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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 11:29

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Moroni, lundi 30 août 2010 (HZK-Presse) La réaction de la CENI ne s’est pas fait attendre après l’annonce de la démission de Mohamed Ali Saïd, gouverneur de Mohéli et candidat à sa propre succession à la tête de cette île autonome. L’organe en charge des élections déclare que cette initiative qui « ne se justifie pas sur le plan légal et juridique » ne « l’engage » pas.

 

« La CENI n’a aucune responsabilité sur la démission du gouverneur Mohamed Ali Saïd », a réagi samedi dernier, Idriss Ben Saïd Ahamada, le secrétaire rapporteur de la CENI , en réponse à une information qui aurait été diffusée à la radio nationale indiquant que le gouverneur de Mohéli a démissionné à la demande de cet organe en charge de l’organisation et du contrôle des élections. « Nous portons un démenti catégorique à cette information », insiste ce responsable ajoutant que cette « démission ne se justifie pas sur le plan légal et juridique ».

 

Voici ce qu’en disent les textes. A l’article 4 alinéa 1 de l’ordonnance n°09-005/PR portant modification de la loi n°07-001/AU, relative à la loi électorale, on lit : « ne peuvent faire acte de candidature sous peine de renonciation à leur fonction, à compter de la date de convocation du corps électoral, le président de l’Union ou d’une île, les Vice-présidents, le président de l’Assemblée, le membre du gouvernement ». Dans l’alinéa 2 du même article il est souligné également que « cette renonciation doit faire l’objet d’un engagement dûment signé par l’intéressé et joint à son dossier de candidature ».

 

Toutefois, l’arrêt n°007-007/CC de la cour constitutionnelle rendu en mars 2007 et annexé sur cette loi électorale proclame dans son article 3 que « les dispositions de l’article 4 alinéa 1 et 2, 114 alinéa 1 de la loi électorale sont contraires à la constitution de l’Union des Comores et ne peuvent être mise en application ». Ainsi, les autorités visées par ces deux dispositions ne sont pas soumises à l’exigence de renonciation à leur fonction si elles veulent se porter candidats.

 

Le chef de l’exécutif de Mohéli pourrait, s’il le veut bien, se remettre en selle malgré cette démission et continuer à faire campagne pour sa réélection. Par contre, d’autres dispositions de l’article 4 de la loi électorale qui ne sont pas annulées par la haute juridiction, elles restent donc valables, citent une liste de personnalités qui « ne peuvent faire acte de candidature à moins qu’ils soient hors de leur fonction depuis au moins cinq ans », notamment les militaires, les magistrats, les membres de la force intérieure et « depuis au moins trois ans » pour les directeurs généraux de société d’Etat, le trésorier payeur général, le directeur des impôts et les receveurs principaux.

 

Faïssoili Abdou

300810/fa/hzkpresse/6h00

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 22:24

 Le président de l’Union des Comores Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a signé hier (25 août 2010) le décret portant convocation du corps électoral pour l’élection du président de l’Union et celles des gouverneurs des îles. Selon l’article 2 dudit décret «les élections primaires auront lieu en même temps que le premier tour des élections des gouverneurs des îles, le 7 novembre 2010 et les élections générales du président de l’Union et le second tour des élections des gouverneurs des îles auront lieu le 26 décembre ». En fait, c’est une confirmation des dates décidées dans le cadre de l’accord politique signé le 16 juin dernier.

Les dossiers de candidature doivent être déposés en double exemplaire au siège de l’antenne de la commission électorale nationale indépendante (CENI) de chaque île  du 26 août au 12 septembre 2010 à minuit.

 

Quant à la campagne électorale, pour les primaires présidentielles de Mwali et le 1er tour des élections des gouverneurs des îles, elle est prévue pour le 1er octobre au 5 novembre 2010 à minuit. Pour les élections générales du Président de l’Union et le deuxième tour des élections des gouverneurs des îles, elle aura lieu 20 novembre au 24 décembre 2010 à minuit.

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 10:24

« Oukacha est candidat, et sa candidature est irréversible ».  

