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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 22:36


Député 071Moroni, lundi 15 février 2010 (HZK-Presse) – Selon le député Abdallah Saïd Sarouma dit Chabhane qui prenait part hier à une réunion des originaires de Mwali dans un hôtel de la capitale, « il n'y aura aucune concession de la part des Mohéliens au sujet de la tournante ». Ce sujet cristallise le débat à l'approche de la convocation du congrès censé trancher sur la question de l'harmonisation des mandats des chefs des exécutifs des îles et de l'Union.

« L'harmonisation qui va se faire par le congrès n'a aucun lien avec un mandat qui arrivera à terme dans 60 jours », a avancé le parlementaire. A entendre cet élu, les Mohéliens exigent la convocation du collège électoral pour la tenue des primaires dans l'île dès le 26 février prochain. « Vous devez vous adresser aux membres du gouvernement originaires de Mwali pour qu'ils expriment leurs positions avant le 26 février prochain », a lancé Abdallah Saïd Sarouma à l'assistance composée majoritairement de femmes.

« Nous les tiendrons responsables de tout ce qui arrivera dans ce pays à partir du 26 février », a poursuivi ce parlementaire faisant allusion aux trois membres du gouvernement originaires de Mwali. Il a appelé au « respect des Accords de Fomboni ». C'était lors d'une réunion de restitution du « comité de suivi » chargé de mener toute les démarches visant à défendre « ce droit constitutionnel des Mohéliens dont certains veulent s'accaparer », selon un participant.

« Le comité restitue les actions réalisées jusqu'ici et ainsi recueillir l'avis et les propositions des uns et des autres », explique Nassur Roubanta, un membre de la commission. Celle-ci, succède à un grand rassemblement de femmes mohéliennes tenu samedi dernier au foyer des femmes de Moroni. Comme on le constate, les opposants à toute idée de prolongation du mandat du président Sambi tentent de maintenir la pression jusqu'à la tenue du congrès.

S.A.
150210/sa/hzkpresse/9h00

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 00:21

Vous trouverez ci-dessous les provisoires du Second tour des Elections législatives du 20 décembre 2009 résultats rendus publics hier (mardi 22 décembre 2009)  par le Ministre de l'Économie Ahmed Hassane El Barwane Assurant l'intérim du Ministre de l'Intérieur chargé des élections:

Mwali

1ère Circonscription «Dewa»

Ahmed Daroumi (Mouvance) 53%

Ahamada alias Ali Madi Bolero (opposition) 46,15%

2e Circonscription «Msutruni»

 Abdallah Said alias Sarouma chabhane (opposition) 53%

 Mme Sitti Kassim Soufou (Mouvance) 46,70%.

 3e Circonscription «Djando»

 Abdou Djabir (opposition) 53,33%

Abdallah Madi (Mouvance) 46,67%.

4e Circonscription «Mlédjélé»

Bianrifi Tarmidi (opposition) 50,20%

Said Ali Dahalane (Mouvance) 49,80%.

Ndzuwani

5eme circonscription «Sima»

 Nourdine Fadhuila (Mouvance) 50,09%

 Mohamed Djanffari Msoili (opposition) 49,91%.

6e Circonscription «Mutsamudu 1»

 Mouhtar el-Had (Mouvance) 58%

 Abdou Sidi (Indépendant) 41,61%.

 7e Circonscription «Mutsamudi 2»

 Abdou Salami Abdou (Mouvance) 65,50%

 Ahmed Djanfar 34,50%.

 9e circonscription »cuvette«

 Mohamed Said Houmadi (Mouvance) 69,02%

Anli Attoumani 30,98%.

12e circonscription «Nioumakélé 1»,

Mohamed Attoumane (Mouvance) 63,96%

 Said Ali Mohamed à 36,04%.

13eme circonscription «Nioumakélé 2»

Nassim Ahamadi (Mouvance) 56%

Mohamed Soula  44,84%.

Ngazidja

14eme circonscription «Moroni-Nord»

Abdoulfatah Said (Indépendant) 53,58%

Ibrahim Mohamed Soulé (Mouvance) 46,49%

15eme circonscription «Moroni-Sud»

 Ahmed dit Moumini Janvier (Indépendant) 54,29%

Soilihi Mohamed Soilih (Mouvance) 45,71%.

16e Circonscription «Bambao»

 Alhadhur Ali (mouvance) 55,44%

 Mme Mariama Madi Mze (opposition) 44,56%.

17eme circonscription «Dimani, Oichili»

Djaé Ahamada (Mouvance) 62,91%

 Ali Mohamed Ali (indépendant) 32,09%.

18eme circonscription «Itsandra-» Nord

Hassane II Ali Tabibou (Indépendant) 52,40%

 Naoufal Boina (Mouvance) 47,60%.

