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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 20:55

 

Source : HZK Presse du 25 décembre 2010

 


A l’approche du 2ème tour des élections du président de la république et des gouverneurs, des ralliements continuent de surprendre, tel l’appel de Mzimba (photo), un élu de l’opposition, à voter pour le candidat du pouvoir Ikililou.

A l’approche du 2ème tour des élections harmonisées du président de la république et des gouverneurs des îles, des alliances se nouent en faveur de chacun des candidats autorisés. Des ralliements qui continuent de surprendre l’opinion de par leur caractère « contre nature ». Dernier en date, l’appel de Me Mzimba, un élu de l’opposition, à voter pour le candidat du pouvoir Dr Ikililou. HZK-Presse / La Gazette fait le point à J-30.

Mzimba soutient Ikililou

Jusqu’ici, personne ne pouvait imaginer une telle alliance. Maître Ibrahim Ali Mzimba, ce député et opposant farouche du régime Sambi va voter pour le candidat du pouvoir. « Cela fait 12 ans que je suis dans l’opposition mais aujourd’hui j’en ai marre. Je vais voter Ikililou et sans condition », annonce cet unique député de l’opposition à Ngazidja. Ce sont les effets collatéraux de l’élimination du candidat Bienrifi qui sont à l’origine de ce revirement à la limite irréaliste. Le représentant de la région Ngouegwé à l’assemblée nationale s’en prend à ses amis de l’opposition. « L’attitude de l’opposition m’a déçu. Je conçois ce comportement de passivité comme une trahison », poursuit le natif de Démbeni.

Le Front démocratique s’abstient à Ngazidja

Arrivé en quatrième position à Ngazidja, Mohamed Ismaël et son parti le Front Démocratique ne croient en aucun candidat parmi les deux qui sont arrivés au deuxième tour. Après l’assemblée générale de ce parti emblématique, parmi les plus anciens du pays, « le FD décide de s’abstenir car aucun candidat ne répond à nos exigences et critères », indique un de ses responsables. Si à Ngazidja, les disciples de Moustafa Saïd Cheikh appelle à l’abstention, dans les présidentielles, ils ne se sont pas encore décidés. « Nous avons rencontré Ikililou et Fazul ce mercredi. A chacun des deux, nous avons posé un certain nombre de condition. Si on s’entend, nous allons rendre public ce ralliement avec les termes de l’alliance », nous a filé notre interlocuteur qui a assisté à ces tête-à-tête. Le Front Démocratique n’a pas voulu s’entretenir avec le candidat Abdou Djabir. Cette formation a exclus d’emblée ce candidat arrivé en troisième position aux primaires de Mohéli car « il est un ancien du parti et il est de ceux qui ont disloqué le FD à Mohéli », fait savoir un dirigeant du FD.

Le PEC a décidé mais…

Les yeux sont actuellement rivés sur le Parti pour l’entente des Comores (PEC) de Fahmi Said Ibrahim. Sa décision est aussi très attendue car cette formation politique dont le candidat est arrivé en troisième position à Ngazidja était en guerre ouverte contre le Mouvement Orange. Tout le monde se demande si le PEC va faire un revirement en respectant les consignes de Sambi ou il va rester fidèle à sa position contre le candidat de Mouigni Baraka. Me Fahmi, le leader du parti indique que « la décision est prise mais on veut la communiquer au président Sambi en premier. Et comme le président vient d’un voyage, on attend le moment opportun pour le lui annoncer ». Le secret et le suspens restent dans le soutien pour le scrutin des gouverneurs mais pour les présidentielles « le PEC s’est investi dès les premières heures à la candidature du docteur Ikililou. Donc en toute logique, il le soutient », affirme ce ministre des relations extérieures.

Abdoulwahabi pose des conditions

Dans un entretien que le chef de l’exécutif sortant de Ngazidja nous a accordé, il dit « qu’il ne va refuser aucun soutien ». Toutefois, Mohamed Abdouloihabi sous-tend son soutien à quatre conditions qu’il juge primordiales. On peut citer parmi les exigences du patron sortant de Ngazi-Ngomé, « la restitution des compétences et des biens de Ngazidja que l’Union s’est accaparés illégalement, des mesures concrètes contre la corruption » et entre autres conditions posées par Mohamed Abdouloihabi, « une conférence nationale sur les institutions ». Il s’agit ici d’une manière de réfléchir sur l’organisation et l’architecture politique du pays « après que la présidence tournante ait déjà fait le tour des 3 îles ».

