OUANI, MA VILLE
OUANI, JE T'AIME
LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
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NOUS VOUS INFORMONS QUE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, VOTRE BLOG CREE PAR ALLAOUI HALIDI, IL Y A QUELQUES ANNEES, EST GERE PAR MADAME MARIAMA HALIDI
MERCI DE VOTRE FIDELITE
Mariama HALIDI
QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal et
partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
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JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES / 2024
MADAME DOULFAT KAMIL : LA FEMME COMORIENNE DU DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE
Née en 1956 à Ouani- Ndzuwani (Comores), Madame Doulfat Kamil connue surtout par son nom d'épouse " Madame Dhilkamal " est titulaire d'une licence de mathématiques obtenue à l'université de Paris 7 en France.
Elle a enseigné pendant plusieurs années les mathématiques au lycée de Mutsamudu de Ndzuwani.
Je me souviens que dans les années 80, elle était réputée être une enseignante incorruptible et intransigeante.
Parallèlement, cette mère de 4 enfants s'est toujours engagée pour le combat pour la femme et a milité avec force dans le développement communautaire aux COMORES.
Dans les années 90, elle a participé à la conférence internationale sur la décennie organisée à Nairobi ( Kenya). De plus, elle a toujours été très active dans différentes associations féminines et associations oeuvrant pour le développement communautaire notamment dans sa ville natale. Elle est d'ailleurs membre fondatrice de l'association comorienne pour le bien être familial ( ASCOBEF).
C'est donc naturellement qu'en 1994, Madame Doulfat Kamil est choisie pour participer à la mise en place du Fonds d'Appui au Développement des Comores ( FADC) et devenue sa Directrice régionale de Ndzuwani jusqu'en 2009, date à laquelle elle est nommée Directrice nationale. Poste quelle occupera avec brio jusqu'en 2017. Il s'agit d'une institution qui a été créée par le gouvernement comorien pour canaliser des fonds vers les communautés les plus démunies.
Durant toutes ses années, Madame Doulfat Kamil était sur le terrain partout dans son pays afin d'appuyer les communautés villageoises à prendre en charge leur développement.
Profitant actuellement de sa vie de retraitée, Madame Doulfat Kamil a toujours fait preuve d'humanisme, de rigueur et d'honnêteté dans ses différentes responsabilités.
Elle doit servir d'exemple aux jeunes Comoriennes et Comoriens.
Halidi Allaoui
08/03/2024
Abdouroihamane ABASSE alias SABASSE ( photo Archives ) qui était le Président et un des fondateurs de l'AOFFRAC ( Association Ouanienne-Floirac-France-Comores ) est décédé le 29 mars 2021 en Gironde ( FRANCE).
En ma qualité de membre et d'ancien Président de L'AOFFRAC, je m'approprie les termes de la lettre ci-dessous publiée ce jour sur la page Facebook de notre association.
Nos complicités et relations étaient multiples, fortes et inextricables.
Halidi Allaoui
2 AN DÉJÀ !
NOUS NE T'OUBLIONS PAS ET NE T'OUBLIERONS JAMAIS ET MERCI INFINIMENT CHER PRÉSIDENT SABASSE
Cher Président, SABASSE ( Abdouroihamane ABASSE),
Tu nous a quittés le 29 mars 2021 à Bordeaux en Gironde ( FRANCE). Cela fait déjà 2 ans aujourd'hui.
Qu'est-ce que tu nous manques ! Quelle grosse perte pour nous toutes et tous et pour ton....notre association qui a du mal à se relever !
Aucun membre ou sympathisant de L'AOFFRAC ( Association Ouanienne de Floirac- France- Comores) ne t'oubliera.
Merci infiniment d'avoir contribué à la création de ton... notre association.
Merci infiniment pour ton apport inestimable à ton...notre association.
Tu nous manques et manqueras toujours et profondément.
L,'AOFFRAC sans toi n'est plus et ne sera plus l'AOFFRAC. Sans toi, l'ambiance aoffraquienne n'est plus. Helas !
Repose en paix cher Président, ami, papa, papi...SABASSE. Toi qui as été tout simplement le meilleur d'entre nous.
