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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 16:17
HALIDI-BLOG-COMORES
 
  Mutsamudu, mercredi 14 novembre 2007 (HZK-Presse) Le ministre des transports chargé de la diaspora du gouvernement de l’île autonome de Ngazidja Monsieur Said Mzé Dafiné a quitté Anjouan mardi matin « satisfait » de son voyage de travail de vingt quatre heures qu’il vient d’effectuer dans l’île, trois semaines après la visite privée qu’avait effectuée le président Abdouloihab.
 
« Je quitte Anjouan ce matin satisfait des résultats obtenus de la mission qui m’a été assignée par le gouvernement et les habitants de l’île autonome de Ngazidja et j’exprime toute ma gratitude à l’endroit de tous mes interlocuteurs », a déclaré le ministre Dafiné dans un entretien qu’il avait accordé à RTA peu avant son départ.
 
« Depuis hier lundi, 105 containers des commerçants grands comoriens qui étaient bloqués au port de Mutsamudu sont partis vers Ngazidja et ces résultas n’auraient été obtenus s’il n’y avait pas eu un contact direct entre les autorités de nos îles respectives, et nous ne pouvons qu’en être reconnaissants », a-t-il ajouté.
 
Au cours de son séjour à Anjouan le ministre Dafiné a eu à s’entretenir successivement avec des opérateurs économiques de l’île, les responsables de la société Anjouan Steivedoring Comapany (ASC), la direction de l’EPPAM (établissement public portuaire autonome de Mutsamudu) et les responsables du service des douanes.
 
Entouré des ministres anjouanais de l’intérieur, celui de la coopération décentralisée et le directeur de cabinet à la présidence de l’île respectivement Jaffar Salim Allaoui, Mohamed Abdou Madi et Dhoihirou Halidi, Monsieur Dafiné a « condamné les restrictions que subissent certains opérateurs économiques de l’île, commises aux frontières et cautionnées par l’autorité de l’Union. »
 
Intervenant tour à tour après Monsieur Dafiné, Jaffar Salim Allaoui a qualifié l’arrivée à Anjouan de Monsieur Dafiné de geste de « bravoure et de courage. »
 
Quant à Monsieur Dhoihirou Halidi, il a fait une révélation au cours de cet entretien qui a « surpris » plus d’un auditeur.
 
« Mohamed Bacar est responsable de rien sur la situation de crise actuelle, il était candidat et j’étais président par intérim chargé d’organiser les élections présidentielles de l’île, si je les ai organisées, c’est parce que Monsieur Madeira m’a demandé de les organiser dans les délais initialement fixés » a-t-il annoncé.
 
« Et s’il arrive quoi que ce soit à la population c’est moi et Monsieur Madeira qui devons répondre de nos actes devant la cour internationale de La Haye », a-t-il conclu.
 
Hamid Ahmed
141107/ha/hzkpresse/7h00
 
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16 septembre 2007 7 16 /09 /septembre /2007 19:12

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)
  
  Comores / Economie
  Tourisme :
  Signature d’un accord pour un projet hôtelier d’un montant de 70 millions de dollars 
  
  Moroni, jeudi 13 septembre 2007 (HZK-Presse) – Moins de 15 jours après le vote par le parlement d’une loi autorisant le gouvernement à vendre la propriété de Galawa et Maloudja à un opérateur privé arabe (Dubaï World Holding Ltd) pour 5 millions de dollars (Cliquez ICI,) le Vice Président de l’Union des Comores, Idi Nadhoim et le vice-Président de Istithmar, M. Khaled Al Kamda, représentant ledit groupe appartenant au gouvernement de Dubaï, viennent de procéder, le 10 septembre dernier aux Emirats Arabes Unies, à la signature d’un accord portant sur le développement d’un projet hôtelier de luxe (5 étoiles) sur les sites de Galawa et Maloudja, en Grande-Comore, avec un budget prévisionnel estimé à 70 millions de dollars américains.
  
  C’est ce qui ressort d’un communiqué de presse émanant de la Vice-présidence en charge des transports, des postes et télécommunication et du Tourisme, accompagnant l’intégralité du document signé en version anglaise.
  
