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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 15:13

Source : HALIDI-BLOG-COMORES

Djamaldine Nomane alias Monenfant est décédé hier, jeudi 22 octobre 2009, au centre hospitalier régional  de Hombo à Anjouan. Il serait  victime d’un malaise cardiaque à l’âge de 41 ans. Ses obsèques ont eu lieu le même jour à Ouani sa ville Natale.


Jeudi 22 octobre 2009, il est 5 heures du matin (heure locale), la triste nouvelle est propagée. Monenfant, 41 ans, est décédé au centre hospitalier régional de Hombo où il a été transporté en urgence suite un malaise cardiaque quelques heures auparavant.

 

Une  mort soudaine qui emporte un jeune ! Ce fut le choc à Ouani, sa ville natale et pour tous les ouaniens dès la diffusion de l’information lugubre très tôt le matin.

« Cette triste nouvelle nous est tombée sur la tête tel un couperet enflammé. Que Dieu l'accueille au paradis. Il le mérite. Monenfant est parti mais dans nos cœurs il restera toujours.» a déclaré Madame Sittou Raghadat Mohamed, native d’Ouani et ancienne ministre et député des Comores dès qu’elle a appris le décès de ce jeune homme qu'elle connaissait bien. Cette vision est, à notre avis, celle de beaucoup d’ Ouaniens.

 

Le monde sportif des Comores est aussi en deuil compte tenu de tout ce que Monenfant y a apporté.


Monenfant, Djamaldine Nomane, de son vrai nom, était le président  de la commission d’homologation de la ligue de Basket Ball de Ndzuwani et président de la commission d’aménagement du stade caso d’Ouani.

Il a marqué le monde sportif des Comores. Il a pratiqué plusieurs disciplines (basket-ball, volley-ball, athlétisme, football…)  mais c’est surtout en football que ses empreintes restent vivaces.  Tous les footballeurs et les passionnés du ballon rond qui l’ont connu reconnaissent son talent et son apport inestimable en tant que  footballeur, éducateur et entraineur.  Il était tout simplement « un joueur hors de commun » selon un de ses anciens coéquipiers de Faigaffe Club et actuel entraineur de l’équipe nationale de natation, Halifa Mlamali.


L’histoire de Monenfant avec le sport et en particulier le football avait débuté très tôt. Il avait commencé en effet à pratiquer le football à l’âge de 10 ans. Il s’était rapidement distingué dans sa ville natale et était devenu le capitaine de son équipe d’enfance, URSS dans le cadre des tournois des « jeux de sept » où évoluaient les adolescents. URSS multipliait à cette période les trophées à Ouani.

 Il avait débuté en 1987, sans passer par les D3 et D2, sa carrière  en D1 avec  Faigaffe Club, une des meilleures équipes de l’époque. Il était devenu rapidement un des meilleurs joueurs et le capitaine incontestable de l’équipe durant plusieurs années voire même l’un des meilleurs joueurs redoutables du football comorien de son époque.

 

En 1988, un an après (!) il avait déjà participé à sa première sélection insulaire qui se déroulait à Ngazidja. C’était d’ailleurs cette année là que la sélection de ndzuwani avait remporté  la coupe de l’unité en dehors de son île. C’était une grande première dans l’histoire du football comorien. En effet, d’une manière générale, la sélection qui recevait gagnait le trophée.

Depuis, il n’avait pas arrêté de faire partie de la sélection de Ndzuwani et de cumuler les titres avec son club de cœur, Faigaffe au niveau insulaire (coupes de la Bic, champions de Ndzuwani, …) et national (champion des Comores en 1993).


Toujours en 1988, il avait même fait partie des footballeurs comoriens qui avaient représenté les Comores aux jeux de l’Océan indien qui s’étaient déroulés aux îles Seychelles.


