HALIDI-BLOG-COMORES
Comores / Société
LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
IMPORTANT :
MESSAGE POUR MES FIDELES VISITEURS :
NOUS VOUS INFORMONS QUE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, VOTRE BLOG CREE PAR ALLAOUI HALIDI, IL Y A QUELQUES ANNEES, EST GERE PAR MADAME MARIAMA HALIDI
MERCI DE VOTRE FIDELITE
Mariama HALIDI
QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal et
partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
Pour revenir à la page d'accueil cliquez ICI
Pour recevoir réguliérement les articles que nous diffusons, merci de vous inscrire à la newsletter (Attention : laissez les deux cases (newsletter et articles)
cochées) .
Halidi Mariama (HALIDI-BLOG-COMORES)
MESSAGE IMPORTANT :
DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, ALLAOUI HALIDI A CEDE LA RESPONSABILITE DE VOTRE BLOG A MADAME MARIAMA HALIDI.
MERCI DE VOTRE FIDELITE
CI-DESSOUS LES NEWS RECENTES DES COMORES
HALIDI-BLOG-COMORES
Comores / Société
|
||
|
||
|
||
Ce jeune Comorien, arrivé comme étudiant, aurait pourtant préféré rester à la Réunion, auprès d’un fils français qu’il a reconnu en 2006. "J’avais un titre de séjour d’étudiant, en règle. J’ai juste voulu changer de statut, pour pouvoir travailler et m’occuper de mon fils". La préfecture lui demande de remplir un dossier pour lequel il doit fournir un certificat de nationalité française du bébé. Ce document s’obtient auprès du tribunal. Mais la réponse à son dossier lui arrivera d’une bien étrange manière. "Mercredi, des policiers sont venus me chercher. Ils m’ont d’abord dit que c’était une simple formalité. Puis ils m’ont placé en garde à vue, puis en centre de rétention administrative". Devant le juge, son avocate obtient une assignation à domicile : le jeune homme, qui estime n’avoir rien à se reprocher, peut rentrer chez lui. Du moins, jusqu’à mardi matin. JIR |
||
Date : 04-09-2007 http://www.lexpressmada.com/display.php?p=display&id=10866 |
SOURCE : 08/06/2007 17:39:39 - PARIS (AFP)
Comores: cinq ans de prison dont quatre avec sursis requis contre Bob Denard
|
Cinq ans de prison, dont quatre avec sursis, ont été requis vendredi devant la cour d'appel de Paris à l'encontre de Bob Denard pour "avoir
organisé et préparé depuis le territoire français" le coup d'Etat aux Comores en 1995, l'avocat de l'ancien mercenaire demandant sa relaxe.
Bob Denard avait été condamné en première instance le 20 juin 2006 à cinq ans de prison avec sursis pour cette tentative de prise de pouvoir dans
cet archipel de l'Océan indien mais le parquet avait fait appel, estimant que "le tribunal n'avait pas fait une exacte appréciation de la loi pénale".
Devant la 10ème chambre de la cour d'appel, l'avocate générale Marthe Coront-Ducluzeau a estimé que l'association de malfaiteurs "était
clairement établie" pour cette opération, lancée le 28 septembre 1995, à laquelle avait mis fin six jours plus tard une intervention militaire française, en vertu d'accords liant la
France et les Comores.
La magistrate a soutenu que Bob Denard, 78 ans, absent de l'audience pour "raisons de santé" depuis le début du procès, mercredi, a "mené une
opération strictement personnelle de nature lucrative" et a refusé de "conclure que celui-ci ait eu l'autorisation d'agir des services secrets français".
L'avocate générale a demandé que les quatre ans de sursis soient assortis d'une période de mise à l'épreuve de trois ans et 10.000 euros
d'amende. Bob Denard a déjà fait six mois de détention après son arrestation.
De son côté, Me Elie Hatem, avocat de Bob Denard, a demandé la relaxe de son client "qui ne se serait pas engagé dans cette opération sans avoir
eu le feu vert des autorités françaises".
Pour Me Hatem, "il y a bien eu un feu vert des services secrets français pour cette opération à laquelle a participé la Direction générale de la
sécurité extérieure (DGSE)".
Cette opération, a ajouté l'avocat de Bob Denard, avait pour but de destituer" le président comorien Saïd Mohamed Djohar qui a "été ensuite
séquestré pendant quatre mois sur l'Ile de la Réunion par la France", tout en reconnaissant qu'il "n'avait pas de preuve tangible d'un commandement de l'autorité légitime" (les autorités
françaises) demandant à son client de réaliser l'opération aux Comores.
