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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 11:34

Zahariat-Said-Ahmed.jpg"Quand on est responsable d’un Pays et qu’on veut bien gérer ce Pays on commence par se faire entourer de meilleurs techniciens"

 


Mme Zahariat Said Ahmed est née le 14 avril 1963 de mère de Mwali et de père originaire de Chouani (Ngazidja). Après l’obtention d’un bac scientifique, elle a suivi et réussi des études de STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) à l’École Nationale Supérieure aux Comores.

Elle a été l’une de deux  premières femmes comoriennes à avoir fait du professorat du sport un métier. Elle a, en effet, enseigné pendant plusieurs années l’Education physique et sportive dans  les lycées à  Mwali et à Ngazidja avant de devenir Directrice de l’Institut National de la Jeunesse et des Sport.

Son engagement pour la promotion du sport et sa pratique par les femmes l’avait  amené   à créer en 1999 avec Madame Sittou Raghadat Mohamed un club sportif destiné aux  femmes, le Club Zahariat. En 2009, elle est  la vice-Présidente de la Commission Nationale du football feminin aux Comores. Elle est mariée et mère de 3 enfants.

Ses vices présidents sont :

  • Vice-président de Ngazidja: Djamal Nourdine 
  • Vice-président de Ndzouani: Boina Kassim 
  • Vice-président de Mwali: Abourafiou Abderemane 

 

 

 

Résumé succinct du programme de  Madame Zahariat Saïd Ahmed

 

 

Ce programme politique doit obligatoirement être une réponse à apporter au besoin du Pays.

Tant sur le plan politique qu’économique et social.

Quand on sait que chez nous il n’y a rien, ou presque rien, il n’est pas difficile de comprendre que tout ou presque tout est à construire pour faire avancer le Pays afin de le hisser à un niveau semblable à celui d’autres pays similaires où « il fait bon vivre ».

Ce Pays a tant souffert, parce qu’il n’a trouvé personne parmi ceux qui auront pu faire qui a été sensible à ses problèmes. Il est plus que grand temps de changer tout ça.

 

<<On ne fait pas du neuf avec du vieux >>, c’est la raison pour laquelle bien que je ne sois pas connue par le grand public,  je ne me sens pas du tout complexée par rapport aux autres concurrents qui ont déjà eu a exercer des responsabilités politiques souvent au plus haut niveau de l’Etat, mais qui n’ont pour autant rien fait malheureusement.

 

Pour ma part,

 

  • je promets non seulement de faire ce que je peux mais aussi et surtout de définir dans mon programme des garanties qui pourront être gage de ma bonne volonté. Ces garanties seront du genre, que tous les responsables politiques, à commencer par moi-même ainsi que tous les ministre et les chefs des services des finances publiques devrons signer un contrat stipulant clairement, qu’à la fin de chaque mission nous soyons astreints à attendre les résultats d’audite qui seront faites par une structure indépendante que je compte créer et dont la mission sera de vérifier en permanence les comptes publics. Cet organisme aura le pouvoir de saisir les instances judiciaires si besoin est de le faire, pour dénoncer tout abus.

 

  • Je promets de tout mettre en œuvre pour restaurer la souveraineté du peuple comorien, depuis longtemps mis à mal par les systèmes qui n’ont eu de cesse de spolier ce droit élémentaire et fondamental à une vraie république, digne de ce nom.

 

  • Je promets de mener une grande bataille contre la fraude électorale, à commencer par celle qui consiste à spolier leur droit de vote à plusieurs centaines de milliers de comoriens au seul motif qu’ils résident à l’étranger. 

 

  • Je promets de tout mettre en œuvre pour que chaque comorien puisse jouir de son droit de vote quelque soit son lieu de résidence dans le monde.

 

  • Je promets de tout faire pour que chaque comorien en situation de travailler puisse trouver un emploi dont il est payé chaque fin du mois.

 

 

Du point de vue politique :

 

L’orientation de mes actions va se porter en priorité sur,

 

  • Le choix d’une équipe gouvernementale issue de divers horizons mais ayant pour dénominateur commun, l’honnêteté connue et reconnue, la compétence par rapport aux tâches confiées et l’engagement citoyen.

 

  • Mettre tout en œuvre pour que l’intégrité territoriale ainsi que l’esprit de la nation comorienne soit une réalité palpable.

 

  • Instaurer un climat de confiance et de meilleure estime par rapport aux pays partenaires à qui, plutôt que de leur faire la manche, il faudra envisager de travailler ensemble sur beaucoup de projets où tous les concernés y trouveront leurs intérêts.

