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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 07:26
Présidentielles des îles :Une force militaire est nécessaire pour sécuriser les élections
 
Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Ben Saïd Jaffar, a  confirmé l’envoi de soldats pour la sécurisation des élections, soulignant l’arrivée à Moroni d’une mission d’officiers sud-africains pour préparer les conditions de leur déploiement.
 
Moroni, vendredi 20 avril 2007 (HZK-Presse) – Dans un entretien, hier jeudi avec HZK-Presse, le secrétaire rapporteur de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a confirmé l’envoi par la communauté internationale d’une mission militaire pour la sécurisation des élections sur l’ensemble des trois îles.
 
M. Zahahé a indiqué que l’Union Africaine et l’Afrique du Sud ont fait savoir leur disponibilité à envoyer des troupes ainsi que la Ligue des Etats arabes et d’autres pays africains. Une information confirmée par le ministre en charge des élections, Mmadi Ali, non sans ajouter que l’Afrique du Sud pourrait participer au financement de cette opération.
 
De son côté, son collègue des Affaires étrangères, Ahmed Ben Saïd Jaffar, a lui aussi confirmé l’envoi de soldats pour la sécurisation des élections, soulignant l’arrivée à Moroni d’une mission d’officiers sud-africains pour préparer les conditions de leur déploiement.
 
A la CENI où l’on semble mettre les bouchées doubles pour le bon déroulement des scrutins, l’on est à la saisie des listes électorales, « le travail de terrain, c’est-à-dire la révision des listes électorales, étant achevé depuis le 16 avril dernier » a dit Mohamed K. Zahahé.
 
Sur le plan budgétaire, par contre, les choses ne semblent pas trop avancer. Au niveau de la Ligue des Etats arabes, le dossier est transmis tardivement, selon un membre de la CENI, soulignant que celui-ci a été remis à une mission de la Ligue « en visite actuellement dans le pays ».
 
Le secrétaire général de la Commission se réjouit, néanmoins, d’un premier décaissement de 43 sur les 77 millions fc promis par le gouvernement comorien. « Le montant restant, a-t-il dit, sera versé avant la fin du mois ».
 
Lors d’une réunion tenue au ministère des Affaires étrangères, au début de cette semaine, il a été demandé aux partenaires qui ont exprimé leur intention d’apporter leur appui à l’organisation des prochaines élections, de procéder à « la concrétisation des engagements pris pour éviter de retards éventuels ». [L’Union européenne pourrait y contribuer à hauteur de 180 millions fc et le Pnud pour environ 50 millions fc].
 
A présent les 35 prétendants au fauteuil présidentiel des trois exécutifs de Ngazidja, Ndzouani et Mwali, attendent la publication le 29 avril prochain par la Cour constitutionnelle de la liste définitive des candidats retenus. La campagne électorale sera lancée dès le 30 avril à minuit pour une durée de 40 jours.  
 
Source : Hassani Ahmed - 200407/ha/hzkpresse/7h00
 
 
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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 10:25
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
 
Comores / Politique & institutions
Présidentielle des îles à Anjouan :
Le régime Bacar n’est pas légitime au-delà du 14 avril 2007
  
Mutsamudu, lundi 16 avril 2006 (HZK-Presse)
 Le fait que Mohamed Bacar reste toujours au pouvoir au terme de son mandat est un « véritable coup d’état » et la cour d’appel d’Anjouan est « incompétente » pour trancher sur l’affaire de la démission ou non du président candidat à sa propre succession, estime l’avocat Ahmed Maendhu.
 
Dans une interview qu’il a accordée le samedi 13 avril dernier à l’antenne anjouanaise de l’office de radio télévision des Comores (ORTC), au lendemain de la publication de l’arrêt N°21-07 de la cour d’appel de l’île « autorisant le président Bacar à rester toujours au pouvoir », Me Maendhu s’est dit à la fois « déçu et chagriné » par les propos du procureur général Monsieur Ahmed Ben Allaoui  sur les ondes de la RTA, une chaîne sous contrôle du pouvoir du colonel Bacar.
 
