LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
IMPORTANT :
MESSAGE POUR MES FIDELES VISITEURS :
NOUS VOUS INFORMONS QUE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, VOTRE BLOG CREE PAR ALLAOUI HALIDI, IL Y A QUELQUES ANNEES, EST GERE PAR MADAME MARIAMA HALIDI
MERCI DE VOTRE FIDELITE
Mariama HALIDI
QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal et
partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
Pour revenir à la page d'accueil cliquez ICI
Pour recevoir réguliérement les articles que nous diffusons, merci de vous inscrire à la newsletter (Attention : laissez les deux cases (newsletter et articles)
cochées) .
Halidi Mariama (HALIDI-BLOG-COMORES)
MESSAGE IMPORTANT :
DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, ALLAOUI HALIDI A CEDE LA RESPONSABILITE DE VOTRE BLOG A MADAME MARIAMA HALIDI.
MERCI DE VOTRE FIDELITE
CI-DESSOUS LES NEWS RECENTES DES COMORES
(Photo ci-dessous : quelques participants)
L'atelier de vision est, en fait, une des étapes menant vers l'ouverture d'un centre d'excellence tel qu’il est défini par le Forum des Éducatrices Africaines (Fawe), une organisation à vocation régionale regroupant des femmes ministres de l’éducation nationale, des femmes recteurs d’universités et d’autre femmes décideurs africaines influentes dont l’antenne aux Comores est le Forum des Educatrices des Comores (Fawecom). Il s’agit d’une école qui va intégrer la dimension genre dans sa pédagogie en tenant compte de différents aspects (aspect physique, aspect académique et aspect social.)
L’atelier de vision a permis de réunir et impliquer toutes les parties prenantes (les ministères de l’éducation de l’union des Comores et de l’île de Ngazidja, la communauté de l'école choisie, le conseil de l'école, le conseiller et l'inspecteur pédagogique de la région, le Fawe et son antenne des Comores, Fawecom ainsi que les élèves de l’école choisie) afin de réfléchir ensemble et définir une vision commune sur le modèle de Centre d'excellence voulu et conforme à la mission du Fawe. D’où la nécessité de recueillir au préalable toutes les données concernant l'école que l'on va transformer en un centre d'excellence.
(Photo ci-contre :
Mme Lornah)
Ainsi, les
participants à l'atelier parmi lesquels des hommes politiques, des techniciens des deux Ministères de l’éducation, des conseillers et inspecteurs pédagogiques, des enseignants de l'école hantsambou, les membres du conseil de
l’école, des représentantes des associations féminines du village, des notables de la localité des
représentants des élèves de l’ école, des membres du fawecom ainsi qu’une délégation du Fawe conduite par Madame Lornah Murage, chargée régionale des
programmes, ont visité l’école (aspect physique) pour vérifier si l'école répond bien aux critères définis puis ont enquêté sur l'aspect social (comportement de la communauté par rapport à la vision du Fawe) ainsi que sur
l’aspect académique (l'enseignement dispensé).
Il ya eu, ensuite, les débats qui ont abouti à l'élaboration d'un plan d'action pour le centre d'excellence. En principe le centre d’excellence de Hantsambou ouvrira ses portes lors de la prochaine rentrée scolaire. La cérémonie pour la pose de la première pierre de ce centre aura, en principe, lieu demain.