Jeudi, Me François Trécourt, avocat de la République des Comores, partie civile, avait demandé un euro symbolique de dommages-intérêts : "Bob
Denard a ruiné l'image des Comores, l'un des pays les plus pauvres du monde".
En première instance, les 25 autres coprévenus, reconnus coupables pour leur participation à cette opération, avaient été soit dispensés de
peine, soit condamnés à des peines allant de trois ans d'emprisonnement avec sursis à quatre mois avec sursis.
Aucun de ces coprévenus n'avait fait appel et leurs avocats ont demandé vendredi au tribunal de ne pas donner suite aux demandes de
dommages-intérêts des parties civiles, dont celles des héritiers du président Djohar, décédé en février 2006.
|
Rebondissement dans l’affaire BIC / NICOM : Les avocats de NICOM accusent l'Etat de manipulation
|
|
|
|
« Même si décision était légale dans la forme, sur le fond il ne tient pas debout. La loi qui régit le code de procédure civile relève d'une ordonnance », ajoute Me
Mzimba qui a abandonné momentanément sa campagne électorale pour cette conférence de presse.
Moroni le mercredi 6 juin 2007 (HZK-Presse) - Le dernier rebondissement de l’affaire BIC/NICOM fait mouche et laisse l’opinion perplexe. Alors qu’on
croyait se diriger vers un dénouement de l’affaire, les avocats de Nicom repartent à l’offensive en s’attaquant à un décret ministériel qui, selon eux, remettrait tout en cause. En
première instance, le tribunal condamnait la Bic à indemniser son client à hauteur de 3,8 milliards fc pour avoir « fermé illégalement » les lignes de crédits de cette société. Pour la
Bic c’est Nicom qui était soupçonnée d’escroquerie pour avoir utilisé un faux document bancaire, risquant de porter atteinte à l’image de l’institution.
La cour d’appel a confirmé dans son arrêt du 29 mai le jugement en ramenant le montant initial à 1,4 milliards fc, avec obligation pour la Bic de verser « un premier
acompte de 800 millions à Nicom et les 600 autres millions à la banque centrale en guise de caution » en attendant l’issue définitive du procès.
Une exécution provisoire rendue pourtant caduque, trois jours plus tôt par un décret du 25 mai dernier modifiant l’article 519 du code de procédure civile et qui stipule que « en aucun cas elle ne peut l’être pour les jugements condamnant pécuniairement les banques et les établissements financiers ». « En décidant de la sorte, c’est la Bic qui a gagné », déclare Me Harimiya Ahmed avocate de Nicom qui estime que « si la justice demande 800 millions sur près de 4 milliards, pour sauver la société de la faillite, la Bic devait se réjouir », lors d’une conférence de presse. L’affaire se serait compliquée, poursuit l’avocat, par la publication du décret co-signé par les ministres de la justice et des finances, qu’elle qualifie de « taillé sur cette mesure » et qui déroge au code de procédure civile. « Cette décision du ministère de la justice est illégale. Jamais un ministre ne prend de décret sauf délégation spéciale. D’autant que le président n’était pas en voyage pour le justifier », lance Me Arimia. « Même si décision était légale dans la forme, sur le fond il ne tient pas debout. La loi qui régit le code de procédure civile relève d'une ordonnance », ajoute Me Mzimba qui a abandonné momentanément sa campagne électorale pour cette conférence de presse. Les avocats de Nicom estiment par ailleurs que « le décret du ministre va à l’encontre du traité de l’Ohada » qui régit le Droit des affaires dans les pays africains francophones. Me Harimiya s’étonne de la tournure qu'a prise cette affaire. « Au début, on croyait avoir a faire avec la Bic mais on se rend compte que c'est l’Etat qui est devant nous », assène t-elle. Contacté sur cette affaire, le ministère de la justice s'abstient de tout commentaire d'autant plus que le ministre est en voyage. Ce qui n'était qu'une simple affaire commerciale quitte le terrain judiciaire pour prendre une dimension politique, et même diplomatique compte tenu des intérêts en jeu d'un des grands groupes bancaires français, la Bnp-Paribas qui détient la majorité du capital de la Bic.
Source : Ahmed Abdallah - 5607/aa/hzkpresse/9h00
|
Affaire BIC/NICOM : La Bic est condamnée à payer 3,8 milliards fc
|
|
« M. Christian Goût a commis une faute professionnelle, en fermant les comptes sans informer le conseil d’administration ni les actionnaires
».