Tu es et seras toujours là tant que nous sommes et serons là. Nos coeurs sont ton tombeau.
Aujourd'hui, nous prions toutes et tous pour toi, chacun à sa façon et partout.
MERCI INFINIMENT CHER PRESIDENT SABASSE
Tous les membres de l'AOFFRAC
Source : page Facebook de L'AOFFRAC / 29 mars 2023
Madame Nissoiti ( Hassanati) KELDI épouse DIABY ( photo ci-dessus), une de mes premières, ma lune exceptionnelle de Côte d'Ivoire honorée dans son pays d'origine, les Comores
Il était temps ! Je l'attendais depuis longtemps car elle le mérite amplement.
Enfin, c'est arrivé le 9 mars dernier au palais du peuple de Moroni, la capitale des Comores lors de la cérémonie solennelle de remise de prix aux femmes leaders comoriennes dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme.
Madame Nissoiti ( Hassanati) KELDI épouse DIABY a, en effet, fait partie des Femmes comoriennes honorées ce jour là. Elle a reçu le prix d'honneur pour " ses nombreuses actions qu'elle mène à l'endroit des ressortissants comoriens de la Côte d'ivoire et dans les différents domaines des développements de l'union des Comores " selon Madame la Gouverneure de Ngazidja.
Merci infiniment à Madame la Gouverneure de Ngazidja, une des îles des Comores pour ce choix juste et mérité.
Honorer Madame Nissoiti ( Hassanati) KELDI épouse DIABY dont j'ai publié le portrait l'année dernière (cliquez sur le lien suivant : ( http://halidiallaoui.over-blog.com/2022/03/potrtrait/comores-nissoiti-hassanati-keldi-epouse-diaby-une-des-premieres-aux-comores.html ), c'est tout simplement récompenser l'excellence, le combat pour l'égalité femmes/hommes et le dévouement.
Toutes mes félicitations à Madame Nissoiti DIABY....Maferesheo malibwavu Bweni Hassanati KELDI wa mahaba watru.
Continue à nous montrer le bon chemin à suivre et à nous offrir notre fierté.
Halidi Allaoui
SPORT /BASKET-BALL/ COMORES : LA VILLE D'OUANI AU SOMMET DU BASKET-BALL COMORIEN
AS FAIGAFFE CLUB D'OUANI
USHINDZI CLUB D'OUANI
Un grand bravo et toutes nos félicitations à USHINDZI ( Hommes) et à A S FAIGAFFE ( Femmes), deux clubs de la ville d'OUANI - NDZUWANI ( COMORES ) sacrés champion et championne des COMORES de Basket-ball il y a quelques jours.
En effet, Ushindzi club d'Ouani a battu Djabal basket Iconi sur le score de 67 á 45. Quant à l'AS Faigaffe club d'Ouani, elle est devenue championne des Comores de Basket-ball après sa victoire face à Olympique de Moroni sur le score de 52 à 40.
Content de constater que la ville d'OUANI continue à exceller dans le monde de BASKET-BALL aux COMORES.
Merci de continuer à nous offrir notre FIERTE.
Halidi Allaoui
PORTRAIT / JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES / 08 MARS 2022
NISSOITI ( HASSANATI) KELDI épouse DIABY, UNE DES PREMIÈRES AUX COMORES
Nissoiti c'est son prénom officiel.
Mais, à Ouani, sa ville située sur l'île de Ndzuani aux Comores, on l'appelle Hassanati KELDI.
Curieusement, elle n'est pas connue dans son pays natal. Pourtant, elle devrait. ... Elle doit être connue. Car elle incarne la réussite, le combat pour le genre et l'excellence. Elle apporte aussi,une aide inestimable à son pays. Son parcours est exemplaire et exceptionnel.
L'ADOLESCENTE BATTANTE
Le plus souvent, quand on parle aux Comores de la ville d'Ouani, on pense surtout à ces enseignants et éducateurs qui forment les Comoriens ou à ces fonctionnaires ouaniens qui servent avec dévouement leurs pays depuis les années 40.
