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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

10 juin 2007 7 10 /06 /juin /2007 09:00
Election présidentielle à Anjouan : Les observateurs militaires sud africains ont quitté Anjouan
 
Mutsamudu, samedi 9 juin 2007 (HZK-Presse) – Les soldats sud africains arrivés dans l'île mardi 5 juin dernier dans le cadre de la sécurisation des élections présidentielles à Anjouan ont quitté l'île ce samedi avant la tenue même du premier tour du scrutin, initialement prévu demain dimanche 10 juin 2007 et reporté d'une semaine par le président de l'Union des Comores, a constaté HZK-Presse.

Ce départ anticipé nourrit les spéculations dans l'opinion publique qui voit là « un abandon d'Anjouan par la communauté internationale. »
Des émissaires de la Ligue des Etats Arabes qui ont effectué une visite de quelques heures ce samedi dans l'île se seraient entretenus avec le président par intérim, Dhoihirou Halidi, a appris HZK-Presse.

La décision de reporter le premier tour de ces élections prise par le président Sambi et qualifiée de « discriminatoire » par les autorités d'Anjouan est rejetée par le président d'Anjouan par intérim, Dhoihirou Halidi qui dit maintenir les dates initialement fixées par Monsieur Ahmed Abdallah Sambi, président de l'Union des Comores.

Investi le 11 mai 2007 comme président par intérim après l'expiration du mandat de l'ex chef de l'exécutif d'Anjouan Mohamed Bacar, candidat à sa propre succession, avec mission principale d'organiser les élections dans l'île, Monsieur Dhoihirou Halidi a affirmé que « peu importe ce qui se passera ailleurs, mais à Anjouan, le premier tour du scrutin des présidentielles aura bel et bien lieu demain dimanche 10 juin 2007, pas un jour de plus ni de moins. »

Les cinq challengers de Mohamed Bacar qui avaient sollicité le report du scrutin par leur requête adressée à la cour constitutionnelle le mercredi 6 juin dernier disent « se conformer » à la décision du chef de l'Etat.

« La personne qui avait convoqué le collège électoral et fixé les dates est la même personne qui a décidé le report et on ne peut que respecter cette décision », a déclaré à HZK-Presse le candidat Bacari Abdou.

Et pourtant, depuis ce matin, Mutsamudu semble bien vivre au rythme de la fin de la campagne électorale. Toutes les banderoles sont enlevées et les bureaux des quartiers généraux des candidats ont fermé, a constaté HZK-Presse.

A la Commission insulaire électorale (CIE) on affiche une « certitude mesurée » de pouvoir respecter le rendez vous de demain dimanche. « Tout le reste du matériel électoral qui devait venir de Moroni dont les bulletins, seront produits sur place » a confié à HZK-Presse un membre de la CIE.

Au total ce sont 127 689 Anjouanais qui sont inscrits sur les listes électorales et qui devront se rendre dans 240 bureaux repartis dans 5 régions administratives, Mutsamudu, Ouani, Domoni, Nioumakélé et Sima.

Hamid Ahmed
Source: Agence comorienne de presse (HZK-Presse
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7 juin 2007 4 07 /06 /juin /2007 22:42
Comores: report d'une semaine de l'élection du président de l'île d'Anjouan  (©AFP / 07 juin 2007 19h25)
 
