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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 19:59

BELLE LUNE

Je scrute la lune des îles
Eh oui scrutin oblige
Je souris
Oh ma belle lune !
Tu as beaucoup de choses à me raconter
Vivement la nuit
Vivement demain
Qu'on respecte le choix des lune(riens ou rois)
Je n'en sais rien ou roi
Du pareil au même
Tout simplement.
J'aime sentir
l'ylang ylang
le jasmin
la vanille
les clous de girofle
Pas le pétrole
Je sourirai
Peut être
Pas de souris sous (le) riz
jusqu'au bout

Halidi Allaoui 21/02/2016

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 19:46

Selon les premiers résultats, Maître FAHMI SAID IBRAHIM, Candidat du parti JUWA est en tête dans la capitale (MORONI)

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 19:11

Barakani (Commune de OUANI)

1 er Anissi Chamsidine : 240 voix

2 eme : Nourdine Midiladji : 196 voix

3e Moussa Toiyibou : 140 voix

4eme Boboucha : 100 voix

5eme : Dr SALAMI (Juwa) : 40 voix

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 19:03

Élections / Gouvernorat de Ndzuwani /
A OUANI, Le candidat de Juwa (Dr SALAMI) serait en tête suivi de Bastoine (Candidat du FNJ et Magistrat)
En 3eme position : Moussa Toyibou (Candidat du RDC)
4eme position : Anissi Chamsidine (le gouverneur sortant et candidat d
e l'UPDC)

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 17:01

Selon le ministère de l’intérieur chargé des élections, le taux de participation au scrutin de ce dimanche était, à 13h00 (heure des Comores), de :

22% à NGAZIDJA,

18% à NDZUWANI

36% à MWALI.

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 16:38

Événement exceptionnel, décision exceptionnelle

Votre blog s’apprête à vous faire vivre une grande soirée électorale Comorienne.

SOYEZ AU RENDEZ VOUS.

Nous allons diffuser au fur et à mesure les résultats des élections qui ont lieu ce jour aux COMORES (surtout ceux des élections présidentielles de l'union et du gouvernorat de Ndzuwani.

Nos taupes ont fini de se préparer et creuser leurs galeries partout.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 15:32
Sittou Raghadat (Archives)
Sittou Raghadat (Archives)

"Chères sœurs ,chères filles, soyez et restez des Femmes Debout, ne baissez jamais les bras, décomplexez vous et faites respecter vos droits"

"Je me bats inlassablement pour vous"

Fidèle à son combat et à ses convictions, Madame Sittou Raghadat Mohamed adresse un Message d'espoirs à toutes les femmes engagées dans la vie publique.

Un message qui nous rappelle celui de 2009 destiné aux candidates aux éléctions des Députés et des conseillers des îles (http://http://halidiallaoui.over-blog.com/article-message-de-mme-sittou-raghadat-mohamed-1ere-femme-ministre-et-elue-depute-des-comores-aux-candidates-aux-legislatives-de-2009-391761))

Toujours engagée et déterminée, la première femme Ministre et députée des Comores, Madame Sittou Raghadat qui brigue actuellement la Mairie de Ouani, se bat inlassablement pour la promotion du genre aux Comores. à l'occasion de la journée de la femme ce 8 mars 2015, l'ancienne ministre Madame Sittou envoie un message :

Ô Femmes ! Ne baissez jamais les bras,

Chères sœurs ,chères filles, soyez et restez des Femmes Debout, ne baissez jamais les bras, décomplexez vous et faites respecter vos droits. Il ya des hommes sensibles au Genre heureusement et qui militent honnêtement et sans hypocrisie pour nous, pour le respect des droits humains.


Des étapes ont été franchies mais il reste beaucoup à faire. Je me bats inlassablement pour vous. Je suis candidate aux élections municipales et j'ai pu décrocher 4 sièges. ceux qui me devancent(2) ont chacun 5 sièges. On est dans la course pour les alliances puisqu'aucun des candidats n'a ni majorité relative ni majorité absolue ( 13 sièges).

L'espoir est permis. Au pire des cas, je serai conseillère municipale et je jouerai mon rôle avec efficacité et détermination.

Bonne fête ;

Gros-Gros bisous

Sittou, candidate

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 22:42

La Commission de l’Océan Indien a décidé d’envoyer une mission d’observation au premier tour des  élections présidentielles qui aura lieu le 25 octobre 2013 à Madagascar.

 

La délégation qui sera composée de 16 personnalités  (anciens chef d’Etat, parlementaires, Ministres, avocats, experts en systèmes électoraux….)  issus des pays membres dont l’ancien président de Maurice, Karl Offmann sera dirigée par l’ancien président de l’Union des Comores,  Azali Assoumani.


