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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 10:48

Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 

Comores / Société/

Moroni, lundi 02 février 2009 (HZK-Presse)
Disposant d’un centre pour la formation permanente, la jeune université des Comores a organisé jeudi 29 janvier dernier au profit des directeurs et chefs des ressources humaines de l’administration publique, un séminaire de formation en « gestion des ressources humaines ».

 

Placé sous la supervision du directeur du centre universitaire, le séminaire avait pour objet de montrer les fonctions stratégiques d’un chef personnel ou directeur des ressources humaines dans l’administration d’une entreprise publique ou privée. Autant les missions que les résultats à atteindre afin que l’entreprise puisse fonctionner et produire.

 

Presque tous les « DHR » des ministères, des sociétés d’Etat et certaines institutions à caractère semi-public ou privées, telles que la chambre de commerce, le centre hospitalier national etc., ont été invités à la formation. Dans son intervention d’ouverture le directeur du centre M. Toihiri Mohamed, l’un des maillons forts de l’université des Comores, soutient que son département vise désormais à « s’inscrire dans la dynamique de formation des cadres nationaux ».

 

Interrogé sur le rôle et la place de son département, le directeur dira que « le centre cherche à identifier les imperfections et les besoins de l’administration sur tous les plans, afin de préparer une meilleure réponse du type formation adaptée, à partir des outils pédagogiques et mécanismes d’intervention existants ».

 

Tel est le but du séminaire sur la gestion des ressources humaines dans l’administration publique. La même formation sera dispensée au profit du secteur privé. Mais comme les missions de l’administration publique ne sont pas identiques à celles du privé, le centre universitaire a privilégié en premier le secteur public.

 

L’expert de la coopération française, premier à intervenir, tentera de définir la place du « DHR » dans toute entreprise donnée. Selon lui « la fonction de directeur des ressources humaines est hautement stratégique et la gestion a pour but de fournir à l’entreprise l’organisation de son personnel dont elle a besoin pour atteindre en temps voulu les objectifs qu’elle s’est fixés. »

 

Ainsi l’expert a-t-il voulu rassurer les chefs du personnel et directeur des ressources humaines présents qu’ils sont investis d’une fonction « partagée » d’intermédiation entre les décideurs de l’entreprise (directeurs généraux) d’une part et les employés d’autre part.

 

Leurs fonctions seraient donc centralisées, et par conséquent les « DRH » sont appelés automatiquement à des gestions des ressources et non à une seule gestion. Force est de constater que le « DRH » doit apprendre « l’art de prendre en compte des paramètres souvent contradictoires notamment l’impératif de planifier les ressources nécessaires, tout en assurant leur flexibilité et en respectant les obligations légales et réglementaires en matière de droit du travail ».

 

Des experts nationaux dont Fouad Goulam, Assoumani Saandi sont intervenus pour chacun dans son domaine pour décrire les champs spécifiques de l’administration en général. Un cas précis a fait objet d’un débat d’ordre budgétaire et statutaire, il s’agit du personnel qu’on recrute pour servir l’éducation nationale (professeur d’école, professeur de collège ou lycée)  et qui prenne la fuite après deux, trois ou cinq ans d’exercice pour intégrer d’autres services.

 

Selon les enseignements, l’éducation est ainsi devenue une sorte de passoire pour entrer dans la fonction publique, d’où les incertitudes pour ce département de donner les résultats escomptés. Au terme de l’atelier, il a été conseillé à tout « DHR » de savoir planifier ses ressources pour plus d’efficacité et de rentabilité : accroître, s’adapter, se différencier ….

 

A. Nabahane

020209/an/hzkpresse/6h00

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 09:04

Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 

Moroni, mardi 27 janvier 2009 (HZK-Presse) Une nouvelle filière de formation diplômante est ouverte à l’école de médecine et de santé publique de l’université des Comores. Il s’agit d’un département en ophtalmologie devant accueillir des infirmiers d’Etat pour renforcer les services de santé publique des différents centres périphériques du pays, en l’occurrence le centre chirurgical de Mitsamiouli, Hombo, Fomboni et bien d’autres.