 

  • Utiliser les accords de Fomboni comme repères pour notre l’organisation de notre pays et d’y apporter les aménagements nécessaires selon les besoins.

 

  • Durcir considérablement la législation en vigueur en matière de fraude électorale et faire en sorte que tous les comoriens aient le droit de vote quelque soit le pays de résidence où ils se trouvent. 

 

  • Beaucoup renforcer les mesures de contrôle des finances de l’Etat et durcir  considérablement les peines à appliquer aux auteurs de crimes et délits en cette matière sous le principe de la tolérance zéro.   

 

  • La décentralisation très accentuée du pouvoir de l’Etat de façon à ce qu’il puisse s’exercer dans à peu près à chaque coin du territoire national.

 

  • Sans s’immiscer sur les pouvoirs des gouverneurs des îles, des budgets seront débloqués pour l’organisation, la formation si besoin est de le faire des responsables des collectivités communales et régionales à qui, des gros moyens techniques et financiers seront attribués ainsi que des pouvoirs d’actions considérables.

 

  • Le processus de réconciliation nationale n’ayant jamais été achevé, mon équipe gouvernementale et moi-même, nous déploierons à l’apurer de façon à libérer les pouvoirs revenant aux exécutifs des îles, à mon sens confisqués par celui de l’union depuis le mois de mai 2002 que constitution issue des accords de Fomboni est mise en œuvre.     

 

  • Consciente qu’après le tour de l’île de Mohéli d’exercer la magistrature suprême, il y aura lieu de faire le bilan du système résultant des accords de Fomboni, je me déploierai à créer et à organiser les conditions les plus consensuelles possibles impliquant tous les acteurs politiques ainsi que l’ensemble de la société civile, aux fins de faire le bilan du système de la tournante ainsi que les éventuelles modifications à y apporter.

 

 

 Du point de vue économique :

 

L’orientation de mes actions va se porter en priorité sur,

La mise en œuvre pour, absolument attirer dans notre pays, des investisseurs avec les conditions qu’il faut à savoir de :

 

          ï Stabilité politique

          ï Politique sécuritaire

          ï Justice …

 

A partir du moment où nous avons créé les conditions sécuritaires nécessaires aux investisseurs il n’y aura pas de raison qu’ils ne viennent pas. Parmi ces conditions en tout cas il y’a le sérieux du Pays qui se mesure au bon fonctionnement de ces institutions et surtout à la distance qui sépare la justice des autres institutions notamment du pouvoir exécutif.

 

Si je suis élue aux responsabilités de ce Pays, chaque faute commise sera jugée et sanctionnée, je le promets solennellement. Je promets de mener une énorme lutte contre l’impunité du plus haut sommet jusqu’à la base car, cela fait partie des conditions qui puissent séduire les investisseurs.

 

Je travaillerai beaucoup sur notre code des investissements de façon à créer les meilleures conditions attractives aux investisseurs.

 

Des futurs partenaires avec qui je suis en contact sont prêts à travailler avec notre pays dès que les conditions que je leur ai promis de créer seront réunies.

 

Notre pays possède des nombreux atouts à faire valoir pour son développement économique. Parmi ces atouts, il y a le tourisme de plusieurs natures, l’agriculture et la pêche ainsi que l’encouragement au développement des micro-entreprises et tant d’autres actions à caractère économique.

 

La diaspora comorienne est l’une des plus importantes des diasporas au monde, proportionnellement à la population du pays. Il y a matière à beaucoup faire pour l’impliquer d’avantage dans les affaires du pays de façon à ce qu’ils investissent avec toutes les garanties qu’il faudra donner à tout investisseur pour l’inciter à s’engager.

 

Avec les contacts très avancés que j’ai déjà faits, je suis persuadée que si je suis élue, notre pays sera enfin doté comme tous les autres pays, d’une compagnie aérienne et d’une compagnie maritime qui seront de droit et d’intérêts comoriens.  

 

Du point de vue Social :

 

L’orientation de mes actions va se porter en priorité sur,

 

L’amélioration de la vie quotidienne de tous les comoriens. C’est ainsi qu’avec les recettes du volet économiques nous comptons financer un grand volet social pour le Pays.

 

  • Un volet social qui va consister en grande partie à l’accompagnement de chaque comorien qui se trouve dans le besoin de pouvoir améliorer son quotidien.

 

  • Ainsi donc nous embaucherons des spécialistes de l’accompagnement pour aider et encourager les comoriens à créer leurs propre entreprise et donc à embaucher ceux qui préfèrent le statut salarial.

