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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

25 avril 2019 4 25 /04 /avril /2019 10:53

Le cyclone Kenneth a sévi hier aux Comores. 

De gros dégâts matériels sont causés.  L'on parle aussi d'un mort (au moins)

Nous attendons le bilan officiel.

Merci au Cosep, à la gendarmerie   aux bénévoles.... pour le travail très difficile que vous effectuez sur le terrain. 

Bon courage et tenez-bon. 

HA

 

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 21:50
Comores / Elections / Gouvernorat de Mwali : Remerciements du candidat FAZUL

Vous trouverez ci-dessous le communiqué du candidat Fazul publié il y a une heure (il est 22h06 heure française / 21 février 206) sur sa page facebook :

Largement en tête, FAZUL remercie les électeurs et électrices et fait appel à tous le monde.

Tout d'abord, Nous tenons à remercier les plus de 5017, soit 43,76% des électrices et électeurs qui nous ont fait confiance en apportant leurs voix à notre Candidat MOHAMED SAID FAZUL, en ce premier Tour des élections gubernatoriales à Mwali. Ce résultat très positif est un encouragement pour amplifier les efforts déjà engagés pour construire une autre voie dans le cadre de notre projet « l’Humain d’abord ».

Nous adressons un remerciement tout particulier à ceux qui nous ont aidés, encouragés, soutenus, entourés, durant toute cette campagne, des sympathisants, nos proches, nos amis, nos concitoyens et concitoyennes qui vivent depuis 10 dix ans dans les difficultés , sans qui notre candidature n’aurait pas existé, ni pu aller en deuxième Tour.

Nous sommes en opposition avec ceux qui ne respectent pas le peuple. Par ailleurs, il est primordial de faire échec au danger que représente le Parti au Pouvoir dont le programme, bien loin de répondre à la colère et à l’indignation de ceux qui souffrent des politiques de démagogie, de la corruption, du clientélisme, de la gabegie, du favoritisme, de l’improvisation et du népotisme misent en place depuis 10 dix ans et qui ont favorisé des fortes régressions sociales, humaines et démocratiques. C'est pour ces raisons que nous appelons les citoyennes et citoyens qui aspirent au changement, à se rassembler dans les luttes et à nous rejoindre.Nous somme ouvert aux négociations et appellent tout le monde à nous soutenir.

Vient qui veut et qui se sent conserver par le développement de l'île.

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 20:24

A Mwali, Fadhul soutenu par le gouverneur sortant serait en tête. Pour la 2eme place, ce serait très serré entre Bianrifi et Maha Halouoi née Hadidja Aboubacar épouse Ikililou(l'épouse de l'actuel Président de l'Union des Comores). Une de mes taupes pense que Bianrifi serait en 2eme position. Mais, bien évidemment, c'est à prendre avec les précautions d'usage
Trongo trong
oni.

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 12:40

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Moroni, vendredi 7 mai 2010 (HZK-Presse) La rencontre prévue pour mardi dernier entre les élus de Mwali et la force vive de l’ile de Mwali s’est finalement déroulée ce jeudi après midi au domicile de l’ancien président de l’ile Mohamed Saïd Fazul. Il était 19 h, les discutions débutées en début d’après midi se poursuivent  encore dans un climat très tendu, a constaté La Gazette / HZK-Presse.

 

Les députés représentés par l’ancien premier ministre Bienrif Tarmidi très furieux, selon un des participants à cette rencontre, se défend de l’accusation portée contre lui et ses collègues à savoir les députés Chabhane et Abdou Djabir de jouer « double jeu » avec le pouvoir central.

 

Ils seraient accusés entre autres de négocier un poste de premier ministre pour Abdou Djabir et le ministère des finances en contre partie de leur acceptation de laisser le président Sambi continuer son mandat jusqu’à la date prévue par le congrès [27 novembre 2011].

 

L’objectif de la rencontre, selon un proche du mouvement était d’aller tirer au clair les différents points de vue et trouver un compromis sur l’après 26 mai. A l’heure qu’il est, rien n’a filtré si ce n’est que les positions divergent catégoriquement. Il y a ceux qui défendent l’option de choisir entre « perdre la tournante » carrément et accepter le prolongement de quelques mois. Ils y a ceux qui défendent l’option de « ne plus reconnaître Sambi » comme président à partir du 26 mai prochain et se préparer en conséquence.