Monenfant était un joueur  exceptionnel et  brillant. Un grand buteur aussi dans le football comorien des années fin 80 – début 90. Il pouvait marquer à tout moment et dans n’importe quelle condition. Son jeu d’attaquant était très complet. Il savait manier avec intelligence son endurance, sa vitesse, sa grande taille et sa technicité. Son jeu de tête, ses dribles et ses passes précises étaient impressionnants et étaient un vrai casse tête pour les défenseurs et les gardiens de but. Lui et les autres (Halifa Mlamali, Djanffar Allaoui, Louwai Chaffi, Cocoty, Houssam, Mouhtar Kamar, Rafik Mohamed, …) avaient fait de Faigaffe Club, une équipe redoutable aux Comores  et la grande fierté de toute une ville, Ouani ! C’était un vrai chasseur de buts comme on disait à l’époque. Il était incontestablement un des meilleurs attaquants et buteurs du pays à cette période là.


Très attaché au monde sportif, après l’obtention de son bac, il était  parti à Madagascar en 1996 pour effectuer des études d’éducation sportive. Ses diplômes en poche, il était retourné aux Comores et enseignait le sport au lycée Said Mohamed Djohar d’Ouani. Parallèlement, il poursuivait ses activités d’encadreur au sein de Faigaffe club et de la ligue nationale de football.


C’est ainsi qu‘en 2002, il était devenu l’entraineur de Faigaffe club. En 2006, il était nommé entraineur adjoint de l’équipe nationale de football comorien. En 2007, c’était lui, l’entraineur national qui avait emmené l’équipe nationale de Football aux jeux des îles de l’océan indien à Madagascar.


Monenfant, en quittant brutalement ce bas monde, a laissé une veuve et deux orphelines de 5 ans et 3 mois. Nous leur présentons nos sincères condoléances et leur souhaitons bon courage.


Une prière à sa mémoire sera organisée le samedi 31 octobre 2009 à Bussy Saint Georges (77) en région parisienne en France à partir de 14 heures 00.

 

 

 

Ci-dessous le palmarès de Djamaldine Nomane alias Mon enfant (en résumé):


1968 : Naissance à Ouani

1987 : il signe sa licence en D1 au club Faigaffe et devient Titulaire indiscutable

1988 : 1er participation à la sélection régionale de Ndzuwani jouée à Ngazidja (la séléction de Ndzuwani a remporté ce trophée de la coupe de l’unité

Vainqueur des coupes d’Anjouan et des Comores avec l’équipe Faigaffe club:

1990 : coupe de la BIC

1991 : coupe du BIC et PEV (programme Elargie de Vaccination)

1992 : vainqueur de la coupe des Comores contre Union Sportive de Zilimadjou (USZ) ou Bonbon N’Djema

            1 ère participation à la sélection nationale des Comores pour les jeux des îles de l’océan indien aux Seychelles.

1993 : vice champion des Comores : finale jouée contre Union Sportive de Zilimadjou (USZ)

1995 : champion d’Anjouan.

1996 : champion d’Anjouan

2002 : entraineur et dirigeant du club Faigaffe

2006 : Entraineur adjoint de la sélection nationale

2007 : Entraineur de la séléction nationale aux jeux des iles à Madagascar


Halidi allaoui et Mohamed El-had

HALIDI-BLOG-COMORES

 

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 19:14

Source : HALIDI-BLOG-COMORES

 
Une réunion spéciale a eu lieu  dans l’après-midi du jeudi 15 octobre 2009  au siège de l’antenne d’Anjouan de la Fédération Comorienne de Football (FCF) situé à Mutsamudu, le chef lieu de l’île. Il s’agissait de mettre en place les deux commissions ad hoc composées chacune de trois membres pour gérer et achever les compétitions en cours et ce à la demande du comité exécutif National de la Fédération Comorienne de Football (FCF).

 En effet, la situation générale du football à Anjouan est  inquiétante, violente et préoccupante ces derniers jours. Le dysfonctionnement de La ligue de l’ile est flagrant ; la corruption des arbitres est devenue monnaie courante.  C’est un peu le désordre alors que sur les autres îles tout se passe bien.


Face à ce constant désolant, il était plus que nécessaire pour le Comité exécutif national de la FCF (Fédération Comorienne de Football) de réagir afin de permettre au moins la fin des compétitions de l’île dans de bonnes conditions. C’est pour cela que le comité exécutif national de la FCF réuni le week-end dernier à Moroni a pris la décision d’apporter très rapidement des solutions et de sauver le football à Anjouan.  