 

Ce projet qui date de 2005, c'est-à-dire deux ans après l’ouverture de la jeune université des Comores, a été précieusement préparé par l’institution en partenariat avec l’Organisation pour la Prévention de la Cécité (OPC), une Ong basée à Paris et dirigée par le docteur André Dominique Negrel.

 

Pour rappel ce dernier a déjà exercé aux Comores et reste dans les annales médicales en tant que premier médecin spécialiste ayant crée en 1968 le département d’ophtalmologie de l’hôpital El-Marrouf de Moroni. Admis à la retraite après trois décennies d’exercice, il gardera des souvenirs de notre pays non seulement pour ses fonctions de médecin, mais aussi pour son fils né à Moroni la même année.

 

Dans son parcours, il exercera d’autres fonctions en qualité de professeur à l’université de Montpellier en France, où il enseigné le docteur Chanfi, premier spécialiste comorien dans le domaine. Dr Chanfi allait prendre sa relève à l’hôpital El-Marouf quelques années plus tard. C’est avec lui que le Dr Negrel pondra le projet et la programmation progressive des spécialistes dans le domaine et la formation d’infirmiers d’Etat en ophtalmologie.

 

Des cours d’une durée de deux ans seront ainsi dispensés, sanctionnés par un diplôme universitaire. A cet effet, le ministère de l’éducation nationale, en partenariat avec la vice-présidence en charge de la santé, a lancé samedi 25 janvier dernier l’ouverture de ce département, placé sous la tutelle de l’école de médecine et de santé publique.

 

Mme Mounira Said Mohamed, directrice de l’école de santé, soulignera « l’impact du projet qui vient renforcer les compétences nationales en médecine et augurer une nouvelle filière de formation ». Six infirmiers d’Etat sont retenus à l’issue d’un concours pour suivre cette formation dont trois venant de Mohéli, deux d’Anjouan et un seul de Ngazidja.

 

Le Dr Negrel devait dispenser en premier son cours avant que d’autres professeurs interviennent au fur et à mesure. Notons au passage que la direction de programmation de l’OPC s’emploie depuis son siège à fournir les ressources humaines nécessaires, des outils pédagogiques  et la logistique pour assurer la pérennisation du projet.

 

Toutefois, cette direction a investi pour la formation de deux médecins comoriens spécialistes en ophtalmologie et un troisième sera bientôt retenu pour suivre la formation à Niamey au Niger. Pour Dr Negrel le projet attend former au moins quatre médecins spécialistes et une vingtaine d’infirmiers, et doter le pays de services et moyens adaptés aux besoins, à des coûts accessibles au profit des patients comoriens souffrant de la cécité.

 

Dr Negrel a exercé environ 16 ans au sein de l’OMS où il a réalisé des études au sujet de la maladie en Afrique, Asie et l’Amérique latine. Interrogé sur son choix pour les Comores, il confiera sa « motivation personnelle », de par « mes souvenirs et mes relations avec mon ancien étudiant », dit-il.

 

A.Nabahane

270109/an/hzkpresse/6h00

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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 13:38
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

Moroni, jeudi 15 janvier 2009 (HZK-Presse) – Depuis lundi, ils sont 7 conseillers pédagogiques et techniciens des ministères de l’éducation des îles autonomes à suivre une formation pratique sur les nouvelles méthodes d’enseignement liées aux nouvelles technologies. Pendant 12 jours, ces élèves formateurs vont plancher sur ses enseignements dispensés sur la base de supports radiophoniques et informatiques comme des CD audio et vidéo.

« L’objectif est d’élaborer des modules de formation sur des kits multimédias à destination des enseignants », explique Mamadou Malal Diallo, expert dépêché par les Etats-Unis dans le cadre de cette formation. Ces enseignants vont à leur tour former 70 formateurs dits de proximité. Ce sont ces derniers qui seront chargés en dernier lieu de passer le message aux instituteurs des différentes régions du pays.

