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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 23:10

 

Vous trouverez ci-dessous la liste des nouveaux commissaires de l'île de Ngazidja nommés par le gouverneur de l'île, Monsieur Mohamed Abdoulwahabi. Vous constaterez, chers visiteurs du blog, que ce dernier continue à être le seul chef de l'exécutif de l'île aux Comores à utiliser les termes de "decret", de "Président de l'île", de "Ministres".... en dépit de la promulgation le 23 mai 2009 de la loi reférendaire sur la révision constitutionnelle et à l'Ordonnance du 9 juin 2009. Un comportement que nous regrettons.

 

 Il est temps que nos dirigeants politiques démontrent que le respect de la chose juridique, qu'elle soit bonne ou mauvaise, est necessaire pour faire changer les mentalités aux Comores. Ce n'est pas parce que certains la violent qu'on doit faire pareil surtout quand on est juriste de formation. Autrement dit, l'élite politique ne doit pas oublier le devoir pédagogique qui lui incombe.

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

 

 

 

UNION DES COMORES
Unité – Solidarité – Développement
————————

ILE AUTONOME DE NGAZIDJA
Honneur – Solidarité – Développement
————————–

 

PRESIDENCE DE L’ILE

 

Moroni, le 14 aout 2010
 

 

DECRET N° 10- 22 / PIAN
Relatif Au Gouvernement de l’Ile Autonome de Ngazidja

LE PRESIDENT

VU la Constitution de l’Union des Comores du 23 Décembre 2001, révisée par la loi référendaire le décret N° 09-066/PR du 23 mai 2009 ;
VU la loi fondamentale de l’Ile Autonome de Ngazidja du 7 avril 2002.
VU L’Arrêt N° 07-034/CC du 26 juin 2007 ;

DECRETE :

Article 1er : Sont nommés membres du Gouvernement de l’ l’Ile Autonome de Ngazidja les personnes dont les noms suivent :

Ministre de la sécurité, de la protection civile, de la reforme des collectivités locales, de la communication et des affaires islamiques, porte parole du Gouvernement : Monsieur Djoumoi Said Abadallah

Ministre de l’éducation primaire et secondaire, de la formation professionnelle et technique, de l a culture, de la jeunesse, des sports et de la promotion du genre : Mme Sitti Said Hassane

Ministre des Finances, du Budget, du Plan, de l’économie, du commerce des postes et des télécommunications Monsieur José Chakira Nourdine Abodo

Ministre de la fonction publique , du développement institutionnel, de la coopération décentralisé et de la diaspora : Monsieur Ahmed Ali Youssouf

Ministre  de la Sant, de la population, de la protection sociale et des droits de l’enfant : Monsieur Ahmed Mohamed Ahmed
Ministre chargée de la production, des infrastructures, du tourisme de l’environnement, de l’industrie de l’artisanat : Madame Soymata Mihidjahi

Article 2 : Le présent décret qui prend effet á compte de sa signature sera enregistré, publié au Journal Officiel et communiqué partout où besoin sera.

Mohamed ABDOULOIHABI

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 22:09
Bonsoir,
 
Vous trouverez ci-dessous un message (message surligné en jaune) vu sur internet (facebook).
 
Apparamment l'on peut aussi avoir plus d'informations en contactant Abdouroihamane Daoud résidant à Lyon (Tel : 06 66 85 21 06).
 
A diffuser.
 
 
Abana Ahmed : Mme Chamsiya Atoumani, originaire de Ouani (Ndzuani) brûlé à Mayotte a succombé de ses blessures à Lyon. Adressez vos chèques de soutien à l'aasociation "Ndzouani Fikiri Oumwisso" qui organise son évacuation aux Comores. E-mail: nfw.contact@ gmail.com ou au président Malidé S.O 13 rue du 8 Mai 1945 69100 Lyon.


Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-Comores

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 17:58

Monsieur et Madame TOIOUILOU, ses parents

Cathy, Sophie, Nagathe, Nadjila, Sabrina et Myriam, ses sœurs

Stéphane et David, ses frères

Maha Toiouilou et Maha Bourhane, ses grands-parents

Camar et Frédéric, ses beaux-frères

William, Mathias et Léna, ses neveux et nièce

Ses oncles, tantes, cousins, cousines, l’ensemble de la famille, tous les proches et amis

Vous font part avec peine et tristesse du décès de

Nicolas TOIOUILOU

Survenu le 07 août 2010, à Cavalaire-sur-mer, à l’âge de 22 ans.