Certaines mesures urgentes sont prises à l’issue de cette réunion et deviennent exécutoires :


- les décisions des matchs de championnat prises à compter du 3 octobre dernier sur l’île sont annulées,


- deux commissions ad hoc (une commission d’arbitrage, chargée de procéder à la désignation des arbitres et une commission d’homologation, chargée de statuer sur  les matchs joués à compter du 3 octobre dernier. Cela concerne tous les matchs de D1, D2 et le championnat féminin) composée chacune de 3 membres sont à créer pour gérer la situation et terminer les compétitions en cours.


- Abdallah M’hadji, président des affaires légales et membre du comité exécutif de la FCF est mandaté pour récupérer les dossiers des matchs auprès de la ligue afin de  les remettre à la commission d’homologation.


Par ailleurs, dans un souci de garantir un climat serein et de faciliter le déroulement des  compétitions du championnat, de la coupe des Comores et le championnat féminin en cours sur l'île, le président de la FCF, Salim Tourqui a demandé à la ligue d’Anjouan de reconnaître la validité et la légitimité de ces  deux commissions. 


 
Halidi Allaoui et Mohamed El-had

HALIDI-BLOG-COMORES   

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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 12:51

 

Des rumeurs circulaient  depuis quelques semaines. Mais maintenant c'est quasiment certain. C'est pourquoi, à notre tour, nous en parlons.

Le 13 novembre prochain, un match de football amical opposera l'équipe nationale des Comores à l'Olympique de Marseille au stade Vélodrome. Il s'agit d'un match de solidarité au profit des familles de l'accident de l'Airbus A 310 survenu le 30 juin dernier au large des Comores et ayant fait 153 victimes. En effet, si on se fie au journal Albalad n° 96 du 1er octobre dernier, 50% des recettes seront remises aux associations des familles des victimes et le reste à la fédération Comorienne nde Football (FCF).

Vivement le 13 novembre pour entendre rétentir "Udzima wa masiwa", l'hymne national des Comores et voir les joueurs comoriens dans ce stade mythique de Marseille. Ce jour là, notre coeur sera partagé entre l'équipe nationale de notre pays natal auquel nous sommes tant attaché et notre équipe préférée.

Halidi Allaoui(HALIDI-BLOG-COMORES)

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 21:34
Source : HALIDI-BLOG-COMORES

 

Le gouverneur de l’île d’Anjouan d’Anjouan, Moussa toybou, a procédé hier à la pose de la première pierre des vestiaires et tribune centrale du stade de Hombo à Mutsamudu.

 

Les travaux d’aménagement du terrain de Hombo ont, en effet,  débuté, il y a 15 jours, à l’issue de la visite du président de la FCF (Fédération Comorienne de Football) Tourqui Salim sur l’île.  Au cours de son passage à Anjouan, il a évoqué la question de la sécurisation des stades de Domoni et Sima dont les travaux seront réalisés cette année. En 2010, ce sera au tour des stades de Mirontsi, Ouani et  tsembehou.

 

L’objectif de l’aménagement  du stade de Hombo est de permettre l’organisation de la 3e coupe de la concorde édition 2009 dans de meilleurs conditions.

 

A noter que depuis l’adhésion des Comores à la FIFA le 12 septembre 2005, l’un des soucis de la fédération est de développer les infrastructures sportives dans les différents stades du pays.

 

Par ailleurs, notre football espère connaître un bel essor grâce à l’aménagement des stades existants. Ce qui permettra aussi d’éviter les violences dans les stades.

 

Cet événement a été aussi honoré de la présence du vice président de la FCF (antenne d’Anjouan), du président du CASM et des notables de la ville de Mutsamudu.

 

 Mohamed El-had

Correspondant à Anjouan
HALIDI-BLOG-COMORES

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 22:09
Lu pour vous : source : http://alldark.over-blog.com


Football Club de Ouani (FCO)

Fraîchement né d’une fusion − longtemps improbable (Eclypso et Faigaffe toute deux de la même ville)− le FCO retrouve peu à peu les marques du football ouanien, même si l’engagement pour le titre de champion pour cette saison 2009 semble un peu compromis.

