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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 12:14
    

 

 

 JEUX DES ILES / COMORES : “La Gazelle veut plus d’or”

 

 

Portait : Feta : Une gazelle (re)lorgne vers l'or


 

Entre deux bons plats de “mayele ya nazi na dziwa na rugayi”, elle a le temps de s'occuper des jeunes, de courir et de sauter au-dessus de haies. Au bout, elle trouve souvent de l'or.

Feta Ahamada ou “La gazelle“ tel que la surnomme la presse régionale sera présente aux Seychelles pour la conquête d'une seconde médaille d'or. Médaillée d'or en 100m haies en 2007, la locataire de l'Insep (Institut national des sports) à Vincennes, en France ira aux Seychelles pour défendre son titre de championne. La jeune sprinteuse a les moyens de parvenir à ses fins si l'on en juge par la bonne saison passée dans le championnat français d'athlétisme où elle évolue depuis 12 ans. Si on lui demande son objectif pour les Jioi 2011, l'originaire de Wela ya Mitsamihuli répond : “je vais faire mieux qu'il y a 4 ans“, tout en reconnaissant que “j'ai eu des soucis de santé et ma saison a été compliquée donc je vais faire de mon mieux“. Très modeste, cette svelte de 1.60m pour 53kg ne se laisse pas emportée par ses ambitions. Très discrète, Feta n'aime pas trop parler d'elle malgré son palmarès athlétique impressionnant. Bien qu'elle est encore jeune, Feta propose une fiche technique plutôt flatteuse. Championne de France espoirs de 60m et troisième aux championnats de France élite en 2009, Feta est, entre 2007 à 2010, finaliste aux championnats de France. Elle aligne dans ce lot, ses performances réalisées lors de Jioi 2007, médaillée d'or en 100m haies et d'argent en 100m plat.

 JEUX DES ILES / COMORES : “La Gazelle veut plus d’or”

Actuel partenaire d'entrainement de Olivier Vallaeys à l'Insep, elle a pris part aux championnats du monde en salle à Valence en 2008, puis elle a participé à celui de Doha, au Qatar en 2010. Feta a couru les championnats du monde à Berlin, en Allemagne en 2009 après son retour en 2008 des jeux olympiques. Dans tous ces grands voyages sportifs, c'est celui de Madagascar que la comorienne s'est distinguée. Elle a permis pour la deuxième fois le “Wudzima wa masiwa“ de retentir au stade Alarobia de Tananarive à Madagascar.

Feta se rappelle que c'est en 2006 que “j'ai commencé à avoir un bon niveau national“. Depuis cette année, la sprinteuse ne cesse pas d'impressionner à chacune de ses sorties à des grandes compétitions sportives mondiales. Elle a pris goût à l'athlétisme notamment à la course de vitesse grâce à la famille Ponthieu Bertram. Cette famille a été, selon la star comorienne “nos voisins“ dont les deux enfants, Lucie et Léo pratiquaient ce sport. Mais l'athlétisme n'est pas son gagne-pain mais reste, avant tout, un loisir. “Ce n'est pas mon métier, précise-t-elle avant de confirmer que je fais des études de droit et je travaille en animation avec les enfants. Je suis également un membre actif des associations “D-Brouy Jeuness et Ngo'shawo“, c'est tout ça ma vie“.

Feta s'entraine tous les jours à 10h30 puis à 16h30 après quelques rendez-vous de travail qu'elle dit incontournable. Malgré ces journées souvent “brouillons“, la Nordiste a le soutien de ses parents. Quand l'enfant chérie du couple Ahamada commençait à enchainer sans arrêt les compétitions “ma mère pensait que cela menacerait ma scolarité. Maintenant toute la famille me soutient et cela m'aide à me dépasser“, confirme celle qui préfère le “mayele ya nazi na dziwa na rugayi“, comme plat national.

 

La pépite comorienne arrive ce 31 juillet à Moroni pour mieux préparer sa conquête de l'or seychellois.


