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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 22:13

Le 10 septembre dernier, la France a obtenu sa deuxième médaille d’or aux Jeux Paralympiques (Les jeux olympiques pour les invalides). Cet événement est passé inaperçu dans les milieux comoriens. Pourtant il ne devrait pas l’être.  En effet, le français grâce auquel la marseillaise a retenti  à Pékin le quatrième jour des jeux est originaire des Comores. Il s’appelle Arnaud ASSOUMANI. Né le 04 septembre 1985 à ORSAY dans l’Essonne en Ile de France, ce jeune licencié du club CSJB ANGERS (49100)* ,  amputé de l’avant bras gauche, est médaillé d’or paralympique 2008 en saut en longueur.  Mais en faisant un saut incroyable de 7,23 m il assortit son titre d’un nouveau record du monde dans sa catégorie. Eh oui « Assoumani S’envole » comme l’a titré le journal « l’Equipe » dans son numéro du 11 septembre 2008

 Passionné de la musique et du cinéma et amoureux de l’athlétisme, il pratique la compétition depuis 1997. Jusqu’en 2003, il évoluait chez les valides.  Avec ce succès de Pékin, Arnaud ASSOUMANI ne fait que confirmer son talent. Il suffit de voir son palmarès ci-dessous pour s’en convaincre :





 15/06/2003 Championnats d’Europe d’Athlétisme E.P.C.-ASSEN (PAYS-BAS)

Médaille d’or : Saut en hauteur 1m90

Médaille d’argent : Saut en longueur 6m76

 18/09/2004 Jeux paralympiques d’ATHENES (GRECE)

 Médaille de Bronze : Saut en longueur 6m91

 7ème : Triple saut 12m84

 8ème : Saut en hauteur 1m80

22/08/2005 Championnats d’Europe d’Athlétisme E.P.C.ESPOO

 Médaille d’argent : Saut en longueur 7m03

07/09/2006 Championnats du Monde d’Athlétisme I.P.C.ASSEN (PAYS BAS)

 Médaille d’or : Saut en longueur 6m77

 

 

Parallèlement à ses activités sportives, Arnaud ASSOUMANI poursuit ses études à Sciences-Po.  Il fait, en effet,  partie des 17 sportifs de haut niveau sélectionnés en décembre 2007 pour inaugurer la première promotion du programme  Sciences-Po Fondation Jean Luc Lagardère Education  Exécutive. Ce dispositif a pour objectif d’offrir aux sportifs de haut niveau la possibilité de préparer leur avenir professionnel en intégrant Sciences-Po.

 
Toutes mes félicitations Arnaud ASSOUMANI. Car, même si vous n’avez pas concouru pour les Comores, grâce à vous, l’hymne national « Umodja wa masiwa », ayant senti le sang comorien qui circule dans vos veines,  a aussi retenti dans mon corps et a fait vibrer mon cœur le 10 septembre dernier. C’est une grande première pour un originaire des îles de la lune !


* Si on se fie à un message réçu le 21 septembre 2008, Arnaud ASSOUMANI fait partie du club "Team Lagardère" depuis un an.

Vous pouvez voir la vidéo de la performance d'Arnaud ASSOUMANI en cliquant
ci-dessous :


 Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 16:19

Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 

Moroni, mardi 12 août 2008 (HZK-Presse) – La regrettable barbarie perpétrée, spontanément ou avec préméditation, par des éléments criminels après le match du championnat qui avait opposé, au terrain de Vouvouni, l'équipe locale, Enfants des Comores à Ngaya de Mdé, tend à compromettre l'avenir du football comorien. L’Union des Comores doit honorer des engagements contractés auprès de la Fifa, sinon notre football, par le biais de la Fcp, paiera les pots cassés. Est-ce assurer son avenir ?