Les récents résultats ne reflètent pas forcement le volume de jeu de cette équipe. "Nous avons une équipe capable de produire un jeu de qualité à l'image des talents qui la composent; cette équipe-là, n'a rien à envier aux autres de la 1ère division", concédait Soudjaï Mahandhui.

Elle n'a rien à envier aux autres équipes, tant il est vrai qu e la lisibilité technique de son jeu est fort intéressante, mais qui reste malheureusement altérée par des terrains de jeu qu'aucun joueur n'aimerait croiser. Si l'on ajoute à celà un mur défensif assez persuasif, au commande duquel on trouve son capitaine Hachim, FCO a tout pour partir grand favori la saison prochaine; reste cependant au Coatch Mouhtar à affiner l'organisation de ses joueurs ainsi qu'à trouver un vrai patron en attaque.

Cri d’alerte : Face à la tentation de molester adversaires ou corps arbitrale rendue quasi incoercible par des structures dépassées de très loin, exhortons le public d’Ouani à rester digne, envers ceux-ci ; qu’il n’allume pas l’étincelle qui mettrait le feu au poudre.



Trombinoscope FCO

 

Dirigeants(2008-2009)


Président :           

Afraitane Mouhouyouddine alias Pré                  

       

Né le 31/12/1963

       

Profession : gérant d’une station de carburant


Secrétaire général :
         
Daoud Houssam
 

Né le 14/03/1973


 Profession : Professeur d’Histoire


 

Secrétaire général adjoint :  
Mouhdhoir Anoir

                                                          

Né le : NC



Profession : Professeur de Philosophie


 

Trésorier : 
Chaehoi Ali Alias Ansénéné



Né vers 1969



Profession : Agent de l’aviation civile à l’aéroport d’Ouani


 

Résponsable du matériel :       
Bacar Chamsidine



Né le 01/12/1972



Profession : Professeur de Géographie


 

Staff Technique

 

Entraineur :                      
Kamar Mouhtar



Né le 20/06/1968



Profession : Professeur d’EPS


 

Entraineur adjoint et Entraineur section féminine :

Mahandhui Soudjaye



Né le 26/11/1971



Profession : administrateur à la Direction Gle des Affaires économiques


 

Entraineur Gardiens de but :  
Mahandhui Daniel alias Disco



Né le 10/03/1966



Professeur de Philosophie



Darkaoui
http://alldark.over-blog.com




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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 11:04

Source : http://alldark.over-blog.com/article-31240535.html

Footbal Club de Ouani

Partout, Anjouan y compris, le football− comme toute autre discipline sportive−  évolue. Cette évolution est d’abord naturelle, spontanée, sous l’influence des télévisions : c’est l’influence environnementale. Tout jeune pratiquant le football, aspire à être acteur  de ce football télévisuel. Ensuite, par ricochet, cette évolution devient institutionnelle; en d’autre terme, ce football télévisuel devient un enjeu financier majeur obligeant les instances du football à tendre vers une certaine harmonisation des règles autour du football : c’est l’influence financière par la professionnalisation de ce sport. De cet aspect-là du football, nous  sommes des prématurés quoique veuille la fédération comorienne du football. Comment peut-on envisager un financement solidaire du football comorien (des clubs de football comoriens), quand les versements de salaires ne se font qu’aléatoirement. Et ce n’est certainement pas en sanctionnant tel ou tel village que l’on dépassera cet aspect. Je fais allusion à une sévère sanction dont fut l’objet le club de Mirontsi.

Maintenant, on me dira que le football de Ouani (voire comorien) est à mille lieues de cela ; je n’en suis pas certain, car de ses jeunes émergents, peut sortir un professionnel, avec les retombés qui vont avec, tant pour la ville que pour le pays.