Comores / Elections présidentielles :« Oukacha est candidat, et sa candidature est irréversible »



Moroni, jeudi 05 août 2010 (HZK-Presse) / La Mouvance aura au moins deux candidats aux prochaines élections présidentielles à Mohéli. Après Ikililou qui a l'aval du chef de l'Etat, c'est autour d'Elarif Oukacha de se déclarer prétendant à la magistrature suprême.

Plus les élections présidentielles et des gouverneurs s'approchent, plus les déclarations de candidatures se multiplient. C'est autour du secrétaire général de la présidence de la république de rendre publique son intention de briguer le fauteuil de Beit-Salam. C'est à travers son ex-directeur de cabinet lorsqu'il était au ministère de l'habitat que la nouvelle est répandue. « Oukacha sera candidat de la Mouvance à Mohéli et sa candidature est irréversible », déclare sans clairement Alhabib Abbasse Abdillah qui est aussi porte-parole de la Mouvance présidentielle de Mohéli en Grande-Comore.

La décision d'officialiser sa candidature intervient après un entretien avec un chef de l'Etat qui a déjà porté son choix sur le vice-président Ikililou Dhoinine. « Oukacha était parti informer le président de sa décision. Sambi a compris et a pris acte», explique à La Gazette l'actuel secrétaire général au ministère de l'habitat. Cette déclaration ne fait que confirmer une rumeur qui circule dans les places publiques depuis un moment.

Ce fidèle lieutenant de l'actuel secrétaire général de Beit Salam, précise que « ce sont les proches de Oukacha qui lui ont demandé de se porter candidat ». Et Alhabib de poursuivre que « heureusement Oukacha a répondu positivement à la demande de ses militants ». Si cette annonce vient rassurer les partisans l'ancien ministre de l'Habitat, elle accentue la division qui règne au sein de la Mouvance présidentielle. Depuis que le président a choisi son poulain en la personne du vice-président Ikililou Dhoinine, les déclarations qui risqueront de fragiliser encore la Majorité se succèdent.

Par rapport au choix du président Sambi, ce porte-parole de la Mouvance de Mohéli en Grande-Comore explique « la décision de Sambi n'est pas prise de manière démocratique. L'aéroport n'était pas l'endroit, ni le moment de prendre une telle décision. On croyait qu'on allait organiser un congrès pour choisir ensemble celui qui va porter les couleurs de la Mouvance à Mohéli ».

Avec cette candidature, les risques d'affaiblissement du parti présidentiel sont probants car les deux Hommes politiques sont issus de la même localité. L'ancien directeur de cabinet de ce nouveau prétendant explique « qu'on ne peut pas comparer ces deux personnalités. L'une a 20 ans d'expérience politique alors que l'autre n'était connu que lorsqu'il était élu vice-président ».

A.A. Mguéni
hzkpresse/6h00
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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 01:27

3,6661 640 564 milliard franc comorien, c’est le coût prévisionnel pour les prochaines échéances électorales aux Comores soumis au gouvernement si on se fie aux déclarations de Charkane Chaharane, le Président dela Ceni (Commission Electorale Nationale Indépendante) faîte hier à Moroni lors d’une conférence de presse.

Selon Charkane Chaharane, le coût financier des prochaines élections est fortement revu à la hausse pour plusieurs raisons entre autres l’harmonisation des élections  du Président de l’Union des Comores et des gouverneurs des îles et le renforcement de la sécurisation des élections. D’autant plus que la Ceni préconise  cette fois ci  « la biométrisation du fichier électoral » notamment le recours à une carte biométrique avec photo intégrée. « C'est une option parmi tant d'autres. Nous sommes entrain de voir sa faisabilité » a-t-il précisé.

Reste maintenant à savoir qui donneront les fonds et à quel moment pour que les élections puissent être organisées aux dates prévues. Rien n’est sur.

A noter qu’à ce jour, le représentant du conseil de la magistrature au sein de la Ceni n'est toujours pas désigné et  les commissions insulaires électorales, n'ont toujours pas prêté serment.

Quant au gouvernement de l’Union,  il ne se prononce toujours pas clairement sur sa contribution financière.

Néanmoins, cela n’empêche pas la multiplication des déclarations ou intentions  des candidatures.