MORONI - Le premier tour de l'élection des présidents des îles de l'Union des Comores, prévu dimanche, a été reporté d'une semaine sur l'île autonome d'Anjouan mais est maintenu dans les deux autres îles de l'Union, a-t-on annoncé jeudi de source officielle.
"Le scrutin pour le 1er tour de l'élection du président de l'île autonome d'Anjouan est reporté au 17 juin 2007", indique un décret signé par le président de l'Union des Comores, Ahmed Abdallah Sambi et publié jeudi.
En revanche, le premier tour se déroulera le 10 juin comme prévu dans les deux autres îles (Grande-Comore et Mohéli) de cet archipel de l'océan Indien.
Le décret précise que la date du 24 juin est maintenue pour le deuxième tour de ces élections dans les trois îles de l'Union.
Plus tôt jeudi, le porte-parole du gouvernement de l'Union des Comores, Abdourahim Said Bakar, avait annoncé que le gouvernement avait "décidé de reporter d'une semaine les élections à Anjouan après concertation avec les partenaires, notamment la commission électorale, les candidats, la Cour constitutionnelle".
"La majorité des candidats a estimé que l'élection devait être reportée à Anjouan", avait-t-il dit.
Mercredi, le gouvernement fédéral de l'Union des Comores s'était dit favorable à un report de l'élection du président de l'île d'Anjouan, après des tirs de gendarmes à l'aéroport qui avaient empêché mardi une visite de M. Sambi.
Le gouvernement estime que les conditions ne sont pas "réunies sur cette île pour y organiser une élection libre et transparente".
Début mai, des affrontements avaient opposé à Anjouan l'armée comorienne aux gendarmes de l'île, fidèles à l'ex-président Mohamed Bacar, dont le mandat de président a expiré en avril. M. Bacar est candidat à un nouveau mandat.
Deux personnes avaient été tuées et 12 soldats de l'armée arrêtés par les gendarmes anjouanais lors de ces affrontements, qui avaient suivi le rejet par M. Bacar de la nomination d'un président d'Anjouan après l'expiration de son mandat.
M. Bacar était arrivé au pouvoir à Anjouan lors d'un coup d'Etat dans l'île le 9 août 2001. Il avait ensuite été élu président d'Anjouan le 31 mars 2002 et avait pris ses fonctions le 14 avril 2002 pour un mandat de cinq ans.
L'Union des Comores est secouée depuis des années par un conflit de compétences entre les trois îles autonomes qui la composent et l'Etat fédéral.
Les Comores ont connu une vingtaine de coups d'Etat ou de tentatives depuis leur indépendance de la France en 1975.
 
 
 
 
Dernière minute (23 h 50):
 
 
Nous venons d'apprendre que Mohamed Bacar a déclaré ce soir que , les éléctions se tiendront le dimanche prochain quelles que soient les circonstances.
 
Affaire à suivre
 
 
Halidi
 
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7 juin 2007 4 07 /06 /juin /2007 22:36
Comores / Politique & institutions
Présidentielles des îles :
4 candidats demandent le report du scrutin

Mutsamudu, mercredi 6 juin 2007 (HZK-Presse) – Quatre des cinq challengers de Mohamed Bacar à l’élection du président de l’île autonome d’Anjouan dont le premier tour est prévu le 10 juin prochain, ont dans une requête adressée à la Cour constitutionnelle ce mercredi 6 juin 2007, demandé « l’annulation de la candidature de Mohamed Bacar, le report du scrutin du 10 juin prochain et la dissolution de la Commission Electorale indépendante d’Anjouan », suite à une réunion qu’ils ont organisée à Mutsamudu ce jour.

Les candidats signataires de cette requête dont une copie est parvenue à HZK-Presse, s’adressant au président de la haute juridiction du pays affirment qu’ « ignorer cette requête, c’est laisser enfler une crise qui a trop duré et qui va déboucher sur une guerre civile entre Anjouanais. »

Sans ce changement attendu par la majorité de la population d’Anjouan, poursuivent-ils, « les prochaines élections ne permettront pas d’aboutir à une alternance démocratique. »

Moins de vingt quatre heures après les incidents « graves » d’hier mardi à l’aéroport de Ouani où les gendarmes de la FGA ont fait usage de leurs armes pour disperser des gens qui avaient tenté d’envahir l’aéroport, Messieurs Bacari Abdou, Bastoine Soulaimane, Mohamed Djaffari et Sondi Abdoullatuf, tous candidats aux présidentielles d’Anjouan, accusent par ailleurs le président intérimaire d’Anjouan, Dhoihirou Halidi d’ « avoir jeté de l’huile sur le feu en ordonnant à la force de gendarmerie d’Anjouan de tirer sur la foule », au lieu de créer un climat favorable aux élections dont il a la charge de préparer.