Revenons donc à notre football ouanien. Il n’a pas régressé ; il a même évolué puisqu’il foisonne d’éléments de bonne qualité technique. Seulement, il ne suffit pas d’avoir des qualités techniques dans le football. Il y a bien beaucoup d’autres facteurs influents dont le mental et le physique. Je dirai des contrevérités si j’avançais que ceux-là font défaut, parce que mes courts séjours au pays ne me permettent pas de l’évaluer ; en revanche ce qui semble renforcer ce sentiment c’est la situation socioéconomique du pays qui fait qu’un jeune insuffisamment nourri et des structures inexistantes (toute proportion gardée bien entendu) ne répondront  pas solidement au mental et au physique. En d’autre terme, il convient d’être d’appuis, dès aujourd’hui, aux dévoués du football ouaniens, car il y en a, outre l’encadrement technico-administratif que voici (en tout cas au mois de avril 2009) :

Président du FCO : Mouhouyidine AFRAITANE alias Pré ; Secrétaire général : Anoir MOUHOUDHOIR ; Secrétaire général adjoint : Houssam DAOUD ; Trésorier : Ali CHACHOI alias Ansénéné ; Matérialiste : Chamou MOHAMED ; Entraineurs : Mouhoutar KAMAR , Choudjay MAHANDHI, Salim CHACHOI et Wafik AHMED pour la section féminine.

 Cet encadrement  doit rester indépendant de toute influence – condition sine qua none− de sa réussite. Cela posé, on est en droit de se poser la vraie question : qui de nous se sent engagé pour le FCO? cet engagement se veut collectif et individuel; local et délocalisé. Peu importe que nous soyons à la tête du championnat anjouanais aujourd’hui ; par contre nous avons là l’occasion de penser l’avenir du football ouanien tout en l’intégrant dans un environnement éducatif. Là Ouani serait novatrice.



C’est vrai que le championnat de football, à Anjouan et aux Comores, prend une allure paradoxale, à contre-sens, quand on connait ce qu’a subi l’équipe de Mirontsi. Il est même convenu d'éviter d’être champion pour ne pas avoir à supporter les charges inhérentes à la réception d’une équipe régionale (Afrique continentale).

Aussi, de mes entretiens avec les dévoués du football ouanien, je retiens ceci :

Le besoin financier est  pléonastique ; il couvre aujourd’hui des domaines aussi variés que les droits administratifs, matériels que « subsistantiel »; de la solidité, de la pérennité du FCO en dépand.

Le caractère désuet des structures footballistiques (terrains…), appelle une profonde réflexion sur la construction de nouvelle structure ; mais certainement pas à la seule solde de la diaspora. L’état et la municipalité (et donc l’administré !) doivent assumer leur responsabilité. Le contexte socioéconomique ne l’autorise pas.

Enfin, et ceci découle de cela : quoi et comment faire pour Ouaniet son football, pour que demain il continue à occuper une place avant-gardiste.
                                                                                                Darkaoui

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 20:51

Source : HALIDI-BLOG-COMORES

 (Photo : Fayal Issouf, le buteur du FCO)
Beaucoup d’équipes de D1 ont prié très fort le samedi dernier pour que  Barakani Sport remporte le grand derby régional. Mais cela n'a pas suffi. C'est FCO qui en est sorti vainqueur. En effet, les Ouaniens ont battu les Barakaniens par un score de 1 but à 0 lors de la dernière journée de la phase aller du championnat de Ndzuwani et remonte à la troisième place derrière Steal Nouvel et Komorozine.

Pour les Barakaniens, la déception est grande puisque suite à cette defaite, ils terminent dernier du classement de la phase aller du championnat D1 de Ndzuwani avec 5 points.

Quant à Komorozine, il est toujours en tête  avec 13 points malgré sa défaite contre FCO lors de la 6eme journée et AJSM le week en dernier. Les 2 équipes ont donné une leçon de réalisme footballistique aux domoniens lesquels doivent commencer à s'inquieter.

Apres plusieurs matchs nuls et une défaite, FC de Ouani est maintenant 3eme et à trois points seulement de  Komorozine grâce à ses deux dernières victoires.

 Les hommes de Mouhtar Kamar ont battu Barakani Sport grâce à un but de leur attaquant Fayal Issouf marqué à la 63e minute.

Témoignage : Fayal Issouf, attaquant de FCO : « c’était un match très important pour nous. Il nous tenait à coeur et il fallait le gagner. Car si on l'avait perdu, la suite allait être très dure.».

