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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 18:12

Lors d’un récent voyage  à Mayotte, Monsieur Gérard ETHEVE, le  président de la compagnie aérienne Air Austral, a annoncé qu’à partir du 30 octobre 2011, Air Austral effectuera des  vols directs Mayotte-Paris-Mayotte sans escale.  

 

En basse saison, trois  vols seront effectués par semaine, les lundi, mercredi et samedi au départ de Mayotte (Départ à 11 heures 00 et Arrivée à 19 heures) pour un retour de Paris les mardi, jeudi et dimanche (Départ à 21 heures 00 et Arrivée à 8 heures 00).

 En haute saison, il y aura un vol supplémentaire.

 

Reste maintenant à savoir si la création de cette ligne entrainera aussi une baisse des tarifs importante. D’autant plus que la distance à parcourir est inférieure de 2.000 kilomètres par rapport à l'île de la Réunion.

 

A suivre.


Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 23:43

Selon le Secrétariat d’Etat chargé des Transports français, dans un communiqué publié ce jeudi, un accord est signé entre « Le ministère des Transports comorien, le ministère des Transports malgache, la compagnie Air Madagascar et le secrétariat d'Etat chargé des Transports français » engageant Air Madagascar à rapatrier les passagers ayant acheté leurs billets à l’agence France Comores Voyages et bloqués depuis début août à Moroni d'ici la fin du mois.

Quel soulagement ! Espérons que tout se passera bien. Il est temps que ce genre de désagrément ne se reproduise plus.

De plus, "l'Union des Comores et la France ont convenu d'accorder des droits de trafic à Air Madagascar sur une durée de six mois pour opérer des liaisons directes entre Moroni et la France, prolongeant une solution mise en oeuvre cet été pour améliorer la desserte de ces îles depuis la France", ont indiqué les autorités françaises.

Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 19:23

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Comores /

Affaire France Comores Voyage :

805 passagers bloqués à Moroni

 

Moroni, mardi 10 août 2010 (HZK-Presse) Plusieurs personnes ont envahi les bureaux de France Comores voyage pour réclamer une solution par rapport à leur retour en France. Plus de 800 passagers sont toujours en attente d’un avion hypothétique.

 

« Je vais perdre mon boulot et c’est la galère pour moi ». Cette phrase est dans la bouche de la plupart des clients de France Comores Voyage. Certains devaient partir depuis une semaine alors que d’autres sont censés prendre l’avion les jours à venir. Ils sont tous cloitrés à Moroni et l’espoir de partir à bord de ces vols affrétés par cette agence de voyage franco-comorienne s’amenuisent de jour en jour. Tous ces clients ont pris d’assaut le siège de l’entreprise crée de toute pièce cette année pour profiter de la manne financière conséquence de la migration des comoriens de la diaspora installée en France.

 

Le seul chef encore en place n’a pas d’explication que de dire « que c’est le plus fort qui opprime le plus faible ». Dans ces bureaux installés à Hadoudja au nord de Moroni, c’est la cacophonie. Chaque client est sur les nerfs et crie dans tous les sens. « On a été victime d’une escroquerie. Une escroquerie manœuvrée par l’agence France Comores Voyage car on ne peut pas affréter un avion pour un aller simple. En plus, on a transporté des étrangers pour les laisser dans un endroit qui n’est le nôtre », se plaint Farid, un membre de SOS voyage mais qui parle aujourd’hui au nom du collectif des passagers de ces vols.

 

C’est la énième fois que les passagers viennent en pèlerinage dans ces bureaux sans le moindre résultat. Après une semaine d’attente, le groupe désespère et passe la vitesse supérieure. Il est allé faire un sit-in devant le consulat de Madagascar. « Il faut que le consulat de Madagascar trouve une solution par rapport à notre problème », lance dans la foulé une des victimes de ce qui ressemble à une escroquerie organisée. Les passagers font recours au consulat malgache car ils sont transportés à Moroni à bord d’Air Madagascar.

 

L’agence a loué les services de cette compagnie pour amener jusqu’à Moroni, ses clients mais la malgache rejette toute responsabilité. Dans un communiqué publié dans la presse, Air Mad’ assure qu’il y a eu « un non-respect par France Comores Voyage de clauses financières du contrat d’affrètement… ». C’est pourquoi elle a « suspendu la mise à disposition de ses appareils et équipages ».