Seul le candidat Moussa Toybou, soutenu par le président de l’Union n’a pas pris part à cette réunion, ayant préféré continuer ses contacts avec la population et se faire représenter à celle ci.

« Le climat dans l’île s’est détérioré et les conditions ne sont pas réunies pour assurer une fin de campagne sereine et un dimanche de scrutin au 10 juin 2007 comme prévu » lit-on sur la requête des adversaires du colonel Mohamed Bacar.

Les candidats signataires de la dite requête dénoncent « l’absence d’une structure de suivi et le non respect » des dispositions de l’accord du 11 mai 2007 fixant les dispositions transitoires relatives à la fin du mandat du président de l’île autonome d’Anjouan, valables jusqu’à la prise de fonction du nouveau président élu.

Selon eux, le ministère des finances de l’île d’Anjouan aurait versé des fonds à certains membres de la Commission électorale insulaire (CEI) dont le président et le secrétaire. « Pour quelle contre partie ou pour quels services rendus », s’interrogent-ils.

Ils soutiennent enfin que l’utilisation des moyens de l’état par le candidat Mohamed Bacar « entouré d’une dizaine de garde corps armés » dans sa campagne, crée un climat « non propice » à un bon déroulement du scrutin du 10 juin 2007.

Hamid Ahmed
060607/ha/hzkpresse/13h00
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5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 18:12
Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)
 
Comores / Politique & institutions
 
Elections présidentielles des Iles :
Tout est enfin prêt à la commission électorale
 
Moroni, lundi 4 juin 2007 (HZK-Presse) - Plus le jour-J s’approche, plus les choses s’éclaircissent quant au déroulement du scrutin présidentiel des iles autonomes. Après que les candidats aient appuyé sur l’accélérateur, c’est au tour de l’organe chargé de l’organisation de l’élection de se lancer des deux pieds dans le processus. La commission nationale électorale a connu certes des débuts difficiles qui donnaient des craintes aux candidats et à la population, mais tout semble mis en œuvre pour la tenue de ce quatrième rendez-vous électoral depuis l’adoption en 2001 de la nouvelle constitution.
 
Les difficultés financière qu’a traversées la Ceni, ce n’est plus qu’un vieux souvenir selon les propres aveux de cette commission. « Toutes les conditions sont réunies pour le bon déroulement du scrutin présidentiel, le matériel électoral est déjà sur place. Ils sont mis dans des lieux sécurisés en entendant le dimanche », soutient le président de la commission électorale, Ali Said Mdahoma.
 
« Une première partie du matériel est déjà envoyée dans les îles. Quant au matériel sensible à savoir les bulletins, les urnes, les isoloirs… ils ne seront acheminés à Anjouan et à Moheli que 48 heures le scrutin », poursuit-il.
 
La grande nouveauté du vote des 10 juin prochain reste l’émargement des électeurs. Après avoir effectué son devoir, le votant va marquer de sa présence par l’encre indélébile qu’il doit apposer sur la liste électorale. « Avant, c’était le président du bureau qui remplissait cette partie, une méthode qui suscitait beaucoup d’inquiétude chez nombre d’électeurs ». Plusieurs d’entre eux arrivent dans les bureaux en disant qu’une personne d’autre a voté à leur place. « Avec ce système, on est sur de diminuer les contestations », rassure le président de la Ceni.
 
La preuve que le matériel électoral est disponible, les bulletins confectionnés en Afrique du Sud, circulent déjà dans les villes et villages sous forme de spécimen remis aux différents candidats. Mais à peine sortis, ces bulletins provoquent des interrogations quant à la logique suivie pour établir l’ordre des candidats.
 