19eme circonscription «Itsandra-Sud»

 Fahmi Saïd Ibrahim (Mouvance) 55,73%

Mohamed Said Hamadi (Indépendant) 44,27%.

20eme circonscription «Mitsamiouli-Mboudé»

 Ahmed Djaffar Mansoib (Mouvance) 53,77%

 Hamdi Mohamed dit Bongo (opposition) 46,23%.

21eme circonscription «Hambou»

Bourhane Hamidou (Mouvance) 52,42%

Ibrahim Soeuf Mdahoma (opposition) 47,50%

22eme circonscription «Hamahamet-Mboinkou»

 Mohamed Ali Soilihi (Mouvance) 55,77%

Hamidou Karihila (opposition) 44,23%.

23eme circonscription «Ouest Mbadjini-Ngouengué»

Ibrahim Ali Mzimba (opposition) 60,43%

 Ibrahim Mhoumadi Sidi (Mouvance) 39,57%.

24eme circonscription «Mbadjini-Est - Itsahidi»

Abdillah Yahya (Mouvance) 62,16%

Omar Tamou (opposition) Cloué à 37,49%.

Quelques observations:

-Ces résultats confirment Les premiers résultats que nous avions diffusés dimanche soir. - La grosse surprise est la défaite de Mohamed Djaanffar Msoili Dans la 5eme circonscription ! Toutefois, Il s'avère que des fraudes flagrantes y ont été constatées . Ce qui a entrainé un sérieux soulèvement populaire  dans la ville de Sima.  Des forces de l'ordre sont même dépêchées sur place. Compte Tenu de la popularité de ce candidat dans la région de shisiwani, il n'ya pas beaucoup de gens qui prennent au sérieux les résultats publiés concernant la 5eme circonscription .

 

- Nous venons d'apprendre que la Cour Constitutionnelle a confirmé ce jour (Mercredi 23 décembre 2009) ces résultats. Donc ils sont définitifs.


 -La Terre de Mwali ne Supporte Pas le baobab. Sur cette île, sur les quatre Candidats élus,  seul un élu est un candidat de la Mouvance. Etant donné que le Conseil de l'île est aussi acquis à l'opposition, cela veut dire qu'au Palais de Hamramba, il y aura six députés de l'opposition originaires de Mohéli. A titre de rappel, les Conseils des îles désigneront, chacun, 3 députés.

Outre, Les candidats de l'opposition élus à Mwali, Seul Maître Mzimba est issu de l'opposition. Tous les autres sont de la  mouvance présidentielle même si certains ont l'étiquette «d'indépendant».


-A Moroni, il est acquis que le baobab appartient à l'actuel directeur de la Dduane, "Kiki de La République" ou  "L'Enfant de la périphérie" Comme on le surnomme. En effet ses Candidats Ont battu les Candidats officiels de la mouvance dans les deux circonscriptions de la capitale. Un coup dur pour le Ministre Barwane et ses amis.


- Nous déplorons la defaite des deux femmes qui Participaient au 2ème tour. C'est la promotion du Genre dans NOTRE PAYS qui en patit.

 

Halidi Allaoui

Halidi-BLOG-COMORES

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 22:25

 

 

 

Suite des résultats de la soirée. Il est 22 heures 15 (heure de paris) et 00 heures 15 (heure des Comores)

 

A Ngazidja :
Dans le Mbadjini
Ouest, Maître Mzimba serait élu

A Itsandra Nord, c’est Hassan 2 qui aurait battu Naoufal

Dans le Oichili, pas de surprise : le Ministre Djaé serait élu

Dans le Mitsamihouli, l’opposant Bongo Hamdi serait battu

Dans l’autre Mbadjini, l’ancien Ministre Omar Tamou serait battu.


On parle aussi d’une défaite de Mohamed Djanffar, candidat de l’opposition  dans la région de shissiwani à Ndzuwani. Si cette information se confirme, ce serait une des grandes surprises de la soirée.

 

A suivre.

 

                   

Halidi allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 21:02

ELECTIONS LEGISLATIVES  2009 : SPECIALE SOIREE ELECTORALE

 

 

Nous sommes le dimanche 20 décembre 2009. Il est 20 heures 30 (heure de paris)

 

Le second tour des législatives  s’est déroulé dans le calme..

 

Comme nous vous avons habitués, nous vous communiquerons au fur et à mesure les premiers résultats mais à prendre avec les précautions d’usage en attendant demain pour voir clair.

 

D’ores et déjà, on parle à Moroni de la victoire des deux candidats soutenus par Kiki à savoir Abdoulfatah  Said Mohamed  dans la Circonscription 14 Moroni Nord et Ahmed Moumini Soefou dit Janvier dans la Circonscription 15 Moroni Sud.