Recueillis par A.A.Mguéni
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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 21:19

 

Source :  Alwatwan n° 1660 du 25 novembre 2010

 

 

 

 

Elections. Abdou Djabir est allé “se faire connaître” à Anjouan

Le candidat du parti Msada, Abdou Djabir, qui séjourne à Ndzuwani depuis le week-end dernier, s'est confié à la presse mardi après-midi au siège de Télé Ninga, une station communautaire de Wani. Une importante assistante y était également conviée à poser ses questions au candidat.

Celui qui se présente comme un “moitié-anjouanais” [son père est originaire de Bandrani], arrivé sans fracas dans l'île le week-end dernier, a dit “venir se faire connaître à Anjouan”, après quoi, d'après lui, il pourra aller “préparer un retour en grandes pompes”. Et pour se faire connaître, il a bien fallu quatre heures d'échanges avec la centaine de personnes présentes dans la salle de conférence de la station. Le député candidat à la présidentielle de l'Union a expliqué les raisons qui l'ont poussé à briguer le mandat présidentiel, et a répondu, aux nombreuses questions de l'assistance.

“Je suis candidat parce que je fais partie des enfants les plus instruits des Comores et j'espère mettre à profit mon savoir pour faire avancer mon pays. Mon autre atout est que je n'ai pas encore de mains sales. Et sachez que je ne viens pas m'amuser dans ces élections ; je viens pour gagner”. Ainsi la victoire ne fait donc pas de doute pour lui. Sa véritable crainte serait plutôt ailleurs. “ Je crains la fraude ; l'actuel président de la République ne veut pas quitter le pouvoir ; il ne l'a pas dit, mais ses proches le font savoir“.

Disons sur ce point que, des boutades à l'endroit du chef de l'Etat, il en a jetées pas mal, notamment à propos de sa déclaration de soutien au candidat Ikililou, qu'il a jugée “irresponsable”. Mais, maniant habilement le paradoxe lorsque certains intervenants ont voulu le pousser plus loin dans dles déclarations incendiaires contre le chef de l'Etat, le docteur en droit lâcha : “Je ne veux pas tirer à boulets rouges sur le président de la République, car je ne sais pas ce qu'il adviendra de moi demain, lorsque je me trouverai à sa place !” Le candidat Djabir a essuyé plusieurs heures d' “interrogatoire” soumis par une assistance visiblement marquée par sa rhétorique.

Sur sa stratégie de lutte contre la pauvreté, il est persuadé qu' “il n'est pas utile de construire des ponts, des routes et des aéroports alors que le peuple meurt de faim”, et qu' “il faut d'abord faire en sorte que chaque comorien puisse manger à sa faim, se soigner et inscrire son enfant à l'école”. Et sur ce qu'il pense de la longue période de transition avant la passation du pouvoir du chef de l'Etat sortant au nouveau, il dit sur un ton moqueur : “Si un président investi de ses fonctions le 14 janvier accepte de poireauter jusqu'au 26 mai 2011, tant pis pour lui !” Le verbe juteux de l'éminent juriste ne tardera cependant pas à montrer ses limites lorsque vint pour la énième fois la question de Mayotte ; sa bête noire. Là-dessus, cette série de propos : “M'élisez-vous pour que je rehausse votre niveau de vie, ou vous le faites pour que je vous rapporte Mayotte ?”

Puis : “De tous les candidats, je suis le plus habilité à négocier cette question avec les mahorais et leurs élus, de par les années que j'ai passées à leurs côtés. Mais si une solution politique ne s'offre pas, il peut y avoir une solution économique”. Ici le prétendant à la présidence veut dire qu'on peut chercher à tirer profit de la manne financière versée aux mahorais par la puissance coloniale, à travers une coopération économique entre les Comores indépendantes et Mayotte. Mais, interrogé précisément sur le processus de départementalisation enclenchée depuis l'année dernière, celui qui souhaite présider à la destinée de la Nation dans quelques semaines répond sèchement qu' “il appartient à l'actuel chef de l'Etat de régler cette question, car c'est lui qui peut échanger avec Sarkozy”.