Outre, l’ancien chef d’Etat, Monsieur  Azali Assoumane, 3 autres personnalités comoriennes figurent sur la liste de la délégation. Il s’agit de Madame Sittou Raghadat Mohamed, Première femme Ministre et députée, de Monsieur Salim Djabir, ancien Président de l’assemblée fédérale et de Monsieur Amine Ali Moumine, ancien ambassadeur et conseiller diplomatique à la présidence, ancien haut fonctionnaire des Nations unies..


Vous trouverez ci-dessous les  16 observateurs :

Pour l’Union des Comores

  • M. Azali Assoumani, président de l’Union des Comores de 2002 à 2006.
  • M. Salim Djabir, historien, ancien président de l’Assemblée nationale des Comores.
  • Mme Sittou Raghadat Mohamed, ancienne ministre des Affaires sociales et du Travail, ancienne secrétaire d’Etat à la condition féminine, ancienne conseillère à la présidence.
  • M. Amine Ali Moumine, ancien ambassadeur et conseiller diplomatique à la présidence, ancien haut fonctionnaire des Nations unies.


Pour La Réunion

  • M. Jean-Raymond Mondon, président du Conseil économique, social et environnemental de La Réunion.
  • Mme Justine Edmond, présidente-fondatrice de l’Association de coopération humanitaire reconnue d’utilité publique en 2001.
  • M. Yvan Combeau, politologue et historien, directeur de l’Observatoire des sociétés de l’océan Indien, expert en analyse politique et systèmes électoraux.
  • M. Guy Dupont, docteur en droit, ancien directeur général des services du Conseil général de La Réunion et ancien PDG d’un groupe industriel


Pour Maurice

  • M. Karl Offman, ancien président de la République de 2002 à 2003.
  • Mme Nita Deerpalsing, députée, présidente de la Commission pour la démocratisation de l’économie.
  • M. Madan Dulloo, avocat, ancien ministre des Affaires étrangères, du Commerce international et de l’Intégration régionale, ancien parlementaire.
  • M. Jean Claude Bibi, avocat, ancien ministre de la Justice, ancien diplomate, ancien observateur des Nations unies en Angola et au Sahara occidental.


Pour les Seychelles

  • M. Beatty Hoareau, membre de la Commission électorale des Seychelles, ancien observateur de la COI lors des élections de 2007 à Madagascar.
  • Mme Jenny Adrienne, secrétaire de la Commission électorale des Seychelles
  • M. Charles Morin, haut fonctionnaire du ministère des Finances et du Commerce, expert électoral.
  • M. Jacques Koui, haut fonctionnaire au ministère de l’Education, expert électoral.

 

 

Halidi Allaoui
HALIDI BLOG-COMORES

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 09:40

Comme l'avait exigé la Cour Constitutionnelle des Comores dans son arrêt en date  du 13 janvier 2011 le nouveau président élu et l'actuel président (certains disent "le  vrai" et le "faux !!! Tel n'est pas notre cas car un Président est seulement un Président) ont adressé un courrier à celle-ci hier indiquant que "l'investiture est fixée au 26 mai 2011" soit la date buttoir fixée par les accords du 16 juin 2010.

 

Voilà une date qui va encore faire débat. Pourtant cela était prévisible. "Nous parions aussi dès maintenant qu’après la proclamation des résultats définitifs des prochaines éléctions présidentielles d'aucuns feront tout un tapage en faisant semblant de ne pas comprendre ce qui est mentionné sur les modalités de l’investiture. Mais  certainement, les comoriens s'y habitueront. Comme un peu les fans du football qui se trouvent actuellement dans les stades d'Afrique du Sud avec le bruit assourdissant de la vuvuzela !" avions-nous écrit le 17 juin 2010 (voir  ICI).

 

Quand on a une Cour Constitutionnelle qui, souvent, prend des décisions mais ne tire pas forcément les bonnes conséquences juridiques (voir par exemple ses décisions sur la fin du mandat de l'ancien chef de l'Exécutif d'Anjouan, Mohamed Bacar et la fin du mandat de l'actuel président de l'Union...) ou quand on se rejouit des violations incéssantes des textes juridiques qui régissent le fonctionnement de notre Etat, il faut s'attendre à tout. Pourtant à chaque fois on fait semblant de découvrir ou d'être surpris et ... de blablater.


Finalement, dans la pratique, l'actuel Président, peu importe son appellation (Président intérimaire, faux président, rais, fundi, oustadh, Sambi....) va faire ses cinq ans au lieu de quatre ans ! 