 

Mouayad Salim

070510/ms/hzkpresse/6h00

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 12:36

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 


Fomboni, vendredi 23 avril 2010 (HZK-Presse) Des actes criminels et barbares se poursuivent dans le pays. Hier matin encore, la capitale mohélienne s’est réveillée avec trois actes simultanés jugés criminels par le procureur de la république Choudjaidine Adinane. Le terrain d’aviation de Bandar es Salam vient d’être barré pendant un moment par deux camions de sable fin, versés sur la piste alors qu’une forte délégation du monde arabe est attendu dans l’ile ce mercredi matin.

 

La force de l’ordre est rapidement intervenue pour dégager la piste avant l’arrivé du vol. L’acte se serait produit pendant la nuit et le camion a du passer par Mrafeni, un quartier situé à proximité de la piste vers l’extrémité, ce qui a permis aux auteurs d’échapper à la vigilance des militaires en faction à l’aéroport.

 

Des sources proches du mouvement pour la tournante en 2010, indiquent que l’information était que « cette délégation sera conduite par le ministre comorien des affaires étrangères alors qu’il n’était pas le bienvenu dans l’ile de Djoumbé Fatima, d’où probablement, dit-il, cette réaction hostile ». Un  acte qui risquait de mettre en péril la vie de ces étrangers Qataris.

 

« Je vais recourir à un hitma » c’est la première réaction de M. Choudjaidine Adinane, lorsqu’il s’est aperçu en se réveillant le matin, que des professionnels, selon lui, ont procédé en pleine nuit, à la coupure du tuyau qui alimente en eau son domicile. « Pour éviter le jet d’eau, c’est professionnels ont pincé le tuyau en plastique, avant de le couper » dira le procureur qui ne sait jusqu’à présent pas l’objectif de cette acte nocturne qui pourrait être également à caractère criminel. « Quelques minute après on vient de m’annoncer que mon bureau a pris feu » explique-t-il devant la presse ce matin. 

 

Dans le bureau du procureur tout est parti en fumé. Pire encore, les  registres de l’état civil sont tous transformés en cendre. Des bouteilles qui servaient de cocktail Molotov sont retrouvés dans les parages avec de l’essence et du sable. « Moi je pense que cela lié à la tournante » suggère le procureur visiblement très nerveux et déçu.

 

« On ne peut pas aller à l’encontre de la décision du congrès puisque c’est déjà prévu dans notre constitution que ce sont ces élus qui fixeront la date de l’harmonisation des élections [du président de l’Union et des gouverneurs des îles, ndlr] » précise-il avant d’ajouter que tout le monde sait que la loi n’est pas rétroactive, que Sambi ne devait pas bénéficiait de ces 5 ans, mais puisque le congrès a décidé ainsi et notre constitution leur a permis on ne peut pas faire autrement.

 

La porte d’entré du parquet n’est pourtant pas défoncé. Les malfaiteurs se seraient servis de la fenêtre de derrière pour introduire la flamme qui a remonté jusqu’au toit du bâtiment.  « Heureusement mes pièces d’identités et mon carnet de banque que j’avais mis dans le tiroir sont intacts. Il convient de noter que tous les registres de la préfecture de Djondo et de Nioumachoi ainsi que ceux de Fomboni étaient gardés dans cette armoire qui a pris feu.

 

Quelque part à Kanaleni dans le quartier de Fomboni, un acte barbare s’est encore produit mais cette fois-ci il ne serait pas lié au climat politique. Un jeune garçon qui voulait séparer deux autres garçons en bagarre, a reçu un coup de couteau sur la tête.  