Ce programme vise entre autres objectifs « à retenir les enfants surtout les filles à l’école. Il s’agit aussi d’une assimilation de l’Approche par les compétences, ou comment savoir utiliser efficacement les supports audio », poursuit ce technicien d’origine guinéenne.

Cette session de formation n’est que le lancement de la deuxième phase du projet ATEC (programme d’Appui Technologique aux Educateurs et Communautés) financé par la coopération américaine. Les enseignants seront ainsi familiarisés avec les guides déjà publiés dans le cadre de la première phase.

« En réalité, c’est nous qui avons créé ce guide. On vient ici l’améliorer après expérimentation », martèle Moussa Mahoma, conseiller pédagogique à Moili qui participe à cette session de formation. Le programme a été testé à un nombre limité de personnes. Cette expérimentation a permis de déceler quelques imperfections. « Dans certains supports audio, les pistes ne répondent pas aux guides. Donc cette formation va permettre de mettre les choses dans l’ordre », soutient Arzel Fahari, un autre conseiller pédagogique de l’île de Djoumbé Fatima.

Certaines de ces émissions radiophoniques conçues par ce programme sont diffusées dans les radios locales. Cette nouvelle méthode d’enseignement à distance sera une grande première pour les élèves comoriens. Ils vont devoir travailler sur des CD et des émissions radios. C’est dans cette optique que le programme ATEC a déjà distribué 300 postes radio solaire dans toutes les écoles du pays. « Cette méthode a fait ses preuves dans de nombreux pays africains, notamment la Guinée », rassure le formateur. Les Etats-Unis appuient ce programme à hauteur de 500 000 dollars (192 millions fc).

Ahmed Abdallah 150109/aa/hzkpresse/6h00
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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 13:16

Source : Alwatwan.net / 09 janvier 2009

Le processus de sélection des candidats à la formation des inspecteurs pédagogiques avance à pas mesurés. Après l’appel à candidature lancé en décembre dernier, un nouveau pas vient d’être franchi avec l’entrée en fonction depuis mercredi 7 janvier de la commission chargée de la sélection des dossiers. Cette structure est composée par des représentants de l’inspection générale, de la direction générale de l’enseignement technique et professionnel, de l’Office national des examens et concours et de la direction nationale de l’enseignement supérieur. Cette commission dispose de deux jours pour ‘‘procéder à l’analyse des dossiers et retenir les candidats admis à concourir pour la formation des encadreurs pédagogiques’’ pour chaque discipline scolaire, précise Hamdani Bacar, directeur national de l’enseignement supérieur qui insiste surtout sur l’importance que revêt cette formation dans le processus de revalorisation du niveau de l’enseignement dans le pays.

Au ministère de l’Education nationale, on déplore certains ‘‘réflexes négatifs[/i]’’ qui chercheraient à donner une ‘‘[i]connotation insulaire’’ que l’on sait, à terme’ préjudiciable à cette formation des inspecteurs de l’enseignement secondaire : une tendance observée à vouloir retenir les dossiers selon l’origine insulaire des postulants au lieu de faire prévaloir, comme cela se doit en pareille circonstance, les seuls critères de qualification et de compétence: un niveau de maîtrise et une expérience de dix ans, au minimum, comme indiqué dans l’appel à candidature.

L’origine insulaire du candidat importe peu, pour peu qu’on pense aux missions fondamentales qui attendent les inspecteurs pédagogiques dans l’amélioration de la qualité des apprentissages notamment par l’encadrement suivi des professeurs : une mission d’impulsion et d’évaluation des politiques éducatifs et du fonctionnement des établissements scolaires, une mission d’inspection des personnels enseignants du second degré et une mission d’animation.