 

Maître Fahami Said Ibrahim serait aussi élu à Itsandra Sud. Idem pour le Ministre de l’Intérieur, Bourhane Hamidou dans le Hambou et l’Ancien Ministre des Finances, Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou dans le Hamahamet.

 

A Mwali, Parmi les 4 candidats (Bianrifi Tarmidhi, Abdou Djabiri, Boléro et Baguiri) de l’opposition qui étaient en lice, seul Ahamada Madi Boléro aurait échoué.

 

A suivre

 

 

Halidi allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

 

 

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 02:33

 

Dans quelques heures les électeurs comoriens commenceront à élire leurs députés. Ce dimanche 20 décembre 2009. Il s’agit en fait du deuxième tour des élections législatives.

 

L’on nous parle des députés…. Oui des vrais députés comme ils en existent dans tous les pays civilisés, semble t-il.

 

Mais quand on analyse ce qui s’est passé depuis le 7 décembre dernier – au lendemain du déroulement du premier tour des élections législatives – on se demande si nos vaillants candidats – du moins quelques uns – ne sont pas devenus fous ou si la folie ne les a pas tout simplement attrapés.

 

Citons quelques exemples et vous  jugerez vous-même.

 

« Le bon Dieu a voulu que je sois en vie sinon je ne serais pas là ». Ce sont les propos du Secrétaire Général de la CENI de Mwali rapportés par HZK Presse le 10 décembre 2009. En effet, suite à une erreur de saisie les résultats annoncés par l’ORTC dans une circonscription ont été erronés. Un candidat furieux qui avait peur, à juste titre qu’on lui vole sa deuxième place ne pouvait pas maitriser sa folie. Il n’avait pas hésité à constituer un commando pour partir à la recherche de ce méchant Secrétaire Général qui était sur le point de prendre l’avion pour Moroni.  Fort heureusement, celui-ci  avait appris à courir très vite  et à faire du saut en hauteur depuis sa naissance. Cela lui a bien servi ce jour là. Allez demander à ceux qui se trouvaient à l’aéroport de l’île à l’arrivée du cortège, « une file de voitures arrivant à toute allure avec double clignotant et phares allumés » comment leur cœur battait fort et vite.  

 

« Heureusement, ils ne se sont pas dirigés à la buvette où je me trouvais, et je me suis rapidement taillé un chemin pour prendre la fuite  » a précisé le Secrétaire du CENI.

 

On nous apprend depuis tout petit qu’il faut toujours fuir quand on voit apparaitre un fou. Notre Pauvre Secrétaire  Général ne s’est il pas tout simplement rappelé de cette règle en prenant la fuite tout de suite au lieu d’attendre le candidat pour discuter dans de telles circonstances ?

 

Certains nous diront  que la folie de notre candidat furieux est compréhensive. Car personne n’accepterait qu’on lui pique sa place, dans tous les sens ! Ils ont raison. Des villageois ne deviennent-ils pas fous et ne s’entretuent-ils pas régulièrement pour des problèmes de « places foncières » ? Alors pourquoi ne pas comprendre la folie de notre candidat furieux qui défend juste sa deuxième place ?

 

Effectivement, on peut considérer que la folie de ce candidat est compréhensive ! Passons.

 

Et le cas de cet autre candidat ? Un Homme de droit de surcroit qui se bat régulièrement pour la primauté du droit sur la force et l’arbitraire ! La folie très grave et regrettable de l’agressivité l’a aussi attrapé le 14 décembre dernier au siège de la Cour Constitutionnelle. Hélas !

 

En effet, la Cour Constitutionnelle en publiant les résultats officiels a eu la malencontreuse idée d’annuler certains bureaux  qui lui étaient favorables. Cela lui a fait perdre à peu près 7 points. Du coup, même s’il est resté en tête, il a « pété les plombs ». Son attitude est incompréhensive et impardonnable. Il pourrait même être poursuivi pour « violence, voie de fait, outrage à magistrat et agressions contre les agents de la Cour Constitutionnelle » selon le Directeur de cabinet du Président de la Cour.

 

D’autres cas de folie sont à évoquer même s’ils sont moins graves.

 

C’est le cas par exemple de ces candidats soit disant du même bord qui se tiraillent ouvertement pour un arbre. Franchement, il faut être fou pour le faire. Ils veulent tous s’approprier un baobab. Si au moins, c’était un giroflier ou un bananier, nous allions comprendre. Mais un baobab ? Cela devient quand même inquiétant même si c’est moins grave que les cas précités.

 

Ou encore cet autre cas de folie. Mais juste une folie de grandeur.