 

Mouayad Salim 

230410/ms/hzkpresse/6h00

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 09:57

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

Moroni, jeudi 4 mars 2010 (HZK-Presse) Pourtant tout semblait bien commencer dans le début de la matinée de ce jeudi où seulement une voiture en mégaphone sillonnait la ville, pour appeler les gens à aller à Bandar es Salam « faire l’affaire ». Là bas, le diplomate José Francisco Madeira est attendu avec, selon un membre de l’opposition, certains membres du gouvernement de l’union, originaires de  Mwali. « Koula Mwali wakweli leo !! narimouené » [les vraies mohéliens doivent se montrer aujourd’hui] c’est la chanson de la tournante du DJ Edemou dans une Renault 21, qui servait à monter l’adrénaline aux manifestants.

 

C’est aux environs de 11h lorsque devait atterrir l’avion d’Air service Comores que la situation s’est empirée. Toutes les artères de la capitale ainsi que la route qui mène à l’aéroport sont barricadées. Des pneus et voitures son brulés. Il est devenu impossible de joindre l’aéroport en voiture, les motos et bicyclettes passaient difficilement. Bien que des militaires sont déployés un peu partout, un groupe de femmes avec quelques hommes à leur cotés parvient à envahir l’aérodrome. L’hymne nationale du régime Ali Soilihi et des chansons de l’embargo de 1992 animaient la foule. L’avion atterri quelques minutes après mais sans Madeira ni autorités du pouvoir central. Seul le commandant de la gendarmerie Halidy Charif et quelques simples civils sont descendus de l’avion.

 

Le vice président Iklilou et le ministre Oukacha ont suivi le vol de Comores Island Airline de 14h, tandis que le ministre Fouad Mhadji, selon la rumeur, aurait suivi le même vol mais serait descendu à Anjouan. C’est alors que les choses deviennent sérieuses. Les manifestants affrontent les militaires, des femmes et des jeunes garçons sont baissés lors que ces autorités de l’union descendaient de l’avion.

 

Dans la capitale, la tension monte d’un cran. Toutes les boutiques sont spontanément fermées, aucune activité régulière dans la capitale n’est plus possible. « Tous les anjouanais doivent plier bagage on en a assez » lancent des manifestants en colère. Toutes les paillotes tenues pour la plupart par des vendeurs anjouanais au marché de Fomboni sont incendiées après que le lieu ait été déserté quelques minutes avant.

 

L’ambulance que le vice-président Ikililou avait fait don au CHR de Fomboni mais qui n’a jamais circulé à cause de son état vétuste a été emporté par les manifestants jusqu’à la route principale pour être brulée. L’incident le plus grave s’est produit à la pharmacie du même vice président Iklilou Dhoinine. Ici, la porte a été défoncée, tout a été brulé en quelques secondes. Des ordinateurs, des meubles et tous les médicaments sont carbonisés après être jetés dehors,  pendant que les autorités de l’union se réunissent en conclave dans les locaux de la coordination du gouvernement central qui se situe entre Boingoma et Bandar es Salam, impossible de joindre la capitale.

 

Le commandant de la gendarmerie à sa descente de l’avion, prend la direction de Bonovo où il a eu un entretien de plus d’une heure de temps avec le chef de l’exécutif de l’ile Mohamed Ali Said, mais malgré l’insistance de La Gazette et HZK-Presse, aucune information n’a filtré de leurs entretiens.

 

En un mot, à l’heure où nous bouclions cet article, l’image de la capitale de l’ile de Djoumbé Fatima aujourd’hui rappelle étrangement les événements de l’année 1992 et même avec une ampleur plus inquiétante. On déplorait en fin de soirée 4 blessés et d’importants dégâts matériels. C’est une ville complètement en fumée et paralysée. « La fête ne fait que commencer » annonce un des manifestants que HZK-Presse a croisé dans la rue. Aucune personnalité politique ni du pouvoir ni de l’opposition n’a encore fait de déclaration sur cette nouvelle crise qui embrase Mwali, trois jours seulement après le vote par le Congrès de la loi qui a prorogé de 18 mois le mandat du chef de l’Etat.

 

Mouayad Salim

040310/ms/hzkpresse/18h00

 

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 01:07

 

Depuis avant-hier le climat est très tendu à Mwali. Cela fait suite au vote du congrès lundi dernier de la loi sur l’harmonisation des élections du Président de l’Union et des gouverneurs des îles.  