Elie-Dine Djouma
Source : Al-watwan N° 1786 du vendredi 15 juillet 2011
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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 20:35

Abdelaid-Mze-Mbaba.jpgL’équipe nationale des Comores, pour son quatrième match comptant pour les éliminatoires de la CAN 2012 a fait match nul (1-1) avec la Lybie cet après midi au stade international de Mitsamiouli. Le but des cœlacanthes est marqué par Abdeilad Mze Mbaba  (Photo) à la 83eminute de la partie. La Lybie menait 1-0 dès la 45eme minute grâce à un but de Ihab Al Busefi

Abdelaid Mze Mbaba dont la famille est de Vanamboini ya Itsandra sur l’île de Ngazidja, est né il y a  20 ans à Nanterre près de Paris en France. Ce jeune attaquant est un vrai dribbleur et technicien.  « Il faut le vivre pour le croire. Pas de différence entre Cristiano Ronaldo et Abdoulaid Mzembaba quand il drible. Il drible aussi rapidement et peu importe l'espace qu'il a devant lui. Un vrai technicien. Il peut effacer deux joueurs en deux temps sur un mètre carré d'espace. Il m'a épaté quand je l'ai vu à deux reprises faires ses spectacles. Incroyable en balle au pied. Techniquement au point et dribleur de qualité. Un vrai ''Pro'' » avait écrit hier mon ami Elie Djouma, journaliste à Alwatwan sur son blog (http://eliedjouma.centerblog.net/)

Sociétaire de l’équipe française, AS Saint Etienne, Abdelaid Mze Mbaba  évolue en CFA. Aujourd’hui, il est le sauveur de l’équipe nationale des Comores après sa deuxième sélection.

Même si ce résultat ne change pas le destin de l’équipe nationale des Comores puisqu’elle reste dernière du groupe C avec 1 point, les supporteurs ont bien raison de se réjouir du résultat. En effet, non seulement l’équipe évite une défaite face à une des meilleures équipes du groupe mais elle vient de marquer (enfin !) le premier but depuis le début des éliminatoires. De plus au match-aller, la Lybie avait gagné par un score sévère de 3-0.

L'entraineur Mohamed Chamité doit être bien soulagé ce soir compte tenu de la forte préssion dont il faisait l'objet ces derniers jours.

Après cette quatrième journée des éliminatoires la Zambie en battant le Mozambique par un score de 3-0 reste en tête du Groupe avec 9 points. La Lybie est deuxième avec 8 points. La troisième place est occupée par la Mozambique avec 3 points.

Ci-dessous la liste des joueurs qui ont été convoqués par l’entraineur Mohamed Chamité pour le match :

Mohamed Hassane (Elan club)

Djabir El Djabir (Volcan club)

Ali Rassoul (Apaches)

Mahamoud Ali Mchangama (Apaches)

David Humblot (Coin Nord)

Mounir Abdérémane (Volcan club)

Damime Abdoulanou (Belle Lumière)

Soilihi Bourhani (Ajs Mutsamudu)

Djamal Msaidié (Coin Nord)

Athoumani Ben Ahmed (Aubervilliers - France)

Salim Mramboini (Consolat-France)

Nadjim Abdo (Millwall-Angleterre)

Saïd Anfane Boura (Fomboni Fc)

Mohaed Youssouf (Créteil – France)

Youssouf Mchangama (Troyes)

Yacine Saandi (Of Agdn)

Bourhani Kemal (Sans club)

Abdelaid Mzé Mbaba (As Saint-Etienne - France)

Ali Mmadi (Evian –France)

 

Halidi Allaoui

(HALIDI-BLOG-COMORES)

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 21:02
Lu pour vous :
Source : http://www.francefootball.fr/#!/news/2011/04/05/144135_bourhani-comorien-et-fier-de-l-etre.html 
5 avril 2011
Bourhani : «Comorien et fier de l'être»

Le nouvel international comorien(EQ)

A la recherche d'un club depuis son départ de Vannes (L2) l'été dernier, Kemal Bourhani (29 ans) continue de s'entretenir en vue d'un prochain transfert. Sa motivation, l'ancien attaquant lorientais la puise en sélection des Comores... (Photo Presse-Sports)


«Kemal, on vous avait un peu perdu de vue depuis Vannes...


Je suis à la recherche d'un club. J'ai multiplié les essais à l'étranger, dans les pays du Golfe, en Suède, en Angleterre, mais rien d'intéressant. Je m'entretiens physiquement dans un club de la région parisienne, à Sannois Saint-Gratien, ce qui me permet de me maintenir en forme. Ça m'était déjà arrivé d'être sans club, mais pas aussi longtemps.

Comment vivez-vous cette inactivité ?


On cherche un point de chute dans des Championnats qui ont repris ou vont reprendre, scandinaves, asiatiques ou nord-américain. Moralement ça va, j'arrive à gérer. Et puis il y a la sélection...