Selon Me Maendhu, le procureur général étant le représentant du gouvernement ne peut être objectif puisqu’il est là pour défendre les intérêts du gouvernement, ainsi donc, la justice est tout simplement « prise en otage » constate l’avocat.
 
Interrogé sur la légitimité du « régime » en place, Me Maendhu a affirmé que le pouvoir du président Bacar « n’est plus légitime » au vu de la constitution qui a parlé d’un « empêchement définitif ».
 
« A partir du moment où non seulement il est candidat mais son mandat est arrivé à terme alors c’est un empêchement définitif, et par voie de conséquence il devait démissionner, donc le fait qu’il reste toujours au pouvoir pour moi ce régime n’est pas du tout légitime » soutient-il.
 
Réagissant sur l’intervention du procureur général qui a parlé de « jurisprudence » et fait une comparaison de cette situation avec celle de certains pays africains, l’avocat rétorque : « désolé, il n’y a pas eu de jurisprudence on aurait pu comprendre si il avait parlé de pratique africaine et quand bien même il aurait parlé de pratique africaine, le contexte béninois, le contexte ivoirien n’est pas le contexte comorien. »
 
Devant telle situation et face à la position prise par la cour d’appel, Me Maendhu appelle les Anjouanais à rester « calmes, à se concentrer sur les campagnes » pour ne pas donner une occasion de reporter les élections et les invite à ne pas « se focaliser » sur un faux problème de démission ou pas, un problème qu’il a qualifié d’une « politique de distraction. »
 
Un impressionnant et dissuasif dispositif policier a été déployé dans les rues de la capitale, Mutsamudu dans les nuits de vendredi et samedi, une mesure qui peut « être maintenue  aussi longtemps » que la cour constitutionnelle fera durer le suspens, non seulement sur la liste validée des candidats retenus, mais aussi sur sa réponse à la requête introduite par certains candidats à propos de la situation qui prévaudra dans l’île, au-delà du 14 avril 2007.
 
Hamid Ahmed
160406/ha/hzkpresse/12h00
Note de HALIDI-BLOG- COMORES :
Me Ahmed Maandhui alias LEZAMED est l'avocat le plus célèbre et un des meilleurs juristes de l'île d'Anjouan. Il n'avait pas hésité à comparer le chef de l'éxécutif d'Anjouan à un chef de bandits et  à dénoncer les atteintes aux droits de l'Homme devenues monnaie courante dans son île natale lors d'un procés au palais de justice de Mutsamudu au  mois d'août 2005
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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 12:00
Présidentielle des îles à Anjouan : Les magistrats
 
de l’île pour le maintien de Bacar au pouvoir
 

Mutsamudu, lundi 16 avril 2006 (HZK-Presse) – L’arrêt n°21-07 de la cour d’appel d’Anjouan rendu le 12 avril 2007 à Mutsamudu, à l’issue d’une assemblée plénière sur saisine du gouvernement de l’île en chambre des conseils et radiodiffusé sur les ondes de la Radio et télévision d’Anjouan (RTA), le vendredi 13 avril 2007 a, selon les conclusions du procureur général de l’île Monsieur Ahmed Ben Allaoui, tranché pour le maintien du colonel Mohamed Bacar dans ses fonctions du chef de l’exécutif de l’île autonome d’Anjouan après le 14 avril 2007 à minuit, date à laquelle échoit son mandat.      

 
Selon Monsieur Ahmed Ben Allaoui, la cour d’appel de l’île ayant jugé en premier et dernier ressort « donne acte au gouvernement de l’île autonome d’Anjouan que la condition de l’article 21 de la loi fondamentale [de l’île autonome d’Anjouan : ndlr] n’est pas remplie pour générer un intérim du président de la cour d’appel de l’île. »
 
En effet, le gouvernement de l’île autonome d’Anjouan avait introduit une requête auprès de la cour d’appel de l’île datée du 6 avril 2007 dans laquelle cette juridiction insulaire était invitée à « interpréter dans tous ses aspects juridiques l’article 21 de la loi fondamentale de Ndzouani et rendre une décision relative à la période allant du 15 avril 2007 au jour de la proclamation des résultats présidentiels de Ndzouani, dire s’il y a lieu ou non à constat d’une  vacance définitive. »
 