Les manifestations et les menaces se multiplient. Des manifestants ont même incendié des voitures et la maison du vice président de l’Union des Comores, Monsieur Ikililou Dhoinine selon des sources fiables. Chose que nous déplorons et condamnons fermement. En effet exprimer son mécontentement ou protester ne signifie pas détruire les biens d’autrui ou se comporter comme un voyou. Bien évidemment, nous assimilons à cette catégorie toute personne (auteur, complice ou commanditaire) ayant participé de près ou loin à la réalisation de ses actes barbares.

 

Nous espérons vivement que les autorités compétentes prendront rapidement leurs responsabilités avant qu’il ne soit trop tard. Car l’on ne peut pas concevoir qu’on laisse qui que ce soit porter atteinte à l’intégrité physique ou détruite les biens des personnes peu importe le motif.

s

Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 23:53

Comores / Politique & institutions

 
Fomboni, lundi 1er février 2010 (HZK-Presse)
– Ce samedi après midi, la place de l'indépendance de Fomboni, ou place de la réconciliation nationale était envahie de femmes venues de différentes régions de Ngazidja et Mwali, réclamer la tenue des élections primaires à Mohéli dès ce mois de mars. « Le 26 février Sambi doit appeler le collège électoral sinon nous vous inviterons à Moroni pour le lancement officiel des primaires, qu'il le veuille ou pas » lance la première dame de l'île de Ngazidja Mme Ralia Abdouloihabi lors de son intervention devant une foule de plusieurs centaines de femmes. Et derrière elles, les deux anciens présidents de l'assemblée nationale Saïd Dhoifir Bounou et Salim Djâbir Salim. L'ancien ministre Ali Assanaly, le président du conseil de l'île de Mwali Attoumane Mahoma (Passoco) et d'autres hautes personnalités ont pris part à ce rassemblement de la gente féminine.

« Dans tous les combats mohéliens ce sont les femmes et les jeunes qui prennent le devant, nos pères, nos grand-frères, nos maris nous soutiennent » rappelle Mme Hadidja Mansour (dite Mme Soifa) l'animatrice principale et candidate malheureuse à la députation dans la 2e circonscription (Fomboni-Moimbao) sous l'étiquette du parti ANC.

La cérémonie a été également honorée par la première dame de l'île de Djoumbé Fatima Mme Djazmati Radjabou. Mme Mohamed Hassanaly, l'ancienne ministre du pouvoir insulaire Mme Hidaya Salim, l'ancienne commissaire de l'île aux affaires féminines Mme Bouchrati Abdoulhalim, l'ancienne ministre de l'Union sous le régime Azali, Mme Sitti Maoudjoud et plusieurs autres cadres.

Après avoir remercié les femmes de Ngazidja pour le déplacement qui « témoigne leur solidarité pour la cause mohélienne », Mme Andhoimati Mikidadi (Mma fayizi) la première à prendre le micro a tenu d'abord à rappeler que personne n'a fait l'école de président pour dire que Mohéli ne peut pas être à la tête de ce pays comme le disent certains. « Lors du tour de Ngazidja et Ndzouani les mohéliens ont participé massivement et quand approche le tour de Mwali, on vient avec un referendum modifiant la constitution pour s'éterniser au pouvoir » a-t-elle martelé.

Et l'oratrice de poursuivre « lors des dernières élections législatives, vous avez vu comment les mohéliens se sont exprimés, pour montrer au monde ce que veut Mohéli. Nous sommes prêts pour cette tournante dès le 26 mai ». « C'est nous qui représentons ici Mohéli, mais pas ceux qui, contre un morceau de pain, disent n'importe quoi... », faisant allusion à un notable de Mwali qui a été chahuté samedi matin à l'aéroport de Fomboni par des femmes déchaînées, pour avoir tenu des propos à Moroni favorables à un éventuel prolongement du mandat de Sambi. Elle a rappelé aux députés et conseillers de l'île l'animal qui a été sacrifié et le hitma lu sur cette même place pour la même cause, « si vous faites la moindre bêtise ce hitma tranchera » conclut-elle.