«J'ai vécu une émotion incomparable»

Laquelle ?


Je suis devenu international comorien la semaine passée, à Bamako, face à la Libye (0-3) en éliminatoires de la CAN 2012. Mes parents sont comoriens, je comprends la langue, et j'avais été approché plusieurs fois par la Fédération. Cette fois, c'est fait et c'était un immense honneur, une fierté, d'endosser le maillot des Coelacanthes et d'entendre résonner l'hymne national. J'ai vécu une émotion incomparable, moi qui ai la double culture.

Les Comores, c'est plutôt modeste puisque la sélection est 187e au classement FIFA...


C'est vrai, mais notre groupe est composé à la fois de joueurs locaux et d'expatriés, essentiellement venus de France comme Ben Attoumani d'Aubervilliers, Gaston Mbelizi de Villemomble. On a aussi Nadjim Abdou (ex-Sedan, Millwall) qui n'a pas pu venir. Les Comores ont la chance d'avoir une jeune génération qui pointe le nez dans le circuit pro français. Moi, à 29 ans, je faisais figure de doyen ! Sur le plan du déplacement, les dirigeants nous ont mis dans de bonnes conditions.

Pour votre première cape, vous avez joué sur terrain neutre, au Mali, face à la Libye en pleine guerre...


Deux jours avant notre match, on a assisté à Bamako au match Mali-Zimbabwe. Et il y avait moins de ferveur, moins de soutien pour le Mali que pour les Libyens ! L'ambiance était incroyable. A l'origine, on aurait dû jouer au Soudan mais la Libye a refusé. Ensuite, il a été question de l'Algérie et de la Tunisie, mais ces pays ont apparemment refusé. Finalement, ça s'est fait au Mali, un pays dans lequel Kadhafi a énormément investi. L'hôtel où on logeait, par exemple, est un établissement libyen.

«Prenons le temps de bâtir ce groupe»

Sur le terrain, vous n'avez pas pesé lourd (0-3)...


On a eu peu de temps pour se préparer ensemble. Ensuite, les Libyens alignaient une équipe rodée sur le plan collectif, fluide, jouant bien au ballon. On les a sentis soulagés quand ils ont marqué le premier but. Ensuite, on s'est effondré en fin de rencontre. Pour pas mal d'entre nous, c'était la première fois, et il y a des motifs d'espoir. C'est pour ça qu'on a demandé à calmer le jeu vis-à-vis de notre sélectionneur, Chamité. Il y avait des bruits de limogeage. Prenons le temps de bâtir ce groupe, ce n'est pas un solution de virer qui que ce soit.

Comment voyez-vous la suite ?


Je continue de bosser pour reprendre avec un club. Le fait d'avoir porté le maillot national alors que je suis sans club m'a donné une force énorme. Début juin, on joue le match retour contre la Libye chez nous. On en est encore à identifier des joueurs qui peuvent intégrer le groupe comorien. Ils sont les bienvenus. Aujourd'hui, on est à la recherche de notre première victoire, mais aussi de notre premier buteur dans ces éliminatoires. Celui-là deviendra un vrai héros national !

On vous voit venir...


C'est clair, jamais je n'aurais pensé devenir international. Alors marquer pour le pays, ce serait formidable !»

Propos recueillis par Frank Simon

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 21:21

 

L’équipe nationale des Comores, pour son deuxième match comptant pour les éliminatoires de la CAN 2012, n’a pas pu créer la surprise tant espérée hier après midi au stade international de Mitsamiouli face au Mozambique et ce en dépit de la participation de sept joueurs qui évoluent en Europe. Le Mozambique s’est en effet  imposé 1-0 dans le temps additionnel (91eme minute).

Les hommes de Chamité ont raté là une belle occasion de faire rêver tout un pays. Pour rappel, le 5 septembre dernier, ils étaient déjà  battus par les zambiens par un score de 4 buts à 0. Lors de la troisième journée  ils se déplaceront en Lybie. Ils sont quasiment éliminés ! Reste juste à sauver l'honneur.