Il y a pourtant une autre caractéristique de la ville d'Ouani. En effet, dans les années 60-70 des filles- adolescentes - n'ont pas eu peur de mener un combat très difficile et acharné mais juste et honorable dans leur ville pour la défense de leurs droits et libertés ainsi que leur émancipation. Elles se sont, en effet, battues farouchement entre autres pour pouvoir effectuer de longues études comme leurs frères mais aussi choisir leurs futurs époux. Ouani de l'époque était une société conservatrice comme les autres villes des Comores. Ces adolescentes s'opposaient à cette idée selon laquelle " les filles étaient faites pour l'intérieur et les garçons pour l'extérieur " Elles ont osé affronter leurs parents, la société.... il était hors de question pour elles de ne pas aller à l'école comme leurs frères ou d'être contraintes d'abandonner les études après l'école primaire ou le collège pour se marier avec des hommes choisis par leurs parents. Ces filles étaient différentes des autres filles de leur âge. Car elles refusaient purement et simplement l'éducation qu'on leur inculquait : être le modèle idéal de la femme de l'époque avec son caractère d'obéissance, de soumission, de respect des personnes...
Nissoiti (Hassanati) KELDI née le 18 mai 1950, mariée en 1977 et mère de trois enfants a fait partie de ce groupe d'adolescentes battantes dans lequel se trouvaient d'autres femmes d'Ouani bien connues aux Comores comme Sittou Raghadat Mohamed ( 1ère femme Ministre et élue députée), Coralie Frei ( 1ère écrivaine comorienne), Thanai Abdou Sidi, Anziza Djamal.....
UNE DES PREMIÈRES BACHELIÈRES D'OUANI
Ce combat honorable lui a d'ailleurs permis d'obtenir avec brio son baccalauréat A4 en juin 1973 à Moroni et de devenir, avec l'écrivaine Coralie Frei née Ahmed Idarousse, la première bachelière de la ville d'Ouani.
TITULAIRE DE DEUX DOCTORATS
Après l'obtention de son baccalauréat Nissoiti KELDI est partie poursuivre ses études supérieures en France et est titulaire de deux doctorats de 3eme cycle :
- doctorat en relations internationales obtenu en décembre 1983 à l'université Paris I Sorbonne
- doctorat en sociologie option Développement rural ( Université Paris V )
Elle a soutenu, en moins d'un an deux thèses doctorales dans différents domaines ( Droit et Sociologie) !
Y a-t-il eu d'autres Comoriens qui ont relevé un tel défi à cette époque ?
Je n'en suis pas certain. En tout cas, s'il y'en a, elle fait partie des premières...voire même des premiers.
CARRIÈRE PROFESSIONNELLE TRÈS RICHE
Nissoiti KELDI est consultante de partenaires internationaux et/ou bailleurs de fonds, tels que la Coopération Allemande, le FNUAP, le PNUD, etc en Côte d'Ivoire.
Elle est experte en étude de faisabilité et suivi-évaluation de projets.
Actuellement, elle est chargée du suivi-évaluation d'un Programme National de Microfinance Islamique financé par la Banque Islamique de Développement (BID) et l'Etat de Côte d'Ivoire, projet exécuté par l'union Nationale des Coopératives d'Epargne et de Crédit de Côte d'Ivoire (l’UNACOOPEC-CI), l'équivalent de l'Union des Mecks aux Comores.
Elle est également la Consule honoraire de l'Union des Comores en Côte d'Ivoire. Et, à ce titre, elle use de ses relations professionnelles et privées pour permettre aux Comores de tisser de partenariats d’affaires avec des structures privées ou publiques ivoiriennes. Pour exemple, elle a initié un projet d’échanges commerciaux entre les entrepreneurs et/ou industriels (hommes et femmes) de Côte d’Ivoire et des Comores, projet qui sera coordonné par les chambres de commerce de l’Union des Comores et de Côte d’Ivoire. Une convention de partenariat est élaborée par les responsables de ces deux chambres. La signature de cette convention interviendra aux Comores courant juin 2022.