Les inspecteurs pédagogiques exercent leurs fonctions dans le cadre d’une zone géographique dont ils ont la responsabilité, seuls ou à plusieurs, selon les disciplines ou spécialités, sous l’autorité d’un responsable (recteur) et en liaison avec l’Inspection générale de l’éducation nationale. Les inspecteurs sont recrutés par concours sur dossier ouvert par spécialité. Les candidats reçus suivront une formation de deux ans qui sera dispensée par des spécialistes comoriens et expatriés.

Petan Mognihazi

 

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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 09:44

Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 

Moroni, mardi 06 janvier 2009 (HZK-Presse) – La Fondation Tibyane de la République Islamique d’Iran vient d’inaugurer hier lundi 05 janvier son institut des sciences de droit et de gestion. Situé à Hadoudja- Moroni, l’établissement dispensera des formations académiques à partir de cette année. A cette occasion, des membres du gouvernement de l’Union et une brochette d’invités ont honoré de leur présence la cérémonie organisée pour la circonstance par la direction générale de l’institution.

 

Dans son intervention M. Moujtaba Rahmati, directeur de la fondation Tibyane en Union des Comores a salué les efforts consentis par les autorités des deux pays et a passé en revue les acquis de la coopération irano-comorienne. C’est à la demande dit-il de l’ambassade d’Iran aux autorités comoriennes que son organisation s’est installée en 2007 à Moroni.

 

« Le choix n’est donc pas fortuit » ajoute-t-il, les Comores étant réputées d’avoir une longue civilisation musulmane doublée d’une tradition légendaire, lesquelles doivent être conservées.  Il y a lieu selon de s’atteler sur trois aspects : introduire au-delà des études générales des notions de spécialisation, encourager la maîtrise parmi les cadres du pays d’au moins une langue étrangère et l’apprentissage de l’outil informatique.

 

Dans ce même ordre d’idée, la fondation Tibyane est venue ouvrir un « Institut des sciences de droits et de gestion » au profit des étudiants et cadres comoriens désirant se perfectionner dans les domaines juridiques et de gestion, explique son directeur général. Encore mieux, des modules de formation en langues étrangères telles l’Anglais, le Farsi [parlée en Iran] et l’Arabe sont dispensés depuis l’année dernière. Et la première promotion s’est vue distinguée sur les lieux par l’octroi de certificats d’études en langue étrangère.

 

L’on citera que parmi les acquis de la fondation 450 étudiants comoriens à Madagascar bénéficient de subventions d’hébergement obtenues grâce au concours de cette organisation de bienfaisance iranienne.

 

Intervenant au nom du gouvernement comorien, le ministre des postes et télécommunications M. Abdourahim Said Bakar saisira l’opportunité pour remercier les responsables de la fondation Tibyane pour leur apport multiforme au pays. Il citera entre autres la clinique du croissant rouge iranien.

 

L’ouverture de l’institut des sciences de droits  et de gestion dira le ministre est le symbole d’une coopération fructueuse entre la république islamique d’Iran et l’Union des Comores. Cet institut comblera le besoin en matière de formation à nos étudiants. « Grâce à l’agrément accordé à l’institut l’année dernière, l’établissement aura en charge de former des cadres comoriens sur les lieux à un coût moins élevé » ajoute le ministre.

 

A son tour le secrétaire général au ministère de l’éducation nationale dit sa satisfaction pour l’ouverture de l’établissement qui selon lui « valorise la formation professionnelle et technique ».   