Selon, Madame Sittou Raghadat Mohamed, ancienne Ministre et actuelle
Secrétaire Générale du Fawecom (Photo ci-contre), « Un centre
d’excellence pour FAWE est simplement une école où l’environnement physique, académique et social est sensible au genre. C’est celle qui possède tous les équipements ordinaires d’une école en
plus de la sensibilité du genre dans tous ses aspects, y compris l’infrastructure physique, l’environnement social et académique. Cette école doit être un exemple démontrant de façon claire et
effective comment créer un environnement scolaire sensible au genre. Elle doit faire face aux problèmes de l’éducation des filles en créant un environnement favorable à l’apprentissage et à
l’enseignement scolaire et en assurant l’implication de la communauté dans la promotion de l’éducation des filles. »
Elle rappelle aussi que «l’une des missions du Fawe dont l’antenne aux Comores est le Fawecom, est de promouvoir l'équité et l'égalité entre les sexes dans les systèmes d'éducation en Afrique en suscitant un changement d'attitude au sein de la communauté envers l'éducation des filles en appuyant par le biais des politiques et pratiques sensibles aux sexospécifités, l'accroissement de l'accès à l'éducation et à l'amélioration de la rétention et la performance scolaires en faveur des filles. »
D’autres centres d’excellence seront aussi ouverts à Mohéli et Anjouan.
Pour avoir plus de précisions sur les raisons du choix de l’école primaire de Hantsambou et l’objet d’un centre d’excellence, nous vous suggérons d’écouter l’interview radiophonique accordée récemment par Madame Sittou Raghadat Mohamed à la RFI (Radio France Internationale) en cliquant ICI.
Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
Moroni, lundi 16 juin 2008 (HZK-Presse) – Si quelques cadres comoriens, surtout les jeunes, souffrent du manque d’emploi, à tous les niveaux, les bonnes, elles, semblent se faire désirer, tellement elles se sentent sollicitées et indispensables. Certaines d’entre elles essaient même de faire la pluie et le beau temps chez leurs patrons.
« Je ne jette pas des ordures », « je ne lave pas des grosses marmites », « je ne peux pas rester au travail au delà de 14 heures, j’ai d’autres engagements », ces propos, certains patrons ont dû les entendre de la bouche de leurs domestiques, qui sont, soit frustrées de leurs conditions de travail, soit tout simplement, par orgueil de recevoir des instructions venant de leur boss.
« Si on me renvoie, tant pis, je n’en ai rien à perdre », réagissent certaines d’entre elles, si elles se sentent menacées de perdre leur job. Aussi, une fois renvoyées, certaines se font le plaisir de révéler quelques secrets de leurs employeurs, du genre (ils sont arrogants, ils sont pingres, ils sont sales, mon patron me fait la cour…).
Malgré cela, il suffit de frapper à la porte ailleurs pour être accueillies à bras ouverts par d’autres familles. Mieux encore, certains propriétaires vont jusqu’à aller à leur recherche et de là, elles essaient de placer la barre plus haute, réclamant un salaire mensuel de 30 000 francs, au minimum.
Oui, le marché des bonnes à Moroni se fait de plus en plus rare, à moins d’avoir suffisamment les moyens d’assurer leurs mensualités. Si elles gagnaient, dans les années 1990, entre 15.000 à 20 000 francs par mois, les salaires varient, maintenant, de 25 000 à 35 000 francs. A leur tour, bien entendu, les patrons deviennent exigeants, du moins, pour le quotidien de leurs foyers.
Tout ange au début, prouvant qu’elles maîtrisent parfaitement les travaux domestiques, pour impressionner ces derniers, certaines bonnes ne tardent pas à montrer leurs vrais visages, au bout de quelques jours. Ainsi, s’ensuit une série de plaintes de la part des employeurs, soit, par ce qu’elles ne savent pas faire le ménage, la vaisselle ou la cuisine, soit, par ce qu’elles ne savent pas faire la lessive ou le repassage.
D’autres leur reprochent des absences ou retards répétés, qui sont plus souvent fréquents chez les grandes comoriennes, prétextant un mariage ou un décès dans leurs villages, voire, une maladie. Les soupçons des vols ne manquent également pas, notamment, des ustensiles de cuisines, provisions, argent, bijoux…
Par ailleurs, bien qu’ils soient perçus comme des domestiques solides, les boys, eux, sont souvent mis en doute, parfois accusés des pédophiles. Il est de plus en plus difficile de trouver, de nos jours, des domestiques qui réunissent toutes les conditions. Le mieux est de se satisfaire du minimum.
