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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 19:40

Source : Alwatwan.net /19 février 2009

Etoile-et-Young Les tanzaniens du Young africans, ont de nouveau laminé, dimanche 15 février au stade de Mitsamihuli, les Comoriens de l’Etoile d’or de Mirontsi par le convaincant score de 6 buts à rien. C’était dans le cadre du match retour de la phase éliminatoire de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (Caf).

Ce large succès tanzanien prouve encore fois l’incontestable domination des Greens de Dar-es-Salam face à l’ambassadeur comorien aprèsles 8 buts à 1 au match acquis à domicile.

Les spectateurs du ballon rond comorien ont vécu, samedi dernier, un après-midi à vite oublier. Les joueurs comoriens ont été réduits à moins que l’ombre d’eux-mêmes au cours du match à l’image de Mikidad Daoud ‘‘Miki’’, la star de l’Etoile éprouvée physiquement. Dès la première période, les Tanzaniens s’étaient mis à l’abri avec 4 buts à 0. 4 buts tous du même réalisateur, Mricho Ngaza, le N° 16 engrangés à la 4e, 36e, 40e et 42e minute du jeu. Un quatrième but spectaculaire : Après une passe décisive de son coéquipier, Sa Anta Ally, sur le rond central, l’attaquant Ngaza a fixé toute la défense adverse avant de crucifier le portier anjouanais en envoyant le cuire se loger dans la cage des Blancs. ‘‘C’est un joueur complet’’, devait constater plus tard, Mikidad.
Les Mirontsiens étaient revenus des vestiaires avec un autre portier ‘‘sans qui nous aurions encaissé bien plus’’.

Lors de la deuxième période, les Tanzaniens ont profité de la lassitude physique du représentant comorien pour aggraver le score à deux reprises. A la 75e et la 87e. ‘‘Nos adversaires sont bien techniquement, mais ils leur manquent une bonne condition physique’’, ont commenté les responsables du Young Africans.
Les Tanzaniens vont devoir affronter Al Ahly d’Egypte en seizième de finale. Nous avons un adversaire, mais c’est trop tôt de faire une déclaration sur notre prochain match’’, a dit Lucas Kisasa, Secrétaire général des ‘’Jeunes Africains‘’ de Tanzanie.

Elie-Dine Djouma

 

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 22:49

Source : Alwatwan.net/17 février 2009

Wudzima wa masiwa, l’hymne national comorien, a retenti au stade de Boise, capitale de l’Etat d’Idaho aux Etats-Unis, le 10 février quand Irham Aboubacar Ahamada emporte l’Or dans les compétitions du Spécial jeux olympiques qui y se sont déroulés du 7 au 13 février.

Les ambassadeurs comoriens à ces jeux de handicapés mentaux amènent dans leurs bagages trois médailles dont l’une en or. Le jeune Irham, natif de Ndzuwani, devait normalement concourir en cyclisme mais aux Etats-Unis il a participé à une discipline de course sur la neige et a accédé à la plus haute marche du podium. Quant à Ahamada Saidou Said, il a remporté le bronze, respectivement aux 100 et 200 m.

Près de 300 athlètes venus de 100 pays, dont 18 du monde arabe, ont participé à cette compétition internationale de handisport. C’est la première participation des Comores suite à leur qualification au dernier Spécial jeux olympiques régional Mena regroupant les pays du Moyen-orient et de l’Afrique du nord. C’estle trisomique Ahamada Saidou qui avait représenté le pays à cette édition d’Abou Dhabi où il a décroché l’Or et l’argent, respectivement aux 100 et 200 m. Des performances qui ont valu aux handicapés comoriens deux places au meeting d’Idaho. Si le double médaillé aux compétitions d’Abou Dhabi n’a pas brillé à Boise, ce n’est pas simplement parce qu’il faisait face à des grands athlètes du monde, sa petite forme depuis son départ du pays pourrait aussi expliquer cette perte de performance.

Toutefois, le coach national des handicapés et le président du Comité national spécial olympique et chef de la délégation, Aboubacar Soundi et Mohamed Said Mfoihaya, regagneront le pays dans les prochains jours avec autant de fierté.

M.S.A.

 

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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 13:32

Source : Alwatwan.net/04 février 2009

Un coup dur pour le champion en titre comorien qui doit accueillir, le 14 février 2009 à Mitsamiouli, ses bourreaux tanzaniens.