 

Quelle conclusion doit on tirer alors ?  la retroactivité de la loi ou la survie de la loi ancienne ou l'application immédiate de la loi ?  Quand tous les esprits seront refroidis, il sera bien de débattre sérieusement et sans passion sur le sujet.

 

Nous reconnaissons tout de même que grâce à notre Cour constitutionnelle, à  la communauté internationale (notre tutrice) et au juriste  et candidat malheureux, Abdou Djabir, tout s'est passé dans le calme. Espérons que ça continuera ainsi jusqu'à la fin effective du mandat de l'actuel Président de l'Union. La tournante tourne ; Un président originaire de Mwali est élu en 2010 ; Le président actuel fait ses cinq ans ;  il n'y a pas  eu de "paka modja ngue fo". C'est extraordinaire. N'est ce pas ?

 

Halidi Allaoui

 


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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 21:46

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Moroni, mardi 11 Janvier 2011 (HZK-Presse) Elle n’a pas attendu le verdict de la Cour constitutionnelle sur les résultats définitifs des élections présidentielles et des gouverneurs qui se sont déroulées le 26 décembre dernier. L’opposition vient de déposer une plainte contre le président de la CENI. Elle accuse Madi Laguera d’avoir violé les textes qui régissent la Commission Electorale Nationale Indépendante. Une grave accusation portée en justice à 72 heures de la proclamation des résultats, après examen de tous les recours par la haute juridiction.

 

Les ténors de l’opposition se sont rendus au parquet du tribunal de Moroni hier aux environs de midi. Mohamed Abdouloihabi, chef de l’exécutif sortant de Ngazidja, Mohamed Said Fazul et Said Larifou, respectivement candidat et vice-président aux élections du président de l’Union, ont déposé une plainte contre Madi Laguera, président la Commission électorale. «Nous engageons une procédure pénale contre le président de la CENI et contre certains présidents, secrétaires ainsi que des primos de bureaux de vote », indique Me Said Larifou. Ce colistier de Fazul à Ngazidja ajoute dans cette liste les autorités politiques « qui ont participé d’une façon ou d’une autre à cette mascarade électorale », insiste-t-il devant la presse, quelques minutes après le dépôt de la plainte au bureau du procureur de la république.

 

« Les dispositions de l’article 6 du règlement intérieur de la CENI adopté le 20 juillet 2010, ont été violées par le président de la CENI », lit-on dans la requête de 60 pages adressée à la cour constitutionnelle par l’ensemble de l’opposition. A en croire ce leader du parti Ridja, «l’opposition agit avant la proclamation et elle réagira après en fonction des résultats qui seront proclamés par la cour ».

 

Par rapport à la proclamation du verdict final par le juge des élections, attendu ce jeudi 13 janvier, ce juriste et son camp se préparent à l’accueillir. « Je respecte mon pays. Je respecte les institutions et quoi qu’il en soit je vais accepter les résultats », affirme cet avocat du barreau de Saint-Pierre de La Réunion qui déclare agir en démocrate.

 

Un peu avant l’arrivée au palais de justice, les habitants du quartier Hadoudja et Mangani au sud de la capitale, ont écouté la lecture de quelques versets coraniques (Sourate Yassine) lus sur la route menant au tribunal. Plusieurs personnes qui adhèrent aux idées de l’opposition se sont rassemblées dès les premières heures de la matinée du lundi au foyer Aouladil-Comores pour une rencontre avec les notables de la Grande-Comore.

 

« Nous sommes obligés de venir aujourd’hui pour vous expliquer ce que nous avons entrepris depuis que vous nous avez élus, à un moment où certains veulent enterre cette vérité », informe Me Larifou, dans son discours d’hier. Le chef de l’exclusif sortant de Ngazidja Mohamed Abdouloihabi prendra aussi la parole, tenant presque le même discours que son allié politique et leader du parti Ridja : « nous volons l’annulation des élections du 26 décembre dernier ». Pour corroborer ce qu’ils disent, « moi personnellement, j’ai vu 276 sur 401 à Ngazidja d’où les procès verbaux sont signés sans noms ni du président, ni celui du secrétaire non plus », martèle le locataire de Ngazi-Ngomé en boubou transitionnel et veste.

 

« Sambi et Obama, ce sont les deux présidents qui sont élus avec tous les honneurs dans le monde», pense pour sa part le notable de Foumbouni Mzé Mouigni Abdillah. Donc, «craignez Allah et préservez cet honneur que Dieu vous a donné et ne semez pas le trouble dans le pays ya Oustathe ! », sollicite-t-il en concluant ce discours qui a marqué la fin du rassemblement.

 

Ibnou Med Abdou

110111/ima/hzkpresse/12h00

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