 

Parce qu’il a été quelques semaines Président par intérim du pays, il refuse de battre « un bon technicien » ou d’être battu par « un bon technicien » qui n’est qu’un « bouc émissaire ». Ainsi, il  déclare ouvertement qu’au deuxième tour, pour lui son vrai adversaire, c’est le Président de l’Union lui-même et non pas le candidat qui l’a devancé au premier tour. Donc s’il perd, cela veut dire que c’est Sambi qui l’a battu et s’il gagne, c’est Sambi qui a perdu. Et quoi encore ? Quand quelqu’un a du mal à rester à sa place, on déduit chez nous qu’il est fou.

 

Nous suggérons à la Cour Constitutionnelle au cas où ce candidat gagnerait de constater immédiatement la fin du mandat de l’actuel Président de l’Union. Comme cela, il sera inutile d’organiser des élections présidentielles dans les mois à venir.

 

 Enfin, nous finirons par cet autre cas de folie même s’il y en a d'autres.

 

Il s’agit de ce candidat qui dit des choses incongrues. « Qu’il vente, qu’il pleuve, je serai élu ». Comment peut-on avoir le culot de solliciter les voix des électeurs et les sous estimer ? »

Finalement, à quoi sert d’organiser des élections dans la circonscription de ce candidat ?

 

Ah non. Nous finirons plutôt par ce cas de folie gravissime. Nous ne pouvons pas nous en passer.

 

Un candidat – notre candidat furieux – eh oui encore lui - a débarqué à l’improviste le 16 décembre dernier à la direction régionale de la sûreté du territoire de son île. Il a cassé le matériel informatique et photographique et a déchiré des papiers… Il parait qu’il a voulu mettre fin à la délivrance des cartes d’identité biométriques. La façon appropriée pour lui d’éviter la corruption électorale. Mais cette fois ci, quelle que soit la raison, la folie de ce candidat est inexcusable.

 

Les folies de nos candidats étant diversifiées, peut-on les traiter  toutes à Hamramba ? Asile politique ou psychiatrique ? C’est la vraie question. En tout cas ça promet !

Bien évidemment, si nous vous avons choqué, n’hésitez pas à nous traiter aussi de fou. Voire même de fou dangereux. Si vous le souhaitez. C’est votre droit et votre liberté aussi.

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

 

 

 

 

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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 23:57

Suite à notre billet du 15 décembre 2009, vous trouverez ci-après la liste des personnes déclarées officiellement élues Conseillers des îles par la Cour Constitutionnelle.

 

A la lecture de cette liste, nous déduisons qu’à Mwali et à Ndzuwani, la situation est claire : Dans la première île, c’est l’opposition qui est largement majoritaire avec sept élus pour elle et deux  élus pour la mouvance présidentielle. Dans la deuxième île, c’est l’inverse qui s’est produite : l’opposition n’a qu’un seul élu.

 

Quant à Ngazidja, la situation nous parait toujours confuse en dépit de ces résultats officiels. En effet, certains observateurs de la vie politique des Comores estiment que la mouvance présidentielle et ses alliés seraient majoritaires avec douze élus sur vingt quatre. Mais pour d’autres, l’opposition aurait obtenus onze élus et il conviendra d’attendre les prochains résultats des deux circonscriptions de Bambao ya bwani 1  et 2 pour voir clair. Pour rappel, la cour Constitutionnelle a décidé d’annuler les résultats des ces circonscriptions et de Gnoumakele 4 pour « irrégularités ». En réalité la confusion est due au fait qu’on a du mal à classer « les candidats indépendants » tantôt candidats sambistes tantôt candidats de l’opposition.

 

A notre avis, faisons attention aux conclusions hâtives et restons très prudents. On commencera peut être à voir clair dans les jours à venir quand les conseillers de cette île seront amenés à élire le Président de l’institution et à désigner les trois députés de l’union comme le veut la législation en vigueur. Et encore ! Car, compte tenu des résultats très serrés à Ngazidja et du manque de conviction forte et de fidélité de beaucoup de nos politiciens et politiques, nous craignons une gestion difficile et un fonctionnement instable du Conseil de l’île. Qui vivra verra.

 

 

Elections des conseillers des îles : Résultats officiels de la Cour Constitutionnelle

 

NGAZIDJA

 

Circonscription  /  Conseiller

 

Moroni Nord            Anttoy Ibrahim (37,46%)

Moroni Sud              Hassane Massoundi (49,18%)

Bambao Yadjou       Ahmed Chekh Mohamed (34,06%)

Hambou                    Innoussa Hamidou (48,72%)

Nguwengwe             Antoisse Mohamed Ibrahim (28,21%)

Itsahidi                     Anzume Mistoihi (30,61%)

Pimba                       Youssouf Mzé Mroivili (49,12%)

Domba                      Abdourahamane Sinani (34,82%)

Dimani                      Hassani Hamadi (37,74%)

Oichili                       Idi Bacar Ali (37%)