La formation de football de Mirontsi à Anjouan, Etoile d’or a été écrasée en phases éliminatoires de la ligue de football de la Confédération africaine de Football (Caf) par Young Africans de Tanzanie par le score sans appel de 8 buts à 1. Cette rencontre a été disputée samedi dernier au stade international de Dar-es-Salm. Un coup dur pour le champion en titre comorien, cela malgré un match nul d’un but à égalité durant les premières 45 minutes.

C’est l’aspect physique de la rencontre qui a mis à mal la tactique d’Etoile d’or. L’équipe dispose des bons pions, mais elle ne se serait pas suffisamment bien préparée pour ce grand rendez-vous, selon l’ancien coach des Coelacanthes, Ali Mbayé Camara : ‘‘j’ai juste travaillé avec ce club dix jours avant la date du match. C’est normal que les joueurs qui ont manqué de souffle durant la seconde partie, aient encaissé tous ces buts’’.

Malgré cette douloureuse expérience, la formation de Mirontsi doit accueillir, le 14 février 2009 au stade international de Mitsamiouli, ses bourreaux Tanzaniens.

63 buts ont été marqués sur les différends stades abritant ces matchs. Après le large score des Tanzaniens face aux Comoriens, l’irréprochable formation égyptienne, championne en titre de la compétition, Al Ahly a humilié l’ As Police de Niger par le score de 6 buts à 1. Les Marocains des Forces armées du royaume ou Far Rabat ont écrasé également les Capverdiens de Sc Praia par le score de 6 buts à 1.

Dix neuf rencontres ont été organisées le week-end dernier dans dix-sept différents stades du continent. Deux matchs n’ont pas été joués. Le match entre Ferroviario Maputo de Mozambique et Kcc d’Ouganda est annulé. L’autre match, à rejouer, est celui de l’Academy Ny Antsika de Madagascar au stade Tamponaise de la Réunion en raison des vives tensions sociales et politiques qui font rage dans la Grande île.

Les meilleurs clubs de cette phase seront mis aux prises au 1/16e de finale de la plus grande compétition africaine de clubs champions.

Elie-Dine Djouma

 

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 13:33

Source : Alwatwan.net / 29 janvier 2009
 

Ahamada-Said Après les jeux Spécial Olympics Mena, des pays du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, Ahamada Saindou et Irhame Aboubacar représenteront les Comores aux jeux Spécial Olympics qui auront lieu du 7 au 15 février prochains à Boys aux Etats-Unis d’Amérique. Ahamada Saindou c’est le médaillé d’or et d’argent aux 100 et 200 m des jeux Spécial Olympics Mena à Abou Dhabi en novembre 2008.

Une délégation de quatre membres dont Mohamed Mfoihaya, président de la Fédération comorienne de handisport et Abou Soundi, coach de ces deux athlètes se sont envolés hier vers 13heures pour Madagascar. De la grande île, ils s’envoleront pour les Etats –Unis le 4 février.

Au cours de cette compétition, Ahamada Saindou, le jeune trisomique, représentera les Comores, comme à Abou Dhabi, aux 100m et aux 200m. Le natif de Mutsamudu à Anjouan, Irhame, participera au cyclisme. Boiteux et quelque peu retardé mental, le jeune de 15 ans semble motivé pour ces jeux. ‘‘Il m’a promis de rentrer au pays avec quelque chose. Il a fait un bon temps aux derniers entraînements par rapporta à ses performances habituelles’’, a déclaré Abou Soundi peu avant le départ.

* Photo : Ahamada, le double médaillé aux derniers jeux Mena

Elie –Dine Djouma

 

 

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 14:10

Source : Alwatwan.net / 22 janvier 2009

Les matchs interdistricts de D3 ont débuté mardi. Les matchs interdistricts pour la montée en D2 ont débuté, avant-hier 20 janvier, dans les différents stades de l’île de Ngazidja. Huit terrains sont retenus pour abriter ces phases de poules. Quarante équipes regroupées en dix poules de quatre clubs. Les premières de chaque poule disputeront les matchs qualificatifs. Aux matchs
de qualification il y aura deux groupes de cinq équipes chacun. Ce sont les vainqueurs à ces niveaux qui joueront en deuxième division la saison prochaine.

Transfert : Kutsi signe un contrat avec Gombesa Sport

L’ancien attaquant de l’Ajsm, Nassur Abdou alias Kutsi signe enfin son contrat d’une saison renouvelable avec l’autre formation phare de la capitale anjouanaise, Gombesa Sport. Le vice-champion de la Coupe des Comores a rendu, la semaine dernière, officiel la signature du contrat de son nouvel attaquant Kutsi. L’ancien sociétaire de Groupe Choc va retrouver sa place
dans un secteur offensif qui compte déjà, Djamalate Farid, Kayed Ahmed. Après quelques saisons jouées en D1, Kutsi a choisi pour le prochain championnat de jouer en deuxième division sous le maillot de Gombessa Sport. Ce club champion de Comores en 1991 puis en 1997, est relégué en D2 au dernier championnat. ‘‘C’est pour cette raison que nous voulions dès lors mettre le paquet sur l’effectif. Nassur Abdou est souffrant c’est vrai, mais il va être rapidement sur pieds et apportera beaucoup à notre ligne offensive’’, a expliqué le coach de Gombesa, Adinane Assadi.