 

De retour de l'Afrique du Sud, à l'occasion du tournoi international du Cosafa, les joueurs des Coelacanthes, équipe nationale des Comores, espéraient mettre en oeuvre les enseignements positifs, vécus et tirés de Johannesburg, par l'amorce du championnat des Comores, surtout la phase régionale. Les atrocités perpétrées, par des éléments criminels après le match Enfants des Comores contre Ngaya, ont contraint la commission de discipline de la Fédération Comorienne de Football (FCF), à assener des mesures radicales : ''aux grands maux, les grands remèdes''.

 

Soulignons que les deux localités déplorent des morts, vont devoir entretenir des orphelins et subvenir aux besoins des veuves. Parmi les mesures radicales et sportives décidées par la FCF figurent : (i) la radiation totale des équipes de football du village de Vouvouni : football féminin, des jeunes et des adultes, dont Cosmos, Karthala et Enfants des Comores, source de cette regrettable situation, (ii) l'arrêt total de toute compétition footballistique sur l'île entière de Ngazidja, toutes divisions confondues, enfin (iii), l'interdiction d'organiser des matches de football sur le terrain de Vouvouni jusqu'à nouvel ordre.

 

Ministres gèlent les matches jusqu'à nouvel ordre

 

Le délai des dix jours a expiré. Pour reprendre la compétition, la Fédération Comorienne de Football devrait adresser une lettre de levée des sanctions aux districts et à la ligue opérant à Ngazidja. Mais le problème de carburant qui secoue l'île, la tenue des examens, Bac et Bepc et éventuellement la période de ramadan qui s’approche, constituent un autre obstacle. ''Actuellement, une note ministérielle cosignée par les ministres de l’île autonome de Ngazidja en charge de la Justice, M. Abdousalam et des Sports M. Adabi, a gelé les matches jusqu'à nouvel ordre'' nous murmure une proche de la FCF.

 

Comores : Caf et Fifa

 

Cette situation paralysera le football national. Rappelons qu'après la tenue des coupes des Comores et des championnats régionaux, la FCF organise des phases nationales, qui mettent en lice Anjouan, Mohéli et Ngazidja et, pour la coupe et, pour le championnat. Ces phases déterminent les équipes qui défendront le flambeau national dans les compétitions internationales continentales (Caf et Fifa).

 

Sans Ngazidja, les phases nationales sont compromises. Une conquête nationale se mérite, mais ne se décrète pas, et moins encore, ne s'achète pas. Dans les règlements en vigueur de la Fifa et de la Caf, les équipes absentes dans les tournois internationaux et officiels encourent inévitablement des sanctions graduelles. Une 1ère défaillance entraîne la suspension des votes de la fédération nationale concernée pendant les forums. Ses membres pourront assister aux réunions internationales, mais sans voix délibératives. Ils peuvent enrichir les débats. Une deuxième défaillance sera sujette à une amende. Une troisième expose la Fédération Comoriennes de Football à un risque de radiation. Comme disait Corneille dans Le Cid : ''Oeuvre da tant de jours en un jour effacé''. Nous entrons à peine dans la Fifa et la Caf par la grande porte. Nous risquons d’en sortir immédiatement par les fenêtres.

 

Les vrais criminels seraient toujours en cavale

 

Cette discipline (football) est prise en otage. Elle est victime des rivalités villageoises. Le sport devient le bouc émissaire des hooligans, assoiffés de troubles, d’accrochages gratuits. L'acte sanguinaire perpétré le mois dernier a été unanimement condamné. Hélas, les vrais criminels sont toujours en cavale, et curieusement bénéficieraient de la complicité des autres. Ce geste enlise le dossier de l'instruction, et ne milite pas en faveur de la promotion du football. C'est un geste négatif. Les auteurs encourent de lourdes peines pour connivence active. Comment s'en sortir, quand on a raison, et que l'autre ignore qu'il a tord ?

