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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 08:28
PRESIDENTIELLES DES ILES AUTONOMES : 9 CANDIDATURES SERAIENT ENREGISTREES PAR LA COMMISSION INSULAIRE ELECTORALE D’ANJOUAN (MISE A JOUR LE 26 mars 2007)
 
Nous attendons impatiemment la liste officielle des personnes qui ont déposé leurs candidatures dans les différentes Commissions Insulaires Electorales (CIE). Nous ne manquerons pas de la publier dés que possible.
 
Mais, selon des sources concordantes, 9 candidatures seraient enregistrées par la Commission Insulaire Electorale d’ANJOUAN. Il s’agirait de :
 
  • Mohamed Bacar (BARAKANI), Actuel Chef de l’Exécutif de l’île
  • Abdallah Mohamed (OUANI), Président du MPA (Mouvement Populaire Anjouannais), Ancien Ministre de la Coopération et Opposant farouche de Mohamed Bacar
  • Mohamed Djanfar (SIMA), Candidat malheureux aux dernières élections de l’Union
  • Ibrahim Mohamed Allaoui (DOMONI), Ancien Ministre, Député de l’époque Djohar et cofondateur (Avec Ibrahim Halidi, Madame Sittou Raghadat Mohamed, Anis Djohar, Arbabidine Mohamed…) du defunt parti UDD (Union des Démocrates pour la décentralisation)
  • Soundi Abdoulatuf (DOMONI), Entrepreneur
  • Moussa Toybou (ONGOJOU-GNOUMAKELE), Ancien Ministre de l’époque Djohar
  • Bacari Abdou (MUTSAMUDI), Député
  • Abdou Said (MJAMAWE)
  • Bastoine Soulaimane (OUANI), Magistrat et ancien membre de la Commission d'homologation des éléctions de 2002
 
A noter qu’il est certain que Mohamed Abdou Mmadi, Ibrahim Halidi,  Caambi El Yachourtu et Nassuf Abdallah ne se présenteront pas à ces élections. Ils vont certainement soutenir la candidature de Mohamed Bacar !!! Fort heureusement que le ridicule ne tue pas.
PS. A Ngazidja, il y aurait au minimum 22 candidats et 5 à Mohéli
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23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 00:08
Présidentielle des îles autonomes : La commission électorale insulaire d’Anjouan contestée
 
Mutsamudu, jeudi 22 mars 2007 (HZK-Presse) – A peine publié, le décret du président de l’île autonome d’Anjouan portant nomination des membres de la commission insulaire des élections (CIE), des prétendants à la candidature dénoncent la composition de ladite commission. Composée de six membres dont un représentant de l’Union, seul ce dernier ne s’est pas présenté au tribunal de Mutsamudu le lundi 19 mars 2007 pour la cérémonie de prestation de serment devant la Cour d’Appel de l’île, a appris HZK-Presse.
 
« Nous ne faisons pas confiance à une commission homogène dont les membres sont désignés au gré du chef de l’exécutif de l’île même s’ils prétendent venir d’horizons différents », a déclaré à HZK-Presse Monsieur Bacari Abdou, l’un des prétendants à la succession du locataire de Daru-Nnajah, Colonel Mohamed Bacar, lui-même candidat à sa propre succession.
 
Selon Monsieur Bacari, certains membres de la commission ne sont pas les représentants réellement désignés par leurs structures respectives qu’ils sont censés représenter, notamment le représentant du groupe parlementaire minoritaire à l’assemblée de l’île dont il est lui-même le président.
 
De cette contestation est née une certaine méfiance des candidats vis-à-vis de l’organe des élections au niveau de l’île, même si au siège de la CIE sis à Hombo (Mutsamudu) les membres nommés par le décret du colonel Mohamed Bacar rendu public le 15 mars 2007 dont une copie est parvenue à HZK-Presse se disent « sereins »  et « conscients » de leur mission.
 
« Nous sommes animés d’une volonté de bien faire et nous espérons que toutes les autorités  de l’Union ou de l’île appelées à jouer un rôle dans ce processus soient animées aussi de  cette bonne volonté », nous a confié Monsieur Ali Houmadi Djaha, président de la commission insulaire des élections.
 
Selon lui, toutes les dispositions sont prises pour que la première phase de leur mission à savoir le dépôt des dossiers de candidature se déroule dans des conditions satisfaisantes pour tout le monde. Le dernier délai de dépôt de candidature est fixé le 23 mars 2007 à minuit.
 