Contrairement aux précédentes élections, la disposition des prétendants ne respecte pas l’ordre alphabétique. « L’ordre alphabétique n’était qu’une convention. Maintenant, on a réfléchi à une autre logique. La Ceni s’est inspirée de l’arrêt rendu par la Cour constitutionnelle. L’arrêt lui-même a établi la liste par rapport à l’ordre de dépôt des candidatures », annonce le président de la commission électorale insulaire de Ngazidja.
 
Les travaux de la Ceni consistent actuellement à recenser les noms des assesseurs qui vont siéger dans les 665 bureaux de vote. Et déjà une polémique est née sur le délai de déclaration des représentants des candidats dans les bureaux de vote. Certains QG estiment que déclarer les noms des assesseurs actuellement serait très tôt. La commission électorale riposte en évoquant que « les présidents et les secrétaires de bureaux doivent être formés à l’avance pour éviter de commettre des bêtises le jour du scrutin. C’est pourquoi leur nom doivent d’être connu à l’avance ».
 
L’autre plainte qui circule de bouche à oreille mais qui n’est pas parvenue officiellement à la commission, concerne l’utilisation des biens publics dans le cadre de la campagne. Plus visible, les véhicules de service qui porte de plaques minéralogiques de l’administration publique battent campagne. « Il y a une circulaire qui interdit ces pratiques. Si une personne ou un candidat remarque ce phénomène, il doit saisir la commission preuve à l’appui. A notre tour, nous allons saisir la justice », prévient le président de la commission électorale.
 
Comme à chaque élection, certains électeurs se plaignent de ne pas figurer sur les listes électorales. Malgré que les listes soient bouclées, des contestations d’inscription continuent d’atterrir à la Ceni. Pendant ce temps, la commission insiste « nul ne vote sans sa carte d’électeur, et encore s’il n’est pas inscrit dans la liste » rappelle-t-on.
 
Ahmed Abdallah
040607/aa/hzkpresse/13h00
 
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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 22:00
ELECTIONS PRESIDENTIELLES DES ILES : ANJOUAN, EN PLEINE CAMPAGNE ELECTORALE
 
Quelques faits marquants de la campagne électorale à Anjouan :
 
Monsieur Abdallah Mohamed dont la candidature n’est pas  validée par la Cour Constitutionnelle apporte son soutien au candidat Mohamed Djanfar. Il a notamment pris la parole lors du grand meeting de ce dernier à Mirontsi. (Ce ralliement renforce la thèse de certains observateurs selon laquelle Mohamed Djanfar serait le grand favori de ces éléctions)
 
A Tsémbéhou, le candidat Mohamed Bacar, le chef de l’exécutif de l’île sortant, et sa délégation ont été conspués par des jeunes en colère, ponctuant le déroulement du premier meeting public de cette campagne par des jets de pétards.  Son cortège est régulièrement hué au passage dans certaines localités dont la ville de Ouani, où plusieurs enseignants sont touchés par la mesure de « mise à la disposition de la fonction publique », prise à l'encontre des enseignants qui avaient participé à la grève qui a été déclenchée en février 2007.
 
Lors du grand meeting de Mohamed Bacar à Hada – Gnoumakele, Ibrahim Halidi a félicité les séparatistes anjouanais car ils ont gagné une bataille à savoir la disparition des termes « wamatsaha » et « wangwana ». Selon lui, ces termes ont maintenant disparu du dialecte « le shidzuwani » et qu’aucun anjouanais n’ose s’assimiler à une des ces deux catégories (QUELLE HYPOCRISIE !!!)
 
L’information que nous avons publiée le jeudi dernier est confirmée.  Abdou Saïd et Ibrahim Mohamed Allaoui se sont rétirés de la course et soutiennent Moussa Toybou, le candidat qui serait soutenu par le Président de l’Union, Monsieur Ahmed Abdallah Sambi.
 
 
Halidi Allaoui
 
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21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 20:09
Présidentielles des îles : La Cour constitutionnelle constate la fin du mandat du président Fazul
 
 Moroni, samedi 19 mai 2007 (HZK-Presse) – « La cour constitutionnelle constate l’expiration du mandat de Monsieur Mohamed Said Fazul, président de l’île autonome de Mwali et la vacance du poste de président de l’île à compter du samedi 19 mai 2007 à minuit ». 

