PRESIDENTIELLES DES ILES : UN RETARD DE CALENDRIER POUR CAUSE DE MOYENS
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européenne a confirmé son appui financier à hauteur de 380.000 euros, soit 186960 francs comoriens. L’on parle aussi d’un reliquat de 120.000
euros disponible sur le financement de la dernière élection présidentielle de 2006.
Moroni, jeudi 29 mars 2007 (HZK-Presse) –
Les opérations de révision des listes électorales n’ont toujours pas
démarré à ce jour, et rien de permet de dire avec exactitude quand
cela pourra se faire. C’est le sentiment qui prévaut au sein des
structures en charge des élections, notamment la Commission
électorale nationale indépendante (CENI), dont la vice-présidente,
Mme Cheikh Amina n’a pas caché « les difficultés matérielles »
liées à cette première phase du processus électoral, à un mois jour
pour jour de l’ouverture de la campagne des présidentielles des
îles.
Une réunion de crise tripartite a même été convoquée ce jeudi
matin au ministère des relations extérieures, pour tenter de
débloquer la situation. « Nos partenaire extérieurs nous ont
demandé de leur présenter un budget détaillé, indiquant de
manière précise toutes les dépenses prévisionnelles », dit-elle.
Ce qui a été fait ce matin, en présence des représentants du
gouvernement et de la communauté internationale, notamment
l’Union africaine, l’Union européenne et la France [Le Pnud n’était
pas représenté pour des raisons de commodité d’agenda].
Il ressort de cette séance de travail, que seule l’Union européenne
a confirmé son appui financier à hauteur de 380.000 euros, soit
186960 francs comoriens. L’on parle aussi d’un reliquat de 120.000
euros disponible sur le financement de la dernière élection
présidentielle de 2006.
proposé son assistance technique pour la formation des éléments
de l’Armée nationale de développement et des forces de sécurité
intérieure. L’Afrique du Sud serait également disposée à renouveler
son appui, mais dans un format plus réduit que l’année précédente.
La partie comorienne aurait souhaité une présence physique
d’observateurs militaires expatriés, à déployer sur le terrain surtout
à Anjouan où des craintes semblent se préciser au fur et à mesure
que l’on s’approche de la date des élections fixée aux 10 et 24 juin
prochain.
(CIE) d’Anjouan et de Mwali viennent juste d’accomplir leur
formalité de la prestation de serment, hier mercredi auprès de la
Cour constitutionnelle. Toujours est-il qu’il manque « un septième
membre » à chacun des trois organes en charge des élections au
niveau des îles, a fait observer M. Saindou Djazila, Coordinateur
national du secrétariat national administratif permanent (SNAP).
Il s’agit du magistrat qui doit être désigné par le Conseil supérieur
de la magistrature, institution dont la mise en place n’est pas
encore effective, malgré la promulgation de les lois relatives à
l’organisation judiciaire et au statut de la magistrature. Le
président de l’Union, en tant que magistrat suprême, devrait
nommer les trois magistrats des CIE sur proposition dudit
Conseil.
Source : El-Had Said Omar - 290307/eso/hzkpresse/15h00
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