Par ailleurs, en tant qu’enseignante-chercheure, elle a toujours soutenu les étudiants comoriens qui se rendent en Côte d’Ivoire pour leur formation dans leurs démarches administratives en vue de leur inscription dans les établissements de leur choix. Elle a aussi permis à des étudiants comoriens de bénéficier de l’appui du gouvernement ivoirien pour leur formation dans des établissements d’enseignement technique et professionnel.
De 1984 à 2014, Nissoiti KELDI épouse DIABY a été Enseignante- Chercheure et Directrice adjointe du Centre Ivoirien de Recherches et d'Etudes Juridiques ( CIREJ) de l'université Felix Houphouet Boigny de Cocody.
Son riche CV révèle aussi que Nissoiti a assuré d'autres responsabilités importantes dans l'administration ivoirienne (par exemple : 1987-1992 : Directrice Adjointe chargée de la recherche et du développement au Ministère de la Famille et de la Promotion de la femme ; 2011-2012 : Directrice nationale de la lutte contre le travail au Ministère de l’Emploi et des Affaires Sociales de Côte d’Ivoire
Elle a aussi été coordinatrice des projets socio-économiques au sein du cabinet d'appui au développement rural (CADER) (2000-2002) mais aussi du projet de lutte contre la traite et les pires formes du travail des enfants en Côte d'ivoire à la coopération technique allemande (GIZ)
Par ailleurs, il importe de préciser qu'en 1977, après l'obtention de sa Maîtrise en sociologie (université de Caen - France) elle était retournée aux Comores, son pays natal pour y travailler. Jusqu'à la destitution du Président de l'époque Ali Soilihi en mai 1978, elle était chargée à la présidence des actions de promotion socioéconomique. Sa mission consistait à amener les populations (surtout les jeunes et les femmes) en milieu rural et semi urbain à se valoriser à travers les actions qu'elles menaient et à bien s'organiser pour mieux développer leurs activités dans l'objectif d'accroître leurs revenus et de ce fait améliorer leurs conditions de vie.
Les combats, le parcours la modestie et l'investissement pour les Comores de cette inconnue - l'immense Nissoiti ( Hassanati) KELDI épouse DIABY - une des premières aux Comores à plusieurs niveaux, m'ont toujours marqué.
Je l'admire. Elle m'impressionne.
Il est donc de mon devoir de rendre tout simplement à Nissoiti ( Hassanati) KELDI épouse DIABY ce qui lui est dû : vous la faire découvrir car elle le mérite.
Halidi Allaoui.
"MISSIÉ" ALIFENI, UN DE MES HEROS INVISIBLES DES COMORES
"Missié" Alifeni Allaoui Cheikh est décédé hier à Ouani - Anjouan ( Ndzuani) - COMORES.
Il fait partie de ces héros invisibles des Comores et de la ville d'Ouani pour lesquels j'ai beaucoup de respect.
"Missié" Alifeni est effectivement un de ces instituteurs ouaniens, ces héros - MES HÉROS - qui se sont pleinement dévoués et investis pour l'éducation et l'enseignement des Comoriens partout aux COMORES. On les appelait et appelle respectueusement et affectueusement " Missié "
Grâce aussi à eux, nos "missié", nous sommes devenus ce que nous sommes et Ouani reste une des villes bien connues aux Comores.
Ayant débuté sa carrière d'instituteur en 1964 à Mramani dans la région de Gnoumakele, Missié Alifeni a par la suite enseigné successivement à Vouani, Bandani ya Mtsagani ( shisiwani) et Ouani, sa ville natale jusqu'à sa retraite au début des années 90.
J'ai rêvé que la commune d'Ouani a décidé d'honorer ses " missié".
J'ai rêvé que la commune d'Ouani a créé un Musée ou une Maison des " Missié".
J'ai rêvé qu'un maire de la commune d'Ouani intrépide a osé frapper à la belle porte d' honneur pour laisser ses empreintes dans la salle d'Histoire.
Que mon ami Chaehoi Ali Ansenene , actuel Maire d'Ouani soit ce maire !
Et ce sera justice. Et ce sera aussi fierté.