 

A. Nabahane

060109/an/hzkpresse/12h00

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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 13:26

Source : Alwatwan.net/05 janvier 2009
 

Le ministre de l’Education nationale, Kamal Afraitane, effectue à partir du samedi 3 une visite de travail à Mohéli. Malgré un climat politique quelque peu tendu ces derniers temps entre les autorités fédérales et insulaires, le ministre, qui a des solides attaches dans l’île, accomplit sa mission dans la sérénité. Il a eu un long entretien avec son homologue de l’île, Milissane Hamdia, avant de présider conjointement une séance de travail avec les techniciens du secteur. Le ministre d’Etat se propose de faire de 2009, une ‘‘année de rupture[/i]’’ où le système éducatif comorien doit ‘‘[i]sortir d’un certain immobilisme et relever certains défis sans avoir à mener des réformes hasardeuses’’. Aussi a-t-il annoncé la signature par le président de la République de l’installation des pôles universitaires de Ndzuwani et de Mwali. Ce dernier sera composé d’un Institut de Formation des Enseignants et de Recherche en Education (Ifere) et de l’Ecole nationale d’Agriculture (Ena) et devra être opérationnel à la rentrée 2009-2010.

K. Afraitane s’est, par la suite, longuement exprimé sur les résultats peu satisfaisants du dernier baccalauréat et a dit sa ‘‘ferme volonté de stopper cette descente aux enfers par des actions concrètes[/i]’’ comme l’utilisation des mercredis après midi prévus pour les activités de plein air, pour organiser des cours de soutien en français et dans les matières scientifiques. Autre nouveauté annoncée, la mise en place d’une ‘‘[i]commission de suivi du baccalauréat’’ qui siégera pendant le déroulement de cet examen ‘‘pour statuer immédiatement sur toute forme d’anomalie qui y sera relevée’’. Le ministre promet que les coupables n’échapperont pas aux sanctions administratives et judiciaires.

Dans un autre domaine, le ministre assure la mise en place très prochaine d’une menuiserie dans chaque île pour réparer le mobilier scolaire.
Le patron de l’Education nationale a terminé son exposé par relever les lenteurs manifestées par les responsables du Projet d’appui sur le éducation aux Comores (Pasec) ‘‘qui frôlent parfois la caricature[/i]’’ à l’exemple d’un simple ordinateur qui ‘‘[i]peut passer deux ans entre la date de la volonté de l’acquérir et la date de livraison au service qui a présenté le besoin’’.

La séance s’est achevée après que le ministre eut répondu à certaines questions de l’assistance qui voulait surtout des éclaircissements sur la faisabilité des propositions ministérielles.

MN

 

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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 01:22

Source : Alwatwan.net/30 décembre 2008

Les avantages de l’Apc seraient nombreux comparés à ceux de la pédagogie la nouvelle méthode traditionnelle dans la mesure où amène le personnel enseignant à travailler sur des ‘‘situations-problèmes’’ dans le cadre d’une pédagogie du projet, en même temps qu’elle demande aux élèves d’être actifs et engagés dans leurs apprentissages.

Améliorer la qualité des apprentissages par la formation des enseignants aux techniques pédagogiques dites approche par compétences ou Apc. Ainsi peut se résumer l’objectif de la formation des instituteurs et institutrices lancée le 23 décembre au niveau de l’île de Ngazidja.
L’importance de cette session de formation qui va s’étaler sur neuf jours se mesure, surtout, par le nombre des bénéficiaires : six cents hommes et femmes repartis dans les onze Circonscription d’inspection pédagogique régionale (Cipr) que compte l’île. La formation est destinée à tous les enseignants des classes de première année des cours préparatoire et élémentaire ou ‘‘Cp1’’ et ‘‘Ce1’’.
Financée à hauteur de 17millions de francs comoriens par la Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), cette session mobilise, au total, une quarantaine d’encadreurs pédagogiques affectés dans les différents centres de formation repartis dans les différentes régions. Selon le coordinateur régional de l’enseignement, Boinaheri Mlamali, une formation similaire pour les enseignants de Cp2 et Ce2 sera organisée dans les jours qui viennent.
L’organisation de ces stages participe à la volonté de généraliser le plus rapidement possible l’Apc dans toutes les écoles de l’archipel. ‘‘La formation porte sur les concepts, les outils pédagogiques mais aussi sur la pratique de la classe’’, précise-t-on.
Les avantages de l’approche par compétences seraient nombreux par rapport à la pédagogie traditionnelle.

