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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 10:04

Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 

Moroni, mardi 9 décembre 2008 (HZK-Presse) – Alors que l’on attendait l’annonce de la formation d’un nouveau gouvernement, plus réduite, comme il l’avait promis le mois dernier en recevant une forte délégation de la notabilité de Ngazidja, le président de la république a préféré évoquer les dossiers économiques et financiers, ce mardi 9 décembre lors de sa traditionnelle allocution à l’occasion de la Ide Elkabir.

 

D’emblée, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi s’est félicité de « l’adoption du projet de loi de citoyenneté économique, dont les retombées seront palpables dès début 2009 ». A en croire le chef de l’Etat cette nouvelle législation aurait déjà donné ses fruits, car « dès janvier prochain, le Koweït va débloquer 200 millions de dollars pour deux ans », soit près de 77 milliards de francs comoriens.

 

Une bouffée d’oxygène inespérée qui constituerait la « première tranche » d’un fonds d’investissement arrivant à point nommé, quelques semaines seulement après l’adoption controversée de cette fameuse loi de citoyenneté économique, si l’on en croit les propos du président de l’Union qui n’a pas dit s’il l’a déjà promulguée ou non.

 

Il faut rappeler que ce texte a fait l’objet le 27 novembre dernier de deux votes contradictoires, organisés le même jour au sein de l’assemblée nationale, à une demi heure d’intervalle, dans des conditions pour le moins confuses, avec deux procès-verbaux différents dont l’un signifiait le rejet de la loi et l’autre son adoption. Dans le premier cas la séance plénière fut présidée par le président de l’Assemblée lui-même, Said Dhoifir Bounou, tandis que pour l’adoption c’est le vice-président Ibrahim Mhoumadi Sidi qui a dirigé le scrutin.

 

Le président de la république invitera par ailleurs les vice-présidents et le chef de l’exécutif de Ndzouani de « réunir les forces vives de chaque île pour étudier les projets que ces fonds doivent financer ».

 

Au cours de cette rencontre du jour de l’Ide tenue à Dar Najah [siège de la présidence de l’Union à Anjouan], le président Sambi s’est employé à défendre cette loi qui serait à ses yeux « une grande chance pour les Comores ».

 

« Je vous assure qu’il n’y a aucun inconvénient à accepter d’offrir à ces investisseurs étrangers la nationalité comorienne. Au contraire, le pays va obtenir de quoi financer ses projets d’infrastructures, car chez nous c’est l’argent qui nous manque », martèle-t-il avant de se justifier en citant « l’exemple d’un grand pays développé comme la France où 200.000 comoriens sont naturalisés Français ». 

 

« Des députés n’avaient pas compris selon lui tous les enjeux de cette loi, mais désormais tout est rentré dans l’ordre », se gratifie Ahmed Abdallah Sambi devant la notabilité anjouanaise venue lui présenter les vœux de la fête du sacrifice.

 

Le chef de l’Etat convaincu que le principal problème de ce pays est le manque de ressources financières de l’Etat, son discours était plus axé sur les progrès réalisés par son gouvernement depuis selon élection à la magistrature suprême. L’éventualité d’un accord avec le Fonds monétaire international pour l’allégement ou l’effacement de la dette comorienne était aussi à l’ordre du jour.

 

« Depuis 1993 sous le régime de Djohar l’on attendait ce moment en vain. Nous l’avons décroché. Grâce à nos efforts, nous serons comme un nouveau pays qui vient de naître. Notre dette extérieure sera épongée. Peut être jusqu’en 2009, il n’y aura plus d’arriérés de salaire » pour les agents de l’Etat, exulte le président Sambi.

 

Au cours de cette réception, le locataire de Beit Salam est allé de révélation en révélation. Après avoir annoncé que « les enseignants anjouanais bénéficieront eux aussi du reliquat de l’aide budgétaire de l’Union Européenne » au même titre que ceux des autres îles, Ahmed Abdallah Sambi révèle « qu’un congrès international sur l’habitat comorien aura lieu dans le courant de janvier 2009 ».

 

Le président estime « qu’une partie des fonds nécessaires à ce grand chantier sont disponibles mais il manque le savoir-faire ». Cette conférence censée mobiliser l’expertise internationale en bâtiment et architecture devrait proposer la technique la mieux adaptée à notre pays, pour éradiquer l’habitat insalubre. Il s’agit d’un des projets phares du chef de l’Etat qui traîne depuis plus deux ans.

 

Devant le chef de l’exécutif et de la notabilité de l’île, Sambi livre une autre nouvelle qui va sans doute plaire aux habitants de Nyumakélé. « Une étude pour l’utilisation de l’énergie éolienne est en cours dans cette région la plus pauvre de l’île. Deux hélices qui vont servir sont déjà arrivées. Ils vont produire en 24 KW par heure », lance le chef de l’Etat.

 

Abdallah A.

091208/aa/hzkpresse/12h00

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 09:23

Chers visiteurs du  blog, chers amis, chers proches, 


 
A l’occasion de la  grande fête de tous les musulmans, ide el kabir ou el adha pour les uns et le tabaski pour les autres,  je tiens à vous présenter (vous et vos familles) mes vœux de bonheur, d’amour, de prospérité, de bonne santé et d’entente mutuelle.