Les prétendants à la candidature qui protestent la composition de la CIE chercheraient à la contourner et à adresser leurs dossiers directement à la Cour Constitutionnelle.
 
A ce sujet, une délégation de la commission nationale électorale indépendante (CNEI) venue « sécuriser le ramassage » des dossiers des candidats séjourne dans l’île depuis mardi 20 juin.
 
Interrogé par HZK-Presse, Monsieur Mahmoud Salim Hafi membre de la CNEI chargé des formations et procédures électorales a affirmé qu’ « ils ne pouvaient pas rester insensibles aux inquiétudes des candidats. »
 
Si une délégation de la CNEI est arrivée sur l’ile c’est pour « rassurer tout le monde et s’assurer qu’aucun candidat ne soit lésé pour une quelconque raison », a-t-il ajouté.
 
Selon lui, tout dossier qui ne serait pas passé par le circuit traditionnel, risquerait fort d’être rejeté.
 
Source : Hamid Ahmed - 220307/ha/hzkpresse/15h00
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 00:11
 
LE DECRET RELATIF AUX ELECTIONS DES ILES EST PUBLIE
 
 
Le décret 07-032/PR relatif aux élections des îles signé par le Président SAMBI est publié le  mercredi 14 mars 2007 dont ci- dessous le calendrier :

- convocation corps électorale : 13 mars 2007

- dépôt des candidatures : du 14 mars au 2 mars 2007
 
- campagne électorale : 1er tour : du 30 avril 2007 au 08 juin 2007

2ème tour : du 17 juin 2007 au 23 juin 2007

*- 1er tour : 10 juin 2007*
**
*- 2ème tour : 24 juin 2007*
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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 00:01
Présidentielles des îles : L’incertitude des candidats à 48 heures de la clôture des candidatures
 
Moroni, mercredi 21 mars 2007 (HZK-Presse) – Les trois commissions électorales insulaires ont été mises en place, par les chefs des exécutifs des îles, mais l’incertitude règne encore à 48 heures de la clôture du dépôt des candidatures, fixée au vendredi 23 mars à minuit par décret du président de l’Union portant de convocation du corps électoral.
 
A Ngazidja, les 7 membres nommés lundi dernier par décret du président Mzé Abdou Soulé Elbak, « ne peuvent toutefois se mettre au travail, pour défaut de prestation de serment auprès de la Cour constitutionnelle », répondait hier à HZK-Presse le secrétaire général à la présidence de l’île, Dini Nassur.
 
Dans un communiqué du 17 mars les autorités des îles avaient accusé le président de la république « de manipulation et de déstabilisation de cette haute juridiction », suite à la destitution de son président, Abdallah Ahmed Sourette, et demandaient la résolution de cette crise pour « garantir la tenue des élections dans la sérénité et la transparence ».
 
Pour ce qui concerne Ndzouani, les membres de sa commission insulaire auraient déjà prêté serment auprès de la Cour d’appel de l’île, a confirmé ce matin à HZK-Presse le cabinet du président Mohamed Bacar, au lieu de la Cour constitutionnelle comme le prévoit la loi électorale votée par l’Assemblée de l’Union.
 
A Mwali, c’est la même situation qu’à Ngazidja, obligeant les candidats à patienter, même si l’organe en charge des élections est au complet.
 
Ce mercredi jusqu’à 11 heures, quatre dossiers de candidature étaient retirés à la Commission électorale de Ngazidja, au nom des candidats Kamar Ezamane Mohamed (Undc), Abdou Raouf, l’avocat Fahmi Said Ibrahim et Idriss Mohamed.
 
D’autres prétendants à la magistrature suprême de l’île pourraient se présenter dans les heures qui viennent, tels que Houmed Ali Msaidié (Crc), l’avocat Said Larifou (Ridja), Mohamed Said Abdallah Mchangama (Kassiya), Said Abbas Dahalani (Mouroi) et Mohamed Abdouloihab, actuel directeur de cabinet du chef de l’Etat.              
 
Force est de constater que « le processus électoral est mal engagé », confiait à HZK-Presse un des candidats à la présidentielle du 10 juin, qui estime que même le montant de la caution, fixée à 3 millions fc « est injuste dans un pays aussi pauvre que le notre ».       
 