C’est ce qui ressort d’un arrêt n°07-021/CC rendu hier vendredi par les juges de la haute juridiction, et dont HZK-Presse s’est procuré une copie
 
Dans son article 3 la même décision a désigné Monsieur Youssoufa El-Farouk, actuel président de l’assemblée de l’île, pour assurer provisoirement les fonctions de chef de l’exécutif de Mwali, jusqu’à l’investiture du nouveau président élu.
 
L’arrêt s’est conformé à l’article 20 alinéa 3 de la loi fondamentale de l’île de Mwali, qui prévoit que : « en cas d’empêchement ou de vacance du poste du président de l’île dûment constaté par la cour constitutionnelle, saisie par le doyen des ministres après délibération du gouvernement, les fonctions de président de l’île sont exercées provisoirement par le président de l’assemblée de l’île ».
 
Ce qui ne fut pas le cas à Anjouan où aucune disposition légale ne prévoyait la vacance de la fonction à la suite d’une fin de mandat, créant ainsi une situation de vide juridique qui avait conduit la cour constitutionnelle, dans sa décision du 26 avril dernier, à constater « l’expiration du mandat de Mohamed Bacar depuis le 14 avril à minuit », et demandé au président de la république « d’assumer son rôle d’arbitre et de modérateur du fonctionnement régulier des institutions ».
 
Le président Sambi avait alors désigné le président de l’Assemblée de l’île, Houmadi Kaambi, pour exercer les fonctions de président de l’île, mais Mohamed Bacar, président en exercice et candidat à sa propre succession a refusé de s’y plier, provoquant une nouvelle crise à Anjouan qui aura duré trois semaines.
 
Le conflit d’interprétation des textes ne sera réglée que le 11 mai dernier par un compromis politique entre les autorités de l’île et le gouvernement de l’Union, conclu sous les auspices de la communauté internationale, après plusieurs jours de tension et de violences [un militaire de l’armée nationale a été tué par la force de gendarmerie d’Anjouan sous contrôle du colonel Bacar, ndlr]. Il a abouti à la désignation de M. Dhoihirou, un ministre du gouvernement en place, pour occuper la fonction de président de l’île par intérim.
 
Mais le même problème pourrait à nouveau se poser pour le chef de l’exécutif de l’île autonome de Ngazidja, Mzé Abdou Soulé Elbak, dont le mandat arrive à son terme le 29 mai prochain, soit dix jours avant le 1er tour des présidentielles des îles.
 
Source : El-Had Said Omar - 190507/eso/hzkpresse/7h00
 
 
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21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 19:17
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
 
Comores / Politique & institutions
Elections présidentielles des îles :
Lancement des formations des forces comoriennes pour la sécurisation  
    
Moroni, lundi 21 mai 2007 (HZK-Presse) Le coup d’envoi du volet formation de la mission internationale d’appui à la sécurisation des prochaines élections, en faveur des militaires comoriens, a été donné vendredi dernier par les officiers de l’armée sud-africaine.
 
L’événement a donné lieu à une brève cérémonie organisée dans l’enceinte de l’ancien aéroport Moroni-Iconi, un lieu devenu symbolique pour avoir accueilli le quartier général de l’Amisec [mission africaine de sécurisation des élections aux Comores], lors des dernières présidentielles de l’Union d’avril-mai 2006.
 
Le chef de l’Etat, Ahmed Abdallah Sambi, a tenu par sa présence à « témoigner sa volonté de tenir les élections aux dates prévues », dans l’espoir que l’arrivée d’une force de sécurisation internationale puisse « nous offrir la garantie d’un scrutin libre et démocratique », a-t-il déclaré à un confrère de la radio nationale.
 