Moroni, mercredi 16 mai 2007 (HZK-Presse) – La Banque pour l’industrie et le commerce (Bic-Comores), une société du groupe français Bnp-Paribas est
condamnée par le tribunal de première instance de Moroni à verser 3,8 milliards fc (soit 7,7 millions d’euros) à la société Nicom, à titre de dédommagement du préjudice que cette dernière
prétend avoir subi, suite à la fermeture des crédits que sa banque a décidé de lui infliger depuis 2005. C’est ce qui ressort d’un jugement rendu la semaine dernière, dans le cadre d’une
affaire aux multiples rebondissements.
Entourés de ses deux avocats, le gérant de la société Nicom, Shamir Kamoula, se dit « victime d’un coup de la Bic », qu’il soupçonne d’avoir voulu « avantager des amis » en trouvant dans cette affaire « un prétexte » pour l’éjecter du marché florissant du ciment dont il représentait 75% de parts de marché en 2004 [plus de 53.000 tonnes importées dans le pays, ndlr], expliquait-il hier soir aux journalistes, au cours d’une conférence de presse.
Les avocats dénoncent la formule laconique : « nous n’avons pas convenance à travailler avec vous », utilisée par la Bic pour informer l’homme d’affaires de sa décision,
l’obligeant à recourir à la signature de son avocat sur toute transaction bancaire passant par la Bic , déplore Me Ibrahim Ali Mzimba.
Cette fermeture aurait causé la détérioration de la trésorerie de l’entreprise, dont le chiffre d’affaires a chuté de 3 milliards fc en 2004 à moins de 1 milliards en 2005, selon les conférenciers. A l’origine de cette affaire, la Bic avait porté plainte en 2005 contre Shamir pour avoir produit en sa faveur un avis de débit d’un client du nom de Hamza Said Construction, d’un montant de 14,9 millions fc, en règlement d’une vente de marchandises. Ce document s’est avéré être un faux, mais l’affaire fut classée sans suite, le délit d’escroquerie n’étant pas matériellement prouvé par la banque, soutient Me Harimia Ahmed. Le parquet n’a pas fait appel du jugement qui a décidé la relaxe du gérant de Nicom, ajoute l’avocate. Et Me Mzimba de se référer à « une jurisprudence française constante » pour tenter de démontrer qu’une banque ne peut s’autoriser de fermer des comptes commerciaux quelle que soit la nature de la faute commise par son gérant en tant que personne physique, distincte de celle de la société. La direction de la Bic ne saurait ignorer ce principe élémentaire du droit bancaire, dit-il. La procédure commerciale a révélé que « M. Christian Goût a commis une faute professionnelle, en fermant les comptes sans informer le conseil d’administration ni les actionnaires » « Je mets M. Goût au défi de me prouver qu’il a tenu l’Etat informé d’une telle action », lance l’avocat qui estime que la gestion de la Bic n’engage pas les autorités comoriennes. Et l’avocat de se demander pourquoi la direction de la Bic n’a pas demandé « une contre expertise sur le montant des pertes » présumées de la société Nicom. La banque et son administrateur directeur général sont condamnés solidairement à verser les 3,7 milliards fc, par une décision de justice assortie d’une exécution provisoire. « La Bic s’est trompée d’époque et de pays », lance Me Harimia Ahmed, qui estime que la responsabilité civile de la banque est engagée. Tout comme celle de Christian Goût, actuel Administrateur directeur général de la Bic , qui aurait selon le bâtonnier commis « une faute professionnelle » en décidant unilatéralement de fermer les lignes de crédit de la société Nicom, sans informer le Conseil d’administration de la Bic. « Cette affaire est une garantie pour les investisseurs étrangers qui peuvent constater l’indépendance de la justice de notre pays », dit Me Harimia. A en croire les deux avocats des affaires similaires sont souvent traitées dans les juridictions françaises sans qu’elles « ne donnent lieu à des pressions de toutes sortes, ni interférer dans les relations bilatérales entre la France et les autres pays ». Dans ce litige commercial les conférenciers excluent toute implication du gouvernement français, « Paris n’a aucun rôle à jouer », répond Me Mzimba, qui révèle une correspondance de Jean-Jacques Santini, dans laquelle le Directeur de la branche internationale de Bnp-Paribas recommande à la direction de la Bic la recherche d’une entente à l’amiable avec les avocats de Nicom. L’affaire sera de nouveau jugée demain