Quant à Bibi Mkouboi de Mitsamihouli, « nous sommes venues de Ngazidja vivre la réalité puisque là-bas on nous fait croire que Mohéli n'est pas encore prête pour gouverner le pays, or ce que je vois aujourd'hui, c'est tout le contraire, un signe que le 26 mai 2010 la tournante viendra » dit-elle. « Ce 26 mai nous allons déraciner le baobab pour planter un cocotier » lance-t-elle.

L'on notera entre autre l'intervention de Mama Djamila, la présidente de ce mouvement de Ngazidja dont l'objectif selon elle est de défendre le droit de la femme, lutter contre le séparatisme et promouvoir l'égalité des îles. Elle a tenu à préciser que les 7 régions de Ngazidja sont bien représentées à cette cérémonie. « Si les primaires ne sont pas tenus dans les prochaines jours, en 2014 ce sera à nouveau le retour de Ngazidja », a surenchéri Mama Djamila avant d'ajouter que si « vous allez en djapawa ou à pieds, nous irons toujours avec vous jusqu'à obtenir le du de Mwali le 26 mai ».

Quant à Mme Abdouloihabi qui dit avoir pris part dans la lutte mohélienne pour la présidence de l'assemblée dans un mouvement connu sous le nom de hahihou, « Mohéli a géré des primatures, des présidences de l'assemblée, qu'est-ce qui l'empêcherait de diriger le pays » s'est-elle demandé avant de préciser que le congrès ne décidera rien pour le 26 mai. Il décidera de la date de l'élection d'un président avec des gouverneurs mais pas sur le terme de son mandat qui s'achève ». « Comme a dit l'autre s'il veut continuer ses projets, qu'il vienne se porter candidat à Mwali, la constitution le lui permet » a conclu la première dame de l'île de Ngazidja devant une banderole sur laquelle on peut lire « ye shariya na shistehiwa ba wuwo ndo mzazé wahé amani ».

Reportage de Mouayad Salim
Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

 

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 00:28

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Comores /

Coup de théâtre dans les succursales des sociétés d’Etat à Mohéli

 

Fomboni, lundi 11 janvier 2010 (HZK-Presse) – Après que le chef de l’exécutif de l’ile de Mwali ait nommé, après le feu vert du chef de l’Etat, des directeurs régionaux à la société des hydrocarbures, à Comores Télécom, à la Douane, quelques jours plus tard, le vice président Ikililou Dhoinine en personne est arrivé dans l’île en pleine crise politique à l’assemblée de l’ile.

 

L’on apprendra de source digne de foi que l’argentier de l’Etat a eu à participer au dénouement de la crise du palais de conseillers de l’ile (Bonovo) avant de s’occuper des problèmes des succursales des sociétés d’Etat, que le président Sambi venait de restituer à l’exécutif insulaire (lire notre numéro 1130 du jeudi 7 janvier). Au terme des discutions qui auraient duré, selon les mêmes sources plus de 2h de temps, entre d’un coté le chef de l’exécutif de l’ile, Mohamed Ali Said et le député Chabhane, et de l’autre coté le vice-président Iklilou Dhoinine, il en est ressorti un partage des principaux postes de direction.

 

Le vice-président reprend la société des hydrocarbures c'est-à-dire qu’il va garder le directeur en place, à condition que le gouverneur ait un adjoint. Le nom d’Elamine Ali Mbaraka (Aboulkhari) qui avait eu à occuper la fonction de directeur de cette société pendant 2 jours, courrait déjà. Le vice-président prendra la Ma-mwé, Mohamed Ali Saïd garde les télécom et la Douane. Iklilou garde la SNPSF, Mohamed Ali Saïd prend la SOCOPOTRAM. « Plus rien ne m’étonne, ils ont partagé les sociétés !! » Ironise un observateur interrogé par La Gazette.

 

Quant au prochain gouvernement de l’ile toujours en attente un mois après la dissolution de la précédente équipe, ainsi que l’éventuel remaniement ministériel du gouvernement de l’Union, le pouvoir insulaire aurait souhaité obtenir un portefeuille, et en contre partie, le pouvoir central aurait, au nom du vice-président, sollicité un poste du commissaire. Une sorte de « donnant, donnant ».