Source : El-Had Said Omar - 210307/eso/hzkpresse/9h00
 
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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 00:30
PRESIDENTIELLE DES ILES : LES COMORIENS IRONT AUX URNES LE 10 JUIN PROCHAIN
 
 
Moroni, mercredi 14 mars 2007 (HZK-Presse) – Très attendu, le décret de convocation du corps électoral est enfin sorti hier mardi, suite à une ultime réunion tripartite qui avait regroupé Commission électorale nationale, gouvernement de l’Union et communauté internationale.
 
Suivant le calendrier désormais officiel, le premier tour de scrutin de l’élection présidentielle des îles autonomes se déroulera le dimanche 10 juin prochain et le second tour le 24 juin. Les candidats ont 10 jours pour déposer leur dossier de candidature et ce, à compter de ce mercredi 14, jusqu’au vendredi 23 mars à minuit.
 
Comme le prévoit la loi électorale, le coup d’envoi de la campagne électorale du premier tour sera donné le 30 avril, pour durer 40 jours. Trois candidats sont d’ors et déjà en lice, les actuels chefs des exécutifs des îles qui ne font plus mystère de leur intention de briguer un second mandat, Mzé Soulé Abdou Elbak à Ngazidja, le colonel Mohamed Bacar à Ndzouani et Mohamed Said Fazul à Mwali.
 
Plus rien ne les oblige en effet de démissionner de leurs fonctions, avant de faire acte de candidature, comme le prévoyait le fameux article 4 de la nouvelle loi du 14 janvier dernier, que la Cour constitutionnelle a jugé « inconstitutionnelle ».
 
Ce qui n’est pas le cas d’un président d’Assemblée, ou membre de gouvernement, qui sont tenus de prouver qu’ils « sont hors fonction depuis plus d’un an », lors du dépôt de candidature. Une disposition applicable aussi aux magistrats, directeurs généraux de sociétés d’état, trésorier-payeur général, directeurs des impôts et receveurs principaux, militaires et membres des forces de sécurité civile.
 
Les candidats doivent en outre justifier d’une durée de résidence sur le territoire national d’au moins 6 mois, selon la loi électorale. Une condition qu’aura du mal à satisfaire l’ancien chef séparatiste anjouanais, le lieutenant-colonel Said Abeid Abdérémane, qui vient de rentrer au pays après un exil de plus de 6 ans passé en France où il fait actuellement l’objet de poursuites judiciaires.
 
Le dossier de candidature doit comporter un certificat de nationalité, un extrait de casier judiciaire, un extrait d’acte de naissance et une attestation de résidence. La caution reste fixée à trois millions francs comoriens, restituée aux seuls candidats crédités d’au moins 10% des suffrages exprimés.
 
C’est l’organe insulaire de gestion des élections qui « procède à la réception des dossiers » et qui doit les acheminer à la Cour constitutionnelle « pour examen et publication de la liste des candidatures agréées », indique l’article 116 du code électoral.
 
Il s’agit d’une élection au suffrage universel direct, suivant le mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours.
 
Concernant le volet sécurisation du processus électoral, le chef du bureau de liaison de l’Union africaine, assurant la coordination de la communauté internationale, a confirmé l’envoi d’une mission d’observateurs civils et militaires, dont la nature et l’effectif restent à définir.
 
L’Afrique du Sud qui avait dépêché la semaine dernière à Moroni une forte délégation, pourrait y jouer « un rôle de leadership », comme en 2006 lors des élections présidentielles de l’Union, mais dans un format plus allégé, assure-t-on de source diplomatique.      
 
L’Union européenne, la Ligue des Etats arabes et l’Organisation internationale de la Francophonie avaient annoncé depuis janvier, au cours d’un point de presse commun à Beit-Salam, leur engagement à appuyer les futures élections comoriennes.
Source : El-Had Said Omar - 40307/eso/hzkpresse/7h00
 
 
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11 mars 2007 7 11 /03 /mars /2007 09:25
Présidentielles des îles autonomes :
 
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ANNULE L’ARTICLE 4 DE LA LOI ELECTORALE
 
Les Présidents des Iles autonomes en fonction pourront briguer un second mandat à la tête des exécutions insulaires sans être obligés de démissionner 90 jours avant le scrutin.
 
C’est la décision prise le mercredi 07 mars dernier par la Cour Constitutionnelle en annulant purement et simplement l’article 4 du Code électorale lequel obligeait certaines personnalités notamment les Présidents des îles autonomes, à « renoncer à leurs fonctions » avant de faire acte de candidature.
 