jeudi en cour d’appel, la Bic ayant contesté la procédure d’exécution provisoire de l’ordonnance du juge de première instance. Unique banque commerciale de la place depuis l’indépendance, la Bic est une société anonyme de droit comorien au capital de 300 millions fc (609.000 euros), dont le groupe français Bnp-Paribas détenait 51% des actions avant de les céder depuis fin 2006 à la BRED , une filiale de la Banque Populaire [34% pour l’Etat comorien et 15% pour des actionnaires privés]. Un des actionnaire privés de la banque, récemment invité à une réunion d’information par la direction de l’établissement, confiait à HZK-Presse que « la BIC ne peut pas payer une telle somme, ses fonds propres ne dépassant guère les 2 milliards de réserves, sinon elle va droit à la faillite ». A moins de procéder à une recapitalisation de la société, ce qui est encore peu probable dans la conjoncture économique actuelle. El-Had Said Omar Source: Agence comorienne de presse (HZK-Presse) |
Nouvelle affaire de malversation à la SCH : Le président de la Commission de gestion
incarcéré
|
|
Moroni, lundi 19 mars 2007 (HZK-Presse) – Salim Ben Ali, président de la commission de gestion de la Société comorienne des
hydrocarbures (SCH), est déféré ce matin au parquet de Moroni, après avoir été placé depuis vendredi en garde à vue à la brigade de recherche de la gendarmerie pour une affaire de
malversation.
Il s’agit d’une « nouvelle affaire » de la SCH venant s’ajouter aux autres dossiers en cours d’instruction depuis juillet 2006 et dans lesquels sont déjà inculpés deux anciens dirigeants de l’entreprise, Abdou Soefo et Mohamed Moussa Moindjié, ainsi que plusieurs personnalités de l’ancien régime du colonel Azali Assoumani.
Si M. Moindjié écroué le 23 août 2006, bénéficie avec une dizaine d’autres prévenus d’une liberté provisoire, ce n’est pas le cas de M. Soefo,
réincarcéré à nouveau pour non respect du contrôle judiciaire.
Nommé par décret du président de l’Union du 5 août dernier, M. Ben Ali était choisi pour diriger une structure provisoire de cinq membres, « chargée de l’organisation et du fonctionnement de la SCH en attendant la nomination d’un nouveau directeur », avec pour délicate mission d’assainir la situation financière de l’entreprise et régler les litiges en suspense. Mais très vite il lui est reproché de s’ériger de fait en véritable patron de la boîte, osant prendre de grandes décisions dont celle relative au contrat Nestair, une société malgache spécialisée dans les produits pétroliers, qui est à l’origine de son inculpation. Signé le 15 février dernier, ce protocole d’accord autorise Nestair à disposer sur le dépôt de Moroni d’au moins 300 m³ de produits pétroliers facturés au coût de revient. Nestair avait déjà obtenu auprès des autorités comoriennes le droit de vendre sur le marché local du gasoil, sur la base d’un contrat de bail de trois ans, conclu en octobre dernier avec le ministre des finances de l’Union. Le contrat stipule « la mise à disposition d’un espace de stockage logistique d’hydrocarbures d’une capacité de 500m3 dans les dépôts et terminaux d’importation de la SCH ». Il est aussi précisé à l’article 8 que « les produits pétroliers importés par Nestair et achetés par SCH et Ma-Mwe ne sont pas assujettis aux taxes et coût de stockage ». Nestair consent par ailleurs à la SCH un prêt de 23 millions fc, pour la mise aux normes de certaines cuves, « un montant dérisoire », comparé à la trésorerie de la SCH qui fait une recette de 30 à 40 millions fc par jour. Depuis quelques jours Nestair est opérationnelle, et approvisionne trois stations services de capitale, en utilisant les camions citernes de SCH, avec des bons de livraison portant l’entête « SCH » et sur lesquels est portée la mention manuscrite « Nestair », confirme à HZK-Presse Andjibou Ali Said, directeur de la SCH pour la succursale de Ngazidja. Ce dernier affirmait à HZK-Presse avoir « tenté d’empêcher cette opération de blanchiment », qui aurait consisté à faire fonctionner au sein de la société « deux caisses parallèles », l’une pour les recouvrements de la SCH et l’autre réservée aux recettes de Nestair. Interpellé à son tour et placé également en détention provisoire, le représentant de Nestair, le malgache Ravelson Sole Dolare, a été aussi déféré ce matin devant le procureur de la république, Azad Mzé. Il doit répondre aux