 

BM Gondet

120808/bmg/hzkpresse/15h00

 

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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 19:03

selection-des-comores.jpgselection des Comores (photo archives)


Le match retour des éliminatoires du mondial 2010 entre Madagascar et les Comores qui s’est joué cet après midi au stade Saïd Mohamed Cheikh de Mitsamiouli (Comores) a confirmé l’hégémonie de l’équipe nationale de MADAGASCAR.



E effet, les bareas ont infligé un score sans appel de 4 à 0 à notre sélection nationale.
 
Déjà au match aller, à Madagascar, nous avions perdu 6 à 2 ( voir ICI ).
Beaucoup d’efforts à faire pour notre sport !
HALIDI-BLOG-COMORES
 
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21 octobre 2007 7 21 /10 /octobre /2007 16:34
Comores / Société Mondial 2010, analyse et commentaire Situation difficile mais pas désespérée pour les Coelacanthes
 
Moroni, jeudi 18 octobre 2007 (HZK-Presse) selection-des-comores.jpgLa défaite 6/2 subie par les Coelacanthes (Comores) face aux Barea (Madagascar), le 14 octobre dernier à Antananarivo, ne doit pas briser le rêve de qualification tant nourri par les petits fils des sultans batailleurs. Mais pour préserver une chance, les uns et les autres doivent absolument se serrer les coudes. Un but marqué à Antananarivo vaut double pour les Comores. En clair, il faut réaliser 3 buts d'écart, asphyxier les malgaches, et surtout neutraliser le bourreau Andriantsima Ima, auteur de 4 buts.

Soyons réalistes et clairvoyants, la défaite des Coelacanthes n'est pas seulement due par le manque d'expérience et de condition physique de nos jeunes. La défaillance du ministère qui aurait traîné les pieds jusqu'au dernier moment (plus exactement, l'après midi du jeudi 11 octobre 2007, c'est-à-dire à moins de 24h du départ vers la grande île) pour débloquer la contribution de l'Etat y est pour quelque chose aussi ; alors que le conseil des ministres avait donné son aval depuis longtemps. Il est temps de déterminer objectivement le degré de responsabilité des uns et des autres.

Le score ne reflète pas la physionomie du match. Les Coelacanthes n'ont en aucun moment baissé les bras durant tout le match, malgré quelques signes de fatigue, d'engourdissement. A cause de ce retard sur le décaissement des fonds nécessaires, les éléments de la diaspora n'ont pas pu rejoindre leurs coéquipiers à Moroni pour suivre le programme de regroupement sous la houlette du tandem Camara/Mon Enfant.

D'où le manque de coordination et de cohérence constaté dans la rencontre. Des esprits avertis ont discerné dans le jeu pratiqué, 2 faces : ''une face diaspora et une autre des locaux. Cela a conduit à quelques improvisations critiques du match. Il faut mettre le paquet sur le jeu d'ensemble.''

Par ailleurs, certains joueurs se sont plaints d'avoir évolué à des postes qui ne leur sont pas familiers. Ceci a constitué de facto un handicap pour qu'ils puissent s'exprimer au mieux de leur talent. Malgré tout, ils ont défendu, avec détermination, le flambeau national. Nous leur rendons un hommage appuyé, et nous espérons que la nation entière en fera autant.

Certains de ces jeunes de la diaspora qui se sont mis au service du pays, avec enthousiasme et fierté, n'ont jamais mis les pieds aux Comores. ''C'est de vrais civisme et patriotisme. Leurs parents sont préoccupés par le Anda. Mais eux par l'amour et l'honneur de la nation à travers le sport. Cher Aha le sportif ! Soutenons-les et encourageons-les. Un sursaut national est incontournable'', remarque le moindzazamboinien Saïd Hassan, président des universitaires de Bambao d'Antananarivo.