L’article 21 de la constitution de l’île autonome d’Anjouan stipule qu’ « en cas de vacance définitive du président de l’île autonome d’Anjouan constatée par la cour d’appel saisie par le gouvernement, les fonctions du président seront exercées provisoirement par le président de la cour d’appel. »
 
« Il est clair que le concept démission est un concept juridique devant absolument apparaître dans un texte de valeur constitutionnelle, condition nécessairement absolue pour la prise en compte d’une décision ou d’une inaptitude à rester en poste », dit le magistrat et, constate « l’absence de vacance définitive au pouvoir du président de l’île autonome d’Anjouan », ajoute-t-il.
 
Cette décision de la cour d’appel peut être considérée par le chef de l’exécutif d’Anjouan comme venue à point nommé et renforce sa volonté de rester au pouvoir au delà de son mandat, et au mieux jusqu’à « la proclamation des résultats des présidentielles de juin 2006 » [le premier tour de scrutin est fixé au 10 juin et le second tour le 24 juin 2007].
 
La cour d’appel est « la seule fondée à donner un sens juridique à la notion de vacance définitive », explique le procureur Allaoui et précise que la saisine de la cour par le gouvernement de l’île d’Anjouan « résulte d’une disposition extraordinaire de la loi fondamentale du 10 mars 2002 [constitution d’Anjouan : ndlr] ».
 
La décision de la cour constitutionnelle de l’Union des Comores qui a été saisie par certains candidats aux présidentielles de l’île pour statuer sur la situation qui « découlera de l’après 14 avril » se fait toujours attendre.
 
Depuis la nuit du vendredi 12 avril 2007 la Force de gendarmerie d’Anjouan (FGA), sous contrôle du pouvoir du colonel Mohamed Bacar, candidat à sa propre succession, est en « état d’alerte pour des mesures préventives », a appris HZK-Presse de sources policières. Six de ses sept adversaires à la course des présidentielle continuent à exiger la mise en place d’un « gouvernement provisoire de transition » pour gérer les affaires de l’île durant la période électorale.
 
Source : Hamid Ahmed - 160406/ha/hzkpresse/7h00
 
 
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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 09:35
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
 
Comores / Politique & institutions
Elections présidentielles des îles à Anjouan :
Démissionnera, ne démissionnera pas ?  
 
Mutsamudu, jeudi 12 avril 2006 (HZK-Presse) La question de la démission du président Mohamed Bacar au lendemain du terme de son mandat le 14 avril prochain, candidat à sa propre succession aux présidentielles de l’île en juin prochain, préoccupe plus d’un Anjouanais et fait couler beaucoup de salive dans l’opinion publique.
 
Depuis la publication le 25 mars dernier du communiqué commun de certains candidats à ce scrutin, appelant Mohamed Bacar à se démettre de ses fonctions « de chef de l’exécutif » de l’île le 14 avril prochain à minuit, s’est ouvert « une guerre politico juridique » à la quelle se livrent les candidats signataires dudit communiqué et les « Bacaristes », durant cette période de pré campagne électorale dominée largement par les réceptions à la présidence de l’île Daru-Nnajah, des délégations des villes et villages de Ndzouani qui viennent « apporter leur soutien » au président candidat.
 
Les entretiens de ces réceptions sont filmés, enregistrés puis radio télédiffusés sur les ondes de la radio et télévision d’Anjouan (RTA), une station sous contrôle des autorités de l’île.
 
Les candidats qui vont devoir « affronter » le colonel Bacar par la voie des urnes avaient écrit dans leur communiqué que ce dernier « ne peut en aucun cas, se prévaloir d’aucune prérogative de l’exécutif de l’île, après le 14 avril 2007 à minuit, date du terme de son mandat, il se crée alors une situation de vide institutionnel, et malheureusement, aucune disposition de transition n’est prévue par les textes de lois fondamentales et législatives en vigueur. »
 
Si la réaction de la cour constitutionnelle saisie sur ce dossier se fait toujours attendre, le principal intéressé a fait connaître la sienne depuis le mardi 3 avril dernier, devant une délégation des habitants de  Chaweni, village de Nioumakélé à l’est de l’île.
 