 

Dans les coulisses de cette affaire, on parle de plus 70 000 euros volatilisés. « La compagnie malgache réclame cette somme à France Comores Voyage, rien que pour les allers seulement », nous informe le ministre des transports qui rejette toute responsabilité de l’Etat comorien dans cette affaire « qui met en scène une compagnie enregistrée en France, donc française », selon lui.

 

Mais une cellule de crise est mise en place pour « sauver » ses binationaux. Cette commission rassemble le collectif, le ministère, l’aviation civile et la compagnie Air Mad. Après une première analyse de la situation, le ministère estime que « la compagnie malgache a respecté ses engagements car elle devait faire des rotations et elles sont exécutées ». Le ministre Hassane Assoumani ajoute que FCV a fait payer à ses clients « un prix aller/retour à 1 300 euros alors qu’il a négocié pour une seule rotation qui couterait 700 euros ». A l’heure où nous bouclons cette édition, l’aviation civile française saisie par les autorités comorienne, est entrain de négocier avec Air Madagascar pour débloquer la situation.

 

A.A. Mguéni

100810/aam/hzkpresse/12h00

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 23:26

Source : Al Watwan du 5/08/2010 :


“Il y a beaucoup de mépris de la part des responsables de l’agence, car ils ne se donnent même pas la peine de nous dire la vérité et ce qui se passe vraiment”, déplore un client désabusé.

Les retours en France de certains compatriotes vivant en France venus passés leurs vacances au pays semblent encore incertains. Il s’agit plus précisément des clients del’agence France-Comores Voyage (Fcv). De jour en jour, le voyagiste ne fait que reporter les retours confirmés dès le départ de la France. Les vols prévus le 26 juillet et le 2 aout ont été annulés et per- sonne ne sait quand aura lieu une éventuelle reprise. Cette situation vécue comme une catastrophe du coté des voyageurs ne semble pas avoir de solution dans les prochains jours.

Selon Soultoine Abdillah, responsa- ble de l’agence Fcv à Marseille, ces difficultés viennent de la com- pagnie Air Madagascar qui ne vou- drait pas remplir sa part du contrat. “Nous avons payé quatre voyages à air Madagascar, la compagnie a assuré l’aller et ne veut pas faire le retour des passagers or conformé- ment au contrat de l’aviation, Air Madagascar a le devoir de les faire retourner“. Soultoine Abdillah pense que cette situation a été créée exprès pour, dit-il, “saboter le marché entrepris par des jeunes Comoriens. La preuve en ait que Air Madagascar propose à nos clients des billets retour à raison de 900 à 1200 euros”. Différents cas, autant de graves problèmes

Du côté de la clientèle inquiète de perdre leur emploi, cette situation est dure à vivre. Une des clients qui devrait partir le 26 juillet dernier et reprendre du service en France le lundi 2 août,“ ne sait même pas quand elle peut rentrer : “si cette situation persiste, je risque de perd- re mon emploi”.

En fait, l’annulation de ces vols affrétés par Fcv chez Air Madagascar engendre un deuil communautaire.

Tous les cas ne sont pas pareils, il y a ceux qui ont confié leurs enfants à des gens et qu’il faut qu’ils aillent les récupérer, ceux qui vont perdre leur travail ou ceux qui vont garder leur travail, mais qui peuvent perd- re un salaire. Les conséquences de ces annulations pourraient aboutir même à une expulsion locative. Par ailleurs, la Fcv ne va pas indemni- ser ses familles. “Il y a beaucoup de mépris de la part des responsables de l’agence, car ils ne se donnent même pas la peine de nous dire la vérité et ce qui se passe vraiment”, déplore un client désabusé. Autant de difficultés pour ces cen- taines de familles et autres passa- gers cloués à Moroni.

Cependant, selon ses responsables, l’agence de voyage franco-comorienne croit pour vous de surpasser ces moments de crises le plutôt possible, au plus tard, disent-ils, le 7 août. A en croire Soultoine Abdillah, une poursuite judiciaire est entamée contre Air Madagascar par les responsables de la Fcv. En vu de sortir de cette crise dans les meilleurs délais, une réunion avait été fixée hier entre les deux parte- naires, Air Madagascar et Fcv.