SARDOU MOUSSA

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 00:27

Les résultats provisoires diffusés hier par la Commission Electorale Insulaire (CEI)  confirment les résultats que nous avons diffusés hier matin. Un second tour de l'election du gouverneur de l'île de Ngazidja opposera en principe Mouigni Baraka, le candidat du parti Orange crédité d'environ 26% au gouverneur sortant, Mohamed Abdouloihabi, qui a obtenu plus de 23%. C'est Djanffar Ahmed Mansoib, le candidat du pouvoir de l'Union qui occupe la troisième place avec

15%. Attendons maintenant les résultats officiels qui seront prochainement publiés par la Cour Constitutionnelle.

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 21:35

 Ndzuwani, où trois candidats étaient en lice, le Ntsoma moja (littéralement un seul coup), traduit à Ngazidja par le fameux dudja dzima (une seule vague), ne se sera illustré dans ce premier vote. Les résultats issus des urnes, non encore officiellement proclamés par la Céni, nous invitent à un second tour. Et comme pressenti à l'avance par les meilleurs spéculateurs électoraux de l'île, l'écart de points entre les deux candidats rivaux de la mouvance sambiste s'est révélé très faible.

Ainsi, avec 25 662 voix récoltées, correspondant à un peu plus de 44% des suffrages, Moussa Toybou, le gouverneur sortant, se sauve la face de justesse, face à un influent ex-directeur du protocole du chef de l'Etat, qui, pour une première qu'il postule à un mandat électif, en a quand même raflé 23 405, quelques 40%. Notons au passage que la troisième marche du podium est réservé à un autre challenger qui a fait mieux que ce que nombreux d'observateurs avaient présumé : 8 680 voix, soit 15% des suffrages.

Ce qui est à déplorer à propos de ce premier tour de scrutin, c'est le faible taux de participation : en effet, moins de quarante pour cent des 146 481 électeurs inscrits dans les listes anjouanaises se sont rendus aux urnes. Et du côté des challengers, ce qui certainement les fera plaisir, c'est que, tous les deux, ont été bien élus dans les cinq régions de l'île.

En fait, dans la région de Shissiwani, région d'origine d'Anissi, l'écart a été de 2595 voix sur les 9045 que ce dernier se partageait avec son rival. Dans la région du centre, l'ex-ministre de l'Agriculture a aussi devancé son adversaire de 1124 voix, sur les 10 674 validées. C'est cependant dans la région natale de Moussa, à Nyumakélé, que la différence a été cuisante : celui-ci a semé l'autre sur une longueur de 5049 voix sur les 16 647 exprimées en leur faveur. C'est d'ailleurs dans le Nyumakélé qu'a été observé le meilleur taux de participation.


Sardou Moussa
Source alwatwan.net
* le titre est de HALIDI-BLOG-COMORES
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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 21:28

La CENI a publié ce lundi les résultats des primaires de Mwali :

 

Participation : 65,5 %

 

-         Ikililou Dhoinine : 26,91 %

-         Mohamed Said Fazul : 21,65 %

-         Bianrifi Tarmidhi : 10,90

-         Abdou Djabir : 9,33 %

-         Said Dhoiffir Bounou : 8,08 %

-         Hamada Madi Bolero : 7,43 %

-         Elarif Oukacha : 6,90 %

-         Mohamed Hassanaly : 3,66 %

-         Abdoulhakim Ben Said Allaoui : 1,48 %

-         Zahariat Said Ahmed : 0,47%

 

Les candidats contestataires ont 48 heures  pour saisir la Cour Constitutionnelle. En principe les résultats officiels seront publiés après examen des recours par cette dernière au plus tard le 19 novembre 2010.

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

 

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 10:12

Rectificatif

 

A mwali

 

 Selon des sources fiables, les resultats provisoires compilés par la ceni depuis mohéli et qui seront rendus publics incessamment donnent pour les presidentielles (primaires) ikililou en tete suivi de Fazul et de Bianrifi,

 

pour les elections des gouverneurs, c'est confirmé. Mohamed Ali Said n'est pas élu dès le 1er tour.  il y' aura bien un second tour entre le gouverneur sortant et le candidat said ali hilali,

Halidi allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES
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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 09:44

 

Lundi 08 novembre 2010 à 7 heures 30 (heure de Paris)

 

pour les primaires :

 

Le trio resterait inchangé : Ikililou, le candidat du pouvoir reste en 1ere position, Fazul en 2ème et Bianrifi en 3ème.

 

Monsieur Ikililou s'est adressé dès hier soir pour remercier ses electeurs et prendre acte des résultats

 

pour les éléctions des gouverneurs des îles :

 

A mwali :

 

le gouverneur sortant se serait succédé à lui -même dès le premier tour. A confirmer et à prendre avec les précautions d'usage. Car une autre source parle d'un 2eme tour qui devrait l'opposer à Said Ali Hilali !