Ci-dessous la liste des joueurs qui ont été sélectionnés :

Gardiens : 

Ahmed Athoumani (Volcan club)

Mroivili Mahahmoud (Coin Nord)

???? (Steal Nouvel)

 

Défenseurs :

Mahamoud AliMchangama (Apaches)

Ali Rassou (Apaches club)

David Humblot Ferdinand (Coin Nord)

Bacar Msaidié (Coin Nord)

Ahmed Ali (Kaz club)

 

Milieux:

Damime Abdoulhaniou (Chirazienne)

Mahamoud Mohamed (Elan club)

Ahmed Kassim (Steal Nouvel)

 

Attaquants :

Mohamed Mouigni (Elan club)

Youssouf Djabir (Comorozine)  

Ahmed Ali Soilihi (Apaches club)

Abdoulkarim Sandjema (Elan)

 

Les expatriés:

Nadjim Abdou (Millwall, Angleterre)

Ben Ahmed Athoumani (Aubervilliers,France)

Yassine Saandi 

Ali Mmadi (Evian Thonon,France)

Moubaraka Abdallah Mfoihaya (Oslo city, Norvège)

Youssouf Mchangama

Mohamed Mchangama (Nîmes Olympique,France)

 

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

 
 

 

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 11:48

 

Sept joueurs expatriés évoluant en Europe regagnent le pays hier et aujourd'hui, mardi pour compléter la liste de la présélection dressée par le coach national de football. Cela dans le cadre de la préparation des Cœlacanthes pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations Orange 2012. Il s'agit de Nadjim Abdou (ancien coéquipier de Hamda Jambay au Fc Sedan), Athoumani Ben Ahmed, Mohamed Mchangama, Mmadi Ali, Youssouf Mchangama, Yassine Saandi et Abdallah Mfoihaya Moubaraka. Ils jouent respectivement au Fc Millwall, club de deuxième division anglaise, à Aubervilliers Cfa (France), à Nîmes Olympique (ligue 2 française), Evian Thonon (L2 France) et à Oslo city à Norvège. Entre ces professionnels, seul Nadjim Abdou ou Jimmy qui déjà porté le maillot national dans une compétition régionale. Ces sept professionnels qui évoluent aux postes d'attaquant, milieux offensif, latéral droit et en défense centrale rejoindront la dizaine de locaux qui seront regroupés à partir du mercredi prochain au stade international de Mitsamihuli. Ils y suivront leurs entrainements pendant seulement cinq jours. Ce temps est loin de suffire à permettre à ces joueurs de se créer des automatismes. En ce qui le concerne, après le match nul vierge concédé face à la Lybie à la première journée, le Mozambique a fait appel à tous ses professionnels pour le match du 9 octobre prochain contre l'équipe nationale.

Elie-Dine Djouma

Source : Al-Watwan
05 octobre 2010
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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 19:17

L’équipe nationale de la Zambie a battu cet après midi (dimanche 5 septembre 2010)  l’équipe nationale des Comores par un score de 4 buts à 0 (Groupe C) à Lusaka.  Les buts de la Zambie sont inscrits par Kalaba (15ème), Fwayo (30), Chamanga (40) et Mayuka (85).

L’autre match du groupe C qui a opposé la Lybie à la Mozambique  s’est achevé sans but.

Donc,  c’est la Zambie qui occupe actuellement la tête du groupe.

Halidi Allaoui
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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 22:03

 

Dans une interview publiée dans le numéro 330 du journal comorien Albalad de ce jour (30 août 2010), Salim Tourqui, le Président de la Fédération Comorienne de Football (FCF) a rappelé que l’ancien international français, Manuel Amoros était coordinateur de la fédération comorienne de football et non sélectionneur de l’équipe nationale.  « D’ailleurs, il n’est plus coordinateur car je l’ai démis de ses fonctions après qu’il se soit autoproclamé sélectionneur de l’équipe nationale des Comores. C’est moi qui suis le président de la fédération  et c’est moi encore qui nomme les personnes devant travailler avec cette institution. Pour cela j’ai nommé Abdérémane Mohamed Chamité et Jean Paul Rossignol comme sélectionneurs des cœlacanthes. » A-t-il précisé.