 

  • Nous mènerons une campagne très actifs contre le chômage, car notre Pays si petit a la possibilité d’atteindre ou en tout cas se rapprocher de la situation dite de plein emplois.

 

 

Le niveau de nos diplômes devra compter parmi les plus élevés et pour cela, il nous faudra un enseignement de qualité qui soit garanti pour tous.

Il y aura lieu de faire, des importantes réformes pour assurer une éducation de qualité qui vise plusieurs horizons professionnels afin que chaque comorien puisse recevoir la formation professionnelle à sa convenance.

 

Nous devrons beaucoup investir sur les infrastructures hospitalières de façon à garantir des soins de qualité à nos concitoyens et lutter ainsi contre les mauvaises conditions des soins que notre pays connait depuis son indépendance et qui n’ont de cesse de réduire l’espérance de vie chez nous. Pour cela, il nous faudra absolument  financer non seulement des structures garantissant un minimum de soins à proximité des villages mais aussi des moyens très développés pour pouvoir évacuer le plus rapidement possible vers les grands hôpitaux, les malades dont le cas s’avère  nécessiter une plus importante prise en charge hospitalière.  

 

Notre programme veillera à ce qu’il ait une grande décentralisation à l’intérieur de  chaque ile et entre les iles, de façon à satisfaire au maximum possible les besoins criants d’équité. C’est ainsi que nous pourrons faire chacun de nos villages ou régions une capitale aux activités socio-économiques le plus attractif. Cette façon de faire favorisera la création de liens entre tous les comoriens.

Je suis convaincue que la seule façon de lutter efficacement contre toute idée de séparatisme et d’antagonisme entre comorien, c’est de beaucoup travailler sur l’équité et le rapprochement des uns envers les autres.

 

 

Voici quelques questions posées à la candidate Zahariat et ses réponses :

 

Question : De Mohamed Dhoiffir à Madame Zahariat.

C’est la première fois qu’une femme prétend chez nous à la magistrature suprême. 9a devient donc un peu normal que l’on se pose la question pourquoi  une femme? Avec qui compterez-vous gouverner le pays ? est- ce que ça sera avec d’autres femmes ?

 

Quand on est responsable d’un Pays et qu’on veut bien gérer ce Pays on commence par se faire entourer de meilleurs techniciens et surtout celles ou ceux comme moi qui ont une volonté de bienfaisance. Notre Pays ne manque pas de compétences technique au niveau de l’Etat, il manque surtout une volonté qui va de paire avec un grand patriotisme qui peut impliquer si besoin était de le faire des gros sacrifices pour apporter a tout pris des solutions aux problèmes posés.

Dans ces dernières conditions vous comprenez bien que peu importe que ça soit une femme ou un homme, dès l’instant où il se conforme à ces dernières conditions, il n’y a pas de raison à ce qu’il ne sorte pas le pays de l’impasse.

Pour ma part, je vous promets d’avoir ces sentiments pour mon Pays, cette volonté pour mon Pays ainsi que toutes autres qualités nécessaires pour faire avancer les choses et sortir le pays des problèmes où il est mis. C’est pour cette raison que si je suis élue je choisirai un bon entourage qui soit le plus efficace possible et surtout qui m’aidera à réussir les objectifs visés. Je ne me plaindrai jamais d’un collaborateur que j’ai choisi car s’il n’arrive pas à suivre ou s’il ne convient plus, je le remercierai tout simplement.

…………………………………………………………………

 

M.D : Qu’en pensez-vous de la polygamie dans notre pays ?

 

Mon point de vue au regard de la polygamie, se résume à confier ce genre de sujet aux oulémas chargés des affaires religieuses, car c’est un sujet avant tout religieux qu’il faudra adapter aux réalités de notre pays.

Je sais que les hommes polygames ont des obligations à satisfaire. Le plus souvent, ces obligations sont ignorées et la polygamie dans ce cas devient malfaisante.

 

Je pense que l’homme est de nature polygame quelque soit sa culture ou sa religion.

 

Dans notre religion toutes les femmes fréquentant un homme sont légalement déclarées et cela s’appelle « polygamie officielle » que je trouve moins hypocrite par rapport à ce que fait l’homme non musulman qui se dit monogame mais qui fréquente en cachète plusieurs femmes appelées « maitresses ». 

…………………………………………………………………

 

M.D : Au sujet de l’île comorienne de Mayotte, quelle est votre vision ?

 

Pour ce qui concerne l’île comorienne de Mayotte, il y a de façon incontestable contentieux entre la France et les Comores. Fort heureusement pour nous que la loi internationale, est en notre faveur.