Des élèves actifs et engagés

L’Apc amène, en effet, le personnel enseignant à travailler sur des ‘‘situations-problèmes’’ dans le cadre d’une pédagogie du projet, en même temps qu’elle demande aux élèves d’être actifs et engagés dans leurs apprentissages. ‘‘Si la pédagogie traditionnelle pose les moyens d’apprentissage avant les finalités, la pédagogie par objectifs suppose que les finalités commandent les moyens d’apprentissage. Parmi ces moyens, l’approche par les compétences intervient dans l’atteinte des objectifs pour doter l’apprenant d’outils mentaux transférables, ce que ne permettent pas toujours les savoirs disciplinaires dans la pédagogie traditionnelle’’.
Dans cette nouvelle approche, l’enseignant tient compte des acquis des étudiants et les aide à se les rappeler, propose aux étudiants des situations d’apprentissage complexes mais à leur portée, et ‘‘qui ont du sens pour eux’’, peut-on lire dans la grille d’évaluation. Dans le cade de l’Apc, l’enseignant doit ‘‘stimuler la réflexion sur la démarche d’apprentissage et sur les contextes de réutilisation des compétences acquises’’ et donner aux étudiants des occasions de réutiliser les compétences acquises dans d’autres contextes.

Pm

 

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26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 18:57

Source : alwatwan.net/25 décembre 2008

Formation-de-la-langue-arab Les Comores cadrent bien dans les objectifs de la fondation de propager l’arabe et la culture islamique dans les pays où l’arabe n’est pas la langue maternelle ‘‘car bien que le pays fait partie de la ligue des Etats arabes, l’arabe n’est pas parlé par tout le monde, la majorité des Comoriens utilisant le français comme langue de travail", devait résumer, le docteur Husni Kandil.

La Fondation internationale des écoles, des cultures et civilisation islamiques organise pendant trois semaines une session de recyclage au profit de professeurs de langue arabe des lycées et collèges. L’objectif de cette fondation est de promouvoir l’enseignement de l’arabe. Selon le docteur Ahmad Abdoul Andhum : ‘‘le but est de former des professeurs d’arabe avec de nouvelles méthodes afin de faciliter la transmission des connaissances et de faire en sorte que les élèves s’intéressent plus encore à cette langue[/i]’’. Pour cela, ‘‘[i]il faut préparer les enseignants à acquérir les méthodes scientifiques et techniques adéquates’’.
Cette fondation est un département de Organisation de la conférence islamique (Oci). ‘‘Nous avons pour mission de propager l’arabe et la culture islamique dans les pays où l’arabe n’est pas la langue maternelle, qu’ils soient musulmans ou pas[/i]’’. Pour ce faire, la fondation projette la création à Londres d’un centre pour faciliter ces activités en Europe. ‘‘[i]Les Comores cadrent bien dans ces objectifs, car bien que le pays fait partie de la ligue des Etats arabes, l’arabe n’est pas parlé par tout le monde, la majorité des Comoriens utilisant le français comme langue de travail[/i]’’, devait résumer, Husni Kandil. Dans son discours, le docteur a soutenu que la ‘‘[i]domination de la langue française est d’origine coloniale[/i]’’. A son tour, le grand mufti, Said Toihir Ben Said Ahmed, a rappelé que la France qui ‘‘[i]a colonisé les Comores pendant près de 150 ans, n’a pas réussi à détourner les Comoriens de l’islam[/i]’’ et que si ‘‘[i]les responsables arabes veulent renforcer l’arabe dans nos pays, c’est à eux de le protéger’’.
Cette fondation a son siège à Riyad en Arabie Saoudite, mais c’est le département du Caire qui a été dépêché dans notre pays pour cette mission de formation. Ce n’est pas la première fois que cette fondation vient offrir ses services aux Comores. En août 2007, elle était venue sur l’initiative de l’Isesco dans le cadre de la promotion de la langue arabe.
Le secrétaire général chargé de l’Isesco Said Omar S. Said Hassane affirme chercher à sensibiliser le ministère de l’Education pour que la fondation puisse organiser la formation tous les ans : ‘‘Vus la multiplicité des provenances des enseignants d’arabe, ce serait la seule manière de rendre la formation meilleure et d’assurer son homogénéité’’, estime-t-il.

