Oluren Fekre, c’est son nom d’artiste. Mais, il s’appelle Nour El Fikri ALI MOHAMED. Ce diplômé en droit et en sociologie politique qui évolue professionnellement dans les domaines de l’Education, du Social et des Ressources Humaines est aussi un passionné de la littérature, de l’histoire, de la musique et de l’écriture. Il vient de franchir un pas important. Mais cela n’a pas du tout surpris tous ceux qui le connaissent. Car c’est un jeune homme déterminé, dynamique et ambitieux qui croient à tout ce qu’il fait et se bat quotidiennement en dépit de multiples obstacles pour concrétiser ses projets. En effet, la pièce « je dois m’acheter un mari » concernant les mariages forcés comoriens qu’il a écrite sera jouée au Théranga, un bar à palabre qui se trouve au 20, rue des Dames 75017 PARIS (http://theranga.free.fr/) les 28 septembre, 03 et 04 octobre prochains.
« Je dois m’acheter un mari » est une pièce courte (de 40 min), un monologue traitant des mariages forcés.
RESUME
Fatima Djimba est reçue par un acteur social. Elle se confie, elle ouvre
une fenêtre sur sa cour intérieure. Défilent alors ses doutes, sa petite vie,
ses espoirs et sa folie latente.
NOTE D'INTENTION
Le mariage forcé est devenu un sujet de discussion récurrent chez les jeunes Comoriens vivant en France. Fatima Djimba c'est vous, c'est moi... et des contradictions à n'en plus finir.
Le sujet étant lourd, j'ai voulu l'aborder avec peu de mots, d'où le monologue -court-
En l'espace de 40 minutes, avec Fatima Djimba, nous prenons place au carrefour de toutes les hypocrisies, celle des victimes et des bourreaux, celle des diasporas et des sociétés d’origine,
celle des immigrés et des sociétés d’accueil.
Fatima Djimba est partielle, est partiale, dit tout et son contraire. Oui. Sans doute. Précisément parce que Fatima Djimba , c'est vous, c'est moi...des contradictions à n'en plus finir.
BELINDA DUKI
Cette pièce est portée par Bélinda Duki , comédienne d'origine congolaise
formée chez Alain de Bock, à l’école charpentier art et studio.
Bélinda Duki a joué :
d'Octobre 2006 à janvier 2007 : Le conte d’une femme noire de Jean Small (monologue) à la menuiserie Pantin (reportage et extrait sur www.thotep.com). Mise en scène par Ozùa Tayoro.
en Juin 2005 : La voix des hybrides d’Ozùa Tayoro au théâtre de la Noue à Montreuil.
en Juin 2003 :
L’importance d’être aimée d’Oscar Wilde au théâtre de l’Orme à Paris.
«Je dois m’acheter un mari » sera joué au THERANGA , 20 rue des dames, 75017
Paris
les
28 septembre, 03 et 05 octobre 2008
à 19H00
entrée gratuite avec
participation au chapeau
Infos + :
- Durée de la pièce : 40 min.
- Nombre de places disponible : 20
- Métro : Place Clichy
Fikri, comme
l’appellent ses proches, est né en 1975 à Moroni aux Comores. Arrivé en France à l’âge de 14 ans, il a baigné dans les cultures comorienne, malgache et française. C’est pourquoi il aime se présenter comme un
« comoro-franco malgache ».
Fikri ne manque pas de projets et ne compte pas s’arrêter à la présentation de « je dois m’acheter un mari ». Il publiera dans les mois à
venir son premier roman « la vie, cet exil… » dont ci-dessous le résumé :
« Malik, le narrateur, à la suite d’un événement douloureux, se lance sans le
savoir dans « une écriture méditative ».
Ce texte est l’évocation des deux années qui viennent de s’écouler. Deux années qui ont provoqué chez lui « un tremblement de repères ». En quelques mois, il est passé d’une île à un
continent, du Sud au Nord, de l’adolescence à l’âge adulte. Il a découvert l’Amour et « la vie, la vraie », d’ailleurs, de cette dernière il lui arrive de dire, « la vie m’a
tué ».
Par les mots, il essaie de saisir ce qui lui arrive. Au plus près. S’ensuit une évocation, pêle-mêle de la migration, des traditions de son pays d’origine (Les Comores), des crispations
identitaires qui se nouent en France, de l’accession du Jean Marie LE PEN au second tour de la présidentielle française de 2002, de l’altérité… Ce sur un ton mi-candide, mi-amer.
A mesure que le temps s’écoule, Malik s’interroge, ces mots qu’il exprime… Sont-ils un linceul dont il se drape ou des promesses de lendemain qu’il s’adresse à
lui-même ? »
Pour avoir plus d’informations sur Oluren Fekre et ses projets, vous pouvez consulter son site internet : http://olurenfekre.free.fr/
Nous souhaitons bonne réussite, bonne chance et bonne continuation au jeune artiste Oluren Fekre
Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
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