Les résultats des autres matchs :

 AJSM a battu Komorozine 1-0. 
Etoile d’or - Steal Nouvel 2-2
Chirazienne- Ziarra 1-1

Classement général de la 1ère phase du Championnat :

1er Komorozine :    13 points

2eme Steal Nouvel :11 points

3eme FC de Ouani :10 points

4eme Chirazienne :  10 points

5eme Etoile d’or :      8 points

6eme Ziarra :             7 points

7eme AJSM :            7 points

8eme Barakani Sport:5 points

Le Mercato est déjà ouvert jusqu’au 30 Mai2009.

Mohamed Elhad
Un de nos collaborateurs à Ouani

                                                                                      

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 21:56

 

 Après 4 matches nuls et une défaite, FCO (photo) a accompli pleinement sa mission le samedi dernier lors de la 6e journée du championnat en battant Comorozine de Domoni, l’actuel favori et 1er du championnat par un score de 2-1. Mission  accomplie pour les Ouaniens grâce aux deux buts de Mouayad (73e min) et d’Arsala (86e min).

 Alors qu’on s’approche de  la fin de la première phase du championnat de ligue1 à Ndzuwani, FCO (Football Club de Ouani) commence à se réveiller. Il vient enfin de gagner son premier match après quatre matchs nuls et une défaite. Cette victoire tant attendu a rassuré ses supporters surtout les plus sceptiques qui commençaient à s’inquiéter et à se poser des questions. D’autant plus que celle-ci est obtenue face au premier  actuel du championnat.

Le coach de FCO, Mouhtar Kamar, Conscient de l’enjeu important de ce match avait décidé pour la première fois depuis le début du championnat d’aligner une équipe très expérimentée techniquement et physiquement  pour affronter Comorozine de Domoni.

Ouverture du score à la 73e minute par Mouayad. Ce dernier a profité d’un caviar suite à un corner frappé par Kaporo et dévié avec la tête par Fayal Issouf pour marquer le premier but du FCO. 7 minutes plus tard, les hommes d’Anli Pwera ont égalisé grâce à un but de Zainoudine à l’issue d’un centre d’Abdallah Nawal, le numéro 5 de Comorozine,  mal dégagé par le portier de FCO, Maoudjoud. Tout le monde commençait à penser à une nième fin de match nul des ouaniens après cette égalisation des domoniens.  Mais c’était sans compter sur la détermination des hommes de Mouhtar Kamar de vouloir gagner coûte que coûte le match qui se jouait dans leur ville.  Ainsi, à la 80eme minute, le numéro 10 du FCO, Arsala, a rassuré ses supporters en marquant le but de la victoire suite à un coup franc bien cadré de son coéquipier Attoumane Matso et qui a été mal repoussé par le gardien de Comorozine.

A noter qu’une minute après le deuxième but de FCO, le défenseur de la formation domonienne, Randji a écopé d’un carton rouge après avoir donné un vilain coup de coude  à Kaporo.

Score final : 2 à 1 en faveur de Football Club d’Ouani (FCO). Ce qui lui permet  d’accéder à la 5eme place du classement

  « Nous avons fait un bon début du championnat. Nous venons de subir notre première défaite. Néanmoins nous espérons être champion de Ndzuwani cette année » a déclaré Basler, le capitaine de Comorozine, à la fin du match.


Quand aux Ouaniens, ils gardent aussi l'espoir de voir leur club atteindre le sommet du championnat malgré son mauvais départ. A Ouani on dit souvent : "Se décourager n'est pas ouanien"

Les autres résultats de la 6 e journée :

 l’AJCM est battu par Etoile d’or (1-2) à domicile.

Chirazienne de Domoni a aussi gagné contre Barakani Sport par un score sévère de 3 buts à 1

Le derby de Sima qui a opposé Steal Nouvel à Ziara est soldé par un match nul ( 1-1)

 Mohamed El-had et Halidi Allaoui

 (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 12:02

Source : Alwatwan.net / 05 mai 2009

Football-D1 Sur les quatre matchs comptant pour la cinquième journée du championnat de la ligue de football de Ndzuani, deux matchs ont eu lieu samedi 2 mai. Le leader du classement, Komorozine détient toujours son affaire en battant le 3e au classement, Chirazienne par le score de 1 but à 0. Le même après-midi au stade de Sima, Ziara club a été laminé par un Barakani club en quête de victoires. Komorozine est, sans doute, le leader du championnat d’Anjouan avec 13 points et 5 buts. Deux autres matchs ont opposé respectivement Etoile d’or et Fco et Ajsm à Steal Nouvel le dimanche 3 mai.
La première rencontre s’est soldée par le score de 2 buts à 0, en faveur de la formation de Sima, Steal Nouvel.