 

Voilà une affaire qui arrive au mauvais moment et qu’on aurait pu éviter pour permettre la sélection nationale de football de poursuivre ses préparatifs en vue des éliminatoires de la CAN 2012 dans la sérénité et dans de bonnes conditions. A suivre avec attention car il n’est pas sur que celle-ci s’arrête là quand on sait que Manuel Amoros est en réalité amené aux Comores par l’homme d’affaire et grand ami du Président de l’Union des Comores, Kiwan Bashar. Mais il est vrai que dans la pratique, on avait du mal à cerner son vrai poste et ses réelles attributions ! Certains l’appelaient « le coatch » et parlaient même de « l’homme fort de la sélection des Comores. »

 

Halidi Allaoui

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 21:15

Les-coelacanthes-aout-2010.jpgEquipe nationale des Comores

Débout : de G à d : Mahamoud (Konet), Mounir, Mchami, Ahmed, Lakatus, Ali Rassoul (Cap)

Accroupis : David, mahamoud, Damine, Rama, Soilihi

 

Dans le cadre des préparatifs des éliminatoires de la CAN 2012, un  match amical de football  a opposé hier (dimanche 29 août 2010) après midi au stade Rabemanaja de Mahajunga L’équipe nationale des Comores à l’équipe nationale de Madagascar. Le score final est de 1 but à 0 en faveur des malgaches.

 

Ironie du sort : l’unique but du match est marqué par un originaire des Comores, Ali Hassan, ancien joueur de l’AJSM de Mutsamudu.

 

Halidi Allaoui

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 21:54

Chamite.jpgCi-dessous la liste définitive de dix huit joueurs des Comores qui affronteront en match amical à Tananarive l'équipe nationale de Madagascar vendredi publiée par  l'entraineur de l’équipe nationale, Mohamed Chamité Abdérémane (photo) :

  

 

Gardiens : Ahmed Athoumani (Poitier) - Volcan club de Moroni 

Mroivili Mahahmoud (Lakatuis) - Coin Nord de Mitsamiouli  

 

Défenseurs :Mahamoud Ali Mchangama (Tchama) – Apaches club de Mitsamiouli

Abdoulhamid Ahmed El Mamoune (Nanou) - Volcan club de Moroni

Ali Rassou (Dijana) - Apaches club

Hamdani Ranfiou – Union sportive de Ntsaoueni

David Humblot Ferdinand (Rahimi) Coin Nord e Mitsamiouli

Ahmed Ali - Kaz club

 

Milieux:Damime Abdoulhaniou  (Outété) - Chirazienne

Fasoiha Goula Soilihi (Fc Djabal)

Mahamoud Mohamed - Elan club de Mitsudjé

Aladine -Chirazienne

Soilihi Bourhani (Zizou) - Ajsm

Rahali Zouboudou (Rahali) - Fomboni club

 

Attaquants : Mohamed Mouigni (Rama) - Elan club

Mounir Moussa - Kaz club de Mkazi

Nasser Boura Ahmed - Fc Fomboni

Abdoulkarim Sandjema (Mchami) – Elan club

 

Entraineur : Mohamed Chamité Abdérémane

Selectionneur : Jean Paul Rossignol

 

Halidi Allaoui

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 12:15

 Madagascar domine le Basket ball dans l’océan indien. C’est du moins ce qu’on peut  conclure sans hésitation compte tenu des résultats de la Coupe des Clubs Champions de l’Océan Indien version 2010 achevée samedi dernier  à Madagascar. En effet, leurs deux équipes, COSFA chez les hommes et BBCM, chez lez les dames, ont gagné les finales.

 

COSFA s’est imposée face à la Jeunesse Canon de Mayotte par un score de 73 à 61. BBCM, elle, a  sévèrement battu BCD de la réunion (80 – 39).

 

De plus les  meilleurs  joueurs et marqueurs ainsi que les meilleures joueuses et marqueuses sont malgaches.

 

 Finalement, AMISCO, chez les hommes, l’équipe sur laquelle les Comores comptaient pour l’obtention d’une médaille, n’a pas pu décrocher la 3eme place.   Elle a été battue samedi par PLS HWKS de Seychelles.

 

Espérons que lors de la version 2011 qui sera organisée à Mayotte, les représentants des Comores feront mieux !

 

Le podium 

 

Dames


1- BBCM (Madagascar)

2- BCD (Réunion)

3- Hoop BC (Maurice)

 

Meilleure joueuse : Razananirina Prisca (BBCM, Madagascar)

 

Meilleure marqueuse : Amady Rokia (BBCM, Madagascar)


Hommes


1- COSFA (Madagascar)

2- Jeunesse Canon 2000 (Mayotte)

3- PLS Hawks (Seychelles)

 

Meilleur joueur : Rakotoarisoa Andry dit « Danz » (COSFA, Madagascar)

 

Meilleur marqueur : Rakotoarisoa Andry dit « Danz » (COSFA, Madagascar)  

 

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
20 juillet 2010
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