Le recours à des domestiques étrangères, surtout, d’origine tanzanienne ou malgache, devient parfois une alternative pour ceux qui sont financièrement bien lotis. Mais cela n’est pas aussi rose, car une fois sur place, certaines suivent le rythme du pays. Comme elles viennent uniquement pour gagner leur vie, quelques unes usent de tous les moyens pour parvenir à leurs fins, quitte même à séduire leurs patrons. Insatisfaites de ces comportements, certaines familles préfèrent, malgré leurs différents besoins, accomplir, elles mêmes, leurs tâches domestiques.
Ce constat ne concerne, toutefois pas, tous les domestiques. On en trouve qui ont des comportements plus qu’exemplaires « ma bonne, elle, jouait le rôle d’une mère pendant et après mon accouchement », a déclaré Hikima, une dame qui se déclare « très impressionnée par la qualité et le dynamisme de sa bonne ».
Cette idée est bel et bien partagée par d’autres qui trouvent que toutes les bonnes ne sont pas pareilles. Il y en a qui passent plusieurs années dans le même travail, tissant, à la longue, des liens familiaux avec leurs patrons. Peu importe leurs critères, un constat s’impose : les domestiques sont devenus indispensables à Moroni, surtout pour les femmes actives, mères de plusieurs enfants. Donc, ne badinez pas avec vos bonnes!
Loulou S.I Alfeïne
160608/lsia/hzkpresse/15h00
C’est avec tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Madame Fatima Said Allaoui, Ministre de la santé, de la population et de la cohésion sociale de l’île autonome de Ngazidja survenu ce jour à Madagascar suite à une maladie. C’est une grosse perte pour la femme comorienne compte tenu du passé combattif pour la promotion et la cause de la femme comorienne de cette grande militante qui était agée de 45 ans originaire de Singani dans le Hambou.
La dépouille est attendue dans les heures à venir aux Comores où se dérouleront les obsèques.
Nous présentons nos sincères condoléances aux proches de la defunte.
Paix à son âme !
Halidi (HALIDI-BLOG-COMORES)
|
|
Il s’agit en fait de la même personne. Mais certains l’appellent par son prénom marital et d’autres
par son prénom de filiation*.
|
|
C’est elle que le chef de l'exécutif de l’île de Ngazidja, Monsieur
Abdouloihabi vient de nommer à la tête du Commissariat à la condition féminine de l'île de Ngazidja en remplacement de Madame Ainy Chanfi.
Il est incontestable que le chef de l’exécutif de Ngazidja, en jetant son dévolu sur Madame Moinaecha pour ce poste, a voulu privilégier l’expérience
et la maîtrise « du concept genre »
En effet, Madame Moinaecha est une de ces grandes dames qui militent depuis les années 80 pour l’émancipation de la femme dans notre pays. Elle a
fait la même école que Mesdames, Harimia Kassim, Sittou Raghadat, Fatouma Elias et les autres à savoir l’Organisation des femmes Comoriennes (MAOUNATI). Ci dessus de g à d :Mesdames Moinaecha et Sittou Raghadat
Ancienne institutrice et responsable du FADC – Antenne de Ngazidja (Fonds d’aide au développement Communautaire), elle est actuellement le maire de
Bandamadji ya Itsandra. Première et unique femme maire de notre pays !
Elle est connue pour sa modestie et sa gentillesse mais aussi pour son dynamisme, sa fermeté et son entêtement quand il s’agit de défendre les droits de
la femme. C’est en tout cas ce que j’ai retenu d’elle suite à nos multiples conversations de juillet dernier à Moroni !
Je sais que vos épaules sont assez solides pour supporter sans beaucoup d’efforts cette nouvelle mission (même si elle n’est pas facile) qui vous
est confiée voire même la cumuler avec la charge du village de Bandamadji.
Toutes mes sincères félicitations et bon courage Madame le Commissaire - maire (pourquoi pas ?)!
* En France, on parle de nom marital ou de filiation. Tel n’est pas le cas dans le système juridique comorien
HALIDI
|