Nous sérions touchés de vous voir présents le jour de ses obsèques qui auront lieu

Le samedi 14 août  à 11 heures

Au Cimetière  de Villiers-le Bel

Bd Charles de Gaulle

95400 Villiers-le Bel

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 23:43

Selon le Secrétariat d’Etat chargé des Transports français, dans un communiqué publié ce jeudi, un accord est signé entre « Le ministère des Transports comorien, le ministère des Transports malgache, la compagnie Air Madagascar et le secrétariat d'Etat chargé des Transports français » engageant Air Madagascar à rapatrier les passagers ayant acheté leurs billets à l’agence France Comores Voyages et bloqués depuis début août à Moroni d'ici la fin du mois.

Quel soulagement ! Espérons que tout se passera bien. Il est temps que ce genre de désagrément ne se reproduise plus.

De plus, "l'Union des Comores et la France ont convenu d'accorder des droits de trafic à Air Madagascar sur une durée de six mois pour opérer des liaisons directes entre Moroni et la France, prolongeant une solution mise en oeuvre cet été pour améliorer la desserte de ces îles depuis la France", ont indiqué les autorités françaises.

Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES

 

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 02:00

Lu pour vous / Source : http://lagazette.hzkpresse.com/article.php?reload=786

 

Publié par: HZK-Presse: 29/07/2010

 

 

 

Le corps à l’honneur chez Beaucor

beaucor Slogan(Photo. Archives. HALIDI-BLOG-COMORES)  
Un centre de beauté comorienne et orientale « Beaucor », a ouvert officiellement ses portes, depuis ce lundi 26 juillet 2010. Professionnelle affirmée en esthétique, Karida Jaffar est l’initiatrice de « Beaucor ».
Sa vision de la beauté s’exprime par l’affirmation du naturel. « Chez nous on définit la beauté par l’éclaircissement du teint, et en surplus de maquillage. Moi, je travaille sur l’harmonie et mets en avant le naturel de la femme comorienne en préparation cent pour cent bio, que je prépare moi-même », assure cette femme d’une quarantaine d’année. D’après elle, tous ses soins se font par des produits naturels qu’elle prépare elle-même.

« J’arrange personnellement des produits naturels tout comme le persil qui se procure d’ailleurs au marché, de l’huile de coco, bonne pour la peau sèche, et aussi du jasmin qui fait adoucir la peau. Mais tous ces produits, on ne peut pas les utiliser n’importe comment car ils peuvent engendrer des irritations », poursuit cette esthéticienne qualifiée. Pour un détail au soin de la peau, les jeunes de 30 à 45 ans, ont droit à un soin d’une seule fois par mois, et deux fois par mois pour les plus âgés de 45 ans et plus.

Composé de trois pièces, le centre « Beaucor » utilise des appareils spécialisés pour toutes sortes de divertissement. « Il y a un Jacuzzi qui sert à masser le corps, avec de l’eau tiède, et aussi pour se relaxer. Ce jacuzzi procure de la chaleur et élimine les impuretés de la peau tout en facilitant le gommage du corps », garantit avec sureté, Karida Jaffar. Et elle d’ajouter, qu’ « il y a aussi un sauna, qui aide les plus âgés contre le rhumatisme ». A savoir plus chez Beaucor, il y a des soins juste pour le corps, des massages et épilations, puis des soins du visage, des cheveux, et même des séances de manucure et pédicure.

karida blogPour Karida (photo/ Archives HALIDI-BLOG-COMORES), le centre n’est pas fait uniquement pour la femme, « il y a une coiffure homme avec bien sûr, tous les soins nécessaires pour les hommes ». Chez Beaucor, Karida n’est pas la seule à assurer tout ce travail. Il existe aussi un massage traditionnel assuré par une anjouanaise. « Je ne suis pas toute seule avec tous les soins qui doivent se faire ici. J’ai une coiffeuse qui s’occupe des femmes pour les tissages, les tresses et autres, un coiffeur qui s’occupe des coupes masculines, une masseuse traditionnelle et une stagiaire. Je cherche d’ailleurs une esthéticienne qualifiée». Pour savourer Beaucor, rendez-vous à Soifa, à 100 mètres de l’IFERE.