Ne serait ce que pour les primaires de Mwali pour la présidence de l’Union des Comores, l’on peut citer Abdou Djabir, Boléro, Ikililou, Mohamed Hassanaly, Mohamed Fazul, Baguiri, Oukacha, Bianrifi Tarmidhi, Dhoiffir Bounou, Rachid Ben Massond, Zahariat….La liste est longue et n’est pas prête d’être clôturée.

 En un mot, n’est pas politicien à Mwali celui qui n’annonce pas son intention d’être candidat aux primaires ou aux élections du gouverneur de l’île même si c’est juste pour amuser la galerie.

.Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 22:19

 

 Les Députés et conseillers des îles comoriens réunis en congrès dimanche 25 juillet 2010 ont adopté la loi entérinant la date des élections prévue dans l'accord politique signé le 16 juin dernier par le Président de l'Union, les gouverneurs des îles et un représentant de la Communauté internationale .

 

Selon l'article 1er de ladite loi, « L’élection du président de l’Union des Comores et celle du 2ème tour des gouverneurs des îles autonomes se tiendront le 26 décembre 2010 sur tout le territoire national ». Les primaires de Mwali auront lieu le 7 novembre 2010.

 

Il y a eu 80 voix pour, 2 voix contre et 2 abstentions. Un parlementaire était absent. 

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

26 juillet 2010 

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 07:38

 

Vous trouverez ci-dessous la composition des membres et du bureau de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) pour les prochaines éléctions qui auront lieu en principe en novembre 2010

 

Membres de la CENI

 

1- Abdallah Mohamed (représentant de l’opposition parlementaire)

2- Madi Laguera (représentant de l’Union pour Mwali)

3- Ali Hassanaly (représentant de l’exécutif de Mwali)

4- Charcane Chaharane (représentant de l’exécutif de Ndzuwani)

5- Abdallah Allaoui Maachouk (représentant de l’union pour Ndzuwani)

6- M'sahazi Hakika (représentant de la société civile)

7- Anzimata Abdou (représentant d u gouvernement de l’Union)

8- Mzé Dafiné Said (représentant de l’exécutif de Ngazidja)

9- Idrissa Ahamada Saïd (représentant de la majorité présidentielle)

 

Membres du Bureau élu de la CENI

 

Président : Charcane Chaharane

Vice président : Madi Laguera

Trésorière : M'sahazi Hakika

Secrétaire Rapporteur : Idrissa Ahamada Saïd

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

 

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 21:47

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Comores /

Révision de la loi électorale :

Grogne à Mohéli à propos des conditions d’éligibilité aux présidentielles

 

Fomboni, jeudi 24 juin 2010 (HZK-Presse) La loi portant modification du code électoral, notamment sur les conditions d’éligibilité des prochains candidats aux élections présidentielles qui se trouve en commission et qui sera porté en plénière ce vendredi à l’assemblée nationale, apprend-on, a suscité des réactions d’indignation  au sein de la population mohélienne.

 

Pour beaucoup c’est « changer la règle du jeu en plein match tout comme les récentes reformes de la constitution » dit-on. « Avoir un niveau minimum de BAC plus quatre, être âgé de 40 à 65 ans et une caution de 10 millions au lieu de 5 millions, bien que ce serait logique pour briguer un mandat de chef d’Etat, mais l’appliquer à la veille des primaires de Mwali c’est du mépris » lance un jeune visiblement très en colère.

 

Si c’est ainsi, deux prétendants déjà peuvent se voir éliminer de la course, l’un pour son âge et l’autre pour le « plus quatre » et éventuellement certains pourraient se retirer faute de caution suffisante. Difficile à digérer après plusieurs années de préparation.

 

Le gouvernement devait déjà déposer un projet de loi portant révision du code électoral de 2005, amendé en 2007 par l’assemblée nationale.

 

Mouayad Salim

240610/ms/hzkpresse/9h00

 

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 23:15

Source :  Alwatwan.net /19 juin 2010

alisaid
Le carrefour de l’hôpital a ravi la vedette à la Place de l’Indépendance et Mférédjini de Fomboni pour accueillir en début d’après midi du vendredi 18 juin 2010 la cérémonie où Mohamed Ali Said, devait apposer sa signature sur le document accord portant sur l’organisation des élections du Président de la République et des Gouverneurs des iles autonomes. Le système de bouche à oreille a encore une fois fonctionné à merveille et en moins de temps, la place fut noire de monde.