 Que la paix et une solidarité sincère règnent dans le monde !

Que les Comores retrouvent la voie du développement !


 
Que les comoriens deviennent des citoyens COMORIENS  dignes de ce nom !

 

 
AMEN.


L'id el-Kabir (signifiant littéralement la grande fête) est l'une des fêtes musulmanes les plus importantes. elle marque chaque année la fin du pèlerinage à La Mecque.

Cette fête commémore la soumission d'Abraham à Dieu, lorsque le patriarche était prêt à sacrifier son fils aîné sur son ordre (Ismaël selon la tradition musulmane, Isaac selon la Bible).

Les musulmans, selon leurs moyens, sacrifient ce jour  un mouton (parfois d'autres animaux, notamment vaches, chameaux ou poulet) en l'égorgeant, couché sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque.

 
Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 13:21

 

 

"vous pouvez arracher l'homme du pays, mais vous ne pouvez pas arracher le pays du cœur de l'homme " John Dos Passos, Ecrivain américain (1896-1970)

 

 

Chers visiteurs du  blog, chers amis,

 A l’occasion de l’Aïd el fitr, une grande fête  de tous les musulmans célébrant la fin du ramadan, je tiens à vous présenter (vous et vos familles) mes vœux de bonheur, d’amour, de prospérité, de bonne santé et d’entente mutuelle.

 Que les Comores soient une terre de paix et retrouvent la voie du développement !

 Que les comoriens deviennent des citoyens COMORIENS  dignes de ce nom !

 Aux gouvernants des Comores,

 Sachez que "le grand art en politique, ce n'est pas d'entendre ceux qui parlent, c'est d'entendre ceux qui se taisent. "Etienne Lamy, homme politique français (1845-1919)

 
AMEN.

 
L’Aïd el fitre est célébré aujourd’hui dans beaucoup de pays notamment en France et aux Comores.

 
Halidi (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

 

 

 

 

 

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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 14:06

 

 

C’est parti pour tous les musulmans du monde. Le mois sacré du ramadan débute.

 

Le ramadan est le neuvième mois du calendrier musulman. Un mois important pour tous les musulmans du monde lequel marque le début de la révélation du coran fait  au prophète Muhammad (Mahomet). Tous les musulmans pubères ayant les capacités physiques et mentales doivent jeuner (s’abstenir de manger, de boire, de fumer, d’avoir des relations sexuelles pendant la journée…) durant tout ce mois.

 

De plus, non seulement, c’est le quatrième pilier de l’islam mais il s’agit aussi d’une pratique très importante de l’islam.


 
Aux Comores, c’est aussi une bonne occasion festive de  se retrouver un soir en famille (dans un sens très large) afin de rompre le jeune (iftar).

Certains pays, comme la Lybie, ont commencé hier. Ici en France, c’est aujourd’hui (1er septembre 2008), le premier jour du ramadan. Aux Comores, ce sera demain.

 

  Je tiens à souhaiter un bon ramadan  à tous les musulmans du monde en général et aux comoriens en particulier.

 

HALIDI-BLOG-COMORES

 

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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 10:25
LU POUR VOUS : ARTICLE PUBLIE PAR alwatwan.net
Pèlerinage 2007
Si tout va bien, 1105 comoriens seront sur les lieux saints de l'Islam
Près de 287candidats au pèlerinage sont partis depuis mercredi 5 décembre pour Jeddah. Ce sont ceux dont les agences ont choisi d'affréter la compagnie yéménite, Yémenia airways. Il s'agit, entre autres, de Karthala Agence, Gti, Cat-voyage, Cit et Alharamaine travel. Ils ont voyagé à bord de deux vols réguliers de Yémenia Airways. Plus d'une trentaine d'autres partiront dans un prochain vol de la même compagnie.
Cependant, le gros des pèlerins n'a pas encore quitté le pays. Le départ d'un premier contingent programmé ce vendredi 7 décembre sera ''pour des raisons techniques'' reporté probablement au dimanche 9, selon le ministère des Affaires islamiques. L'arrivée tardive d'une technicienne de la compagnie Tanzanie airways, devant assurer l'acheminement des deux contingents, serait à l'origine de ce report. Ils seront 480 voyageurs, dont 360 à bord de la compagnie tanzanienne et le reste avec Yémenia, à faire le départ le dimanche. 300 autres ayant tardé à acheter leurs tickets auprès de la compagnie tanzanienne, celle ci veut appliquer le même tarif que celui de Yémenia jugé plus relevé. ''Dans tous les cas de figure, ils partiront lundi, a précisé le secrétaire général du ministère. Si tout va bien, ils seront 1105 comoriens, cette année, sur les lieux saints de l'Islam”.
Toutefois, du fait du retard enregistré, certains pèlerins risquent de ne pas avoir le temps de visiter certains lieux symboliques de l'Islam notamment le mausolée du prophète Muhammad à Médine. Car c'est au 19 décembre que sera le jour du pèlerinage, le fameux ''Yaum Anrafat''.
M.S.A.
HALIDI-BLOG-COMORES
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