 

En même temps, la France a toujours été et reste un partenaire de premier choix pour notre pays.

 

Je suis persuadée qu’il n’y a que la discussion qui puisse être efficace pour régler ce contentieux.

 

Contrairement à ce qui s’est produit dans les 35 dernières années, j’ai une volonté politique de régler une bonne fois pour toute, ce problème. Pour le faire, il est évident de faire toute une organisation de format de discussion impliquant tous les acteurs politiques des deux parties (coté Français et comorien).

 

Un bon règlement amiable, c’est celui qui donne satisfaction ou à peu près satisfaction à tout le monde et c’est exactement ce que je compte faire si les comoriennes et les comoriens me donnent la possibilité de le faire.

 

 

M.D : Dans votre intervention radiodiffusée à radio galère de Marseille, vous avez dit vouloir donner le droit de vote aux comoriens vivant à l’étranger. Pouvez-vous en parler ?

 

Il est plus que nécessaire de mettre fin à cette spoliation de droit élémentaire qui est celui de voter. Ce droit important et fondamental d’une démocratie est volé aux comoriens vivant à l’étranger alors qu’il doit revenir à tout comorien quelqu’il en soit. C’est une sorte de fraude électorale qui est voulue parce qu’on sait bien que les élections organisées à l’étranger seront bien plus compliquées à frauder que celles qui sont faites sur place au pays avec toutes les magouilles que l’on sait pour les avoir vécues des années durant. Il faut que ça cesse !!!! Les comoriens vivant à l’étranger sont très nombreux, environs 350.000 dont plus de 250 000 rien qu’en France. Dans un pays comme le nôtre qui compte seulement 650 000 habitant, c’est très grave d’écarter du droit du vote un nombre aussi massif que celui des comoriens vivant à l’étranger. Nos frères qui vivent à l’étranger ont montré leur capacité à aimer leur pays en contribuant considérablement sur beaucoup de plans dont le plan économique Ô je ne sais combien important ! ! !  Au grand minimum, c’est de leur donner le droit de choisir par leur vote, les personnes qui vont gérer cette économie dans le pays. En France, on parle de donner le droit de vote à tout étranger contribuant à l’économie. Aux Comores, nos frères vivant à l’étranger, non seulement, ils ne sont pas étrangers, mais ils contribuent énormément. J’en ferai une affaire personnelle à leur donner ce qui leur revient de plein droit. C’est comme cela que je vois la démocratie et c’est comme ça qu’elle s’appliquera.

 

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 11:42

 

Comores: La CENI a remanié son Bureau.

(Photo : M. MADI Laguera (en veste et koffia), le nouveau Président de la CENI)


La CENI chargée de conduire le processus électoral en cours (éléctions harmonisées du Président de l'Union et des gouverneurs des îles prévues les 7 novembre et 26 décembre 2010 ) a rémanié son bureau hier (Mercredi 20 octobre 2010) à l'issue d'une Assemblée Générale extraordinaire par 8 voix contre 2.

Monsieur Madi Laguéra,  ancien Vice Président et Madame  Anzimata Abdou, ancienne Commissaire chargée de la formation sont élus respectivement Président et Trésorière en remplacement de Charcane Chaharane et Msahazi Hakika. Abdallah Mohamed, ancien Commissaire en charge des rélations avec les Commissions Insulaires est devenu le nouveau Vice Président. Quant à Idrissa Ben Said, il reste le Secrétaire Rapporteur. Apparemment ce remaniement était necessaire suite à un dysfonctionnement de la Ceni et à l'opacité constatée dans la gestion de son budget.

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 23:22

 

Agence HZK-Presse: 12/10/2010 -

Quelques jours après le lancement officiel de la campagne électorale pour les élections harmonisées du président de l’Union et des gouverneurs des îles, Abdou Salami Abdou, candidat au poste de gouverneur de l’île d’Anjouan décide de se retirer de la course…. « Un retrait stratégique », explique son staff politique joint au téléphone par HZK-Presse / La Gazette.

Salami sur les traces d’Ahmed Ben Saïd Jaffar. Les désistements se poursuivent dans les rangs des candidats de la Mouvance présidentielle à la course au siège du gouverneur de l’île d’Anjouan. Après l’ancien ministre des relations extérieures Ahmed Ben Saïd Jaffar, la semaine dernière, c’est au tour du député Abdou Salami Abdou qui s’était mis en piste pour les élections du gouverneur de l’île de renoncer à cette bataille électorale. Le candidat enverra sa lettre de démission à la cour constitutionnelle dans les prochaines heures, selon des informations recueillies auprès de son staff politique.