  Il s’agit de la concrétisation des démarches et entretiens initiés depuis juillet 2007 entre le ministère comorien du tourisme et le Groupe Dubaï World (DW), indique les auteurs du communiqué, en l’intégrant dans le programme de développement global des Comores présenté en décembre 2005 à la conférence de Maurice, à travers le document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (DSCRP).
  
  Cet important contrat d’investissement est le quatrième du genre à être conclu en douze mois par le nouveau régime du président Ahmed Abdallah Sambi, après la concession des services de manutention portuaires aux groupes Al Marwan et Gulftainer de Sharjah, suivie par la création de la holding Comoro Gulf, l’installation en cours de la Banque Fédérale des Comores appartenant à un groupe d’investisseurs Koweïtien dirigé par le Prince héritier Jaber Al Ahmad Al Sabah (10 millions d’Euros de capital) et l’ambitieux projet de village touristique d’un montant de 150 millions d’Euros.
  
  Le même communiqué rappelle que d’autres projets d’envergure ont déjà abouti à des contrats avec d’autres partenaires étrangers, notamment dans les secteurs stratégiques de la prospection pétrolière (avec la société américaine GX Technologie), du transport aérien, des ports maritimes, qui sont en cours de négociation ou de finalisation.
  
  Pour le gouvernement comorien, toutes ces initiatives traduisent sa volonté politique d’ouverture de l’économie nationale « aux investissements étrangers en général, et à ceux des pays frères arabes en particulier ».
  
  Un tel accord avec le groupe DW constitue un gage de crédibilité du pays, prouvant l’existence de conditions très attractives et favorables aux investissements directs étrangers, conclut le communiqué.
  
  El-Had Said Omar
  130907/eso/hzkpresse/6h00
  

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2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 23:14
 
 
 
Moroni jeudi 30 août 2007 (HZK-presse)- Les députés ont finalement autorisé ce jeudi le gouvernement à ratifier la convention sur le développement du tourisme en Union des Comores, conclue avec la société Dubaï World Holding Ltd. Il s’agit de la vente du site touristique enfermant les hôtels Galawa Beach et Maloudja, au nord de l’île de Ngazidja.
Le vote est intervenu au terme d’un débat « très houleux » qui a mis aux prises le vice-président en charge des transports et du tourisme Idi Nadhoim, et un groupe d’élus qui accusaient le pouvoir de vouloir brader le patrimoine public
L'acquéreur est une compagnie privée enregistrée aux Emirats arabes unies (EAU) sous le numéro d'immatriculation 63150, représentée par James Andrew Mc Naughton Wilson. La transaction a été formalisée par un protocole d'accord signé le 10 juillet dernier au nom du gouvernement comorien, par le vice-président Idi Nadhoim, principal négociateur du contrat.
 
L'exécution des travaux d'infrastructures sera toutefois précédée par une étude de faisabilité dite « Plan Master » qui sera réalisée par un consultant international, recruté sur un budget prévisionnel de 100.000 dollars (40 millions fc) payé par l'acquéreur.
 
La convention stipule en son article 4.2.1 que l'Etat comorien garantit à la Dubaï World Holding « le droit d'acheter et de développer pour son compte le terrain et la propriété composé de Galawa et Maloudja », y compris les pas géométriques et le bord de mer. La nouvelle société en instance d'installation prend d'ailleurs la dénomination de « Galawa & Maloudja Property », en vue d'y construire un hôtel de standard international (4 étoiles) et une propriété résidentielle réservée à une clientèle prestigieuse des pays du Golf.
 
Le prix d'achat est fixé à 5 millions de dollars (1,9 milliards fc) dont une première tranche de 50% sera payable « dès l'enregistrement du transfert de propriété » et le titre au nom de la nouvelle compagnie. L'acquéreur s'engage à débloquer la deuxième tranche après la finition de la nouvelle route entre l'aéroport international et le Galawa (une vingtaine de km).
 
L'autre disposition importante du contrat est sans doute la constitution d'une société commerciale qui se verra confier la gérance de l'hôtel, et au sein de laquelle l'Etat comorien détiendra d'office 5% des actions avec un siège au conseil d'administration. L'investisseur de Dubaï prévoit de construire sur le site des restaurants, un centre de sport nautique et de plongée sous marine ainsi que des magasins et autres salles de conférence.
 