Transfert : Kalé devant le camp ’‘ bleu’’

Le défenseur central des Coelacanthes, Kalé, rejoint désormais l’effectif de l’homme d’affaire Le roi Fort du Groupe Choc. Sociétaire de la formation Chirazienne de Domoni à Anjouan, depuis une saison, le défenseur opte pour les ‘‘Bleus’’
de la capitale. Ali Moindjié, de son vrai nom, défendra, la prochaine saison les couleurs du champion en titre de la Coupe des Comores. Il formera avec Toto le meilleur duo défensif du championnat régional d’Anjouan, aux dires de certains. ‘‘Nous avons perdu Kutsi en attaque, mais nous avons signé le grand contrat défensif de l’année. Le jeune Kalé rejoint notre groupe et apportera son expérience en défense’’ a annoncé le coach de l’Ajsm, Charkane François.

 

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 13:09

Source : Alwatwan.net / 09 janvier 2009

Remise-de-la-coupe L’Association de la Jeunesse Sportive de Mutsamudu (Ajsm), Groupe Choc a remporté, avant-hier, au stade Hombo à Mutsamudu, la coupe des Comores par le score serré d’un but à zéro au détriment des autres Mutsamudiens de Gombessa Sport. Cela sous une pluie battante. Adversaires directs, Groupe choc a su se démarquer au cours de cette finale qui lui vaudra de succéder au Jacm de Mitsudje, vainqueur de la 22e édition. ‘‘Nous avons tant attendu ce moment. C’est notre premier trophée en Coupe des Comores. Nous nous félicitons pour cet exploit. C’est énorme d’entrer dans l’histoire du football comorien. Désormais, nous partons à la conquête de la coupe Comoro-Gulf Holding[/i]’’, a déclaré Zola, l’entraîneur des Bleus qui ‘‘[i]dédient cette victoire à tous les Comoriens’’.

Six minutes après le coup d’envoi, l’avant centre de Gombessa, Djamalate Farid, avait manqué la seule occasion franche de la partie. 14 minutes plus tard, après une chevauchée d’une trentaine de mètres, le capitaine des Bleus, Ben Andjelika Andjilane dit Fédéral devait trouver la barre transversale. A la 30e minute, le gardien des Rouges, d’un un incroyable arrêt acrobatique, a empêché une frappe, à ras de la pelouse du même Fédéral de se loger dans sa cage. La première partie s’est achevée sur ce score de 0 à 0.

A la 50e minutes, Fédéral (encore) a marqué l’unique but du match suite à une passe décisive du milieu de terrain des Coelacanthes, Soilihi Bourhane alias Zidane. ‘‘Nous avons manqué beaucoup d’occasions, mais nous avons rempli notre objectif pour avoir remporté cette Coupe’’, dira plus tard Ben Andjelika la coupe dans ses mains.

Gombessa Sport, relégué en deuxième division cette saison, n’était que l’ombre de lui-même à cette rencontre. ‘‘En football, c’est le meilleur qui gagne, Ce qui était le cas pour nos adversaires. Groupe choc a prouvé une supériorité au cours de cette finale’’.

Le capitaine de Groupe Choc, Fédéral a reçu le trophée du président de l’île d’Anjouan, Moussa Toybou. Le vice champion, Gombessa Sport, recevra le sien de la représentante de la Commission de l’Océan indien, Mme Zeina Abdoulghafour. Etoile Polaire de Nyumamilima, le représentant de Ngazidja, et Belle Lumière de Djwoiezi, respectivement troisième et quatrième ont reçu respectivement chacun une coupe des mains du maire de Matsamudu, Bakar Abdou, et du coordinateur de la ligue de Football.

Groupe choc représentera les Comores à l’Uafa le mois prochain.

Groupe choc n’avait pas réussi à accéder à la phase nationale du championnat malgré la domination qu’il exerce sur le ballon rond à Anjouan. Vainqueur de la Coupe des Comores, l’Ajsm représentera également la ligue régionale à la Coupe Comoro-Gulf Holding, mardi 13 janvier en phase nationale.