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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 08:37
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
 
Comores / Politique & institutions
Moroni, jeudi 1er mars 2007 (HZK-Presse) « Irrecevables ». Ainsi a jugé la Cour constitutionnelle dans son arrêt rendu hier mercredi 28 février au sujet des requêtes en suspension de la loi électorale introduites par le directeur de cabinet du président Mohamed Saïd Fazul, le ministre de l’intérieur et le secrétaire général du gouvernement des îles autonomes respectives de Mohéli et d’Anjouan.
 
Les trois hommes avaient attaqué, auprès de la haute juridiction constitutionnelle, la loi électorale récemment adoptée qui, dans certaines de ses dispositions, met en « congé » les présidents en exercice candidats à leur propre succession, obligés de « renoncer à leurs fonctions » avant de faire acte de candidature.
 
Si ces requêtes ont été jugées « irrecevables » par la Cour, de nombreux observateurs à Moroni disent s’attendre, toutefois, à de « légères » modifications de cette loi compte tenu des nombreux recours en inconstitutionnalité introduits contre des dispositions de cette même loi qui seront examinés par les sept sages appelés à siéger de nouveau ce jeudi, selon des sources proches de celle-ci.
 
« Ce n’est pas à la veille de la tenue des élections présidentielles des îles que la Cour se prononcerait contre cette loi », a déclaré un journaliste présent à l’audience.
 
Pour ce confrère, le fait aurait été un blanc seing pour les chefs des exécutifs des îles qui continueraient ainsi à exercer des fonctions dont le mandat arrive à terme vers le mois de mai prochain.
 
Dans une déclaration publiée le 19 février, soulignons-le, la présidence de l’Union a exhorté « les autorités comoriennes à consacrer leurs efforts à la préparation des élections des présidents des îles autonomes », exprimant sa disponibilité à apporter son concours « pour contribuer au bon déroulement de ces élections ».
 
HZK-Presse a appris auprès de l’avocat des exécutifs des îles, Me Fahmi Said Ibrahim, que l’audience a été renvoyée au mardi 6 mars prochain, pour les besoins de l’instruction du dossier. Sa requête demande « l’annulation pure et simple » de cette loi litigieuse, adoptée le 15 janvier dernier par l’assemblée nationale et qui modifie celle d’octobre 2005, notamment dans son « dispositif inconstitutionnel » concernant l’élection des chefs des exécutifs des îles autonomes, affirme-t-il. » de cette loi litigieuse, adoptée le 15 janvier dernier par l
 
Hassani Ahmed
010307/ha/hzkpresse/11h00
 
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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 21:04
 
 
Dans les milieux politiques proches ou se réclamant du « Mdjidjengo » [mouvance autonomiste, ndlr], l’on soupçonne le régime du président de l’Union de vouloir mettre en difficulté les présidents des îles, qui ont tous les trois l’intention de briguer un second mandat.
 
Moroni, mardi 20 février 2007 (HZK-Presse) – Les dix membres de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ne prêteront serment que le
28 février prochain, soit 17 jours après leur nomination. La confirmation a été faite
à HZK-Presse par le cabinet de la présidence de la Cour constitutionnelle. Ce qui signifie qu’aucun calendrier officiel des prochaines élections présidentielles des îles ne pourra valablement intervenir qu’après cette date, précise la même source.
 
Mais un autre problème semble surgir, celui des recours introduits à la Cour constitutionnelle contre la nouvelle loi électorale votée le 14 janvier dernier par l’assemblée de l’Union et promulguée par le président de la république. Une loi qui oblige les chefs des exécutifs des îles en exercice à « renoncer à leurs fonctions » quelques jours avant leur acte de dépôt des candidatures.
Cette disposition a soulevé un tollé au sein de l’entourage du colonel Mohamed Bacar au pouvoir à Anjouan et de Mohamed Said Fazul à Mohéli, qui ont fait des recours contre ce texte pour « inconstitutionnalité ». 
Dans les milieux politiques proches ou se réclamant du « Mdjidjengo » [mouvance autonomiste, ndlr], l’on soupçonne le régime du président de l’Union de vouloir mettre en difficulté les présidents des îles, qui ont tous les trois l’intention de briguer un second mandat.
 