Fatouma Hamada
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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 22:20

Après avoir publié la liste des bacheliers de Ngazidja admis à l'issue des épreuves du 1er groupe (séssion 2010) vous pouvez cliquer ICI (palmarès des établissements de Ouani) et ICI (statistiques de l'ile) (fichiers en pdf) pour voir une partie des statistiques du Bac session 2010 à Anjouan (Ndzuwani).

 

Même si nous n'avons pas encore réussi à nous procurer la liste de tous les admis, vous noterez que tous  les candats qui ont été autorisés à passer l'oral sont admis.

 

Par ailleurs les élèves admis avec mention au Bac session 2010 à Anjouan (Ndzuwani) sont au nombre de trente quatre (34) : une seule mention BIEN et trente trois mentions ASSEZ BIEN. La seule BIEN est obtenue par un candidat de Ouani (EPAJ).

Les bacheliers de Ouani ayant obtenu une mention bien et assez bien sont :

  

Nom et prénom

Etablis. d’origine

série

mention

FAYAD  SAID  MAOULID

EPAJ

D

Bien

ALLAOUI  INESSE

GSD

D

Assez Bien

BENDAFI  KAMARDINE

ENTP

STC

Assez Bien

CHARAFOU FOUAD

ENTP

STC

Assez Bien

SIDI BEN ATTOUMANI

ENTP

STC

Assez Bien

DHOIMRAT ABDOULLATUF

ENTP

STI

Assez Bien

 

Nous présentons nos sincères félicitations à ces heureux bacheliers.

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 20:12

Chers visiteurs du blog,

D’après les instances de l’islam en France [Conseil Français du Culte Musulman(C.FC.M)], le mois de ramadan de l'année 2010 débutera demain (Mercredi 11 août 2010) en France.

Vous trouverez ci-dessous le communiqué officiel diffusé ce jour sur le site de Conseil Français du Culte Musulman(C.FC.M)

 

Premier jour du mois de Ramadhan 2010 - 1431/H

Avant le coucher du soleil le clergé musulman de France annonce  

Ce mardi 29ème jour du mois de Chaâbane de l'année hégirienne 1431/H - correspondant au mardi 10 août 2010, “Nuit du Doute“ dans la tradition de l’Islam, les membres de la Commission théologique de l’Institut Musulman de la Mosquée de Paris présidée par le Recteur Dalil Boubakeur, en présence du Président du Conseil français du culte musulman (CFCM) et des membres de son bureau, des personnalités musulmanes et des responsables associatifs de mosquées, réunis à la Mosquée de Paris, après s’être assurés de la vision du croissant de la nouvelle Lune, informent les musulmans de France que :

Le premier jour du mois de Ramadhan 1431/H sera le :
Mercredi 11 août 2010

Nous implorons Allah Tout Puissant d’accepter notre jeûne et de nous combler de Sa Clémence et de Sa Miséricorde durant ce mois béni.

 

Vous pouvez avoir des informations sur le ramadan en cliquant ICI.

 

Nous vous (vous et vos proches) souhaitons un bon mois de ramadan. Idem pour l’ensemble des musulmans d’ici et d’ailleurs. 

 

Tsumu n’djema !!!!

 

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 19:23

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Comores /

Affaire France Comores Voyage :

805 passagers bloqués à Moroni

 

Moroni, mardi 10 août 2010 (HZK-Presse) Plusieurs personnes ont envahi les bureaux de France Comores voyage pour réclamer une solution par rapport à leur retour en France. Plus de 800 passagers sont toujours en attente d’un avion hypothétique.

 

« Je vais perdre mon boulot et c’est la galère pour moi ». Cette phrase est dans la bouche de la plupart des clients de France Comores Voyage. Certains devaient partir depuis une semaine alors que d’autres sont censés prendre l’avion les jours à venir. Ils sont tous cloitrés à Moroni et l’espoir de partir à bord de ces vols affrétés par cette agence de voyage franco-comorienne s’amenuisent de jour en jour. Tous ces clients ont pris d’assaut le siège de l’entreprise crée de toute pièce cette année pour profiter de la manne financière conséquence de la migration des comoriens de la diaspora installée en France.

 

Le seul chef encore en place n’a pas d’explication que de dire « que c’est le plus fort qui opprime le plus faible ». Dans ces bureaux installés à Hadoudja au nord de Moroni, c’est la cacophonie. Chaque client est sur les nerfs et crie dans tous les sens. « On a été victime d’une escroquerie. Une escroquerie manœuvrée par l’agence France Comores Voyage car on ne peut pas affréter un avion pour un aller simple. En plus, on a transporté des étrangers pour les laisser dans un endroit qui n’est le nôtre », se plaint Farid, un membre de SOS voyage mais qui parle aujourd’hui au nom du collectif des passagers de ces vols.