Ce renoncement serait dicté par « le souci de renforcer la mouvance présidentielle », indique une source proche du candidat. « Partir aux élections d’une manière dispersée contribuerait à affaiblir notre camp », ajoute notre source. Le message du président Sambi qui aurait appelé ses troupes à ne placer que deux prétendants dans la course vers Dar Nadjah (siège du gouvernorat de l’île d’Anjouan) semble, donc, avoir été accueilli favorablement.

« Maintenir notre candidature serait vu comme un signe de mésentente entre les députés de la Mouvance et le chef de l’Etat, comme cela était déjà colporté ici et là par certaines personnes. Nous avons donc, décidé de nous retirer pour démontrer que cela n’était pas le cas », explique un collaborateur du candidat. La candidature de Salami était soutenue par une majorité des élus du pouvoir au niveau d’Anjouan.

Après ce désistement, Abdou Salami Abdou, se positionne derrière la candidature de Anissi Chamsoudine qui est désigné comme deuxième candidat de la Mouvance présidentielle à Anjouan à côté de Moussa Toybou, le gouverneur sortant de l’île qui s’estimait, pourtant, être le candidat naturel du régime en place pour sa propre succession. En tout, ce sont huit prétendants au poste de gouverneur qui s’étaient initialement placés dans la course vers Dar Nadja.

Après l’invalidation par la Cour constitutionnelle des deux candidatures de l’opposition, Saïd Abeid Abdéremane et Mohamed Djaanfari pour « dossier incomplet » et le désistement des deux candidats issus de la mouvance présidentielle, il ne reste plus que quatre prétendants (deux proches du pouvoir et deux autres indépendants) en piste.

Faïssoili Abdou

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2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 00:12

La Cour Constitutionnelle des Comores n'arrête pas de surprendre. Elle avait déclaré irrécévable la candidature de Said Dhoifir Bounou aux prochaines éléctions présidentielles.

 

Nous venons d'apprendre que finalement, suite au recours déposé par le candidat Bounou devant la même cour, la candidature en question est déclarée recevable !

 

Même si nous préférons attendre de connaître les  motifs précis de cette nouvelle décision surprenante de la Cour constitutionnelle avant tout commentaire, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous demander si avec cette décision et en l'espace de quelques jours, celle ci en se contrédisant ne reconnait pas tout simplement qu'elle avait fait une interprétation erronnée de l'article 104 de la loi electorale comme l'avait estimé le candidat Bounou. D'autant plus que dans sa décision du 22 septembre 2010, elle avait clairement motivé le rejet du dossier de la candidature de Bounou.  Si c'est le cas, cela nous parait inquietant.

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 13:54

Comme il fallait s'y attendre, le premier tour des élections présidentielle et des gouverneurs  prévu le 7 novembre prochain, vient d'être reporté de «quelques semaines» en raison «de problèmes de financement». c'est du moins ce qu'a annoncé ce jour (mardi 28/09/10) Monsieur Mourad Taiati, le représentant de l'Union africaine (UA) aux Comores. celui ci a précisé qu'il s'agit d'une décision qui est prise en accord avec la Cour Constitutionnelle et la Commission Eléctorale. «On peut grignoter quelques semaines, tout en restant en conformité avec les textes réglementaires» a t'il dit .

 

Pour l'instant on ignore la nouvelle date des eléctions. Toutefois, selon le même représentant de l'UA" la date du second tour (26 décembre) était maintenue et non négociable».

 

Franchement, sans commentaires !

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 21:16

(Mohamed Djanffari)

mohdjaffari1.jpgDans une décision rendue le 23 septembre 2010, la Cour Constitutionnelle a publié la liste des candidats retenus pour les prochaines élections des gouverneurs des îles qui se tiendront en principe le 7 novembre et le 26 décembre 2010. 7 dossiers de candidatures sont déclarés irrecevables sur  les 29 qui étaient en cours d’examen. Il s’agit des dossiers de Daoud Halifa,  de Djaffar Abdallah, d’Issa Mnamdji, de Mohamed Said Hassane et d’Abdou Souefou pour l’île de Ngazidja et des dossiers de  Mohamed Djanffari et du Colonel Said Abeid Abderémane pour l’île de Ndzuwani.

 

Pour les deux premiers,apparemment,  ils ne remplissent pas la condition du délai de résidence continue de six mois sur le territoire comorien.

 

Quant à Issa Mnamdji et Mohamed Said Hassane, leurs candidatures sont rejetées pour défaut de caution.