Hamahamet I            Salim Ibrahim (32,45%)

Hamahamet II           Soudjai Yassini (31,56%)

Mboinkou                 Mohamed Said Mfoihaya (36,43%)

Mitsamiouli Yamboini       Chamsouddine Soulé ( 39,63%)

Mitsamiouli Nioumakomo     Ahamad Moindzé ( 34,55%)

Mitsamiouli Sembenoi          Mohamed Farouk Mhadjou (26,17%)

Mboudé                            Ahamada Mbaé Abdou (23,39%)

Itsandra I                          Imamou Mohamed (35,56%)

Itsandra II                         Younoussa Mohamed Boina (32,04%)

Itsandra III                        Youssouf Mohamed (24,77%)

Itsandra IV                                  Said Ali Charifou Said Abdallah (32,94%)

 

NDZUWANI

 

Circonscription / Conseiller

Mustamudu Ville   Bacar Said ( 63.45%)

Mutsamudu 1         Moustakim Ahmed Mahamoud (61.64%)

Mirontsy                 Ibrahim Allaoui (58.34%)

Bandrani                 Djounaiddine Sounhadji Malide (45.35%)

Ouani 1                   Ibrahim Malide (100%)

Col de Pasty           Abdallah Oili (55.68%)

Cuvette                   Abdou Souf ( 58.04%)

Domoni 1                Salim Anrichiddine (53.22%)

Domoni 2                 Nailane Mahamoud Attoumane ( 42.19%)

Domoni 3                  Insoimiddine Ahamad (56.09%)

Nioumakele 2            Fardou Machamba (40.55%)

Nioumakele 3            Mahamoud Salim(50.39%)

Sima                           Latuf Abdou Houmadi (52.72%)

Sima 2                        Abidhar Abdallah (49.99%)

Sima 3                         Houmadi Abdou (31.22%)

Sima 4                         Antoy Abdou (31,96%)

 

MWALI

 

Circonscription / Conseiller

Dewa 1                  Mohamed Haidar (37.72%)

Dewa 2                  Ali Said Chanfi ( 39.41%)

Fomboni                Fatima Madi ( 34.43%)

Moimbassa            Ahmed Saendi ( 42.02%)

Moimbao               Moussa Mahoma (39.67%)

Mledjele 1             Mhoudini Boura (37.39%)

Medjele 2               Azihar Bacar (57.08%)

Djando1                 Said Ibrahim Mlatamou (49.17%)

Djando 2                Ansoufi Abdou Fazul (33.10%)


Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

 

 

 

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 22:59

Lu pour vous : Al watwan n°1463 du mardi 15 décembre 2009

Conformément à l’article 5 de cet arrêt, la haute juridiction a annulé les circonscriptions de Nioumakele 01 et 04 à Anjouan, Bambao Yamboini 01 et 02 à Ngazidja “pour irrégularités”. La haute juridiction, juge du contentieux électoral, affirme que les votes de ces circonscriptions annulées seront  réorganisés
prochainement.


La haute instance juridique de l’Union a proclamé officiellement, hier lundi 14 décembre, les résultats
définitifs des élections des conseillers des îles qui se sont tenues le 6 décembre dernier, conformément

à l’article 41 de la loi électorale de 2005 révisée en janvier 2007, soit un jour après la proclamation des

députés de l’Union. Dans son arrêt d’hier, la Cour constitutionnelle déclare 47 candidats admis dès le premier tour sur les 51sièges des conseillers des îles convoités par tous les prétendants puisqu’il n’y aura pas un second tour.

Conformément à l’article 5 de cet arrêt, la haute juridiction annule les circonscriptions de Nioumakélé 01 et

04 à Anjouan pour irrégularités.

Selon l’article 7 toujours du même arrêt de la cour constitutionnelle, les circonscriptions de Bambao Yamboini 01 et 02 à Ngazidja sont aussi annulées pour les mêmes raisons.

 

La haute juridiction, juge du contentieux électoral, affirme que les votes de ces circonscriptions annulées seront réorganisés prochainement. Par conséquent, quatre candidats doivent attendre la décision et la date éventuelle à laquelle, ce scrutin sera programmé afin de compléter les 51 sièges des conseillers.

 

Il faut aussi savoir que la Cour constitutionnelle a indiqué qu’elle a reçu plusieurs recours concernant le scrutin

des conseillers des îles. Mais, pour des raisons professionnelles, nous allons revenir sur la suite des requêtes

déposées dans nos prochaines éditions d’information..

 

Ahmed Hassani

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 13:48

Même si on se répète un peu compte tenu des résultats que nous avons déjà publiés (voir nos précédents billets dans rubrique : éléctions) , vous trouverez ci-dessous les résultats provisoires des élections des Députés de l’Union et des Conseillers des îles  publiés par le Ministère de l’intérieur de l’Union des Comores chargé des élections. A noter que les résultats officiels seront ceux qui seront publiés par la Cour Constitutionnelle après avoir examiné les recours déposés par les différents candidats.