Halidi Allaoui
JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES
" JE FEMME "
MADAME LOUB YAKOUTI ATTOUMANE ÉPOUSE ZAIDOU, UNE FEMME BATTANTE ET AMBITIEUSE
Elle est actuellement l'unique femme Ministre aux Comores. De plus, elle est en charge d'un portefeuille très complexe en temps normal. Alors imaginez avec la situation sanitaire actuelle (pandémie COVID-19) dans un pays comme les Comores !
Elle, c'est Madame Loub Yakouti Attoumane épouse Zaidou, Ministre de la santé, de la solidarité, de la protection sociale et de la promotion du Genre depuis le 13 juin 2019.
Elle ne menage pas ses efforts pour assumer ses lourdes responsabilités. Elle est sur tous les fronts. Elle se bat quotidiennement sans relâche.
C'est une Femme battante, sereine et ambitieuse qui aime les gens et son pays. Elle n'a jamais eu peur de se battre. Relever le défi fait partie de son état d'esprit.
Née à Ouani- Ndzuwani (COMORES), elle est mère de trois enfants.
Après avoir eu son bac littéraire (série A) en 1979 à Ndzuwani, elle est partie poursuivre des études supérieures à la faculté de Médecine de Tunis (TUNISIE) où elle a obtenu en 1983 un diplôme de Technicien Supérieur - option Obstétrique.
Elle est aussi diplômée en soins infirmiers du CESSI ( Centre d'études supérieures en soins infirmiers) de Dakar (SÉNÉGAL). Diplôme obtenu en 1989.
Enfin, de 1997 à 1999, Madame Loub Yakouti était inscrite à l'ENA d'Abidjan ( CÔTE D'IVOIRE) d'où elle est sortie avec un diplôme d'Administrateur de Santé.
Femme dynamique et bosseuse, elle a exercé la profession de Sage-femme de 1984 à 1987 à l'hôpital de Hombo ( Mutsamudu - Ndzuwani) avant de travailler avec des organismes internationaux et dans l'Administration de la santé pendant plusieurs années.
En effet, de 1992 à 1995, elle a travaillé dans des projets des organismes internationaux (FNUAP / FAO) avant d'occuper divers postes de responsabilité à la direction régionale de santé de l'île de Ndzuwani (Chargée de programme de santé , Chef de service de programme de santé, Directrice de l'unité régionale du projet Santé III/IDA/BM, Directrice des structures sanitaires et Point focal SIDA....)
De mars 2009 à la date de sa nomination au poste de Ministre de la santé, Madame Loub Yakouti était chargée de la planification des programmes et coordination des ONG (Organisations non gouvernementales) à la direction générale de la santé.
Parallèlement à ses activités professionnelles, la nouvelle Ministre de la santé s'investit dans le monde associatif et fait partie de ses Grandes Dames comoriennes qui se battent depuis des années aux Comores pour la promotion du Genre.
Membre du Réseau-Femme et Développement et de l'ONG STOP SIDA, elle était également, avant sa nomination, Présidente d'une association féminine et conseillère en santé de l'ASCOBEF (Association Comorienne pour le Bien-être Familial).
Passionnée de la marche et du théâtre, elle a aussi été, il y a plusieurs années, basketteuse.
Elle aime le contact et la proximité. Elle aime écouter aussi.
Madame Loub Yakouti, fait tout simplement partie de mes Grandes Dames et Femmes Debout lunaires.
Halidi Allaoui
JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES / MARS 2O21
"JE FEMME "
LA GRANDE FOUDHOYLA CHAFFI, LA VOIX D'OR DE LA RÉVOLUTION ET DE JOUJOU DES COMORES.
Foudhoyla Chaffi, née à Ouani (Wani) sur l'île de Ndzuani aux COMORES est une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores ( À l'époque, c'était une affaire d'hommes.)
En effet, adolescente et ce, en dépit de l'opposition farouche de sa famille et des contraintes sociétales et sociologiques de son pays, elle n'a pas eu peur de devenir la célèbre chanteuse de joujou des Comores pour promouvoir la politique prônée par le Président des Comores, Ali Soilih ( 3 août 1975 - 13 mai 1978 ) (Egalité Hommes-femmes, la justice, l'équité, changement des mentalités, la révolution...).