 

La Communauté Internationale a été représentée par l’Ambassadeur Francisco Madeira et Mourad Taiati. Il était exactement 14 h 24 lorsque le gouverneur de l’ile est descendu de sa fameuse 4X4 fortement ovationné par l’assistance.

 

 Après lecture d’un verset du Saint Coran, une série d’allocutions a été ouverte par le notable Ahmed Kassime qui a fait chanter en chœur les participants la fameuse chanson entonnée par les médinois à l’occasion de l’entrée du Prophète à Médine, et a prononcé un mot de bienvenue aux envoyés de la Communauté Internationale. Il a été succédé au micro par un Said Dhoiffir Bounou aussi intransigeant que jamais sur les principes qui sont les siens, pour affirmer que Mohéli par la voix Mohamed Ali SAid, signe tout simplement pour la tenue des élections qui doivent se tenir le 7 novembre et 26 décembre 2010. Même si ces deux dates sont à ses yeux, la seule chose qui est clair dans le dument qui est porté à leur proposition, le reste est flou notamment la date de passation du relais entre le Président nouvellement élu et l’ancien chef de l’état. Nous avons gagné une grande bataille dans la lutte avec la fixation des dates des élections et ça sera encore une fois par la lutte que nous arracherons le reste, a-t-il ajouté. Il est longuement revenu sur le non respect des accords convenus et signés à Fomboni au moment où Mohéli devait prendre le relais. Mais Hamada Madi Boléro a quant à lui débuter son allocution en affirmant que l’Union des Comores a des sérieuses difficultés pour imposer le droit et l’équité entre les iles qui la composent. Il regrette la lutte qui a été imposée aux mohéliens pour retrouver son droit, lutte qui a engendré selon lui, souffrances, humiliations et même des grands blessés comme Kadaffi Bouchrane évacué sur Mayotte après avoir reçu une balle dans la jambe. Dans un ton désabusé, s’adressant aux représentants de la communauté internationale, l’ancien premier ministre et éminence grise de ce qu’on appelle les forces vives, a affirmé, je cite que nous en avons assez et la population de Mohéli est lassée d’être méprisée. Il a conclu son allocution en appelant cette même communauté internationale à veiller à ce que toutes les parties prenantes à l’accord respectent leurs engagements.

 

La cérémonie a continué avec un Mohamed Ai Said assis à coté de l’Ambassadeur Madeira pour signer et parapher le document du jour. Le mozambicain le plus célèbre des Comores devait conclure la série des allocutions en affirmant entre autres que la communauté Internationale assure les mohéliens qu’ils auront bel et bien leur tournante et cela ne fait plus l’ombre d’aucun doute. Avant la dispersion de la foule qui a longtemps dansé au son de la chanson de la tournante du Dj Edemou, le speaker officiel de la manifestation a annoncé pour la soirée un grand bal poussière animé le célèbre orchestre Miandi de Ntakoudja pour sceller la réconciliation entre les poseurs de pierre sur la route et les gendarmes. Pourvu que ça dure !

Mohamed Riziki

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 23:27

Dans un souci de mettre fin à la crise politique actuelle qui prévaut aux Comores, le Président de l’Union des Comores, les gouverneurs de Ngazidja (Grande Comores) et de Ndzuwani et l’envoyé spécial de l’UA aux Comores représentant la communauté internationale ont signé hier (mercredi 16 juin 2010) à Moroni l’accord sur le calendrier électoral et la gestion intérimaire, élaboré par l'Union africaine (UA). Seul le gouverneur de Mwali (Mohéli) n’a pas encore paraphé le document. Toutefois, selon Francisco MADEIRA, représentant de l’UA, le gouverneur de l’île de Mwali se serait engagé à signer le document. Il n’aurait pas pu se rendre à Moroni pour des raisons de santé.

L’accord prévoit la tenue des élections primaires à Mwali pour le président de l’Union des Comores et le premier tour de l’élection des gouverneurs  le 7 novembre 2010. L’élection du Président de l’Union et le deuxième tour de l’élection des gouverneurs aura lieu le 26 décembre 2010.

