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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

29 mars 2023 3 29 /03 /mars /2023 10:47

Abdouroihamane ABASSE alias SABASSE ( photo Archives ) qui était le Président et un des fondateurs de l'AOFFRAC ( Association Ouanienne-Floirac-France-Comores ) est décédé le 29 mars 2021 en Gironde ( FRANCE).

En ma qualité de membre et d'ancien Président de L'AOFFRAC, je m'approprie les termes de la lettre ci-dessous publiée ce jour sur la page Facebook de notre association. 

Nos complicités et relations étaient multiples,  fortes et inextricables. 

Halidi Allaoui 

 

2 AN DÉJÀ !
NOUS NE T'OUBLIONS PAS ET NE T'OUBLIERONS JAMAIS ET MERCI INFINIMENT CHER  PRÉSIDENT SABASSE

 

Cher Président, SABASSE ( Abdouroihamane ABASSE),

 

Tu nous a quittés le 29 mars 2021 à Bordeaux en Gironde ( FRANCE). Cela fait déjà  2 ans aujourd'hui. 

 

Qu'est-ce que tu nous manques ! Quelle grosse perte pour nous toutes et tous et pour ton....notre association qui a du mal à se relever !

 

Aucun membre ou sympathisant de L'AOFFRAC  ( Association Ouanienne de Floirac- France- Comores) ne t'oubliera.

 

Merci infiniment d'avoir contribué à la création de ton... notre association.
Merci infiniment  pour ton apport inestimable à ton...notre association.

 

Tu nous manques et manqueras toujours et profondément.

 

L,'AOFFRAC sans toi n'est plus et ne sera plus l'AOFFRAC. Sans toi, l'ambiance aoffraquienne n'est plus. Helas !

 

Repose en paix cher Président,  ami, papa, papi...SABASSE. Toi qui as été tout simplement le meilleur d'entre nous.

 

 Tu es et seras toujours là tant que nous sommes et serons là. Nos coeurs sont ton tombeau.

 

Aujourd'hui, nous prions toutes et  tous pour toi, chacun à  sa façon et partout.

 

MERCI INFINIMENT CHER PRESIDENT SABASSE

 

Tous les membres de l'AOFFRAC

 

Source : page Facebook de L'AOFFRAC / 29 mars 2023

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25 avril 2019 4 25 /04 /avril /2019 10:53

Le cyclone Kenneth a sévi hier aux Comores. 

De gros dégâts matériels sont causés.  L'on parle aussi d'un mort (au moins)

Nous attendons le bilan officiel.

Merci au Cosep, à la gendarmerie   aux bénévoles.... pour le travail très difficile que vous effectuez sur le terrain. 

Bon courage et tenez-bon. 

HA

 

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1 novembre 2018 4 01 /11 /novembre /2018 11:07

Karida Jaffar a passé son enfance aux Comores où elle a développé sa passion pour la science du bien-être et de la beauté.

Arrivée au Caire à l’âge de 20 ans, elle obient son diplôme d'etheticienne en 2001
9 ans plus tard , elle devient la pionnière dans le secteur de l'esthétique Bio made in Comores et ouvre son premier institut en 2010.
Précurseur dans le domaine, elle ouvre les portes de l'esthétique BIO dans ses îles aux parfums. 

Elle travaille alors au développement de différentes techniques dédiées à la beauté de la femme et particulièrement celle des îles de la lune.
Forte de ses techniques testées et approuvées, et forte de son succès, elle lance sa marque de cosmétiques 100% bio : les masques et parfums corps KAAH-RIDDAH et Msindzanou-Ridaah voient le jour.

"L'esthétique, c’est beaucoup plus que le maquillage! C’est également l’ensemble des soins et des technologies qui ont pour but d’augmenter votre bien-être en améliorant votre apparence. Ces soins sont prodigués sur le corps entier, chez l’homme et la femme" affirme la créatrice de BEAUCOR.

Une véritable thérapie qui valorise la confiance en soi.
C'est dans cette démarche qu'elle lance en parallèle de son activité esthétique sa collection de bijoux recyclés fait main dans le but de continuer à transmettre sa philosophie de la beauté en sublimant la femme.

Maman, entrepreneuse, ambitieuse ,  elle fait partie de ces femmes, pleines d’enthousiasme, capables de tout surmonter pour aller au bout de leurs idées. Reconnue pour savoir mettre en place les conditions optimales afin d’assurer la détente de ses clients, elle crée des formations pour transmettre ses techniques.