Radhuia Ali Mondoha (Stagiaire)

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 22:35

Selon des médias français, au moins 200  passagers français d’origine comorienne dont plusieurs sont français  se sont  fait arnaquer par une agence de voyages appelée « Agence France Comores Voyages ».  Ceux-ci devaient prendre hier soir (mercredi) à l’aéroport de Marignane, près de Marseille un charter Air Madagascar qui devrait être affrété  par l’agence à destination de Moroni. Mais les billets vendus par cette agence ne correspondaient à  aucun vol programmé hier.

Les responsables de l’Agence « France Comores Voyages » qui existe depuis 2004 à Paris et 2006 à Marseille avait annoncé en juin dernier  lors d’une conférence de presse à Moroni l’ouverture d’une agence dans la capitale comorienne et son projet de transporter par charter cette année de juin à août 3000 passagers effectuant la ligne Paris-Marseille-Moroni à un prix défiant toute concurrence.

Les passagers arnaqués auraient  payé 900 euros par billet alors qu'actuellement le billet Paris-Moroni coûte au moins 1300 euros. L’on parle de 400 000 euros  empochés par l’agence. Car d’autres personnes  auraient  acheté des billets pour les vols prévus dans les jours à venir.

Affaire à suivre

Halidi allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES) / 8-07-10

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 10:08

Moroni, mercredi 28 avril 2010 (HZK-Presse) L’Etat comorien qui s’est lancé très récemment dans la vente des pavillons de complaisance aux navires étrangers compte actuellement 1000 bateaux sous son pavillon. Cette flotte comporte des navires de plaisance, des pétroliers, quelques navires de transport de marchandises et des navires de pêche. Sur ce marché où la « concurrence est  très rude », des intermédiaires (appelé député) basés en Syrie, au Liban et en Bulgarie, démarchent auprès des armateurs, moyennant quelques indemnités, au profit du pavillon comorien.

 

Cette activité, jusque là inexploitée, apporte à l’Etat des royalties estimées à environ 11 000 dollars par mois (3,8 Millions francs comoriens). Une modique somme qui contribue, néanmoins, aux recettes de l’Etat. C’est depuis 2002, sous le régime du colonel Azali, que l’Union des Comores est devenu pourvoyeur de pavillon de complaisance suite à la signature d’un contrat avec une firme Grecque, basée à Athènes, l’international naval survey (INSB), chargée de vendre les pavillons de complaisance aux navires étrangers au nom de l’Etat comorien.

 

Selon les clauses du contrat, à part le reversement des royalties à l’Etat, cette société devrait participer à la formation des marins comoriens et prendre en charge les réunions techniques du pays au sein de l’organisation maritime internationale (OMI). C’est elle, également, qui devrait payer les cotisations de l’Etat comorien au sein de l’Omi. Cet accord avec INSB est résilié en 2007 par les nouvelles autorités qui ont jugé « ses prestations en matière de formation des cadres comoriens et d’embarquement des marins » très mauvais.

 

« Tout échappe au contrôle de l’Etat »

 

« Il fallait au moins 10 membres d’équipage comoriens formés aux normes de la STCW [convention international pour la formation des gens de mer, ndlr] par navire. Cela fait partie des avantages qu’on obtient en accordant un pavillon de complaisance », explique-t-on à la direction des affaires maritimes qui se trouve au ministère des transports. Et pourtant, « ce sont des Indonésiens et Philippins qui travaillent sur ces bateaux battant pavillon comorien », regrette notre interlocuteur.

 

Le contrat avec l’INSB résilié, c’est l’Union marine classification, basée à Sharjah Dubaï, qui a pris la relève depuis 2007. Mais, jusqu’à maintenant, rien n’a changé. Les pratiques restent, presque, les mêmes. « Tout échappe au contrôle de l’Etat », à en croire ce responsable. En tout cas, la gestion de ce dossier semble entourée de plusieurs zones d’ombre. On se demande pourquoi l’Etat comorien s’intéresserait à une activité qui ne lui qu’à peu près 10 dollars par bateau enregistré ?

 

« Il n’y a pas de contrôle. L’idéal serait que cette société ouvre une représentation aux Comores ou qu’il y ait un responsable comorien de navigation sur place ainsi qu’un service de comptabilité », revendique un responsable de la direction des affaires maritimes ajoutant que « c’est l’Etat comorien qui devrait trier et affiner les navires dont il livre son pavillon ». Pour obtenir un pavillon de complaisance ces embarcations doivent présenter de bonnes conditions de navigabilité, respecter les conditions aussi bien au niveau des Coques que des aménagements et ne doivent pas dépasser une moyenne d’âge de trente ans.