Quand au coach, Camara, sur qui des artificiers tirent à boulets rouges, il a fait de son mieux dans les circonstances qui étaient les siennes. Il faut être un génie pour pouvoir mettre en place une équipe nationale, géographiquement coupée en deux (diasporas et locaux) compétitive, crédible et conquérante, en si court laps de temps. ''Camara travaille avec d'étroites marges de manœuvre. Il faut le comprendre et l'aider. La marginalisation n'est pas la solution appropriée'' tempête Adrami Sahala, un je viens, collaborateur direct du staff technique. D'autres jeunes footballeurs de la diaspora, aussi talentueux que les autres, ont mis le souhait de se mettre à la disposition de la nation.

Le 17 novembre prochain, la situation des Coelacanthes face aux Bareas est difficile mais pas désespérée. En effet, dans le système Fifa, la formule des matches aller et retour fait que les buts marqués à l'extérieur (en déplacement) comptent double. En d'autres termes, les Comores totalisent 4 buts et Madagascar 6.

Mais pour disqualifier les petits fils d'Andrianampoinimerina, les Coelacanthes doivent impérativement faire vibrer 3 fois le filet adverse et les empêcher de marquer le moindre but. Est-ce possible ? ''Pourquoi pas ? Il suffit de créer de bonnes conditions de préparation et un climat ambiant pour nos footballeurs'' rassure Moumini, secrétaire général au commissariat de sport.

La victoire des Comores n'est pas l'affaire de Tourqui, président de la Fcf et de Camara, coach national, seuls. Il faut une mobilisation générale de toute la nation pour porter à bout de bras, dans les plus brefs délais, cette jeunesse sportive qui veut rendre le sourire, la fierté et la gagne au peuple tout entier.

A l'image du caporal Zakaria Bourhani, jeune comoro-malgache, originaire de Vouvouni et d'Antananarivo, de l'armée française, résidant en France, qui a fait spécialement le déplacement pour assister au 1er match historique des siens, d'autres supporteurs comoriens de la diaspora s'apprêtent déjà à envahir et à enflammer d'ovation le stade international de la capitale du Nord, Mitsamiouli, le 17 novembre prochain, Incha allah. Les Coelacanthes ne représentent pas une équipe, et moins encore une île. C'est la nation. C'est nos cœurs. C'est notre vie. Hubul watwani, minal imani, comme disait un personnage politique comorien.
 

DERNIERE MINUTE  le 21/10/2007 à 18h20:

Nous venons d'apprendre la démission du sélectionneur de l’équipe nationale de football , Monsieur CAMARA.  On parle det Nassur Djohar  pour le remplacer. 
Le match-retour entre les Comores et Madagascar aura lieu le 17 novembre prochain au stade Said Mohamed Cheikh de Mitsamiouli dans le cadre des préliminaires du Mondial 2010

HALIDI-BLOG-COMORES
 
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6 octobre 2007 6 06 /10 /octobre /2007 12:30
HALIDI-BLOG-COMORES
  
LU POUR VOUS : ARTICLE PUBLIE PAR L'EXPRESS DE MADAGASCAR ONLINE
 
Objectif : la coupe d'Afrique des nations. La sélection nationale comorienne de football ne lésine pas sur les moyens pour la préparation du match du 14 octobre contre les Barea de Madagascar. Dans le cadre du tour préliminaire aux éliminatoires de la coupe du monde 2010, ainsi que la Can 2010, les Coelacanthes de l'union des Comores affronteront, au stade de Mahamasina, l'équipe nationale malgache.
Le gouvernement comorien a ainsi octroyé à la fédération comorienne de football une somme d'environ 150 millions de francs Cfa (230.000 euros), pour financer la préparation de l'équipe.
Des moyens permettant à Camara, sélectionneur des Coelacanthes, de sillonner l'Europe et l'Asie pour rencontrer les joueurs comoriens qui pourraient intégrer l'équipe nationale.
Outre les talents locaux, Camara, ex-professionnel du Red star des Seychelles et entraîneur de l'équipe, est en déplacement en France depuis 15 jours pour rencontrer les joueurs comoriens évoluant dans les championnats européens. Kemal Bourhani (Lorient), Nadjim Abdou à Sedan et Hassan Hamada au Châteauroux entre autres.
«Ils sont tous prêt à intégrer l'équipe nationale», a rapporté cet entraîneur national comorien. Affiliée à la Fédération internationale de football amateurs (Fifa) en 2005, la fédération comorienne fondée en 1979 a bénéficié, par le biais du projet Goal, d'une aide de la Fifa, pour la reconstruction du stade de Mitsamiouli ou aura lieu le match retour le 17 novembre.
 