Mariata Moussa
(Stagiaire)

 

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 13:20

Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 

Moroni, lundi 15 décembre 2008 (HZK-Presse) – Deux mois après l’annonce officielle de la rentrée scolaire 2008/2009, prévue initialement pour le 6 octobre dernier, les instituteurs avaient catégoriquement refusé de faire la rentrée en lançant « une grève illimitée ». Après plusieurs négociations, le syndicat national des instituteurs section de Ngazidja a fait pression sur les autorités de l’île pour signer un énième protocole d’accord.

 

L’essentiel consistait à épargner les 12.000 enfants de Ngazidja du spectre d’une année blanche. Pendant ce temps, leurs collègues du privé s’apprêtent à prendre leurs vacances du 1er trimestre à partir du 20 de ce mois. Ainsi soit-il, la rentrée des classes s’est effectuée depuis le jeudi 11 décembre dernier.

 

Ils sont à peine 12.000 enfants à reprendre le chemin de l’école ce lundi 15 décembre après deux longs mois d’attente. Les familles sont dédouanées du cauchemar d’une année blanche. Les 185 écoles publiques que recouvre l’île de Ngazidja se trouvaient fermées, la clef sous le palisson, et seuls les directeurs d’écoles s’obligeaient de veiller matin et soir au sein de leurs établissements.

 

En dépit de cette grève, certains faisaient les va et vient entre leurs établissements d’origine tantôt vers leur CIPR (Centre d’inspection pédagogique régional), tantôt vers la direction de l’enseignement primaire à Moroni, en vue de s’enquérir de l’évolution de la situation dans l’espoir d’une hypothétique rentrée scolaire. Ils s’inquiétaient surtout de l’afflux des élèves vers les établissements privés.

 

A en croire un inspecteur pédagogique rencontré samedi dernier au siège de la coordination régionale de l’inspection générale, cette situation de « grève illimitée » à répétition, conduit tout droit vers la privatisation de l’enseignement primaire. Le ministère de l’éducation de l’île serait obligé d’arrêter les recrutements. Environ 1/3 des agents de l’Etat, soient 1495 instituteurs sont actuellement en exercice. Le secteur public est bien saturé. Et dans un grand nombre d’établissements scolaires public des instituteurs se trouvent sans classe.

 

Encore moins, quelques classes sont à moitié vides, a-t-on constaté à la coordination régionale de l’inspection pédagogique. 20% de l’effectif du primaire ont déserté le public, échappant ainsi aux grèves à répétition et aux années scolaires tronquées. « Cette responsabilité est partagée entre les autorités et le syndicat » a laissé entendre notre interlocuteur. Bien que ce constat n’est pas exhaustif, les résultats des examens de fin d’année notamment l’entrée en 6ème, justifient à bien des égards la bonne performance du secteur privé par rapport au public, avec un écart de 15% de réussite.

 

Force est de constater que le syndicat des instituteurs n’avait pas de choix pour revendiquer leur statut particulier, la gestion de leur carrière ou les arriérés de salaires qui s’accumulent. Le syndicat des instituteurs est le seul corps professionnel ayant mis les bouchées doubles l’année dernière pour s’abstenir de toute grève. Son mode de fonctionnement consiste, dira un responsable syndical et membre du comité de négociation, à battre le feu pendant les grandes vacances et en début d’année, mais une fois les négociations abouties, le syndicat finit par accomplir le calendrier scolaire.

 

Si la grève lancée en ce début d’année scolaire a été la plus longue, les négociations avaient toute leur importance. Le syndicat national des instituteurs section de Ngazidja revendiquait l’intégration et la titularisation des instituteurs recrutés depuis 2006. Le syndicat estimait que les autorités abusaient sur une catégorie d’agents.