Quant à l’investiture du Président qui sera élu, sujet de discorde, il n’y a pas de date fixe. Elle fera en effet l’objet d’un accord entre le Président sortant et le nouveau Président et « devra intervenir à une date se situant entre celle de la proclamation officielle des résultats définitifs des élections générales et le 26 mai 2011 ».

L’on y parle aussi de la désignation par chaque chef d’exécutif insulaire « d’une personnalité qualifiée en vue de participer au gouvernement ». La personnalité qui sera désignée par Mwali occupera d’office le poste de « Ministre d’Etat chargé des élections ». Il convient de noter que dans l'actuel gouvernement, seul le gouverneur de Ndzuwani a un représentant. Les deux autres gouverneurs n'avaient pas jugé utile de donner suite à la demande du Président de l'Union dans ce sens.

Apparemment, tout le monde se réjouit de « cette réconciliation ». Pourtant, après lecture dudit document, nous nous demandons vraiment ce qui a changé réellement par rapport aux précédentes propositions hormis la précision de la fonction de la personnalité qui sera désignée par le chef de l’Exécutif de Mwali. Nous constatons juste, encore une fois, que nos hommes politiques confirment leur incapacité de se mettre d’accord sans l’intervention de la Communauté internationale. Hélas ! On dirait des habitués de la mise sous tutelle politicienne. Ni plus ni moins.

Nous parions aussi dès maintenant qu’après la proclamation des résultats définitifs des prochaines éléctions présidentielles d'aucuns feront tout un tapage en faisant semblant de ne pas comprendre ce qui est mentionné sur les modalités de l’investiture. Mais  certainement, les comoriens s'y habitueront. Comme un peu les fans du football qui se trouvent actuellement dans les stades d'Afrique du Sud avec le bruit assourdissant de la vuvuzela !

Nous espérons tout de même que le chef de l’exécutif de Mwali signera le document. Comme dit l’adage : « mieux vaut tard que jamais »

Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 14:33
Source : HZK-Presse du samedi 29 mai 2010
La communauté internationale constate l’échec
 



Tout en se félicitant d'avoir obtenu un consensus « sur des élections harmonisées du président de l'Union et des Chefs des Exécutifs des îles autonomes », la communauté internationale se résigne à constater l'échec des négociations, dans un communiqué de presse parvenu à HZK-Presse hier vendredi 28 mai. La médiation internationale coordonnée par l'Union Africaine, déplore qu'au terme de 4 jours de discussions, les parties comoriennes ne parviennent pas à s'entendre sur « la fixation des dates des élections et d'un calendrier électoral ».


Les auteurs du communiqué regrettent en outre « qu'aucun accord n'ait pu être trouvé sur la gestion de la période intérimaire ouverte le 26 mai 2010 à 0h00 par l'arrêt n°10-05/CC du 8 mai 2010 de la Cour Constitutionnelle ».

Une allusion sans doute à la décision du chef de l'Etat de mettre en place le 26 mai dernier un nouveau gouvernement dit « d'ouverture », sans concertation avec les autres protagonistes de la crise comorienne.

Mais la communauté internationale entend poursuivre « ses efforts avec les différentes parties prenantes au dialogue », dans l'espoir d'arracher « un consensus sur les questions non résolues » et relancer « dans les meilleurs délais possibles [le] nécessaire dialogue entre l'Union et les Exécutifs des Îles ».

Un dialogue entamé le 24 mai 2010, et qui avait abouti à un début de compromis sur la tenue d'élections harmonisées du président de l'Union et des gouverneurs en novembre 2010. Il s'agissait d'un préalable pour la délégation de Mwali, appuyée par celle de Ngazidja, qui considère que le mandat du président Sambi expirait le 26 mai 2010, et qu'un mohélien devait lui succéder dans un délai n'excédant pas 6 mois.

Le chef de la délégation de Mwali, Hamada Madi Bolero, a même déclaré à son retour à Fomboni hier vendredi que « les mohéliens ne reconnaissent plus la légalité d'Ahmed Abdallah Mohamed Sambi comme président de l'Union ».

Craignant une radicalisation de la crise politique, la communauté internationale « appelle toutes les forces vives de la nation comoriennes au calme et au respect mutuel, afin d'assurer la stabilité et le développement des Comores », conclut le communiqué.

El-Had Said Omar
HZK-Presse
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