* Photo : Le chef de l'exécutif de Ndzuwani remettant la coupe au capitaine de Ajsm

Elie-Dine Djouma

 

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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 13:09

Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 

Comores / Société


Mutsamudu, mercredi 07 janvier 2009 (HZK-Presse)
La hiérarchie des passés élogieux a été logiquement respectée, le week-end à Hombo, lors de cette compétition : Gombesa # Belle Lumire (2/0), et Groupe Choc # Etoile Polaire, 5/3 (1/1 et 4/2). « Les deux demies finales se sont bien déroulées, tactiquement et sur le plan de l'arbitrage. Mohéli et Ngazidja n'ont pas démérité. Mais l'expérience a fait la différence » déclare Tourqui Salim, président de la Fcf.

 

Le week-end dernier, au stade de Hombo (Mutsamudu), les équipes qui se sont confrontées aux demies finales, comptant pour la coupe des Comores, inter-îles ont présenté de beaux spectacles, qui ont tenu en haleine le public jusqu'aux temps additionnels. Le samedi 3 janvier, les jeux développés par Gombessa de Mutsamudu et Belle Lumière de Djoezi se sont caractérisés par une vigilance.

 

Chacun attend que l'autre se découvre pour déclencher des actions offensives, dignes de ce nom. A la 24e minute, l'artiste Babra, suite à centrage millimétré, permet à Djamalate de marquer le 1er but du match, suivi par un 2e vers la 36e. Il est l'œuvre de Rafik sur un tir lobé de 20 mètres. A 2/0, Gombessa obtient les tickets de la finale, malgré les poussées répétitives et redoutables djoyeziennes.

 

Malgaches, dangereux dribbleurs

 

En revanche, le lendemain, les équipes ont brandi leurs griffes de la 5e seconde du jeu. A la 7e minute, un 1er but, fruit d'un performant enchainement collectif, initié par les trois Malgaches Zozo, Ali Hassan et Jean, poumons de Groupe Choc, est refusé pour hors-jeu. Le stade se réveille. Presque 2 minutes après, Etoile Polaire réagit. Le latéral gauche, Ahmed Ali dit Owene, l'homme du match, sur un débordement de 43 mètres envoie une puissante frappe tendue. La transversale sauve Anjouan. A la 30e minute, Ali Hassan ouvre le score et pense mettre à l'abri Groupe Choc.

 

Hallucinant Sambe enflamme Hombo

 

Au retour du vestiaire, les Noumamilimiens, cohérents et très confortables en endurance, passent le rythme du jeu à la vitesse de croisière. Les Mutsamudiens sont asphyxiés, ou presque. Les occasions se multiplient. A la 70e minute, Owene exploite à bon escient un corner rentrant et concrétise le but de l'égalisation. Le stade s'enflamme. Un hallucinant Sambe s'improvise. Les anjouanais, en fair-play, partagent la dance. A la série des tirs au but, le Dieu du stade choisit son camp : Groupe Choc, 4. Etoile Polaire, 2. La finale mutsamudienne est redoutée sur place. Force de l'ordre ! Soyez toujours vigilants. Un homme avertit en vaut deux.

 

BM Gondet (Envoyé spécial à Anjouan)

070109/bmg/hzkpresse/12h00

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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 20:06

Source : alwatwan.net / 03 décembre 2008
 

Conference-Maraton-02. Le Comité d’Organisation du marathon des Comores (Comco) a tenu hier, mardi, une conférence de presse au restaurant Le Select à Moroni. Le but de cette conférence est ‘‘d’éclairer l’opinion’’ sur l’état d’avancement des préparatifs, sensibiliser les jeunes athlètes nationaux, informer sur les critères de participation et annoncer le lancement du site Internet officiel du marathon.

Le marathon et le semi-marathon international des Comores sont prévus le 12 avril 2009 de Mitsamiouli au palais du peuple de Hamramba à Moroni pour le premier soit 42.195km et de l’aéroport international de Hahaya au même palais du peuple sur une distance de 21.100km pour le semi-marathon. Les départs seront donnés respectivement à 6h 30 minutes pour le marathon et à 7h 30 minutes pour le semi a précisé le président du Comité d’organisation, le médecin Abdallah Islam.

Ces deux courses organisées sous le parrainage de la vice-présidence de l’Union des Comores en charge de la Santé seront le point d’orgue d’un ensemble d’animations sur le thème de l’éducation sanitaire qui auront lieu au mois de mai 2009, soit un mois avant. Les inscriptions à ce marathon se font à titre personnel et se font au siège du Comité d’organisation, sis à Hadudja en face de du foyer Aouladil Comores à Moroni.
Ce grand événement sportif est ouvert à tous les jeunes sportifs. Selon le président de la Fédération comorienne d’athlétisme, ce marathon donnera l’occasion aux jeunes comoriens de faire étalage de leurs talents afin de pouvoir rivaliser ultérieurement, qui sait, avec de professionnels de cette activité.