Source : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2458234704227770&id=100001237920108

PORTRAIT : KARIDA JAFFAR,  FEMME D'AFFAIRES COMORIENNE ET PATRONNE DE BEAUCOR
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4 octobre 2018 4 04 /10 /octobre /2018 07:54

RDV le 14 octobre 2018 à L'ARC DE TRIOMPHE À PARIS pour le ravivage de la flamme du soldat inconnu 

Ne l'oublions pas 
Ne les oublions 
C'est l'histoire
C'est la réalité 
Des Comoriens se sont aussi battus pour la France 
Des Comoriens sont  aussi morts pour la France

Merci à l'AMTC, à ma courageuse Présidente  Neymat Abou-Jaffar et aux autres pour votre combat juste et honorable. Bonne continuation.

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17 septembre 2018 1 17 /09 /septembre /2018 15:36

Quand un ancien officier de l'armée des Comores Rachad Abdallah, adresse un message à son ami ''Inzou'', le Colonel Ibrahim Salim actuellement en détention à la maison d'arrêt de Moroni publié il y a quelques jours sur sa page Facebook ) :

''Mon cher Ibrahim,

C’est avec tristesse que je viens d’apprendre que tu es aux arrêts.

Je ne peux qu’éprouver de la peine et de la compassion envers toi. 

Savoir qu’un ami de très longue date se trouve au cachot n’est pas chose facile.

Dans cette affaire, je suis convaincu qu’une enquête, objective, te lavera de tout soupçon. (...)

En ces moments difficiles, et te sachant au fond d’une cellule, ça serait une lâcheté de ma part si je ne t’écrivais pas ces quelques lignes pour te réconforter et dire à qui veut l’entendre que l’Ibrahim que je connais ressemble à tout sauf à un putschiste.

Puisse l’histoire me donner raison In Cha Allah.

Ton frère et ami Rachad.

A Nassabia, épouse Ibrahim Salim, saches qu’aux grands hommes les grandes épreuves. 
« Inzou », comme nous l’appelons affectueusement, te reviendra bientôt pour s’adonner à ses deux passions favorites : sa famille et son métier.

Mdoungano tsi ma Goungouno.''

 

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13 septembre 2018 4 13 /09 /septembre /2018 14:23

 

MA PENSÉE OUANIENNE ET FAMILIALE

MA PENSÉE AMICALE

MA PENSÉE CONFRATERNELLE

MA PENSÉE LUNAIRE

J'ignore le fond de l'affaire. On parle de tentative de coup d'état aux Comores depuis le mois d'août dernier. Certains évoquent une ''affaire serieuse''.  D'autres se posent des questions sur ''les bizarreries de l'affaire''. Je n'en sais rien. Mais vraiment rien. 

La seule chose que je sais est que des personnes sont déjà interpelées et détenues à la maison d'arrêt de Moroni.

 Parmi eux se trouvent :

- le Colonel Ibrahim Salim alias Inzou, le chef d'état major adjoint de l'armée comorienne que je connais et apprécie. C'est ''un enfant de Ouani comme j'aime''. Il contribue à notre fierté ouanienne.

 Un ancien officier de l'armée comorienne qui le connait très bien a écrit ceci pour lui hier sur son mur fb ''Ça serait une lâcheté de ma part si je ne t'ecrivais pas ces quelques lignes pour te réconforter et dire à qui veut l'entendre que l'Ibrahim que je connais ressemble à tout sauf à un putchiste''

- l'écrivain SAST ( Said Ahmed Said Tourqui), un ami d'enfance et de promotion et un frère de plume lunaire. Nous avons, en effet, fréquenté ensemble  les bancs de l'école primaire de Moroni Application et partageons la même passion : l'écriture.

- Maître Bahassane Ahmed, Avocat inscrit au barreau de Moroni. Je ne le connais pas personnellement. Mais c'est un confrère. Donc, je ne peux pas rester indifférent.

En 2005, j'ai été témoin des conditions lamentables et inhumaines  de certains membres de ma famille et des amis qui étaient en détention à la maison d'arrêt de Koki pour des raisons similaires. Je leur rendais visite régulièrement. Je me souviens encore de la grande souffrance par ricochet de ma grand mère maternelle et des autres.

Je n'aime pas les maisons d'arrêt en général. Je n'aime pas les maisons d'arrêt des Comores en particulier. 
Pour ce qui est précisément de la maison d'arrêt de Moroni, ceux qui l'ont fréquentée parlent de " l'état lamentable de la prison'' et des " conditions très difficiles de détention".

Ainsi, j'exprime :
- ma pensée ouanienne et familiale au Colonel Ibrahim Salim
- ma pensée amicale à SAST
-ma pensée confraternelle à Maître Bahassane
- ma pensée lunaire aux autres

Halidi Allaoui 

COMORES / TENTATIVE DE COUP D'ÉTAT : MES PENSÉES
COMORES / TENTATIVE DE COUP D'ÉTAT : MES PENSÉES
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16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 22:08

Vous trouverez ci-dessous une copie de la loi votée le 22 juin 2017 par l'Assemblée de l'Union des Comores instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l'accès aux fonctions nominatives et électives que nous appelons communément '' loi sur la parité hommes-femmes''

Nous attendons maintenant son décret d'application.