Il s’agit là d’un engagement incontestable et d'un pas important pour l'émancipation de la femme et pour l'égalité de traitement des hommes et femmes de la part d’une femme comorienne.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978, période où l'on ne passait pas une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l'unité des Comores, l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
Foudhoyla Chaffi est lauréate du Gaboussi d'or de l'année 2001 ( premier prix de FESNACO).
Elle est egalement décorée (Ordre du croissant vert comorien) le 6 juillet 2018 par le Président de l'Union des Comores en même temps que d'autres artistes (Soprano, Soubi, Bwana Riziki...)
Madame Foudhoyla est tout simplement une de mes grandes Dames et Femmes debout lunaires.
Halidi Allaoui
La Ville de Ouani qui se trouve à Ndzuwani, une des îles Comores est en deuil suite au décès d' Ibrahim Ben Said Djanffar ( Boura Djanffar) survenu lundi soir. Les obsèques ont eu lieu hier après-midi à Ouani.
AU REVOIR
Ibrahim Ben Said Djanffar
Boura Djanffar
Baha Mahmoud
Hors la loi
Saint Simon
Notre philosophe
Notre sociologue
Notre fundi
Notre tonton
Notre battant
"Un homme-famille"
Un homme ouvert
Le révolutionnaire
.....
Les épaules de ceux qui ont porté ton shilili hier sont solides.
La terre de Ouani ( Wani) est tendre et légère
Les mains familiales et amicales sont douces
Bon voyage et repose en paix.
Vous trouverez ci-dessous les hommages que son ami Haribou Zoubert et son frère Moussa Elkadhum Ben Said Djanffar lui ont rendus sur Facebook
Par Haribou zoubert :
Mon meilleur ami d'enfance Said Ibrahim djanfar nous a hélas quittés hier pour l'éternité paradisiaque divine inchallah.
Éducateur dans l'âme il n'a jamais cessé de l'être. L'éducation,son opium quotidien l'a conduit naturellement à l'enseignement d'abord dans le primaire et plus tard dans le collège où il enseigna passionnément jusqu'à sa retraite la langue de Molière et celle de Harouna Rachid .Tout jeune il était un infatigable militant de l'Ufeo première bibliothèque et centre culturel de notre cité marine (Ouani).Son bénévolat dans le domaine de la culture et de l'éducation ne connaissait aucune limite.Allergique à toute forme d'injustice cela lui a valu paradoxalement le surnom de "Hors La Loi ".En effet il s'opposait toujours à tout au point de devenir"l'incompris de toute sa génération et même de la suivante"
En réalité il avait une lecture du monde très en avance par rapport à son entourage. Cependant il suffisait de l amadouer pour dénicher en lui "la substantifique moelle "de son être débordant de bonté,de gentillesse et de miséricorde à l'infini. Cothurne ,mon meilleur cothurne, il fut et reste mon ami,mon frère de toujours pour toujours car nous avons tout partagé ensemble: les joies ,les peines,le même dortoir au collège de mutsamudi comme au lycée Saïd Mohamed cheikh et la même chambre ( Gnoumba ya baha) à Ouani notre ville natale. Malgré son côté trop simpliste,il était d'une piété pleine et entière. Grand pèlerin puisqu'il a été accomplir avec succès son cinquième pilier de l'islam à la Mecque ce qui lui a valu le titre de notable émérite .D'ailleurs à son retour du "hadj " il n'arrêtait pas de m encourager à me rendre comme lui au berceau de l'islam pour effectuer mon pèlerinage. Ce qui fut fait quelque temps après. Merci mon seigneur de nous avoir permis mon épouse et moi d'accomplir notre pèlerinage en bonne santé. Alhamdou lillah rabil anlamina choukrann lillah.
Voilà juste une de ses facettes les plus heureuses à dépeindre et croyez moi il y en a encore des meilleures .Cependant il aurait fallu des milliers et des milliers de pages pour écrire et raconter toute sa vie pleine de riches rebondissements. A tous ses enfants,à toute sa famille et à tous ses proches dont je fais partie avec fierté j'adresse mes sincères et très douloureuses condoléances les plus attristées.