 

A cet effet, il avait exigé auprès du ministère de la fonction publique et celui des finances de l’île la régularisation de la situation d’ici le 31 décembre 2008. Mais le préalable de cette revendication technique, le versement de deux mois d’arriérés pour l’année 2008 a été posé comme condition si ne qua non. Ainsi les autorités de l’île étaient tenues de respecter l’échéance du 10 décembre dernier pour espérer une rentrée effective.

 

La réponse a tardé jusqu’à la fin de la première dizaine du mois de décembre que les instituteurs ont du percevoir un seul mois, celui de mai 2008. Conséquence logique après plusieurs rounds de négociation qu’une commission est mise en place pour étudier avec les autorités compétentes les modalités de paiement des arriérés de cette année.

 

Dans ce même ordre d’idée, il a été convenu de saisir le gouvernement central pour compléter le décret présidentiel n°06-214 en son article 12 relatif à la précision de la grille indiciaire notamment dans son chapitre relatif aux modalités et aux conditions d’évolution des fonctionnaires de l’éducation à l’intérieur de leur corps.

 

Pour rappel, cette revendication rejoint celle des agents de la santé formulée en août dernier. Autant dire que si les autorités de l’île ont accepté de signer le protocole d’accord présenté par le syndicat des instituteurs, tout son espoir reposerait sur le dos du gouvernement central qui détient le nerf de la guerre qu’est l’argent.

 

Reste à savoir quelle sera la marge de manœuvre de l’argentier de l’île de Ngazidja, quand on sait que le projet de loi de finances du gouvernement central pour 2009 n’a encore rien prévu pour le chapitre des recettes à partager avec Ngazidja ! Qui entre les deux entités (Union et île) joue un tour aux organisations syndicales ?

 

A. Nabahane

151208/an/hzkpresse/6h00

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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 10:08

Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 

Fomboni, mercredi 10 décembre 2008 (HZK-Presse) – SOGAP éducation un institut qui a élu domicile à la Grande-Comore depuis des années a ouvert ses portes à Fomboni Mohéli, jeudi dernier en présence de la première Dame de l’île  Mme Djazmati. Le gouvernement de l’île dans son ensemble, le cabinet de la présidence, des notables, des cadres hommes et femmes ont pris part à la cérémonie inaugurale de cette école qui entend former nos jeunes bacheliers et non bacheliers dans divers domaines notamment le transit, les transports, le tourisme, la gestion administrative et le management.

 

« C’est ce dont les mohéliens ont besoin depuis toujours, et le gouvernement de Mwali reste disposé à appuyer cet institut afin qu’il puisse répondre davantage aux besoins de la population… », c’est ce qu’a déclaré Mme Dhoihikati, la directrice de l’enseignement secondaire au nom ministre des affaires sociales.

 

Quand au Président directeur général de SOGAP, M. Ben Soilihi Mohamed, il se dit satisfait du soutien qu’il a déjà eu pour pouvoir enfin mettre en place son institut Universitaire, « agrée par l’Etat et qui a déjà établi des partenariats avec d’autres écoles en France où les sortants de SOGAP pourront y poursuivre leurs études » a-t-il précisé.

 

A en croire Ben Soilih, l’institut pourra former en deux ans, des jeunes qui seront directement opérationnels et concurrents dans le monde du travail. Pour un début, l’institut a ouvert avec deux salles de classe. Mais la question qu’on se pose ici est de savoir d’où viendra son budget de fonctionnement pour payer le loyer, les enseignants, les administrateurs, et probablement les frais de déplacement et de prise en charge de certains enseignants qui vont venir de la Grande-Comore.

 

« L’idée est meilleure, mais la pérennité fait l’objet d’une inquiétude profonde » nous a chuchoté un jeune cadre présent dans la cérémonie.

 

Mouayad Salim

101208/ms/hzkpresse/12h00

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