À quand son décret d'application ?

 

Comores / Droit / Genre : Loi du 22 juin 2017 sur ''la parité hommes-femmes ''
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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 01:32

Quel horreur !

L'assaut des forces de l'Ordre pour mettre fin à la prise d'otages de Bataclan a pris fin.

Selon certaines sources, il y aurait une centaine de morts dans cette salle de spectacle prisée de Paris où un concert avait lieu au moment de l'intervention des terroristes (3).

A suivre.

MH

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 23:50

La nuit parisienne est très mouvementée. En effet, des tirs et des explosions ont eu lieu dans Paris et dans les environs du Stade de France. Une prise d'otage est en toujours en cours. Il y a au moins 40 morts et plusieurs blessés.

Le Président François Hollande qui est entrain de s'exprimer en ce moment à la télévision parle d'actes terroristes et annonce certaines décisions urgentes :

- "L'état d'urgence sera décrété"

- "Les frontières seront fermées".

-"Certains lieux seront fermés"

- "En ce moment même, les forces de sécurité font assaut dans un lieu à Paris".

Tuer des innocents, c'est tout simplement très grave et inacceptable.

A suivre

M.H

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 14:57

Source : Agence comorienne de Presse (HZK-Presse) du 08/10/14

Comores /

Politique :

Le Vice-président Mohadji accuse Boléro…

Moroni, mercredi 08 octobre 2014 (HZK-Presse)Le vice-président en charge de la Santé accuse le directeur de cabinet du chef de l’Etat chargé de la Défense d’être responsable des récents troubles observés dans le pays. Dans un entretien exclusif accordé à La Gazette / HZK-Presse, Fouad Mohadji est convaincu que Hamada Madi Bolero tente de déstabiliser le président de la République.

Le directeur de cabinet en charge de la Défense, Hamada Madi Bolero serait à l’origine des troubles autour des décrets présidentiels relatifs au processus électoral. C’est ce qu’a affirmé Fouad Mohadji, vice-président en charge de la Santé. « Il est derrière toutes les sorties de décrets présidentiels dont tout le monde pense mais n’ose pas, qualifier de chiffon. Comment expliquer qu’en l’espace d’un mois, un décret ne puisse pas être répertorié dans les archives ? », s’inquiète le vice-président.

Il se dit également étonné qu’un administrateur aussi expérimenté que le chef de l’Etat ait pu signer un décret visant un autre décret inexistant sur le fond concernant les échéances électorales. Car toujours selon lui, l’article 3 du code électoral est clair. Le corps électoral doit être convoqué un mois avant la date limite du dépôt des candidatures. Le fait que la date limite ait été fixée au 28 décembre prochain « n’est pas du tout approprié étant donné que la liste n’est pas encore sortie. Bolero veut mettre le président dans les appâts », s’insurge-t-il.

La cacophonie autour de la célébration de l’Aid El Kabir serait également une des nombreuses manigances du chargé de la Défense à la présidence de l’Union, selon toujours Fouad Mohadji. Alors que le monde musulman célébrait la fête de l’Aid samedi, les autorités comoriennes ont, elles, décrété la fête au dimanche. « Comment peut-on comprendre que notre pays, qui fête l’aid el kabir au lendemain de la journée d’Arafat depuis ces cinq dernières années, ait été ramené autant en arrière ? C’est inadmissible », lâche-t-il, précisant au passage que c’est un décret signé par l’ancien président depuis 2009. « Si certains disent que ce décret n’existe nulle part, c’est parce qu’on l’enlève des archives de Beit-salam. Mais ce décret existe bel et bien». Il ajoute : « Il voulait mettre le pays dans la zizanie religieuse mais Dieu merci, les Ulémas ont compris le piège ».

Un autre point abordé par le vice-président en charge de la Santé est l’annonce faite par la France concernant les pays potentiellement dangereux pour ses ressortissants et la présence des Comores sur cette fameuse liste du Quai d’Orsay. Une annonce qui suscite des interrogations et une certaine confusion chez Fouad Mohadji. « Est-ce que c’est à la suite de la visite du président français, François Hollande aux Comores qu’ils ont décidé d’y insérer notre pays ? », s’interroge-t-il rappelant au passage que ce dernier avait été accueilli chaleureusement par un bain de foule. « Aurait-il été victime d’agression ?», ironise-t-il.

Ibnou M. Abdou

081014/ima/hzkpresse/11h00

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