Adieu mon frère aîné, aurevoir dans une autre vie pleine de miséricorde divine et paradisiaque amina inchallah bi idhinillahil karim .
Ton ami de toujours et pour toujours inchallah
Haribou zoubert.
Par Moussa Elkadhum Ben Said Djanffar
Inna lillah wa inna ilayhi raaji'uun
Alhamdulillah Rabbalalameen.
Ya Allah ! Allahu Albar ! Ya Allah ! Pardonne mon frère Said Ibrahim Ben Hawa, élève son rang parmi les bien-guidés, procure-lui un successeur dans sa descendance, pardonne-nous et pardonne-lui, ô Seigneur et Maitre des mondes ! Elargis-lui sa tombe et remplis-la de lumière. Ameen ya Rabbalalameen. ..
Toi, cher frère aîné! Toi qui a permis à ce que ma mère et mon père puissent porter ton prénom "Maha Boura et Baha Boura Djaffar" !
Toi l'aîné, toi qui te plaisais à être connu comme "Hors la Loi". Tu l'as été, en luttant à ta manière contre la colonisation, ce qui t'a causé le renvoi du lycée Said Mohamed Cheikh en 1968 lors des grèves à Moroni. Tu as brillé par ton éloquence en Français, en Shikomori et plus tard en Arabe. Oui en Arabe.
Malgré ce renvoi, tu as refusé de stopper ta scolarité et tu as accompli rapidement la formation de maître d'école primaire à l'ecole normale de Mvouni. Et comme ta destiné fut de toujours trouver le colon devant toi, on t'a affecté à Mayotte pour y enseigner. A Chirongui, on t'a battu à cause ta grande gueule d'indépendantiste et tu as failli perdre la vie. Tu t'es enfoui et une famille de Mzouazia t'a caché pour te sauver la vie. Tu as pris épouse une de leur fille et tu as formé ton foyer.
Mrognombeni (Petite Terre, Mayotte) tu as enseigné à l'ecole primaire avant de partir à Anjouan. Bazimini et d'autres villes ont été des affectations où tu as laissé qualité de l'enseignement et amis.
A l'indépendance des Comores, tu as refusé de repartir à Mayotte alors que ton épouse te supplier. Tu ne voulais pas être citoyen français.
Tu as passé le concours de l'école nationale d'enseignement supérieure pour y devenir Professeur de Collège de français et d'Arabe. Tu m'as épaté pour ça. J'en suis resté fier de toi. Professeur d'arabe oui d'arabe.
Dans ton tempérament de "contestataire né", tu t'es battu pour te faire élire comme Gouverneur de l'île d'Anjouan après le retour au pouvoir de Ahmed Abdallah. La barre était haute et le choix était pour un autre en la personne du Dr Boudra.
La période du séparatisme à Anjouan fut assez ambiguë toi l'éternel "Hors la Loi". Tu soutiens le mouvement et tu te fais même appeler Saint Simon toi l'anti colonialiste. Mais tu refuses toujours malgré celà d'être citoyen français.
Durant ton avant dernier voyage à Mayotte, voyage qui fut un pèlerinage pour toi, tu as été émerveillé par la densité d'infrastructures publiques mais ceci n'a pas non plus fait changé ta position sur ta citoyenneté. Tu m'as fait comprendre ta fierté de me voir occuper une fonction internationale, chose qui n'aurait pas été possible si les Comores étaient restées françaises.
Je suis fier de toi, de ce que tu as été.
Tu as décidé avec Allah de partir le lendemain de mon arrivée à Windhoek, mon lieu d'affectation soit cinq jours après notre dernière conversation.
Sache que je protegerai ta mémoire, y compris le dernier document que tu m'as fait écrire et que tu as signé deux jours avant mon départ et moins d'une semaine avant que tu quittes ce monde.
Toi mon frère Aîné Said Ibrahim Ben Said Djaffar, tu resteras dans nos coeurs pour toujours.
Allah le Tout Puissant et le Miséricordieux élargira ta tombe et la remplira de lumière. Ameen ya Rabbalalameen. ..