 

Pour les élections des députés, les candidats dont les noms et prénoms sont en rouge sont élus dès le 1er tour. Pour les autres, ils vont participer au deuxième tour.


Pour les éléctions des Conseillers des îles, il s'agit d'éléctions à un seul tour.
Nous publierons aussi les noms des élus de Ndzuwani  dès qu'ils seront  en notre posséssion.


RESULTATS PROVISOIRES DES ELECTIONS DU  
06 DECEMBRE 2009

 

ELECTIONS DES DEPUTES A DEUX TOURS

 

MWALI

 

Circonscription 1 Dewa

Ahmed Daroumi 45,38%

Hamada Madi ALi 25,75%

 

Circonscription  2 Msoutrouni et Moibassa

Sitty Kassim Soufou 35,95%

Abdallah Said Sarouma 32,62%

 

Circonscription 3 Djandro

Djabbir Abdou 31,60%

Abdallah Ahamadi Attoumane 30,89%

 

Circonscription 4 Mledjele

Said Ali Dahalane 36,07%

Bianrithi Tarmidi 35,97%

 

NDZUWANI

 

Circonscription 5 Sima

Mohamed Djaafari Msoili 38,64

Nourdine Fadhula 24,05

 

Circonscription 6 Mutsamudu 1

Mouhtar Elhad Abdou Salim 33,56%

Abdou Sidi Said Omar 21,65%

 

 

Circonscription 7 Mutsamudu 2

Abdou Salami Abdou 43,42%

Ahmed Djaafar 35,82%

 

Circonscription 8 Wani

Atoumane Allaoui 59,39%

Mohamed Ahmed Ben Ali 20,43%

 

Circonscription 9 Cuvette

Mohamed Said Houmadi 40,70%

Anli Atoumane Ismae 26,50%

 

Circonscription 10 Domoni 1

Abdallah Ahmed Abdérémane 57,98%

Atoumane issihaka 32,75%

 

 

Circonscription 11Domoni 2

Amirddine Boura 66,08%

Moursoid Massondi 24,34%

 

Circonscription 12 Nyumakele

1Mahamoud Atoumane 48,10%

Said Ali Mahamoud 23,08%

 

Circonscription 13 Nyumakele 2

Nassimou Ahamadi 35,34%

Mohamed Soulé 27,98%

 

 

NGAZIDJA

 

Circonscription 14 Moroni-Nord

Ibrahim Mohamed Soulé 34,94%

Abdoulfatah Said Mohamed 28,02%

 

Circonscription 15 Moroni-Sud

Ahmed Moumini Soefou 40,63%

Soilihi Mohamed Soilihi 24,60%

 

Circonscription 16 Bambao

Alhadhur Ali Mohamed 30,43%

Mzé Madi Mariama 26,83%

 

Circonscription 17Washili-Dimani

Djaé Ahamada Chanfi 34,22%

Ali Mohamed Ali 17,38%

Mwali

 

Circonscription 18 Itsandra Nord

Naoufal Boina Adam 34,71%

Hassani II Ali Toibibou 30,61%

 

Circonscription 19 Itsandra Sud

Fahami Said Ibrahim 33,61%

Mohamed said Ahmed 15,50%

 

Circonsc. 20 Mitsamilouli Mboude

Djaafar Mohamed A. Moinsoib 30,48%

Hamdi Mohamed Saidou 25,72%

 

Circonscription 21 Hambou

Ibrahima Souefou Md. 29,35%

Bourhane Hamidou 26,88%

 

 

 

Circonscription 22 Hamahamet Boinkou

Mohamed Ali Soilihi 35,82%

Hamidou Karihila 21,91%

Circonscription 8 Wani

Atoumane Allaou 59,39%

Circonscription 23 Ngouwengwe

Ibrahim Ali Mzimba 36,36%

Ibrahima M. Sidi 24,89%

 

Circonscription 24 Utsahidi

Abddillah Yahaya 44 %

Omar Tamou Boina 19,10%

conscription 11Domoni 2

Mohamed Ahmed Ben Ali 20,43%

 

 

 

ELECTIONS DES CONSEILLERS DES ILES A UN TOUR (MWALI ET NGAZIDJA)

 

 

MWALI

 

Circonscription 43 Dewa

 Mohamed Haidar 33,96%

 

Circonscription 44 Dewa 2

Ali SaidChanfi 39,45%

 

Circonscription 45 Fomboni 1

Fatima Madi 30,04%

 

Circonscription 46 Mombassa

Ahmed Saendi 49,77%

 