 

Pour Abdou Souefou, Ce n’est point une surprise. Son casier judiciaire comporte les mentions de ses condamnations pénales. Comme c’était le cas d’Abdallah Mohamed il ya quelques années.

 

Pour ce qui est de Mohamed Djaanfari (photo), candidat malheureux aux dernières élections des députes de l'Union et des dernières  élections présidentielles de l’Union et de l'île de Ndzouani , c'est une grosse surprise. On lui reprocherait non seulement d’avoir fourni un casier judiciaire qui n’est pas signé par les autorités compétentes mais aussi il aurait un problème de résidence continue de six mois aux Comores avant la convocation du collège electoral (!!! ??? ).

 

Enfin, le Colonel Abeid se trouverait dans la même situation qu’Abdou Souefou.

 

Ces candidats ont la possibilité de faire appel devant la même cour constitutionnelle laquelle aura jusqu'au 30 septembre prochain pour examiner leurs requêtes éventuelles.

 

Vous trouverez ci-dessous la liste des  22 candidats déjà retenus :  

Ngazidja

1.Cheikh Bacar Kassim
2.Mouigni Mbaraka
3.Youssouf Ahamada
4.Ibrahim Mbelizi
5.Ali Mohamed
6.Mohamed Abdouloihabi
7.Mohamed Issmaila
8.Djaffar Ahmed Moissab
9.Ibrahim Mhoumadi Sidi
10.Soilihi Farid

Ndzouani

1.Moussa Toybou
2.Abdou Salami
3.Ahmed Ben Said Jaffar
4.Anisse Chamsidine
5.Nassuf Ahmed Abdallah
6.Abou Idjihadi

Mwali

1.Mohamed Ali Said
2.Ali Hilali Said
3.Ahmed Bacar Salim
4.Maoulana Abacar
5.Said Ali Dahalane
6.
Ben Massounde Rachid

 

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

 

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 19:42

Comme prévu, la cour constitutionnelle a rendu public, cet après-midi (jeudi 23 septembre 2010), la liste des candidats aux prochaines présidentielles de l'Union des Comores. A l'exception du dossier de Said Dhoiffir Bounou, l'ancien président de l'assemblée nationale, tous les dossiers déposés ont été déclarés recevables. Selon la cour, un des colistiers de Bounou au poste de vice président ne remplirait pas la condition d'âge pour être candidat.

 

Monsieur Bounou a la possibilité de faire appel de la décision devant la même institution. Mais ses chances de participer aux prochaines éléctions sont moindres. Car, à notre connaissance, la Cour Constitutionnelle  ne s'est jamais contredite dans des cas similaires.

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

 

 .

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 08:30

 

Ci-dessous les listes des candidats enregistrés par la CENI (pour les élections du Président de l’Union) et les CEI (pour les élections des gouverneurs) du 7 novembre et du 26 décembre 2010. Les dépôts des candidatures ont été clôturés hier à minuit (dimanche 12 septembre 2010).

 

La Cour Constitutionnelle a jusqu’au 30 septembre prochain pour examiner les dossiers et publier les listes définitives  

 

Candidats

Vice Président Ngazidja

Vice Président Ndzuwani

Vice Président

Mwali

Ikililou Dhoinine (Pharmacien et Vice président de l’actuel Président de l’Union l’Union)

Mohamed Ali Soilih alias Mamadou (Ancien Ministre et Actuellement, il est Député)

Nourdine Bourhane (Ancien Premier Ministre sous Djohar et actuel Secrétaire général du gouvernement)

Fouad Mohadji (Ministre de l’éducation)

Abdou Djabir (Juriste, enseignant à l’université des Comores et Député)

Abdillah  Mbaé (Homme d’affaire et ancien maire de Mbeni)

Bacar Abdou (Ancien maire de Mutsamudu)

Abdou Soimadou Ben Hassani

Bianrifi Tarmidi (Ancien premier Ministre sous Azali et député)

Ibrahim Ali Mzimba (Avocat et député)

Mahmoud Ahmed Abdallah (ancien Ministre et fils de l’ancien Président comorien, Ahmed Abdallah Abdérémane

Abdallah Said Sarouma  alias Baguiri (Député)

Mohamed Larifou Oukacha (ancien Ministre et actuel secrétaire Général à la présidence de l’Union)

Idi Nadhoim (Vice Président de l’Union)

Farde Aboubacar (Ancien directeur de Cabinet du MIREX)

Mohamed Abdou Islam

Mohamed Said Fazul (Ancien chef de l’exécutif de l’île)