 

C’est la énième fois que les passagers viennent en pèlerinage dans ces bureaux sans le moindre résultat. Après une semaine d’attente, le groupe désespère et passe la vitesse supérieure. Il est allé faire un sit-in devant le consulat de Madagascar. « Il faut que le consulat de Madagascar trouve une solution par rapport à notre problème », lance dans la foulé une des victimes de ce qui ressemble à une escroquerie organisée. Les passagers font recours au consulat malgache car ils sont transportés à Moroni à bord d’Air Madagascar.

 

L’agence a loué les services de cette compagnie pour amener jusqu’à Moroni, ses clients mais la malgache rejette toute responsabilité. Dans un communiqué publié dans la presse, Air Mad’ assure qu’il y a eu « un non-respect par France Comores Voyage de clauses financières du contrat d’affrètement… ». C’est pourquoi elle a « suspendu la mise à disposition de ses appareils et équipages ».

 

Dans les coulisses de cette affaire, on parle de plus 70 000 euros volatilisés. « La compagnie malgache réclame cette somme à France Comores Voyage, rien que pour les allers seulement », nous informe le ministre des transports qui rejette toute responsabilité de l’Etat comorien dans cette affaire « qui met en scène une compagnie enregistrée en France, donc française », selon lui.

 

Mais une cellule de crise est mise en place pour « sauver » ses binationaux. Cette commission rassemble le collectif, le ministère, l’aviation civile et la compagnie Air Mad. Après une première analyse de la situation, le ministère estime que « la compagnie malgache a respecté ses engagements car elle devait faire des rotations et elles sont exécutées ». Le ministre Hassane Assoumani ajoute que FCV a fait payer à ses clients « un prix aller/retour à 1 300 euros alors qu’il a négocié pour une seule rotation qui couterait 700 euros ». A l’heure où nous bouclons cette édition, l’aviation civile française saisie par les autorités comorienne, est entrain de négocier avec Air Madagascar pour débloquer la situation.

 

A.A. Mguéni

100810/aam/hzkpresse/12h00

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 16:48

Lu pour vous : Source : http://alldark.over-blog.com/

Anjouan en fête

MEDINA FESTIVAL 2010  (Voir le compte rendu du medina festival édition 2009 en cliquant ICI)

Une initiative citoyenne prometteuse

Traditionnellement,  à Ndzouani, la période juillet-Août  correspond à celle des  festivités inhérentes aux mariages ; ce mois de juillet 2010 ne fit pas exception, à ceci près qu’il  vit  en même temps le Medina festival, 3 eme édition du genre.Djoe-fils.jpg

Ce festival, concocté par Mr Mohamed Mansoib (Alias Pompidou) avec la participation cette année d’artistes de renom, enflamma pendant  48 heures Mutsamudu  puis Ouani respectivement le 23 et 24 juillet. Plus de 4000 spectateurs répondirent « présents ». Incontestablement, le spectacle en valait le détour. Venus de la Réunion, de Madagascar, de Mayotte, de Mohéli et d’Anjouan, la brochette d’artistes triés sur le volet,  enchantèrent nos oreilles.

Jerry-Marcoss.jpgEn effet ce festival, né d’une initiative personnelle (la paternité revenant à Mansoib Mohamed), et qui se voulait n’être qu’une sympathique manifestation d’animation pour vacanciers, semble parti pour prendre une dimension extra-locale  (dépassant la sphère ouanienne). Preuves, s’il était besoin et comme me le confiait le père du Médina Festival, les appels d’acteurs du monde culturel de Ndzouani qui ne comprenaient pas le choix des seules deux  villes (Ouani et Mutsamudu), y voyant parfois même un financement public  privilégié et orienté. Il n’en est rien de tout cela. Et l’intérêt manifeste que portent les Grand-comoriens, les réunionnais et les mahorais sur l’événement lui donne une dimension extra-anjouanaise. Il est fort à parier ; voire même de l’intérêt des autorités publiques compétentes ; que d’une échelle locale, la fête prendra très vite une ampleur nationale voire régionale. La seule réserve, pour ce qui de son extension nationale, réside sur son financement, dans un pays où le soutien des pouvoirs publics en matière d’éducation et de santé se révèle déjà plus que défaillant. Cette initiative « individuelle et citoyenne » a le fort mérite de pointer une réalité : le rayonnement de la ville voire du pays revient d’abord l’affaire de tout un chacun, car  l’aide n’est pas la solution ; elle est le problème. De même qu’elle est source de paresse et terreau de corruption chez les dirigeants du pays, elle installe les associations et les initiatives citoyenne dans une posture d’attente.