Circonscription 47 Mwanbawa

Moussa Mahoma 39,60%

 

Circonscription 48 Mlejele 1

Mouridi said 36,39%

 

Circonscription 49 Mledjele 2

 Azhar Bacar 57,08%

 

Circonscription 50 Djando 1

AbdouRazakou Boina Heri 29,48%

 

Circonscription 51 Djando 2

Anssoufi Aboud fazul 33,09%

 


NGAZIDJA

 

Circonscription 1 Moroni Nord

Antoy Ibrahim 35,54%

 

Circonscription 2 Nord sud

 Hassan Masound 50,31%

 

Circonscription 3 Bambao ya Mboini

Miradji Madi Mzé 42,63%

 

Circonscription 4 Bamabao Ya Mboini II

Soilihi Ali Omar 30,60%

 

Circonscription 5 Bambao Ya Djouwou

Ahmed Cheikh Mohamed 33,91%

 

Circonscription 6 Hambou

Inoussa Hamidou 46,75 %

 

Circonscription 7 Ngouwengwe

Mohamed Boina 26,52%

 

Circonscription 8 Itsahidi

Anzume Mistoihi Bounou 32,37%

 

Circonscription 9 Pimba

Youssouf Mze Mroipvili 49,75%

 

Circonscription 10 Domba Il

Hame Abdou 28%

 

Circonscription 11 Dimani

 Hassani Hamadi 37,74%

 

Circonscription 12, Washili

Idi Bacar Ali 40,80%

 

 

Circonscription 13 Hamahamet 1

Salime Ibrahim 32,66%

 

Circonscription 14 Hamahamed 2

Soudjay Yassini 32,30%

 

Circonscription 15 Mboikou

 Mohamed Said Mfoihaya 36,71%

 

Circonscription 16 Mitsamiouli Ya Mboini

Chamssoudine Soulé 38,12%

 

Circonscription 17 Mitsamiouli Nyumakomo

 Ahamada Moindze 34,55%

 

Circonscription 18 Mitsamiouli

Sembenoi, Younoussa said Mmadi

27,43%

 

Circonscription 19

Mboude Ahamada Mbae Abdou 22,90%

 

Circonscription 20 Itsandra 1

 Imamou Mohamed 32,63%

 

Circonscription 21 Itsandra 2

Said Bedja Mroikomdo 30,22%

 

Circonscription 22 Itsansdra 3

Youssouf Mohamed 32,57%

 

Circonscription 23 Itsandra 4

 Said Ali Charifou 31,32%

Halidi Allaoui
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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 09:28
Lu pour vous : Source : HZK-Presse du 10 décembre 2009
 Le SG de la CEI de Mohéli a échappé à un lynchage

« Le bon Dieu a voulu que je sois en vie sinon je ne serais pas là », c’est ainsi que Anfane Msoili le Secrétaire général de la Commission électorale insulaire (CEI) de Mohéli a débuté son récit lorsque La Gazette des Comores et HZK-presse l’ont rencontré au siège de cet organe en charge des élection dans l’île, ce mercredi après midi, pour tenter de comprendre ce qu’il s’est vraiment passé dans la circonscription n°2, et qui était à l’origine de ce qu’il a appelé un lynchage contre lui.

Quelque temps après la fermeture de certains bureaux de vote, les électeurs du candidat de l’UPAD (opposition) Abdallah Said Sarouma (Chabhane) chantaient déjà la victoire pour le deuxième tour avec la candidate de la mouvance présidentielle, Madame Sitti Kassim.

 Mais sur les ondes de la radio nationale les résultats annoncés étaient en faveur de Said Ahmed Zaki, candidat de la coalition UCP (de Fazul) / FPC (de Hassanaly) au lieu de Chabhane.

La tension n’a pas tardé à monter d’un cran chez les partisans de Chabhane (alias Baguiri). « J’étais à l’aéroport dans la buvette vers 14h lorsque un coup de fil venant de Moroni m’informant que des rumeurs courent que je suis impliqué dans une fraude électorale, j’étais complètement stupéfait puis que je n’étais au courant de rien sur les résultats sortis des urnes, donc j’ignorais complètement ce qu’il s’est passé ».

Quelques minutes après, j’ai vu une file de voitures arrivant à toute allure avec double clignotant et phares allumés, dont celle du gouverneur en personne ». A en croire Anfane Msoili, le gouverneur était là, le candidat en personne (Chabhane), le directeur de cabinet au gouvernorat Ben Check Mzé Cheick, le conseiller Yssouf Said Moissi et Abacar Sahiyou l’agent de sécurité de la CEI se son dirigés vers la salle d’attente en proférant des injures, « heureusement ils ne se sont pas dirigés à la buvette où je me trouvais, et je me suis rapidement taillé un chemin pour prendre la fuite vers Djoiezi » précise-t-il.