Interrogé par HZK-Presse juste après l'adoption du projet de loi, le député Issihaka Ahmed (CRC), membre du bureau de l'assemblée et de la commission des lois, estime que « la majorité des élus a été convaincue du bien fondé de ce projet du gouvernement », même si au cours des débats les échanges ont été parfois très houleux et même sucrés... » ajoute-t-il.
 
Et M. Issihaka de préciser que son appartenance à l'opposition ne l'a pas empêché de partager ce matin avec le vice-président Idi Nadhoim, « la même vision du développement pour le bien de la nation », en ce qui concerne la vente de Galawa. « Mais nous exigeons du gouvernement la libération immédiate de l'île d'Anjouan, poursuit le député, sinon à quoi sert notre armée nationale...»
 
Un vice-président visiblement satisfait d'avoir réussi à rallier nombre de députés hésitants ou hostiles. Sur 33 élus, ce texte de 17 articles a recueilli 25 voix (1 contre et 6 abstentions) après un débat qui duré 4 heures.
 
El-Had Said Omar

 HZK - Presse
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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 12:23
Mutsamudu, jeudi 23 août 2007 (HZK-Presse) – « Appeler les autorités comoriennes et françaises à ouvrir  un débat franc et responsable sur la question des entrées à Mayotte, réfléchir sur des projets concrets d’insertion et de lutte contre la misère, sensibiliser les gens sur les dangers des voyages clandestins entre Anjouan et Mayotte », tels sont entre autres les objectifs que se fixe la toute récente association comorienne contre l’immigration clandestine (ACCIC) qui a vu le jour au début de ce mois d’août à Mutsamudu, chef lieu de l’île autonome d’Anjouan.
Dans un communiqué publié à Mutsamudu en début de semaine et dont une copie a été transmise à HZK-Presse, le président de ladite association Monsieur Aboullatuf Mohamed a condamné ce qu’il appelle « la politique d’observer impuissant » des autorités comoriennes d’hier comme celles d’aujourd’hui de tous les niveaux, la mort programmée de leurs ressortissants et demande la levée du visa « homicidaire » de Monsieur Balladur.
 
« Nous déplorons le silence des responsables comoriens qui n’osent jamais exiger de la France le rapatriement des corps repêchés pour qu’au moins leurs familles puissent les enterrer dignement, comme elle reconduit à la frontière ceux qu’elle considère comme des irréguliers », peut-on lire sur le communiqué.
 
Selon ce texte, « le mois de juillet 2007 dernier restera l’un des mois les plus meurtriers des comoriens voulant se rendre à Mayotte en empruntant le « couloir marin de la mort ». 5 naufrages ont été officiellement enregistrés avec au moins vingt morts par naufrage et des dizaines de disparus, affirme le communiqué.
 
« Ce couloir marin de la mort tue comme une épidémie, elle est plus redoutable que le choléra, puisqu’on sait bien de quoi se prémunir du choléra, alors qu’aucun politicien comorien ou français n’a proposé une solution durable et viable pour lutter contre les pertes en mer des vies humaines entre Anjouan et Mayotte », poursuit-il.
 
Monsieur Aboullatuf Mohamed, vice-président de la Fondation comorienne des Droits de l’Homme (FCDH) et président de l’ACCIC estime que « les images et les reportages macabres d’une certaine presse ne semblent pas émouvoir ni choquer aucune autorité comorienne (de l’île ou de l’union) ou française, pourtant tous tenus responsables de ce fléau qui frappe à toutes les portes des familles comoriennes depuis l’instauration irresponsable du visa Balladur à Mayotte en 1994, pour des motivations électoralistes. »
 
« Nous sommes convaincus aujourd’hui plus que jamais, que cette question [l’immigration clandestine : ndlr] ne peut pas être considérée comme l’apanage des autorités comoriennes et françaises. Elle nous interpelle tous et doit faire l’objet d’un grand débat public aux Comores et en France », soutient-il.
 