 

Mais ce n’est pas fini. Ces deux autorités ont pris l’avion vendredi pour Moroni, et au retour ce dimanche du chef de l’exécutif de l’ile, l’on apprendra que le président Sambi aurait rejeté tout en bloc la proposition de partage des directions des entreprises publiques, qu’avait tenté de négocier son vice président.

 

Dans la capitale Mohélienne, l’on parle déjà d’éventuelle passation de service à la direction régionale des hydrocarbures entre Said Ben Oussene l’ex argentier de l’exécutif de l’ile, candidat malheureux à l’élection des conseillers de l’ile, et Djaffar Mohamed. A suivre…

 

Mouayad Salim

110110/ms/hzkpresse/9h00

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 00:23



Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Comores /

Le bureau du conseil de l’île de Mwali est élu dans un climat tendu

 

Fomboni, jeudi 07 janvier 2010 (HZK-Presse) – La mouvance de l’autorité de l’île qui compte 5 conseillers sur 9 au total, avait tout arrangé étant majoritaire, à ce que madame Fatima Mmadi soit la présidente, Ali said Chanfi et Attoumane Mahoma (Pasoco) soient désignés pour siéger à l’assemblée nationale. Les deux  conseillers du baobab et les deux autres celui de MSADA (d’Abdou Djabir) et celui de l’UCP (de l’ex-président Fazul) n’avait visiblement pas à s’opposer à cette majorité absolue de l’exécutif de l’île.

 

Mais ce qui vient de se passer cet après midi au palais de l’assemblée de l’île de Bonovo a bouleversé tous les plans prévus par le patron de l’île. D’abord Pasoco (conseiller proche de l’exécutif de l’île) qui ne voyait pas d’un bon œil que madame Fatima Mmadi devienne la présidente des conseillers de l’île pourtant de Djoumbé Fatima, a fait sa proposition, rapidement rejetée par le patron de l’île, d’être lui-même président.

 

C’est ainsi qu’il a monté, apparemment avec la complicité du parti UCP et à l’insu de Mohamed Ali Saïd, ses deux collègues du baobab, ceux du MSADA et UCP pour se constituer en majorité de 5 contre 4 de Mohamed Ali Saïd et basculer le plan de son chef. Pasoco est ainsi élu président du conseil de l’île, le vice président, Ahmed Saandi (baobab) et les 3 prévus pour aller à Ngazidja, selon nos sources, sont : le conseiller de MSADA, le conseiller du Baobab et celui de l’UCP. Les conseillers de la mouvance de l’autorité de l’île sont sortis bredouille, pris entre la déception et la colère. 

 

Ce qui a le plus surpris les partisans de Mohamed Ali Saïd, c’est le fait que, jusqu’à la fin de la matinée de ce mercredi, ils pensaient maîtriser la situation car, selon un membre du parti FPC, le chef de l’exécutif de l’île aurait invité un à un les 4 conseillers de l’autre camp pour les convaincre de son plan et ils auraient accepté alors que ce serait un coup déjà monté d’aller accepter tout les vœux du patron pour éviter les fortes pressions.

 

Vers 13 h nous avons interrogé Saïd Baco, un proche du pouvoir de l’île sur l’évolution des travaux débutés depuis mardi matin, il nous a confirmé que le bureau n’est pas encore élu mais sans aucun doute madame Fatima Mmadi sera la présidente. Quand au problème de Pasoco, Saïd Baco avait confirmé que tout était réglé « je viens juste de Bonovo, Pasoco est ramené à la raison c’est quelqu’un issu d’un parti politique il ne va pas faire autrement croyez moi » a-t-il rassuré à La Gazette.

 

« Pasoco est un garçon audacieux et mérite d’être marqué dans l’histoire de l’île » a estimé un autre qui n’a pas voulu mentionner son nom. « Ce coup réussi servira peut être de leçon au chef de l’exécutif de l’île, diminuera peut être son orgueil et il comprendra que toute décision politique se prend en concertation avec les autres concernés mais pas par la force » a conclu un membre du FPC. « C’est une trahison mais Pasoco peut le payer cher » pense un proche de l’exécutif de l’île.

 

Mouayad Salim

070110/ms/hzkpresse/18h00

 

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