Le directeur de cabinet de la présidence chargé de la défense, Mohamed Bacar Dossar a quant à lui souhaité la bienvenue aux officiers sud-africains, qui auront pour mission d’instruire et d’encadrer les jeunes recrues de l’armée nationale de développement (AND), durant cette phase cruciale de « consolidation de la réconciliation nationale », a-t-il déclaré.
 
« Les comoriens comptent sur vous », poursuit M. Dossar, pour arriver à « l’heure de vérité », au terme d’un « exercice qui engage l’avenir de tout un pays aspirant à son développement économique et social », conclut-il.
 
Le chef du bureau de liaison de l’Union Africaine, l’ambassadeur Mourad Taiati, a pour sa part tenu surtout à rappeler la présence constante de son organisation au coté des Comores, depuis le début de la crise séparatiste et institutionnelle, et surtout lors des principaux événements qui ont marqué le processus de réconciliation nationale [accords de février 2001 et de décembre 2003].
 
Il a assuré les parties comoriennes que « tous les moyens sont mobilisés pour garantir la tenue d’élections crédibles et sécurisées ».
 
Pour l’ambassadeur de l’Afrique du Sud, M. Mabeta, l’engagement pris par son pays, coordonnateur des efforts des pays de la région sur la crise comorienne, sera tenu comme en 2006, pour « contribuer au renforcement des acquis démocratiques d’un jeune pays voisin et ami ».
 
Après les deux hymnes nationaux et la revue des troupes, le président Sambi qui a quelque peu bousculé les usages protocolaires, est revenu embrasser le drapeau sud-africain, sous les applaudissements de l’assistance et surtout des officiers venus du pays de Mandela.
 
El-Had Said Omar
210507/eso/hzkpresse/7h00
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20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 14:02
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
Comores / Politique & institutions
Elections présidentielles des îles : Diouf dépêche une mission d’information

Moroni, vendredi 18 mai 2007 (HZK-Presse) – Depuis hier jeudi une délégation spéciale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se trouve à Moroni, dans le cadre d’une mission d’information et de contact. C’est le Secrétaire général de l’organisation, Abdou Diouf, qui aurait dépêché cette mission conduite par André Salifou, Représentant personnel du Chef de l’Etat nigérien au Conseil Permanent de la Francophonie (CPF), indique un communiqué.

Dans le contexte de la crise politique liée aux problèmes de la répartition des compétences entre l’Union et les îles et en perspective des prochaines échéances électorales, cette mission est chargée d’examiner, avec les autorités politiques et les institutions concernées, les conditions dans lesquelles la Francophonie peut apporter sa contribution à l’appui qu’elle offre aux Comores depuis 2000, précise le communiqué de l’OIF.

Cette grande famille ayant en partage l’usage de la langue française, compte à ce jour 55 Etats et gouvernements membres et 13 observateurs, représentant une population totale de 200 millions répartie sur les cinq continents.

Lors des dernières élections présidentielles de l’Union de 2006, l’OIF avait déployé une forte mission d’observateurs civils ainsi que des experts internationaux.

El-Had Said Omar
180507/eso
/hzkpress e/13h00
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20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 13:52
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

Comores / Politique & institutions
Elections présidentielles des îles : Des fraudes électorales en perspective dénoncées par des candidats de Mohéli

Fomboni, jeudi 17 mai 2007 (HZK-Presse) – Dans une lettre signée par quatre des cinq candidats à l’élection présidentielle de l’île autonome de Mohéli, il est révélé à la commission électorale nationale indépendante (CENI) « des fraudes massives commises par certains agents recenseurs lors de la révision des listes électorales … en faveur du candidat au pouvoir ».

Les auteurs de la lettre dénoncent ainsi des jeunes de moins de dix-huit ans rajoutés par complaisance sur les listes, « sur la base d’extraits d’acte de naissance fantômes délivrés par les préfets de l’île ».

Des citoyens ont été pris en flagrant, précisent les candidats plaignants, avec des extraits d’acte de naissance dûment signés en blanc et ont écopé de peine de prison ferme après avoir comparu devant le tribunal de Fomboni.