‘‘Nous sommes classés en 7ème position, sur 8 équipes alignées. Nous ne sommes pas encore à notre forme habituelle’’, se désole Assadi, le latéral gauche de l’Ajsm de Mutsamudu. Le même jour au stade de Mirontsi, le champion en titre régional, Etoile d’or a fait un match nul de 1 but partout face à Football club de Ouani.
Le champion national de la Coupe des Comores, Ajsm (Association de la Jeunesse Sportive de Mutsamudu)se mesurera au champion en titre régional, Etoile d’or. La prochaine journée aura lieu le samedi 9 mai. Un match de retard opposera le leader du classement, Komorozine à Barakani (3e avec 9 pts +3).

Le classement général

Komorozine (13 Points +6 buts)
Steal Nouvel (9 Pts +3)
Barakani (8 Pts +4)
Chirazienne (6 Pt)
Etoile d’or (6Pts)
Ajsm (4 Pts-3)
Ziara (4 Pts-3)
Fco (3 Pts)

Elie-Dine Djouma

 

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 12:50

Source : Alwatwan.net / 29 avril 2009

Youssouf La 10è édition du Grand prix de la Confédération africaine d’athlétisme (Caa) ou Panafrican Meeting a regroupé, mardi dernier au stade Modibo Kéïta de Bamako au Mali, une pléiade d’athlètes venus de tous les coins du monde. Ils étaient presque tous là, les Oumar Loum du Sénégal, Uche Isaac du Nigeria, Isaac Makwelé du Botswana et autre Béhi Symphora de la France. Dans ce petit monde athlétiquement connu, le jeune comorien Youssouf Mhadjou a su s’imposer en remportant la médaille d’or aux 100m plat masculin, le mardi 21 dernier au même stade de Bamako, émerveillant tout un public qui l’ignorait. Ce natif de Mbashile Bambao (Ngazidja) a remporté l’épreuve masculine avec un chrono de 10’’57 (son record personnel) devant Bosse Berenger de la République Centrafricaine qui détient la deuxième marche du podium avec 10’’68 et Idrissa Sanou du Burkina en troisième place avec 10’’74.
Par son courage et son professionnalisme, le jeune comorien qui suit un stage à l’Institut des Sports de Dakar, au Sénégal, a prouvé sa suprématie à la 10e édition du Panafican Meeting. “Nous voudrions faire en sorte que durant les prochaines compétitions régionales et internationales, d’autres athlètes nationaux dépassent leurs performances actuelles”, a expliqué Hassane Mohamed Abdou, chargé de l’académie olympique au Cosic.
10’’ 57 sur 100m est un chrono qui n’a jamais été effectué par un athlète comorien. Le chargé de l’académie olympique a rappelé que Youssouf Mhadjou est un coureur qui représente un grand espoir dans sa discipline. Suite à ses performances aux derniers Jeux olympiques de Beijing en 2008, avec 10”62 aux 100m plat, le coureur a été admis à prolonger son stage à l’institut sénégalais.

Mahmoud Mohamed Elarif a “rendu hommage” à l’institut des sports de Sénégal et “félicité” le Coelacanthe Youssouf qui a permis à l’hymne national de retentir lors de ces jeux. Grâce à ses actuelles performances, il a été pris en charge (frais de déplacement et logement inclus) par son institut. Après la médaille d’or de Irham Aboubacar au Special Olympics de Daho (USA), voilà que Youssouf Mhadjou porte haut les couleurs nationales.

Au classement général, les Sénégalais ont confirmé leur suprématie en remportant 4 médailles d’or et 2 d’argent devant le Burkina Faso (3 or, 2 argent et 3 bronze). La Côte d’ivoire est 3ème avec une médaille d’or et une autre en argent tandis que les Comores sont classées en quatrième position avec une médaille d’or. Le Mali et le Cameroun complètent le bas du tableau avec chacun une médaille d’argent et une médaille de bronze.

Elie-Dine Djouma

 

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