Andry Ratovo
Date : 06-10-2007
 
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26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 11:39
 LU POUR VOUS

SPORT :JEUX DES ILES DE L’OCEAN INDIEN :
SEULE MÉDAILLE D’OR DES COMORES
Ahmadah Fetah reine des haies
 
 
Fetah.jpgSouvenez-vous de ce nom car vous l’entendrez souvent. Ahmadah Fetah a décroché l’unique médaille d’or des Comores à ces 7es Jeux des îles dans l’épreuve du 100m haies ( voir notre article du 21 août 2007 en cliquant ICI). Une première place qui ne souffre d’aucune contestation car avec 14.48, elle termine avec plus de quatre dixièmes d’avance sur la Réunionnaise Lucie Turpin.

En fait, Ahmadah Fetah avait montré le bout du nez sur le 100m où elle avait pris la deuxième place. « J’étais un peu déçue parce que j’ai raté mon départ. Mais de toute façon je suis contente de la médaille car au vu des temps pour les engagements, j’avais le troisième chrono », explique-t-elle.

Ahmadah, âgée de 20 ans, est sociétaire du Pôle d’Eaubonne en France. Elle pratique l’athlétisme depuis l’âge de 13 ans. Elle a débuté par le sprint et graduellement elle s’est mise aux haies « pour les interclubs », rigole-t-elle.

À quand d’autres médailles d’or pour les Comores ? « Il n’y a pas assez de moyens aux Comores. Il y a un manque réel d’infrastructures. Pourtant, il y a beaucoup de potentiel. Mais malgré cela, on est venu nombreux aux Jeux. J’espère qu’il y aura plus d’infrastructures et pourquoi pas amener deux fois plus de personnes et enfin, dans quelques années, pourquoi ne pas organiser les Jeux chez nous ?, conclut-elle.

 

Jason CHELLEN

 
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20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 23:13
SPORT : JEUX DES ILES DE L’OCEAN INDIEN : LES COMORES, UNE FIN EN ORmedaille-d-or.jpg
 
Le 11 août dernier, avec un match nul (football), une victoire (basket-ball) et deux médailles de bronze (lutte) nous vous parlions déjà d’un bon début pour notre pays dans cette grande fête sportive de l’Océan indien (cliquez  ici).
 
Aujourd’hui, avec 26 médailles, nous ne pouvons qu’exprimer notre joie. Bravo à nos sportifs ! N’oublions pas que lors de la précédente édition, nous n’en avions que 11.
 
Mais surtout la fin des Comores est en or ! En effet, c’est le dernier jour des compétitions (le 18 août dernier) qu’une de nos athlètes, Fetah AHAMADA, nous a offert l’unique médaille d’or obtenue (voir photo ci-dessus) dans l'épreuve du 100m haies feminin.volley.jpg
 
S’il est vrai que les Comores sont très loin de Madagascar, la Réunion, Maurice et Seychelles, il convient de noter quand même qu’il n’y a pas eu de représentants comoriens dans toutes les disciplines. Ne parlons même pas des conditions de préparation qui ne sont pas du tout les mêmes.
 