Ce texte pourtant été voté à l’unanimité des élus, y compris ceux du Mdjidjengo, aurait été motivé par le souci préventif d’empêcher toute utilisation abusive de l’appareil administratif à des fins électorales, expliquait le député Mohamed Maarouf, membre de la commission des lois.
Le président Mzé Abdou Soulé Elbak de Ngazidja ne s’est pas associé aux recours
de ses homologues d’Anjouan et de Mwali, même si son cabinet tente d’organiser la bataille sur un autre terrain plus politique que juridique, à travers la mobilisation des notables autour de la question du transfert des compétences.
Le deuxième recours des autorités anjouanaises demande « la suspension » de l’application de la loi litigieuse en attendant que la Cour statue définitivement sur l’affaire. Une source proche de la haute juridiction confirme à HZK-Presse que la première audience consacrée à ces requêtes se tiendra dans le courant de la première semaine de mars, un délai jugé raisonnable pour l’instruction de ce genre de dossiers, assure-t-on.
Une des trois requêtes adressées aux sept juges constitutionnels émane du secrétaire général du gouvernement d’Anjouan, Abdérémane Allaoui, invoquant « une atteinte à l’autonomie des îles ».
Du coté du pouvoir de l’Union, on réfute ces « allégations qui n’ont pour seul motif que de retarder le processus électoral », déclare le secrétaire général du gouvernement de l’Union, M. Mohamed Bacar Dossar. « Tout le dispositif est en place » soutient ce dernier, pour que le scrutin puisse se tenir dans le respect des textes.
 
Le pouvoir du président Bacar conteste aussi les nouvelles dispositions de la loi électorale relatives à la durée de la période de résidence sur le territoire national, qui serait réduite à 6 mois au lieu des 18 mois fixée par la constitution de l’île autonome d’Anjouan, pour la recevabilité des candidatures.      

Par ailleurs il est reproché au ministre de la justice de l’Union en charge des élections, de mettre les autres institutions sur le fait accompli, en procédant à « des nominations non concertées », déplore le directeur de cabinet du président de l’île de Ngazidja. M. Jean Youssouf cite les cas des arrêtés ministériels, dont celui portant nomination des membres des trois secrétariats insulaires administratifs permanents.
 
Les noms des représentants des exécutifs des îles au sein de la Commission électorale nationale ont été communiqués par les institutions intéressées, fait observer à HZK-Presse le secrétaire général du gouvernement de l’Union. La problématique soulevée tient à un conflit d’interprétation de la primauté entre une loi de l’Union et les lois fondamentales des entités insulaires, constate un membre
de la haute juridiction qui a requis l’anonymat.  
Source : El-Had Said Omar
- 90207/eso/hzkpresse/11h00 
 
 
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18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 19:55
 
Suite à l’article de l'Agence HZK-PRESSE intitulé « PRESIDENTIELLES DES EXECUTIFS DES ILES : LA COMMISSION NATIONALE EST MISE EN PLACE » que nous avons publié le vendredi dernier Vous trouverez ci-dessous la liste des membres de la commission électorale nationale nommés par Décret présidentiel de l’Union en date du 12 février 2007:
 
 M. Ali Said Mdahoma,
M. Mohamed Kassim Zahahe,
Mme Assiat Zoubert,
Mme  Zainata Mlindé,
Mme Salim Mohamed Soilihi,
M.Mahamoud Salim Hafi,
M.Mohadji Issa,
M.Idrissa Said Ben Ahamada,
Mme Cheikh Ahmed Amina,
M.Cheik Salim Said Attoumane.
 
Il a été aussi mis en place par arrêté du ministre chargée de la fonction publique, un secrétariat national administratif permanant dont ci-dessous les noms des 4 personnes chargée de son  animation :
 
M. Saindou Djazila, coordinateur national, 
M. Ali Mouhibaca, chargé de la logistique,
Mme Ahmed Zainaba, membre,
M. Ali Abdou Halidi ,membre
 
Un autre arrêté du même ministre a confirmé les membres des secrétariats insulaires administratifs permanant.
 