questions des enquêteurs après qu’une perquisition à son domicile ait permis à la police judiciaire de mettre la main sur une vingtaine de millions de francs comoriens en billets de banque et chèques, apprend HZK-Presse de source judiciaire. Réagissant sur cette affaire, Kamar Ezamane Mohamed, ancien député et ancien co-dirigeant de la SCH, dénonçait dans une lettre au président de l’Union, publiée dans La Tribune des Comores (n°14 du 20 février), cette concurrence portant atteinte « aux intérêts et au patrimoine nationaux », qu’il qualifie de « crime économique ». La SCH jouit depuis 1981 d’un monopole d’Etat dans un secteur toujours considéré comme stratégique. Le contrat Nestair serait à ses yeux « contraire à la loi portant réglementation des sociétés à capitaux publics » promulguée le 7 février dernier par le président Sambi, et prévoyant l’accord préalable du conseil d’administration. Une précédente « convention de livraison de gasoil sur site à Mohéli » avait été signée en juillet 2006 avec la société Indo Africa maritime service, basée à Dar-Es-Salam (Tanzanie), autorisée à vendre du gasoil à « un prix préférentiel aux armateurs et industriels de la place » [l’opération a cessé après deux livraisons]. En 2003 un contrat tripartite était signé entre SCH, Total et MPS [Madagascar petrole service, filiale de Total] pour une assistance technique facturée à 1 million de dollars par an, mais dont la clause des quatre interventions trimestrielles prévues n’est jamais respectée selon un rapport de la commission de contrôle. A cela s’ajoute un surcoût de 30.000 euros que la SCH doit supporter pour chacune des 8 cargaisons commandées durant l’année, à titre de frais de remorquage entre Mayotte et Moroni, pour assurer la sécurité du pétrolier lors du dépotage. Créée en 1981 la SCH réalise un chiffre d’affaires de 12 milliards fc, et contribue au budget de l’Etat à hauteur de 4 milliards fc, soit près de 350 millions fc par mois. La SCH est placée sous la double tutelle du ministère des finances. Elle emploie un personnel de 130 agents fin 2006, contre 116 l’année précédente, soit une augmentation de 12%.
Source : El-Had Said Omar - 190307/eso/hzkpresse/7h30
|
|
|
|
Moroni, mercredi 28 février 2007 (HZK-Presse) – L’ancien directeur de cabinet du président Azali et actuel secrétaire général de la
Convention pour le renouveau des Comores (Crc), principal parti d’opposition au régime du président Sambi, a été empêché ce mercredi matin de se rendre à Anjouan. Houmed Ali Msaidié était
attendu dans l’île dans le cadre d’une tournée de prise de contact avec la section régionale de son parti, a-t-il déclaré à HZK-Presse
« Mon nom a été rajouté à la main sur une liste de personnalités interdites de quitter le territoire », poursuit l’ancien ministre d’Etat qui se dit «
choqué par cette mesure arbitraire », alors qu’il n’est soumis à aucun contrôle judiciaire.
A en croire ce dirigeant de l’opposition, le procureur de la république, M. Azad Mzé aurait même clairement signifié au directeur national de la sûreté du territoire, auteur de la note d’interdiction, que Msaidié était bien « libre de ses mouvements ». Il avait bénéficié le 2 septembre 2006 d’une mise en liberté d’office par la chambre d’accusation du tribunal de Moroni, après un mois passé en prison dans le cadre de l’affaire des détournements de fonds à la société comorienne des hydrocarbures. Dans sa ligne de défense devant les 7 juges de la Cour constitutionnelle, son avocat avait invoqué « l’incompétence » des tribunaux ordinaires, estimant que « les faits incriminés étaient commis par son client dans le cadre de l’exercice de ses fonctions de ministre d’Etat », expliquait Me Fahmi. L’ancien directeur de cabinet du président Azali accuse le nouveau pouvoir d’initier « des pratiques dignes d’un régime totalitaire ». « Si c’est ma qualité d’opposant qui gêne, pourquoi un Jaffar Salim (le ministre de l’intérieur de l’île autonome d’Anjouan, ndlr) qui défie le gouvernement de l’Union, peut-il circuler librement sur le territoire national, tout comme Said Abeid (ancien dirigeant séparatiste exilé en France depuis 2001) qui se trouve actuellement dans le pays alors qu’il fait l’objet de poursuites… », dit-il. Aucune réaction du gouvernement de l’Union n’a encore été faite sur cette affaire.
Source : El-Had Said Omar - 280207/eso/hzkpresse/7h00
|