 
Tableau final des médailles
Médaille/Ile
Or
Argent
Bronze
TOTAL
MADAGASCAR
99
78
55
232
LA REUNION
74
78
73
225
MAURICE
35
54
83
172
SEYCHELLES
35
27
37
99
COMORES
1
6
14
21
MAYOTTE
0
0
4
4
MALDIVES
0
0
0
0
medaille-d-argent.jpg
 








Halidi  (HALIDI-BLOG-COMORES)
 
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9 août 2007 4 09 /08 /août /2007 06:08
Sports : La sélection de Ouani s’empare de la coupe du 3 août
 
 
 Mutsamudu, lundi 6 août 2007 (HZK-Presse) – La sélection de la région de OUANI a battu en finale mais dans la douleur ce vendredi après midi au stade de Hombo, la sélection de la région de Sima sur un score de trois buts à deux, dans le tournoi entrant dans les manifestations qui ont été organisées à l’occasion de la dixième commémoration de la date du 3 août, marquant le début de la sécession d’Anjouan
Monsieur Houmadi Soufou, ministre de la fonction publique de l’île autonome d’Anjouan a félicité l’équipe gagnante et a salué l’esprit sportif qui a prévalu durant tout le match, au moment de la remise de la coupe au capitaine de la sélection de Ouani.
 
Celle ci a acquis sa victoire à l’issu de l’épreuve de tirs au but, puisqu’au bout des quatre vingt dix minutes du temps réglementaire, le score est resté nul et vierge, malgré une nette domination de la sélection de Sima qui s’était créée plusieurs occasions sans pouvoir les concrétiser. Faute du temps, il n’y a pas eu de prolongation.
 
Interrogé à la pause par HZK-Presse sur la qualité du jeu produit par les deux formations, Monsieur Abdallah Mhadji, membre de la fédération comorienne de football chargé du football féminin à Anjouan a affirmé que « le niveau actuel du football à Anjouan a régressé par rapport aux générations des années 80 et 90, malgré la présence sur le terrain de certains talents individuels.»
 
Mais selon lui, le football comorien en général a de « l’avenir » avec l’admission de la fédération comorienne de football (FCF) au sein de la fédération internationale de football amateur (FIFA).
 
« Grâce à la FIFA , nos structures et cadres seront formés et encadrés, ce qui n’a pas été le cas, pendant ces années là », a-t-il dit.
 
Et grâce à cet appui et à la volonté de nos athlètes, a-t-il poursuivi, « nos pourrons avoir dans les dix prochaines années des éléments de qualité et de haut niveau capables de rivaliser sur l’échiquier sous régional voire régional et pourquoi pas international. »
 
Interrogé sur ce qu’il attend de l’équipe nationale des Comores sur les jeux des îles de l’océan indien qui se tiendront à Madagascar du 9 au 19 août prochains, Monsieur Mhadji a répondu qu’il n’attend pas de « miracle » de la sélection nationale. « Avec un bon encadrement, elle peut faire une compétition acceptable, mais il ne faut pas être ambitieux »
 
Quant à Daniel Mandhu Disco, ancien gardien de but de Faigaffe, il n’a pas manqué de saluer la prestation des gardiens de deux sélections qui ont fait tous les deux « un très bon match. » « Les cinq tirs au but manqués ont été stoppés par les gardiens et non ratés par les tireurs, ce qui est très important pour les deux équipes », a-t-il souligné.
 
Hamid Ahmed
Source: Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 21:58
24eme championnat d’Afrique de basket-ball : LES COMORES DANS LA POULE « D »
 
Le tirage au sort effectué le vendredi dernier à Luanda n’est pas favorable aux Comores. En effet, notre pays se trouve dans la poule D, aux côtés de l’Algérie, la Tunisie et l’Afrique du Sud, au 24eme championnat d’Afrique des nations de basket-ball qui se déroulera du 15 au 26 août prochain en Angola.
 
Les autres poules sont :
Poule A : Angola, Maroc, Cap vert, Rwanda
Poule B : Sénégal, Mali, Côte d’Ivoire, Egypte
Poule C : Nigeria, Centrafrique, RD Congo, Libéria
 
Halidi Allaoui
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