‘‘Nous voudrions, à l’occasion de cet événement, promouvoir l’image des Comores, susciter les vocations des jeunes pour l’athlétisme en général et la course de fond en particulier et nous voudrions aussi que cette épreuve sportive soit une épreuve professionnel et exemplaire’’, a déclaré, pour sa part, le secrétaire général du Comité Alain Le Garnec souhaite vivement l’implication massive et l’encouragement des douze villages que vont traverser les prochains coureurs.

Elie-Dine Djouma

 

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 22:26

Source : alwatwan.net / 21 novembre 2008

Special-Olympic-Mena Ahamada Saindou Said, c’est le nom du jeune handicapé comorien qui a remporté la médaille d’or à la sixième édition des jeux Spéciaux Olympiques Mena (Moyen Orient et Afrique du Nord). Agé de 14 ans, ce trisomique originaire de Ntsudjini a remporté, mercredi 19 novembre, le titre au 100 m et la médaille d’argent au 200 au stade de football de l’armée à Abu Dhabi aux Emirats arabes unis. Ce jeune homme qui fait la fierté nationale a permis Wudzima wa Masiwa, hymne national, de retentir sur la terre des Emirats. Le jeune athlète qui représentait seul, sur le terrain, les Comores à ces jeux spéciaux a couvert les deux distances en 14’67 ’’ et 31’48 ’’ respectivement en 100 m et en 200m. Il a été devancé durant sa course de 200m par l’Omanais Al Jahwari Moosa Mohammed qui a réussi le temps record de 13’42’’.
Ahamada Saindou Said qui a participé pour la première fois à ces jeux olympiques régionaux, catégorie Handicapés, Abu Dhabi 2008, fait partie d’une délégation de trois membres dont son entraîneur, Abou Saindou, et la présidente de la délégation comorienne à ces jeux, Fatima Hadji.
Ces deux médailles marquent la première participation des Comores à ces jeux spéciaux.
A l’occasion d’une visite qu’il avait effectuée récemment aux Comores, le responsable, le directeur du développement des jeux et président de la Fédération des Sports pour Handicapés d’Abou Dhabi, le docteur Ali Al-Shawahin, avait proposé qu’une commission qui s’occuperait du sport pour les personnes handicapées soit mise en place et a souhaité que la première dame des Comores, Hadjira Djoudi, en devienne la présidente d’honneur.

Elie-Dine Djouma

Zoom
Nom : Ahamada Saindou Said, né le 26 novembre 1991 à Ntsudjini. Palmarès : médaille d’or au 100 m et médaille d’argent aux 200m aux Jeux Olympiques Mena 2008. Première participation à des jeux internationaux.
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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 22:06

Source : Alwatwan.net / 20 novembre 2008

La finale du championnat des Comores de football 2008 a été riche en rebondissements. Elle a opposé le mardi 18 novembre au Stade El Hadj Ahmed Matoir de Fomboni, Coin Nord de Mitsamihouli tombeur de Fomboni Club à Etoile d’or de Mirontsi (Anjouan) tombeur d’Ouragan de Bangoma lors de la phase éliminatoire.


Lors des premiers quarante cinq minutes, le champion de Ngazidja effectua carrément une promenade de santé et c’est en toute logique qu’il rentra aux vestiaires avec un avantage au tableau d’affichage de deux buts à un.


A la reprise, Coin Nord continua sa domination mais une domination stérile qui ne se concrétisa pas par un but qui lui aurait permis de se mettre définitivement à l’abri. La soixante dixième minute du jeu fût le tournant du match avec l’expulsion d’Iliassa, un des défenseurs de Mitsamihouli qui a écopé d’un carton rouge suite à un geste répréhensible. Profitant de leur supériorité numérique, les hommes de Bagoulame vont lancer des attaques meurtriers qui vont aboutir, lors du temps additionnel, plus exactement à la 92 ème minute à l’égalisation à deux partout.


L’épreuve fatidique des tirs au buts fut gagnés par les Mirontsiens par quatre tirs victorieux à trois permettant ainsi à Etoile d’or d’embarquer avec la fameuse coupe tant convoitée à bord de la vedette Anadjati à destination de l’île triangulaire (ANJOUAN).

Mohamed Riziki

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