« Je ne quitterai pas le pouvoir pour le céder à un candidat, les Anjouanais me l’ont donné pour le remettre à un élu » a déclaré Mohamed Bacar devant ses interlocuteurs et a renvoyé ses challengers à la constitution de l’île.
 
Selon lui, ces derniers méconnaissent les textes de lois régissant l’île et c’est leur problème, ils n’ont qu’à les lire ou à se les faire lire.
 
« S’ils veulent créer des troubles et saper la tranquillité dans l’île, je ne leur permettrai pas de le faire », a prévenu le locataire de Daru-Nnajah en guise de mise en garde.
 
A Mnadzi Choumwé, un village de Nioumakélé où il s’était rendu au début de cette semaine, Mohamed Bacar a appelé à un respect des dates prévues pour la tenue des élections sans quoi, « il prendra le soin de les organiser à l’anjouanaise », en espérant qu’il sera réélu dès le premier tour comme en 2002.
 
A quelques jours de la date « D », cette déclaration a renforcé « l’inquiétude » de plusieurs personnes interrogées par HZK-Presse qui « se soucient de ce que leur réserve l’après 14 avril », mais qui espèrent que le moment venu, « la raison l’emportera, sur toute autre considération. »
 
Hamid Ahmed
120406/ha/hzkpresse/8h00
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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 09:05
PRESIDENTIELLES DES ILES : DES CANDIDATS
DEMANDENT LA DISSOLUTION DE LA CIE
D’ANJOUAN
 
 
Mutsamudu, lundi 2 avril 2006 (HZK-Presse) – Après la publication de leur communiqué commun du 24 mars denier demandant la démission du président de l’exécutif de l’île, le colonel Mohamed Bacar, à la fin de son mandat le 14 avril prochain, les candidats à la présidence de l’île autonome d’Anjouan signataires du communiqué commun de Sima ont par une requête adressée à la Cour Constitutionnelle, demandé la « dissolution » de la commission insulaire électorale d’Anjouan et la « formation » d’une autre, « plus légale. »
 
En effet, six prétendants à la magistrature de l’île autonome d’Anjouan contre Mohamed Bacar, candidat à sa propre succession, ont adressé au président de la cour constitutionnelle, une requête datée du 26 mars 2007 dont une copie est parvenue à HZK-Presse ce lundi 2 avril 2007, lui demandant « la dissolution de la commission insulaire électorale d’Anjouan et la création d’une commission conforme à la loi N° 05-015/AI. »
 
Dans leur requête, les challengers de Mohamed Bacar ont relevé des « incohérences » quant à la désignation de certains membres de l’actuelle commission insulaire des élections (CIE).
 
Selon cette requête, « la minorité de l’assemblée de l’île n’est pas représentée et les associations féminines n’ont pas été consultées de leur représentation. »
 
En vertu de l’article 51 de la loi électorale en vigueur, poursuit la requête, « les fonctions de membre de la CIE sont incompatibles des membres du corps municipal, et pourtant un des membres de l’actuelle CIE est maire d’une commune d’Anjouan.»
 
Ce dernier assume au sein de la CIE les fonctions du trésorier, font observer les signataires de la requête, et ils notent que la nomination des membres de la CIE par le président Mohamed Bacar « n’a pas respecté » les normes des textes en vigueur.
 
Autre membre de la CIE nommé et dont la désignation est contestée par des « futurs adversaires » de l’actuel homme fort à la course au fauteuil de Daru-Nnur est le représentant des magistrats de l’île.
 
Qualifié « d’homme à tout faire » de Mohamed Bacar, le procureur de l’île d’Anjouan Monsieur Ali Houmadi Djaha ne « serait pas désigné » par ses paires mais « directement » par le chef de l’exécutif de l’île, affirme la requête.
 