 

Les armateurs de ces bateaux sous pavillon de complaisance sont aussi tenus de respecter certaines règles de bonne conduite. Ils doivent s’abstenir de se livrer à des activités illicites sur ces navires comme par exemple le transport d’armes. « Dès que l’on constate une entorse à ces règles on retire le pavillon », assure un responsable de la direction maritime. C’est ce qui se serait passé en 2003, lorsque les forces de police grecques ont arraisonné un bateau battant pavillon comorien bourré d’explosifs dans la mer méditerranée.

 

Pour autant, de tels faits peuvent contribuer à faire tâche sur la crédibilité des navires sous pavillon comorien. « On risque de voir nos bateaux interdits dans les ports étrangers », craint notre interlocuteur, ajoutant qu’il y a des « sociétés qui livrent des pavillons de complaisance sans se soucier des mesures de sécurité » requises.

 

Faissoili Abdou

280410/fa/hzkpresse/6h00

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 13:03

 

Encore une mauvaise nouvelle que nous venons d’apprendre.

 

Très tôt ce matin, dans les environs d’une heure (heure des Comores), Un kwassa kwassa – une petite embarcation qui transportait au moins 30 passagers - en Provenance d’Anjouan (Ndzuwani) a chaviré au large de Mayotte (Maoré). On parle de 9 morts au moins. C’est un pêcheur qui a donné l’alerte et porté les premiers secours.

 

On n’arrêtera pas de le dire haut et fort et de l’écrire avec force. Le bras de mer qui sépare Mayotte et Anjouan, deux îles des Comores est devenu au vu et au su de tout le monde un vrai cimetière depuis l’instauration inhumaine et indigne par les autorités françaises d’un visa en 1994 appelé communément visa Balladur pour tous les comoriens des autres îles qui veulent se rendre à Mayotte, une des quatre iles des Comores. On ne compte plus les morts à cet endroit là des bébés, enfants, femmes, et hommes, tous victimes de leur volonté de circuler librement sur leur propre terre. Ces bébés, enfants, femmes et hommes qu’on qualifie ridiculement "d’émigrés" ou "clandestins"sur leur propre terre !

 

Quelle personne éprise de paix et attachée au respect du droit peut avoir le courage de rester insensible à ces catastrophes répétitives – ces pertes humaines dans des conditions éhontées ? Pourtant il y en a beaucoup notamment parmi ceux qui contribuent à la rédaction du droit international public et ne manquent  pas de toupet de vouloir .imposer son application et son respect quand c’est un pays faible qui le viole. Hélas ! Quel courage honteux !

 

 Pour le cas de Mayotte qui fait l’objet d’un contentieux international entre les Comores et la France, cette dernière l’occupe illégalement depuis le 06 juillet 1975, date de la proclamation de l’indépendance des Comores. Une occupation et une administration de fait contraires au Droit international public lequel régit les contentieux internationaux. Et c’est une des causes profondes de ce qu’on peut qualifier à juste titre de génocide ou assassinats dans le bras de mer précité !!! Les auteurs et les complices sont les mêmes.

 

Halidi Allaoui

HALIDIBLOG-COMORES

 

 

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 21:01

Lu pour vous

Source : Al-watwan N° 1493 du 29 janvier 2010

 

Alors qu’il n’y a toujours pas d’évolution notable sur les premiers versements des indemnisations des familles des victimes, la compagnie yéménite Yemenia airways a repris ses vols hier mercredi 28 janvier, soit 8 mois après le crash. Au ministère de transport, on estime que cette compagnie aérienne remplit toutes les conditions de sécurité et répond aux normes internationales et que c’est pour cela que la demande de Yemenia d’opérer de nouveau en Union des Comores a été approuvée par l’aviation civile. “Yemenia nous a présenté un certificat de navigabilité, son assurance et des attestations de métier de compétences des pilotes, tous ces papiers concernant la sécurité, qui est notre souci, sont conformes et valides. Cette compagnie possède également un centre de maintenance de l’aviation reconnue internationalement qui entretient ses appareils. Par conséquent, nous estimons que Yemenia peut reprendre ses activités en vue de désenclaver le pays mais aussi de créer une concurrence qui peut faire baisser les tarifs”, a soutenu directeur de l’aviation civile aux Comores, Abdou Saïd.