A en croire le président de l’ACCIC, son organisation serait disposée à apporter « sa modeste contribution dans la bataille ardue pour une vie meilleure et de lutte contre la misère aux Comores. »
 
Source : Hamid Ahmed - 230807/ha/hzkpresse/7h00
 
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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 18:21
Transports aériens : Guerre de polices sur le tarmac de l’aéroport
 
 
 
 
Les passagers et l'équipage ayant emprunté le vol régulier du vendredi 1er juin ont eu la surprise d'être accueillis à leur descente d'avion par une rixe opposant les deux services de police assurant la sécurité des lieux.
 
Lundi 4 juin 2007 (HZK-Presse) – L'affaire aurait pu paraître anodine, et passer une fois de plus inaperçue, si une rixe opposant des agents de la Police de l'Air et des Frontières (PAF) et ceux de la Brigade de la Gendarmerie Territoriale et Aérienne (BGTA), n'avait pas éclaté sur le tarmac de l'aéroport international Prince Said Ibrahim. A l'origine de cette guerre de Police, des passagers " clandestins " refoulés des frontières françaises pour n'avoir pas été en règle.
  
Les passagers et l'équipage ayant emprunté le vol régulier de Yémenia Airways du vendredi 1er juin ont eu la surprise d'être accueillis à leur descente d'avion par une rixe opposant les deux services de police assurant la sécurité des lieux. Le personnel des différents services opérant  au sol n'ont pu rien faire et sont restés béats quand bien même les faits n'ont pas semblé les surprendre. " Ce n'est pas la première fois qu'une histoire de trafic d'influence oppose les deux services, mais cette fois seulement la goutte de trop a dépassé les bornes des trafics aériens comoriens " dira même l'un d'entre eux.
Selon les commentaires des uns et des autres, les opérateurs économiques fréquentant l'aéroport international s'y attendaient, puisque depuis le retour de la police nationale aux frontières les missions de sécurité soulèvent des vieilles controverses. Plusieurs rapports ont été adressés par les différents services affiliés à la gestion de l'aéroport aux autorités compétentes sans qu'aucune suite ne soit donnée.
 
A l'origine de la rixe de vendredi dernier, cinq personnes refoulées des frontières françaises auraient été pressenties pour revenir à bord de ce vol du 1er Juin. La personne qui les avait fait partir, l'inspecteur Aladine de la PAF, a couru dès l'atterrissage de l'avion pour camoufler l'affaire dont il serait à l'origine. Les gendarmes au pied de l'avion, auraient tenté de l'empêcher d'accéder à l'avion, puisque les enquêtes relevaient de leurs compétences, et c'est ce qui l'a mis hors de lui.
 
Il s'en serait alors pris aux gendarmes et bénéficiant du renfort de certains de ses collègues policiers les auraient contraints à prendre la fuite. Cette énième affaire fait délier les langues, certains estimant que Aladine bénéficierait d'un soutien au delà même de sa hiérarchie, puisque à plusieurs reprises son chef, le Directeur de la PAF, le Commissaire Misbahou aurait demandé en haut lieu de retirer l'inspecteur en vain, pour ses maladresses caractérisés.
 
De source bien informée, la Chef de la sécurité aérienne madame Kader Nadia, que les pandores appellent la " dame de fer " de l'aéroport, au vu de la détérioration des dispositions de sécurité aérienne à l'aéroport international Prince Said Ibrahim et le manque de conscience de certaines personnes sensées renforcer cette sécurité, aurait même demandé une disponibilité pour ne pas assister impuissante à cette dégradation de la situation.
 
D'autres cadres intervenant à l'aéroport seraient susceptibles de partir dans les semaines à venir, dit-on. Aux dernières nouvelles l'auteur de cet acte aurait bénéficié d'un voyage pour un séjour mauricien samedi, et à son retour sera officiellement chargé des personnes expulsées de France à la PAF, selon une note de service du DG de la DGST.
 