En conséquence de toutes ces observations, conclue la requête, « nous demandons la dissolution de la CIE et la formation d’une autre, plus légale, et cela en vertu de l’article 58 de la loi électorale. »
 
La Cour constitutionnelle doit publier la liste définitive des candidats à la présidentielle des îles au plus tard le 29 avril prochain, pour une ouverture de la campagne électorale le lendemain. Le 1er tour de scrutin reste fixé au 10 juin.
 
Source : Hamid Ahmed - 020406/ha/hzkpresse/14h00
 
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31 mars 2007 6 31 /03 /mars /2007 08:23
Présidentielles des îles : Le PPA apporte son soutien au candidat Bacar
 
 Mutsamudu, jeudi 29 mars 2007 (HZK-Presse)
 
Le parti populaire Anjouanais (PPA) parti politique récemment
 
crée dans l’île et dont le congrès constitutif a été organisé à l’école
 
 de Pêche de Mirontsy le 18 mars dernier, a dans une résolution,
 
 décidé d’apporter son soutien au candidat Mohamed Bacar aux
 
élections présidentielles du mois de juin prochain.
 
En effet, dans cette résolution du PPA datée du 24 mars 2007 et
 
signée de son secrétaire général Monsieur Soifaoui Saïd Halidi
Makany, dont une copie a été remise à HZK-Presse le mercredi 28
mars, il est dit que le bureau central du parti s’est réuni pour
réfléchir sur le choix impératif d’un candidat, lequel choix s’est
porté sur la personne de l’actuel chef de l’autorité de Ndzouani, le
colonel Mohamed Bacar.
 
« Considérant la conjoncture politique actuelle dans laquelle se
trouve placée notre île, [Anjouan, ndlr] le choix impératif d’un
candidat incarnant l’identité insulaire anjouanaise dans le moment
présent s’imposait. »
 
Telle est, sans aucun autre détail, la seule explication contenue
dans cette résolution.
 
Le PPA tire son origine de l’OPIA, organisation pour l’indépendance
 d’Anjouan [mouvement qui a joué un rôle très actif dans la crise
séparatiste ; ndlr] et « reprend la suite politique et idéologique »
 de l’organisation mère, peut-on lire dans les statuts du parti.
 
Selon les statuts de cette formation politique naissante, la principale mission qui lui est assignée est la « défense de l’autonomie anjouanaise au sens le plus large du terme. »
 
Même si le PPA compte dans ses rangs des personnes emblématiques tel que Oustadh Salim Anli alias Bagoulam, un chef religieux influent durant la période de séparatisme, la création du parti n’a pas suscité trop de réactions et d’enthousiasme.
 
Convient-il de souligner au passage que depuis l’éclatement du séparatisme en 1997, aucun des partis politiques traditionnels des Comores n’a pu résister aux vents de la crise séparatiste. La plupart des candidats déclarés se présentent sous l’étiquette de candidat « indépendant ».
 
Dans cette absence d’idéal politique, de la majorité des
consultations populaires organisées dans l’île depuis bientôt dix ans, le choix des électeurs a porté sur des considérations régionalistes, partisanes ou familiales et non pas sur un programme politique de développement.
 
En attendant la décision de la Cour Constitutionnelle sur le nombre
de candidatures qui seront retenues pour la course au fauteuil de
Daru-Nnur, Mohamed Bacar est le premier candidat à avoir
bénéficié d’un soutien d’une structure constituée.
 
Source : Hamid Ahmed - 290307/ha/hzkpresse/8h00
 
 
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30 mars 2007 5 30 /03 /mars /2007 18:32
PRESIDENTIELLES DES ILES : UN RETARD DE CALENDRIER POUR CAUSE DE MOYENS
 
européenne  a confirmé son appui financier à hauteur de 380.000 euros, soit 186960 francs comoriens. L’on parle aussi d’un reliquat de 120.000 euros disponible sur le financement de la dernière élection présidentielle de 2006.
Moroni, jeudi 29 mars 2007 (HZK-Presse) –
 
Les opérations de révision des listes électorales n’ont toujours pas
 
démarré à ce jour, et rien de permet de dire avec exactitude quand
 
cela pourra se faire. C’est le sentiment qui prévaut au sein des
 
structures en charge des élections, notamment la Commission
 
électorale nationale indépendante (CENI), dont la vice-présidente,
 
Mme Cheikh Amina n’a pas caché « les difficultés matérielles »
 
liées à cette première phase du processus électoral, à un mois jour
 
pour jour de l’ouverture de la campagne des présidentielles des
îles.
 