 

Selon les autorités de l’aviation civile, une liste de recommandations aurait été soumise à Yemenia l’obligeant à améliorer l’efficacité de ses prestations des services. “Nous avons exigé de la compagnie qu’elle recrute parmi son personnel de bord, des Comoriens qui parlent français et shikomori afin de faciliter la communication à bord. Nous avons également demandé à ce que les vols soient effectués pendant la journée et que les heures de retard de transit soient respectées à Sanaa sous peine de pénalités”. Abdou Saïd précise, par ailleurs, que le rôle de l’aviation civile est d’élaborer une réglementation nationale conforme à celle reconnue par les instances internationales, faire appliquer celle-ci aux prestations de services aéronautiques.

 

Concernant l’enquête et les indemnités, le directeur rappelle que cela ne relève pas de l’aviation civile et que, de “toute façon l’enquête sur le crash est en cours”.

 

Le porte-parole du Collectif des familles des victimes, Saïd Ahmed Ekabir n’a pas la même lecture de cette reprise de la desserte de la compagnie yéménite. Selon lui, Yemenia a décidé “unilatéralement” de reprendre ses vols “au mépris de tous et sans consultation avec des familles de victimes ni, encore moins, avec la diaspora”. Par ailleurs, selon lui, la compagnie n’aurait répondu à aucune des conditions de sécurité énumérées dans leurs doléances. Il estime que les Comoriens devraient réfléchir à plusieurs fois avant de voyager à bord de Yemenia. Sur les indemnisations annoncées de 10 mille euros, Saïd Ahmed Ekabir dit ne pas comprendre pourquoi jusqu’à maintenant, elles n’ont pas été versées d’autant plus que “il n’y a pas de communication et qu’on ne sait absolument rien”. “Mais, conclue-t-il, nous avons saisi nos avocats”.

 

Pour sa part, le coordinateur du collectif, l’avocat Bahassane Ahmed, pense qu’il faudrait qu’il y ait un organisme indépendant, comme l’organisation de l’aviation civile internationale, “qui peut rassurer” que Yemenia répond aux normes de sécurité internationales. Il pointe du doigt le gouvernement qui “soutient” la compagnie yéménite. “Psychologiquement, c’est dure d’assister à cette reprise alors même que rien n’a été respecté à part les obsèques”. Selon lui, les avocats des familles ont saisi le tribunal de Paris et une audience en référé (pour statuer provisoirement les cas urgents) aura lieu le 10 févier prochain. Il accuse la Yemenia de chercher à retarder cette affaire afin d’essayer d’appliquer la convention de Varsovie de 1929 relative aux accidents d’avion ratifiée par les Comores, qui prévoit, selon lui, une “somme dérisoire”.

 

Ahmed Hassan

 

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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 23:43

La rumeur circulait depuis quelques semaines. Nous vous en avions même parlé dans un billet en date du 21 décembre dernier. Maintenant c’est officiel.  La compagnie Yemenia Airways  reprendra  ses vols à destination de Moroni – Comores à partir de la semaine prochaine.  L’information est confirmée par le Directeur régional de la compagnie Yemenia Airways à Moroni. Cette décision est prise à la demande des autorités comoriennes.

En principe, Yemenia Airways effectuera deux vols par semaine à destination de Moroni en provenance de Sanaa.

Même si l’information  ne parle pas de Paris-Moroni, il convient de noter que la Compagnie Yemenia continue à desservir la ligne Paris – Sanaa. Donc c’est du pareil au même. Ceux qui le souhaiteront pourront bien utiliser cette compagnie depuis Paris à destination de Moroni via Sanaa.

Halidi Allaoui
HALIDi-BLOG-COMORES

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 21:56

Selon des sources fiables sur lesquelles nous ne pouvons pas pour l’instant donner plus de précisions, une compagnie aérienne d’Arabie Saoudite devrait assurer dans les mois à venir la ligne Paris – Marseille – Moroni. On parle d’une compagnie sûre. Les négociations évoluent dans le bon sens.

Nous vous en dirons plus dans les semaines à venir.

Affaire à suivre

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

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