Un public en liesse

Tant à Mutsamudu qu’à Ouani, les aventuriers du son et de la scène combineront toute sorte de rythme musical d’océan indien abolissant les distances géographiques.Medina-festival-2010-copie-1.jpg Et c’est un public conquis, tapant dans les mains, et ne formant plus qu’un avec la scène.  De 20 heures à 4 heures  du matin, tour à tour Lathéral, Balandra, … Djoe Fils et bien sûr Jerry Marcoss tiendront un public excité parfois plongé dans un état d’hystérie que seule la magie de la musique connait le secret ; cela sans aucun débordement. Il est vrai que l’insécurité a été réduite à son niveau le plus bas par la présence des agents de la sécurité publique.

La promesse-post-show de présence à la prochaine édition lancée par Lathéral laisse présager un grand succès pour l’édition 2011 dont vous êtes priés de noter la date : 22 juillet 2011. En revanche, et les organisateurs en sont conscients, il convient dès à présent de se préoccuper du problème qui risque de se poser aux prochaines éditions (de par le succès grandissant de ce type de festival), et qui est celui de la sécurité  liée  à l’exiguïté des lieux.

                                                                                              Darkaoui

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 10:24

« Oukacha est candidat, et sa candidature est irréversible ».  

Comores / Elections présidentielles :« Oukacha est candidat, et sa candidature est irréversible »



Moroni, jeudi 05 août 2010 (HZK-Presse) / La Mouvance aura au moins deux candidats aux prochaines élections présidentielles à Mohéli. Après Ikililou qui a l'aval du chef de l'Etat, c'est autour d'Elarif Oukacha de se déclarer prétendant à la magistrature suprême.

Plus les élections présidentielles et des gouverneurs s'approchent, plus les déclarations de candidatures se multiplient. C'est autour du secrétaire général de la présidence de la république de rendre publique son intention de briguer le fauteuil de Beit-Salam. C'est à travers son ex-directeur de cabinet lorsqu'il était au ministère de l'habitat que la nouvelle est répandue. « Oukacha sera candidat de la Mouvance à Mohéli et sa candidature est irréversible », déclare sans clairement Alhabib Abbasse Abdillah qui est aussi porte-parole de la Mouvance présidentielle de Mohéli en Grande-Comore.

La décision d'officialiser sa candidature intervient après un entretien avec un chef de l'Etat qui a déjà porté son choix sur le vice-président Ikililou Dhoinine. « Oukacha était parti informer le président de sa décision. Sambi a compris et a pris acte», explique à La Gazette l'actuel secrétaire général au ministère de l'habitat. Cette déclaration ne fait que confirmer une rumeur qui circule dans les places publiques depuis un moment.

Ce fidèle lieutenant de l'actuel secrétaire général de Beit Salam, précise que « ce sont les proches de Oukacha qui lui ont demandé de se porter candidat ». Et Alhabib de poursuivre que « heureusement Oukacha a répondu positivement à la demande de ses militants ». Si cette annonce vient rassurer les partisans l'ancien ministre de l'Habitat, elle accentue la division qui règne au sein de la Mouvance présidentielle. Depuis que le président a choisi son poulain en la personne du vice-président Ikililou Dhoinine, les déclarations qui risqueront de fragiliser encore la Majorité se succèdent.

Par rapport au choix du président Sambi, ce porte-parole de la Mouvance de Mohéli en Grande-Comore explique « la décision de Sambi n'est pas prise de manière démocratique. L'aéroport n'était pas l'endroit, ni le moment de prendre une telle décision. On croyait qu'on allait organiser un congrès pour choisir ensemble celui qui va porter les couleurs de la Mouvance à Mohéli ».

Avec cette candidature, les risques d'affaiblissement du parti présidentiel sont probants car les deux Hommes politiques sont issus de la même localité. L'ancien directeur de cabinet de ce nouveau prétendant explique « qu'on ne peut pas comparer ces deux personnalités. L'une a 20 ans d'expérience politique alors que l'autre n'était connu que lorsqu'il était élu vice-président ».

A.A. Mguéni
hzkpresse/6h00
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