 
Une réunion de crise tripartite a même été convoquée ce jeudi
matin au ministère des relations extérieures, pour tenter de
 
débloquer la situation. « Nos partenaire extérieurs nous ont
 
demandé de leur présenter un budget détaillé, indiquant de
manière précise toutes les dépenses prévisionnelles », dit-elle.

 
Ce qui a été fait ce matin, en présence des représentants du
 
gouvernement et de la communauté internationale, notamment
 
l’Union africaine, l’Union européenne et la France [Le Pnud n’était
 
pas représenté pour des raisons de commodité d’agenda].
 
Il ressort de cette séance de travail, que seule l’Union européenne 
 
a confirmé son appui financier à hauteur de 380.000 euros, soit
 
186960 francs comoriens. L’on parle aussi d’un reliquat de 120.000
 
euros disponible sur le financement de la dernière élection
présidentielle de 2006.


Concernant le volet sécurisation des élections, la France aurait

proposé son assistance technique pour la formation des éléments
 
de l’Armée nationale de développement et des forces de sécurité
intérieure. L’Afrique du Sud serait également disposée à renouveler
 
son appui, mais dans un format plus réduit que l’année précédente.

 
La partie comorienne aurait souhaité une présence physique
d’observateurs militaires expatriés, à déployer sur le terrain surtout
 
à Anjouan où des craintes semblent se préciser au fur et à mesure
 
que l’on s’approche de la date des élections fixée aux 10 et 24 juin
 
prochain.


A noter que les membres des Commissions insulaires électorales

(CIE) d’Anjouan et de Mwali viennent juste d’accomplir leur
 
formalité de la prestation de serment, hier mercredi auprès de la
Cour constitutionnelle. Toujours est-il qu’il manque « un septième
 
membre » à chacun des trois organes en charge des élections au
 
niveau des îles, a fait observer M. Saindou Djazila, Coordinateur
 
national du secrétariat national administratif permanent (SNAP).
 
Il s’agit du magistrat qui doit être désigné par le Conseil supérieur
 
de la magistrature, institution dont la mise en place n’est pas
 
encore effective, malgré la promulgation de les lois relatives à
 
l’organisation judiciaire et au statut de la magistrature. Le
 
président de l’Union, en tant que magistrat suprême, devrait
 
nommer les trois magistrats des CIE sur proposition dudit
 
Conseil.    
 
Source : El-Had Said Omar - 290307/eso/hzkpresse/15h00
 
 
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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 10:56

RECTIFICATIF : 9 candidatures sont finalement enrégistrées à ANJOUAN

Nous vous informons que nous venons d'actualiser la liste des Candidats ayant déposé leur candidature à ANJOUAN. Finalement, ils sont au nombre de 9 car le Magistrat Bastoine Soulaimane de OUANI a aussi déposé sa candidature (voir notre article publié le samedi dernier dans Catégorie "nouvelles fraiches des Comores"actualisé ce jour.

Halidi

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 14:16
MOHELI : PRESIDENTIELLES DES ILES AUTONOMES : CINQ CANDIDATURES SONT ENREGISTREES PAR LA COMMISSION INSULAIRE ELECTORALE DE MOHELI
 
Vous trouverez ci-dessous la liste des personnes ayant déposé leurs dossiers de candidature à la Commission Insulaire Electorale de Mohéli pour les éléctions de l’Exécutif de juin prochain :
 