Said Larifou (Président du parti RIDJA et avocat)

Soundi abdoulatuf (Homme d’affaire et candidat malheureux aux dernières élections du chef de l’exécutif de l’île)

Chambane Bacar (Ancien député)

Mohamed Hassanaly (Ancien vice Président sous Ali Soilih et ancien Membre de la Cour Constitutionnelle)

Allaoui Said Abasse

Mouti Abdou Salam

Assoufa Mmadi M’sa

Said Dhoiffir Bounou (Ancien Président del’Assemblée Nationale)

 

Mahamoudou  Ali  Mohamed (Leader du parti ANC et Homme d’affaires)

 

Ibrahim Ben Omar

 

Said Mohamed Ben Cheik

 

Abdoulhakim Ben Said Allaoui (Dentiste)

Laissi Ben Ali

Said Ahmed Hachim

Abourafiou Abdérémane

Zaharia Said Ahmed

Djamal  Nourdine

Boina Kassim

Chamsidine Ahmada

Ahmada madi Boléro (Ancien Premier Ministre sous Azali)

Kamaredine Ezamman (Ancien « Ministre de l’île de Ngazidja et  candidat malheureux aux dernières élections du chef de l’exécutif de l’île

Moustadrane

Nakib Ali Mbaraka

 

 

 

 

  Candidatures  pour les postes des gouverneurs  des îles 

 

Ndzuwani 

 

Said Abdérémane Abeid

Nassuf Ahmed Abdallah

Moussa  Toibou

Anissi Chamsidine

Ali djihad

Ahmed Ben Said Djaffar

Abdou Salami  Abdou

Mohamde Djaanfari

 

Ngazidja 

 

Abdou Soefo

Issa Mnamdji

Daoud Halifa

Mohamed Ali

Djanfari  Ahmed Mohamed Mansoib

Djaffar Abdallah

Ibrahim Mbelizi

Farid Soilih

Mouigni Baraka

Ibrahim Mhoumadi Sidi

Ali Mohamed

Cheikh Ali Bacar Kassim

Mohamed Said Hassane (Treize)

 

MWALI 

 

Mohamed Ali Said

Maoulana Bacar

Ahmed Bacar

Ali Hilali Said

 

Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES
le
13 septembre 2010 

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 11:42

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Moroni, mercredi 08 septembre 2010 (HZK-Presse) Les choses risquent de se compliquer pour l’actuel gouverneur de l’île d’Anjouan. Alors que la majorité des élus de la Mouvance présidentielle dont il est issu veulent soutenir un autre candidat

 

Sauf revirement de dernière minute, Moussa Toybou, gouverneur de l’île d’Anjouan et candidat à sa propre succession devrait faire face, non seulement, aux prétendants de l’opposition, mais aussi à des candidatures adverses provenant de son camp politique, la mouvance présidentielle et aussi…. de son propre village. Une élection interne au sein des élus de la mouvance au niveau de l’île d’Anjouan vient de choisir, enfin de semaine dernière, le député Abdou Salami comme candidat aux élections des gouverneurs.

 

Sur les 28 députés et conseillers réunis en congrès à Dar Nour, l’actuel locataire de Daru Nadja n’a obtenu que 10 voix contre 17 pour ce médecin politicien. Un choix dont des parlementaires de la majorité se disent « déterminés à défendre jusqu’au bout ». « Il y a un principe universel qui dit que c’est la majorité qui fait la loi. Et nous estimons que le président Sambi ne peut que se conformer à notre choix », défend le député Ahmed Abdallah Abderemane qui est l’un des élus de la Mouvancequi soutiennent la candidature de leur collègue Dr Abdou Salami.

 

Un autre candidat originaire d’Ongojou, village natale du gouverneur Toyibou vient aussi d’annoncer sa volonté de se lancer dans la course pour le siège de gouverneur de l’île d’Anjouan. Ali Djihad, c’est son nom, se présente comme « un candidat indépendant ». Ancien député et ministre sous le régime du président Djohar, ce spécialiste en agronomie dit inscrire sa candidature dans une dynamique de « réconciliation des Anjouanais ».

 

« J’ai fais le constat que depuis la crise séparatiste de 1997 à Anjouan, il y a eu des conflits internes entre habitants de l’île. Et, malheureusement, depuis ce temps, il n’y a pas eu une voix qui s’est élevée pour appeler les Anjouanais à se réconcilier, se pardonner, afin de pouvoir faire face à l’avenir. Et pourtant cette réconciliation est nécessaire pour le développement de l’île », déclare Ali Djihad.