Pour l'île de Ngazidja,
 
Ali Said Madi(Union),
Abdou madi (gouvernement de l'île)
 
Pour Anjouan,
 
M. Soulaimana Combo (Union)
M. Abdou anli(gouvernement de l'île)
 
Pour Mohéli,
 
M. Haidar ben youssoufa (Union),
M. Boina Madi (gouvernement de l'île)
 
 
 
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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 23:09
Moroni, jeudi 15 février 2007 (HZK-Presse) – Les dix membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sont désormais connus, suite à leur nomination par décret publié lundi par la présidence de la république. Une décision qui intervient quelques jours après promulgation d’une nouvelle loi électorale, adoptée le 15 janvier dernier par le parlement, et dont certaines dispositions sont contestées par deux des trois présidents en exercice des exécutifs insulaires [colonel Mohamed Bacar d’Anjouan et Mohamed Said Fazul de Mwali].
Ces derniers, qui prétendent se représenter à leur propre succession, ont attaqué la loi rectificative auprès de la Cour constitutionnelle pour « inconstitutionnalité ». Une démarche suivie également par l’assemblée de l’île de Ngazidja, au motif que les lois régissant les élections insulaires et locales relèvent du domaine des compétences des assemblées des îles autonomes.
Quant au chef de l’exécutif de l’île, Mzé Abdou Soulé Elbak, il a déclaré son intention de se conformer sans condition au nouveau texte portant modification de la loi électorale du 16 octobre 2005, notamment la nouvelle disposition obligeant les présidents en exercice à renoncer à leurs fonctions s’ils ont l’intention de briguer un nouveau mandat.
Selon l’article 123 de l’ancien code électoral, le décret qui convoque le corps électoral est pris par le président de l’île, fixe les dates du scrutin, le délai du dépôt des candidatures qui ne peut dépasser 10 jours à compter de sa date de publication ainsi que la durée de la campagne électorale (entre 20 et 30 jours après dépôt des candidatures). Il s’agit d’une élection au suffrage universel direct à deux tours.
 
Dans un souci d’harmonisation et pour éviter que les élections se tiennent à des dates différentes d’une île à l’autre, le législateur a dévolu au président de l’Union la responsabilité de convoquer le collège électoral sur l’ensemble des trois îles autonomes, 90 jours avant la date du scrutin. Il exige aussi le dépôt des candidatures entre 5 et 10 jours après convocation des électeurs et étale la campagne sur une période limitée entre 30 et 40 jours.

Concernant les organes en charge des élections, la nouvelle loi a remplacé l’ancienne CNEC (Commission nationale des élections aux Comores) par la CENI (Commission électorale nationale indépendante) dont la composition est réduite de 13 à 10 membres issus de l’administration et de la société civile.
A l’échelle des îles les CIEC (Commissions insulaires des élections aux Comores) sont remplacées par des CEI (Commissions électorales insulaires) avec 7 membres, qui sont soumis à l’obligation de prêter serment, contrairement aux précédentes.

L’autre modification importante apportée à l’ancien code électoral, réside dans le régime des incompatibilités, avec l’obligation faite à une certaine catégorie de hauts fonctionnaires et commis de l’Etat, tels que les magistrats et les militaires en exercice, de « renoncer à leurs fonctions 5 ans avant la tenue du scrutin ».

Cette durée de renonciation est réduite à 3 ans pour les trésoriers payeurs généraux, les directeurs de société d’Etats et autres hauts responsables, dans un souci de garantir l’équité et la transparence de l’élection.

Pour les membres de gouvernement, députés et présidents des îles en exerce, la nouvelle loi votée par l’assemblée nationale exige leur démission avant le dépôt de leur candidature.

La requête déposée par les présidents des îles et l’assemblée de Ngazidja sera la première du genre en matière de conflit de compétence et d’interprétation des lois dans le domaine électoral, à être examinée par la Cour constitutionnelle qui devra alors se prononcer sur la primauté entre une loi de l’assemblée nationale et celles votées par les chambres insulaires, ainsi que la conformité des constitutions des îles par rapport à la loi fondamentale de l’Union. La Cour n’a été mise en place qu’en juin 2004, soit deux ans après les référendums constitutionnels de 2001 et 2002.

Les membres de la CENI sont tenus à l’obligation de prêter serment auprès de la Cour constitutionnelle avant d’entrer en fonction. Selon le ministre de la justice en charge des élections, « le processus est en cours et tout sera mis en œuvre pour qu’au mois de juin au plus tard nous ayons des présidents des îles démocratiquement élus ». Ce qui suppose qu’un calendrier électoral soit définitivement arrêté et rendu public avant la fin février.   
 
El-Had Said Omar
Source: Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
 
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