  • Mohamed Said Fazul, Actuel Chef de l’Exécutif de l’île
  • Mohamed Ali Said, Homme d’affaires et fils de l’ancien gouverneur de l’île, feu Ali Said
  • Abdou Djabir, Ancien membre du FD et Président du parti « MSADA »
  • Fouad Ben Mohadji, Ancien Chef du Cabinet Civil à la Présidence de l’Union  fraîchement nommé Ministre de la Promotion des investissements, de la Micro finance et de la Coopération décentralisée de l’Union
  • « BAGUIRI » (c’est un surnom très connu aux Comores !!!) Ancien gouverneur, Ancien Député, plusieurs fois Ministre de l’île et Secrétaire Général du dernier gouvernement AZALI
 
Pour la liste des candidats des autres îles, nous vous renvoyons aux articles que nous avons publiés hier.
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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 14:08
MISE A JOUR LE 26 MARS 2007
Election présidentielle des îles : Dix sept candidats enregistrés pour la présidence de Ngazidja
 
.Moroni, samedi 24 mars 2007 (HZK-Presse) – La liste des candidatures à l’élection présidentielle des îles autonomes est close depuis hier minuit. Au total 17 dossiers de candidatures sont enregistrés à la commission électorale insulaire de Ngazidja, un record absolu par rapport à la dernière élection d’avril 2002 [15 prétendants].
 
L’organe en charge des élections pour l’île de Ngazidja, mis en place depuis le 19 mars, n’est entré en fonction qu’hier vendredi 23 mars, en début d’après-midi, juste après la prestation de serment que devaient préalablement accomplir ses membres auprès de la Cour constitutionnelle.
 
 Une formalité retardée de quelques jours, en raison de la crise que traverse la haute juridiction, suite à la destitution controversée de son président, Abdallah Ahmed Sourette, décidée par ses pairs. Ces derniers viennent d’élire Mouzaoir Abdallah à la tête de l’institution, après « constatation de la vacance de la présidence » et amendement du règlement intérieur [lire dépêche du 22 mars].
 
Les candidatures déposées sont celles (dans l’ordre alphabétique) de :
 
Abdou Raouf Hamada,
Dahalane Said Abbas (MOUROI),
Fahmi Said Ibrahim,
Hassani Mfoungoulié,
Houmed Ali Msaidié (CRC),
Ibrahim Ali Mzimba,
Idriss Mohamed,
Kamar-Ezamane Mohamed (UNDC),
Larifou Said (RIDJA),
Maoulida Mabrouk,
Mohamed Abdouloihabi (Mouvance présidentielle/Union),
Mohamed Elkabir,
Mohamed S. Abdallah Mchangama (KASIYA),
Mtara Maecha (RND-Rénovateur),
Mzé Abdou Soulé Elbak (PCDP-Djamnazi),
Said Ali Kémal (Chuma),
Said Hachim Achiraf 
Les dossiers seront centralisés à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui est tenue de les acheminera à la Cour constitutionnelle, dans un délai maximum de 10 jours. La liste définitive homologuée par la haute juridiction sera rendue publique le 29 avril, après examen des contestations éventuelles, expliquait à HZK-Presse le secrétaire rapporteur de la CENI, Mohamed Kassim Zahahé.
 
A noter que l’ancien dirigeant séparatiste anjouanais, le lieutenant-colonel Said Abeid Abdérémane, « bloqué » à Moroni depuis son retour discret de France où il s’était replié après sa destitution en août 2001 par l’actuel chef de l’exécutif d’Anjouan, le colonel Mohamed Bacar, a fait acte de candidature hier en remettant son dossier directement à la CENI, sans passer par l’organe insulaire de son île d’origine où il compte prendre sa revanche en se lançant dans la bataille électorale du 10 juin prochain.
 
A Anjouan c’est devant la Cour d’appel de l’île que la commission insulaire a fait son serment, a constaté HZK-Presse [lire dépêche du 22 mars].  
 
Source : El-Had Said Omar - 240307/eso/hzkpresse/6h00
PS : Il y aurait aussi au minimum 4 autres candidats à Ngazidja dont Taki Mboreha, Youssouf Said Soilih (DJAWABU), Ahmada Mohamed Elhad et Said Habib dit Philo( source :halidiallaoui.overblog.com)
 
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