la grande salle des Urgences, deux employés assis devant une petite table tiennent le registre de l’hôpital où sont enregistrés les malades qui s’y présentent. Ce sont, en tout, 27 patients qui sont inscrits depuis ce matin. 23 d’entre eux ont de la fièvre.
Sur les bancs entreposés dans cette petite salle, d’autres patients, les uns assis et les autres allongés, attendent. « J’ai une fatigue générale », murmure Chamsoudine, un jeune venu du village de Mandza. A côté, devant le service des consultations externes, c’est une très longue file d’attente composée en grande majorité de femmes qui patientent. En fait, depuis le début de l’année une maladie dont les médecins n’ont pas encore pu identifier la nature sévit dans le pays. Elle aurait connu un premier pic au mois de janvier avant de redescendre et remonter pour atteindre le sommet de ce mois de mars.
Des personnes souffrant d’une fatigue musculaire générale et une température très élevée se dirigent en masse dans les différents établissements sanitaires de l’île pour des soins. Si certains symptômes de cette maladie font penser, en premier lieu au paludisme, après analyse les médecins s’aperçoivent qu’il n’en est rien. Il s’agit d’une autre maladie dont ils cherchent encore à identifier l’origine. « Nous avons effectué 17 prélèvements qui sont envoyés à l’institut Pasteur de Madagascar pour analyse », confie le docteur Moussa Mohamed, directeur national de la santé aue nous avons rencontré dans les allées des Urgences. En attendant, la rue, qui ne manque pas d’inspiration, a déjà trouvé un nom à cette maladie. Elle l’a, ironiquement, dénommée la « tournante » en référence au fait qu’elle attrape les gens, presque, à tour de rôle. Dans le contexte politique actuel, cela peut également paraître comme une manière subtile de se moquer des politiciens…
« Cette fièvre est brutale. Les malades ont une fatigue musculaire générale et des températures très élevées qui atteignent jusqu’à 40°. Ceux qui se présentent, ici, sont hospitalisés pendant 8 heures de temps et puis nous les libérons pour pouvoir recevoir d’autres patients. Nous sommes débordés », explique Cheikh Fatoumata. Certains ont également des vertiges, des vomissements et de la diarrhée. « 90% des patients qui viennent en consultation externe présentent de la fièvre », affirme Issa Aboudou, médecin à El-Maarouf qui, jusqu’à, 11h11, avait enregistré une vingtaine de patients.
« Dans un pays où le paludisme est endémique, une température supérieure ou égale à 37,5 est considéré, en première intention, comme étant un signe du paludisme. Et si après un traitement adéquat la fièvre ne baisse pas, à ce moment il faut penser à autre chose. Il se peut qu’il s’agisse d’une virose qui circule dans le pays. Reste que la sérologie virale ne se fait pas ici », poursuit-il. Pourtant, ce médecin semble être certain d’une chose : « Que ça soit du paludisme ou une virose, cette maladie doit être véhiculée par les moustiques », soutient-il, ajoutant qu’il faut « frapper vite et fort ». Il n’y a pas du temps à perdre.
A la direction du programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) situé à quelques mètres derrière l’hôpital El-Maarouf, l’ambiance est identique. Ici, également, les bancs et les escaliers sont pris d’assauts par des malades, hommes et femmes de tous les âges. A l’intérieur du bâtiment deux femmes s’affairent à effectuer des prélèvements sanguins à tous ces malades. C’est la fameuse goutte épaisse. Le centre offre gratuitement le traitement, du Coartem, à tous ceux dont la goutte épaisse s’avère positive.
« Nous sommes débordés », lance le docteur Affane Bacar, Coordinateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP). « Nous n’avons que deux techniciens de laboratoire. La charge dépasse les normes. Nos agents travaillent jusqu’à tard dans la soirée », se plaint-il ajoutant qu’à partir d’aujourd’hui, ils seront obligés de limiter les prises en charges. Selon ce responsable du Pnlp dont le service vient d’élaborer un tableau comparatif des mois de janvier, février jusqu’au 15 mars de l’année dernière et les mêmes mois cette année, le pourcentage des gouttes épaisses réalisées au centre reste le même. Cependant, cette année, le nombre des patients qui se sont présentés a presque doublé. « Chaque jour, on va jusqu’à 100 patients », chuchote une employée. Un conseil ? « Dès qu’on sent la maladie, il faut prendre du paracétamol pour calmer la douleur. Boire du jus d’orange et beaucoup d’eau. Et ensuite, voir son médecin », recommande le médecin Affane Bacar.
S.A.
150310/sa/hzkpresse/6h00
Vous trouverez en cliquant ICI la copie de la lettre en date du 28 décembre 2009 adressée par la Section d'Anjouan du Conseil de l'Ordre au Président du Conseil National de l’Ordre des Médecins des Comores dont l’objet est la protestation contre l’agression d’un confrère. Il s’agit des " brutalités infligées à Docteur Abdallah Hamadi", chef du service Santé Mental de l'Hôpital de Hombo à Ndzuwani, par des militaires la semaine dernière à Sima dont nous vous avions fait part le 29 décembre dernier.