Source : El-Had S.O. -  40607/eso/hzkpresse/9h00
 
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11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 12:46

Visite d’investisseurs koweitiens : Pose de la première pierre d’un village touristique au nord de Ngazidja

Moroni, mercredi 9 mai 2007 (HZK-Presse) - Le vice-président de l’Union Idi
Nidhoim et Bachar Kiwal, le chef de cabinet du prince koweitien Cheikh Sabah
Jaber Moubarak Al Sabah, ont donné le coup d’envoi pour le lancement des travaux
de construction du village touristique baptisé Jannal-Kamariyou (le Paradis des
Comores) le week-end dernier à Bangoi-Kouni au Nord de l’île de Ngazidja.
Le village sera installé sur le lieu dit Hadjizo, un vaste domaine de 1.000
hectares situé entre la localité de Bangoi-Kouni et celle d’Ivoini un peu plus à
l’est formant la commune d’accueil du site avec deux villages situés en hauteur,
Batsa et Ouzio.

Le coût du projet est évalué à près de 140 millions d’Euros (environ 70
milliards de francs comoriens) et les travaux qui commenceront probablement au
mois de juillet prochain, en tout cas, avant la fin de cette année, sont prévus
pour durer à peu près trois ans.

Le Paradis des Comores doit, en principe, être prêt pour 2010 en vue
d’accueillir les délégations qui assisteront aux matchs éliminatoires de la
Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, espère-t-on du coté des autorités
comoriennes.

« Je vous demande de garder espoir, a dit Idi Nidhoim, le vice-président en
charge des Transports et du Tourisme en s’adressant aux habitants de la commune
de Cembenoi-Lac Salé, car ce projet arrivera à terme et que les populations de
cette région en seront les premiers bénéficiaires ».

Les habitants de la commune qui se disent très satisfaits d’abriter le futur
village touristique demeurent, toutefois, réservés et attendent de voir le début
des travaux pour le croire réellement. « Ce n’est pas la première que l’on parle
de ce projet, ici », a dit Youssouf Djaé, instituteur à la retraite qui se
remémore de l’ère du régime Taki [1996-1998], période à laquelle remonte l’idée
du projet.

La réalisation du Jannal-Kamariyou engendrera la création de 5.000 emplois
directs et près du double comme emplois indirects selon les concepteurs du
dossier.

Si ces prévisions se vérifient, le futur village touristique sera le deuxième
employeur des Comores après la fonction publique dont le nombre des agents
avoisinerait 10.000 personnes.

Source : Hassani Ahmed - 090507/ha/hzkpresse/12h00
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11 avril 2007 3 11 /04 /avril /2007 15:39
UN ACCIDENT D’AVION A L’AEROPORT DE OUANI
 
Un avion de la Compagnie Comores Aviation, avec 13 passagers à bord, est accidenté le lundi dernier à l’aéroport de OUANI – ANJOUAN alors qu’il s’apprêtait à décoller pour Mayotte (Voir les images ci-dessous).
 
L’avion a quitté la piste et fini sa course dans le ravin d’une rivière au bout de l’aéroport. Il y aurait un blessé léger.
 
Selon le pilote, Monsieur Hassane Chahalane, après avoir constaté un problème technique lors du décollage, il a freiné pour arrêter la course de l’avion. Hélas ! un seul moteur (il yen a deux) a répondu au commande de freinage.
 
Il est temps que les autorités comoriennes se penchent sur la question de la sécurité et de l’état des appareils dans le domaine de transport des personnes et des biens. Il importe de rappeler que c’est le deuxième accident d’avion survenu à l’aéroport de Ouani en moins de six mois. En effet, en décembre dernier, un Fokker de la compagnie Royal Aviation avait aussi quitté la piste lors d’un atterrissage.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 21:50
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
 
 
 
Comores / Libye
 
Mission de la LAAICO :
 
Investir dans un Projet d’extension de l’hôtel Itsandra
 

Moroni, vendredi 24 novembre 2006 (HZK-Presse) ‘
 
Une délégation de la Compagnie libyenne et arabo-africaine d’investissement (LAAICO) conduite par le directeur de son Bureau juridique, Hammuda M. Abugreen, est arrivée à
Moroni dans le cadre du suivi du projet d’extension de l’hôtel Itsandra pour lequel cet organisme a manifesté son intérêt. L’opérateur libyen aurait déjà obtenu l’agrément des autorités comoriennes pour intervenir dans le secteur hôtelier et immobilier, compte tenu de son expérience acquise notamment en Afrique, à en croire un spécialiste comorien proche du dossier.
 