Certains électeurs, d’après la lettre des candidats au président de la CENI , se trouvent en possession de deux ou trois cartes tandis que d’autres qui figurent officiellement sur les listes électorales n’auraient pas obtenu leurs cartes d’électeurs.

Devant ces faits jugés très graves par les quatre candidats qui trouvent « la révision des listes électorales nulle » à Mohéli, il y a lieu, à leur avis, d’utiliser pour les prochains scrutins, les listes mères c’est-à-dire, expliquent-ils, celles utilisées lors de la présidentielle de l’Union des Comores en 2006.

A ce jour, nous ignorons qu’elle a été la réaction de la CENI face à un tel constat et quelle réponse apportera-t-elle à la demande des candidats de Mohéli, adversaires de l’actuel chef de l’exécutif de l’île, Mohamed Said Fazul, candidat à sa propre succession.

Soulignons que les auteurs de cette lettre sont les candidats Abdallah Saïd Sarouma alias Chabouhane, Abdou Djabir, Fouad Mohadji et Mohamed Ali Saïd.

De son côté, dans un pli adressé au ministre de la Justice , le procureur de la République à Fomboni a fait part de son inquiétude face à cette fraude, insistant sur « le système de l’état civil de l’île gravement atteint à des fins électorales et dont le préjudice est difficilement réparable ».

Hassani Ahmed
170507/ha/hzkpresse/
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18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 10:33
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
 
Comores / Politique & institutions
Elections présidentielles des îles :
Marche pacifique anti Bacar à Mutsamudu  
    
Mutsamudu, jeudi 17 mai 2007 (HZK-Presse) Plusieurs centaines de jeunes manifestants ont marché pacifiquement dans les rues de Mutsamudu mercredi après midi jusqu’en début de soirée scandant des slogans hostiles à Mohamed Bacar, « ex-chef » de l’exécutif de l’île autonome d’Anjouan et candidat à sa propre succession aux élections présidentielles de l’île du 10 et 24 juin 2007 prochains, a constaté HZK-Presse.
 
« Sortez les sortants », « Mohamed Bacar continue de violer les accords du 11 mai 2007 », pouvait-on lire entre autres pancartes brandies par les manifestants, dominés largement par des filles.
 
Depuis la signature le 11 mai 2007, de l’accord fixant les dispositions transitoires relatives à la fin du mandat du président de l’île autonome d’Anjouan, des marches hostiles à Mohamed Bacar et son régime auraient déjà été organisées dans d’autres villes de l’île.
 
Sous couvert de l’anonymat, une jeune manifestante interrogée par HZK-Presse s’est dit « enfin libre  de pouvoir s’exprimer dans la rue sans craindre une intervention de la FGA qui tire aveuglement sur les gens. »
 
« Si je suis là comme les autres c’est pour dénoncer un régime dictatorial et sensibiliser toute la population anjouanaise à ne pas voter pour Mohamed Bacar le 10 juin prochain », a-t-elle affirmé.
 
Embarrassée par la question de ce que sera sa réaction si Mohamed Bacar serait réélu, cette écolière de la classe de 4ème d’un établissement public a dit « ne pas souhaiter un tel événement » après hésitation.
 
« Nous prions le Bon Dieu pour que sorte des urnes démocratiquement et en toute liberté, un président digne de notre confiance et soucieux de notre vie, qui pensera d’abord à la population avant ses intérêts », a-t-elle ajouté.
 
Elle a confié à HZK-Presse, qu’elle « n’a pas de bons souvenirs du régime Bacar » et qu’elle espère qu’une force étrangère neutre et impartiale vienne sécuriser le scrutin pour qu’il se passe dans des bonnes conditions, même si elle n’ira pas voter, n’ayant pas l’âge requis.
 
Arrivés à la place principale de M’roni, les manifestants se sont tranquillement dispersés dans le noir sans incident, Mutsamudu vivant sous délestage depuis quelques jours.
 
Hamid Ahmed
170507/ha/hzkpresse/15h00
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