« Ce n’est qu’après que j’ai appris que ce commando a empêché l’avion d’Air service Comores de décoller jusqu’à ce qu’ils aient en main l’enveloppe du commissaire de l’île chargés des élections. Une enveloppe qui était au siège de la CEI après avoir tenté de la lui remettre mais il était toujours absent. » Ils avaient en plus, selon le SG, refusé que Anfane parte à Moroni.

« Par mon portable j’ai appelé ma moto de la montagne où je m’étais caché pour filer directement à Itsamia chez moi » où la voiture de la gendarmerie est venue vers 17h, me prendre pour me ramener au siège de la Cei, où le comité de vigilance et de transparence (cvt) était réuni, pour procéder à la confrontation des résultats en présence d’un huissier de justice qui m’attendait » explique-t-il.

Après cette confrontation des résultats contenus dans l’enveloppe de la CEI et ceux de l’enveloppe du commissaire, de tous les bureaux de vote de la circonscription n°2, il s’était avéré que les résultats sont les mêmes que ceux sortis des urnes mettant à l’épreuve du deuxième tour Chabhane et Sitti Kassim.

« C’était juste une erreur qui s’est glissé lorsque je faisais la somme dans mon ordinateur et comme j’étais prudent j’ai demandé au journaliste de l’ORTC de lire uniquement les résultats par bureaux, sans commentaire ni classement, mais il a fait exactement le contraire, cela a mis le feu aux poudres mettant en danger ma vie » déplore Anfane.

« Je suis très choqué par comportement du gouverneur et du candidat lui-même, ce sont des responsables censés nous protéger et venir en cas de confusion à la CEI où ils sont tous représentés, mais se transformer en commando…, c’est inadmissible » a-t-il conclu

Mouayad Salim / 101209/ms/hzkpresse/9h00
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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 23:15

 

 

Vous trouverez ci-dessous les résultats provisoires des élections des Conseillers sur les 23 circonscriptions de l’Ile de Ngazidja proclamés hier soir (mardi 8 décembre 2009) par Mohamed Abdou Mhadjou, Commissaire chargé de la Sécurité Intérieure , de la Décentralisation et de la Communication à Ngazidja.

Vous constaterez que ces résultats donnant la majorité des sièges du Conseil de l'île à la Mouvance présidentielle diffèrent de ceux que nous avons publiés hier. C'est la confusion sur cette île. Apparamment ce seraient les bons résultats. Mais attendons les résultats définitifs qui seront en principe publiés demain par la cour Constitutionnelle pour être fixé.


 

 

Conseillers de l’Ile de Ngazidja :

 

Hambou                                Inoussa Hamidou ( Opposition)                        – 47%

Mitsamiouli 1                     – Chamsoudine Soulé ( Pouvoir)                        - 33,97%

Mitsamiouli 2                    – Ahamada Moindzé( Opposition)                       – 35%

Mitsamiouli 3                     - Mohamed Farouk Mhadjou( Opposition)          - 25,05%

Mbadjini Ouest                  – Mohamed Boina( Opposition)                          – 26,07%

Hamahamet 1                     – Salim Ibrahim ( Pouvoir)                                  - 32,11%

Hamahamet 2                      – Soudjay Yassin (Opposition)                            – 32;52%

Bambao ya Mboini           – Soilihi Ali Omar (Opposition)                       - 30,60%

Bambao Ya Djou                – Mohamed Cheik Med Boina (Opposition)       – 34,57%

Bambao 1                            – Miradji Mmadi Mzé (Opposition)                      - 34,78%

Mboudé                              - Ahamed Mbaé (Opposition)                              - 23,56%

Dimani                                – Hassani Hamadi (Indépendant)                – 41,5%

Itsandra 1                            – Ibrahim Abdou ( Pouvoir)                                   – 31,80%

Itsandra 2                            – Inoussa Med Boina ( Pouvoir)                          - 29,31%

Itsandra 3                            – Mohamed Alhamid ( Pouvoir)                          - 24,98%

Itsandra sud                        – Said Ali Charif Abdallah ( Pouvoir)                   - 34 ;34%

Domba                                 – Abdéremane Sinani ( Pouvoir)                          - 35%

Mboinkou                           - Mohamed Said ( Pouvoir)                                  - 31,88%

Moroni Nord                      - Antoy Ibrahim ( Pouvoir)                                   - 37%

Moroni Sud                        - Hassan Massound ( Pouvoir)                             - 50%

Pimba                                   - Youssouf Mzé (Pouvoir)                                   - 49;62%

Itsahidi                                -  Anzum Mistoih-Pouvoir)                                 - 30%

Oichili                                  -  Idi Bacar Ali ( Opposition)                        - 37,97%   


Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES) 

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