LAAICO compte à son actif une gamme d’activités comprenant des Hôtels et des stations balnéaires d’une capacité totale de 3500 chambres, classés dans la catégorie de moyen et grand standing (3-5 étoiles). L’on en recense dans les centres commerciaux des villes et à l’intérieur des parcs nationaux.
 
La société contrôle totalement ou partiellement le capital de chaînes
hôtelières, en partenariat avec des groupes de renommée internationale, tel que Accor ou Legacy. Son site Internet vante les mérites de sa capacité confirmée à « fournir les meilleurs services afin de satisfaire tous les goûts de la clientèle ».
 
Considéré comme un levier important de la politique extérieure du guide de la révolution libyenne, Mouammar Kadhafi, la LAAICO a été créée au milieu des années 1970, pour opérer dans le domaine de l’investissement privé, à travers plusieurs régions du continent africain, comme au Niger, au Burkina Faso, en Guinée, ou au Ghana.
 
A ce jour, cette institution financière spécialisée dans l’investissement a réussi à couvrir plus de 25 pays africains, grâce à sa stratégie offensive d’investissement ciblée, en diversifiant ses ressources et ses domaines d’intervention allant de l’agriculture à l’industrie, en passant par l’hôtellerie, l’immobilier et les télécommunications.
 
Elle avait manifesté en 2002 son intention de participer à la création de la première société comorienne du téléphone cellulaire (Comcell) à hauteur de 55% [un projet qui n’a pas vu le jour].
 
La délégation de la LAAICO est venue préparer l’ouverture à Moroni de son bureau de représentation, pour mieux accompagner leurs partenaires comoriens à suivre les dossiers de projets d’investissement en cours ou à prospecter.
 
Participer dans des projets d’investissement rentables et promouvoir les échanges commerciaux interafricains, tel est l’objectif affiché de la LAAICO, dont la stratégie consiste à « investir sur des bases économiques saines » et diversifier le portefeuille des investissements de façon à « créer un équilibre et minimiser les risques ».
 
Mais les conflits de compétences persistants entre les îles autonomes et le gouvernement central ont eu pour conséquence de retarder le suivi des discussions engagées, une perte de temps préjudiciable pour le pays, qui attend toujours la mise en place des financements mobilisés à la conférence de Maurice de décembre 2005, de l’ordre de 200 millions de dollars pour la période 2006-2009.
 
El-Had Said Omar
 
241106/eso/hzkpresse/8h30
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
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11 novembre 2006 6 11 /11 /novembre /2006 20:35
Mutsamudu, jeudi 9 novembre 2006 (HZK-Presse) –
 
C’est grâce à une sécurité hautement renforcée que le navire Maria Galanta, assurant la liaison Mayotte Anjouan a pu accoster au port de Mutsamudu, ce mercredi 8 novembre vers 20 heures 45. Durant toute la journée de ce mercredi, une information circulait déjà dans les rues de la capitale de l’île, selon laquelle des habitants allaient empêcher de toutes les manières, Maria Galanta de jeter ses amarres au port de Mutsamudu.
 
Le Maria Galanta est le seul navire à ce jour, qui transporte les ressortissants comoriens expulsés de Mayotte et reconduits à la frontière [on estime entre 200 et 250 le nombre de personnes considérées comme « clandestins », qui sont expulsées ou menacées d’expulsion chaque semaine, par les autorités préfectorales de cette quatrième île de l’archipel des Comores, maintenue sous administration française depuis l’indépendance du pays en 1975].
 
Ayant pris la menace au sérieux, les autorités de l’île d’Anjouan ont dépêché en renfort en début d’après midi, des éléments des forces de la gendarmerie d’Anjouan suffisamment armés. Sur place, ils ont fait évacuer le port et quadrillé les lieux.
 
A l’origine de ce grincement de dents, « le refus des autorités de Mayotte  d’autoriser le Tratringa III à transporter aussi les expulsés », a-t-on appris.
 
Les autorités de l’île d’Anjouan qui dans un premier temps n’avaient pas apprécié cette décision avaient adressé une note d’information à l’agence Maria Galanta de Mutsamudu lui demandant de suspendre les mouvements de son bateau vers Anjouan, jusqu’à nouvel ordre.
 
AGENCE COMORIENNE DE PRESSE (HZK-PRESSE)
 
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