 

Cet ancien député affirme que la crise séparatiste a laissé des « séquelles » dans l’île. « Il subsiste encore des mécontentements et des rancœurs entre les Anjouanais », a-t-il insisté ajoutant qu’il déposera sa candidature dès samedi prochain.

 

Faissoili Abdou

080910/fa/hzkpresse/9h00

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 14:11

Source : HZK-Presse du 06/09/10

Inquiétudes sur le respect du calendrier électoral

Il est pratiquement impossible, tenant compte des textes en vigueur, de tenir des élections aux dates prévues » a prévenu l'un des membres du SNAP.

Les membres de la commission électorale nationale indépendante (CENI) avec ceux de la CEI des trois iles, les membres du secrétariat national permanant (SNAP) avec ceux du SIAP des trois iles ainsi qu'un membre de la Cour constitutionnelle sont en conclave à Mwali depuis ce vendredi pour des échanges et concertations en vue de mieux se préparer pour mettre en marche la machine électorale.

Cependant, force est de constater que le courant a eu du mal à passer entre les structures de Mwali et leurs collègues. Une situation qui a duré plus de 36 heures et qui a frôlé l'échec du processus électoral dans l'ile où sont organisés le 7 novembre prochain les primaires des élections présidentielles. Il a fallu que le président de la CENI, Charkane Chaharane désigne un membre neutre de la Cour constitutionnelle en la personne de Moustadrane Salim pour mener une médiation d'arrache pieds jusqu'à ramener toutes les parties autour de la même table.

« C'est un problème de communication lié, je pense, à la politique » précise à HZK-Presse et la Gazette des Comores, le président de la CEI de Mwali, Abdou Bacar. Et celui-ci d'ajouter « ils sont venus à Mwali sans nous informer de leur arrivée alors que nous sommes les premiers concernés dans ce processus électoral, pour nous c'est une humiliation ». Abdou Bacar espère qu'ils vont se comprendre maintenant. Quant au président de la CENI, c'est une divergence de vue dans le fonctionnement du mécanisme « et c'est d'ailleurs l'intérêt d'une telle rencontre afin de mieux se comprendre et maintenant je pense que tous les malentendus sont levés » a-t-il précisé lorsque nous l'avons interrogé.

Au fait, la délégation venue de Ngazidja vendredi serait accueillie à l'aéroport de Bandar es Salam par le nouveau préfet du centre et serait montée sur sa voiture alors que les membres de la CEI de Mwali étaient bien présents à l'aéroport pour les accueillir, malgré qu'ils n'étaient pas officiellement avertis. La suite, la CEI de Mwali a boudé l'atelier d'échange qui était prévu pour le samedi. Et ce n'est pas tout, le ministre d'Etat chargé des élections ainsi que les autorités de l'ile ont manqué la cérémonie d'ouverture. Et les travaux ont difficilement eu lieu ce samedi malgré l'absence des représentations de Mwali. Ce n'est que vers 11h 30 mn de ce dimanche qu'un terrain d'entente a été enfin trouvé.

L'on apprendra de source digne de foi que c'est une affaire très compliquée qui suit son cours et qui prend son origine sur l'annulation par la Cour constitutionnelle de l'arrêté du ministre d'Etat en charge des élections portant des nouveaux membres au SNAP et au SIAP en remplacement de ceux qui étaient là.

Au niveau de la CEI de Mwali, le procureur de la république Choudjaidine Adinane qui représentait le conseil supérieur de la magistrature s'était vu interdire son entrée dans le local qui abrite la CEI par l'agent de sécurité sur ordre hiérarchique, ce qui lui a valu de passer quelques heures dans les locaux de la gendarmerie avant d'être relâché.

Un autre contentieux, entre la CENI qui ne voulait pas louer, a-t-on appris, le local abritant la CEI et les autorités insulaires qui exigent une location pour ce nouveau bâtiment de la télévision de Mwali. Au fait tout est confus.

« Nous sommes là pour montrer à la population mohélienne que les élections auront bien lieu aux dates prévues et que la CENI est prête » a indiqué en outre Charkane Chaharane. Mais à entendre le vif du débat, ce dimanche, des membres de presque toutes ces structures, quant à la manière dont la révision des listes électorales est prévue, il y a inquiétude en la demeure et la vigilance est de mise. « Il est pratiquement impossible, tenant compte des textes en vigueur, de tenir des élections aux dates prévues » a prévenu l'un des membres du SNAP qui a souhaité garder l'anonymat.

Mouayad Salim
HZK-Presse: 06/09/2010
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