Dans cette lettre illustrée par des photos tristes, le Conseil régional de l’Ordre des Médecins d’Anjouan dénonce « l’agression barbare de Docteur Ahmed Abdallah », un médecin qui « n’a aucun lien ni de près ni de loin avec les événements politiques qui ont secoué la ville de Sima. ». Celle-ci relate les conditions inhumaines et regrettables dans lesquelles « ce médecin connu par son caractère calme, poli, dévoué pour son travail et au service de la population » a été molesté avec sa femme « à coups d’injures et d’humiliations, à coups de bottes, à coups de crosses en présence de ses deux enfants de 4 ans et deux ans » et le pillage et le saccage de sa maison.
Le Conseil régional de l’Ordre des Médecins d’Anjouan dénonce aussi « le comportement féroce et cruel des militaires vis-à-vis du corps médical » en précisant avec des exemples à l’appui qu’à Anjouan « les médecins sont régulièrement victimes du comportement primitif de ces militaires censés protégés les citoyens. ». C’est pourquoi, il demande au Président du Conseil de l’Ordre des Médecins de « prendre les mesures qui s’imposent pour que cette sauvagerie ne reste pas impunie » compte tenu de « la dangerosité de ces agissements dont les médecins d’anjouan sont fréquemment victimes. »
A noter qu’une marche a été organisée à Mutsamudu le 30 décembre 2009 (voir les photos) pour soutenir Docteur Ahmed Abdallah (Ahamadi abdallah) et condamner « les actes barbares » des militaires.
Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
L'ordre national des médecins comoriens décide un arrêt de travail demain (mercredi 30 décembre
2009) en guise de protestation contre "les brutalités infligées à Docteur Abdallah Hamadi", chef du service Santé Mental de l'Hôpital de Hombo à Ndzuwani, par des militaires
la semaine dernière à Sima pendant les événéments déplorables ayant suivi la proclamation officielle des résultats du deuxième tour des
législatives. En effet, la population de cette localité contestant la défaite du candidat
de l'opposition Mohamed Djanffar Msoili dans la 5eme circonscription s'était soulevée. Des barricades ont étés mises sur la route. Ce qui avait entrainé l'intervention brutale de la force
de l'Ordre "pour rétablir l'ordre". Il y aurait même eu un mort et des maisons saccagées suite à cette intervention militaire.
Seules les urgences seront assurées.
"Des militaires sont venus m'enlever chez moi. Ils m'ont ensuite passé a tabac et m'ont relâché. J'ai trois cotes cassées" a déclaré aux médias le Dr Abdallah Hamadi hospitalisé à l'Hôpital El Maanrouf de Moroni.
“ils ont saccagé ma maison et tout ce qui leur tomber sous la main avant de
s’en prendre à mon épouse et à moi”. “Ma respiration a été bloquée pendant quelques seconde et je me suis évanouie par la suite”. A t-il précisé.
selon le gynécologue à la maternité de l’El-Maarouf, le docteur Ahmed Abdou Chakour, ce que son confrêre a subi est
inadmissile.
“Ce que nous reprochons c’est le fait que le médecin qui avait crié son titre à ses agresseurs s’est
entendu répondre : ‘on s’en fout des médecins (...) si le docteur Abdallah avait commis un quelconque acte illicite, il devrait être traduit en justice mais pas battu en présence de sa famille”
a t-il raconté aux médias.
Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
Moroni, mercredi 11 février 2009 (HZK-Presse) – Le Président de la république vient d’élever le Professeur André-Dominique
NEGREL, au rang de Commandeur du Croissant Vert des Comores, en reconnaissance des actions que ce dernier a menées aux Comores, dans le secteur de la santé, notamment dans le domaine de
l’ophtalmologie. Le Chef de l’Etat a, à cette occasion, prononcé une brève allocution dans laquelle il a loué le mérite de ce médecin hors paire qui, il y
a de cela 40 ans, a pris l’initiative de créer le premier service d’ophtalmologie de l’Hôpital El-Maarouf de
Moroni.
Le président Sambi a reconnu en ce premier Médecin Ophtalmologue à avoir exercé dans notre pays, un bon et loyal « serviteur des comoriens », qui se distinguera à travers ses diverses
activités de « formateur, pourvoyeur de matériel de soins et de médicaments et comme animateur assidu des journées de l’Ophtalmologie des
Comores ».
Il le félicitera aussi d’avoir eu comme élève, le Docteur Chanfi, premier Ophtalmologue comorien. Tous les deux sont d’ailleurs devenus les promoteurs du Plan national de lutte contre la cécité et de nombreux projets, notamment le projet de Santé oculaire dans les écoles et la mise en place de l’atelier de fabrication de lunettes à l’Hôpital El-Maarouf, rappelle le chef de l’Etat. Le professeur Négrel, visiblement ému par cette distinction, remerciera le président Sambi et les autorités comoriennes, en souhaitant pouvoir continuer à accompagner notre pays pour le bien être de sa population.
Grâce à la généreuse contribution de ce médecin français, notre pays devrait bientôt se doter d’ateliers de fabrication de lunettes à prix abordables, sur
l’ensemble des iles de l’Union des Comores, a-t-on appris. C’est enfin à son initiative que l’Université des Comores a inauguré la semaine dernière sa filière de formation des infirmiers
spécialisés en Ophtalmologie, a rappelé le président de la république qui dit espérer que le professeur Négrel continuera à plaider en faveur des Comores auprès des institutions internationales,
médicales et paramédicales.
110209/eso/hzkpresse/12h00