 

A Ndzuwani:

 

Pas de changement : Moussa Toiyibou, le gouverneur sortant affrontera Anis Chamsidine au 2eme tour. ça promet !!!!

A Ngazidja :

 

Mouigni baraka, le candidat du parti Orange serait toujours en 1ère position. Toutefois, il devrait affronter le gouverneur sortant, Mohamed Abdoulwahab et non Djaanffar, le candidat du pouvoir

 

Encore une fois, la prudence doit être de mise car il s'agit toujours de résultats officieux.

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 22:43
22 heures 40 (heure de Paris)
Petite précision à propos des premiers résultats officieux diffusés :
A noter que pour les primaires il ne s'agit pas des résultats de la Commission Electorale Insulaire de Mwali. Cette dernière n'a même pas encore commencé le décompte. Ce sont les décomptes des différents QG. En réalité c'est surtout la troisième place qui reste discutable. Car on parle tantôt de Bianrifi tantôt de Bolero voire même de Bounou. Un proche de Boléro nous a confirmé l'information et nous a précisé qu'Ikililou serait en tête loin devant les autres candidats. Une de nos taupes de la commission insulaire, à titre individuel,  vient de nous tenir les mêmes propos en se référant aux résultats recueillis par les uns et les autres dans les différentes circonscriptions.
A suivre 

Halidi Allaoui
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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 21:18

Comores / Spécial elections 7 novembre 2010

 

Chers visiteurs du blog

 

Il est 21 heures (heure de Paris)

 

Pour les primaires de Mwali ci-dessous les résultats qui sont en notre possession.  Toutefois la prudence s’impose car rien n’est définitif.

1er Ikililou Dhoinine 

2nd Mohamed Said Fazul

3è Bianrifi Tarmidhi

4è Hamada madi Boléro

5è Said Dhoifir Bounou

6è Abdou Djabir

7è Mohamed Hassanaly

8è Mohamed Larif Oukacha

9è Abdoulhakime Said allaoui

10 zahariat Said Ahmed

 

Pour les élections des gouverneurs des îles :

 

A Ndzuwani

 

Il n’y a pas de surprise. Moussa Toiyibou, le gouverneur sortant et Anissi Chamsidine, le candidat qui serait soutenu par le Président Sambi s’affronteront au deuxième tour.

 

A Ngazidja

 restons prudents. Tout le monde se déclare être en tête du scrutin. En tout cas dans le QG du parti Orange à Magoudjou – Moroni, c’est la joie et le Mgodro qui dominent.

On se dirigerait aussi vers un 2eme tour entre le candidat du parti Orange Mouigni Baraka et le candidat qui serait soutenu par le Président Sambi, Djaanffar  Mohamed.

 

A mwali

Curieusement, personne n’en parle. Mais selon certaines sources, le gouverneur sortant serait en tête. Mais l’on ignore s’il y aura ou non un deuxième tour.

 

Encore une fois toutes ces informations sont à prendre avec les précautions d’usage. D’autant plus qu’il va falloir attendre les résultats qui seront transmis par les Commissions electorales insulaires à la CENI, ceux qui seront publiés dans les jours à venir par la CENI et ceux qui seront officialisés par la Cour Constitutionnelle après examen d’éventuels recours.

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

 

 

 

 

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 14:20

Si tout va bien, les primaires de Mwali pour la présidence de l'Union des Comores ainsi que le premier tour des elections des gouverneurs auront lieu demain (dimanche 7 novembre 2010). Espérons que tout se passera bien.

 

Nous venons d'apprendre que pour les éléctions du gouverneur de l'île de Ndzuwani, le candidat Ali Idjihadi, ancien Ministre dans les années 90 sous Djohar et natif de Ongojou dans la région de Gnoumakele  vient de se rétirer de la Course et apporte son soutien au gouverneur sortant, Moussa Toiyibou.

 

Donc il reste maintenant trois candidats pour ces éléctions. Outre le gouverneur sortant, il y a Nassuf Ahmed Abdallah, le fils ainé de l'ancien Président des Comores, feu Ahmed Abdallah Abdérémane et Anissi Chamsidine, ancien Ministre du Président Sambi. Ce dernier serait, semble t-il, le preféré du Président Sambi même si officiellement il ne s'est pas prononcé.

 

Halidi Allaoui

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