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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

5 juin 2007 2 05 /06 /juin /2007 18:39

LU POUR VOUS

La CEN-SAD préoccupée par la situations aux Comores et en Somalie

Syrte, 04/06 - Les Leaders et Chefs de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) ont, dans communiqué relatif aux Iles Comores publié dimanche à Syrte (centre de Libye), au terme de leur 9ème sommet, exhorté les pays membres de l`Union africaine (UA) en général à apporter leur aides et assistane à la République fédérale des Iles Comores pour permettre un bon déroulement des élections prévues les 10 et 24 juin 2007.

Ils ont également invité également les pays membres de la CEN-SAD à partciper, à côté de l`UA, au processus d`instauration de la paix civile, à travers le déploiement d`une force pour que les élections se déroulent selon le calendrier fixés.

La République fédérale des Iles Comores, rappelle-t-on, a adhéré officiellement samedi à la CEN-SAD.

Concernant la situation en Somalie, les Leaders et Chefs d`Etat de la CEN-SAD ont exprimé leur grande préoccupation face à l`insécurité qui prévaut dans ce pays.

Ils ont, à ce sujet, appelé les pays membres de l`UA en général et ceux de la CEN-SAD en particulier à apporter leurs contributions et aides au gouvernement provisoire somalien pour consolider le pouvoir de l`Etat sur l`ensemble du territoire national dans une ambiance de sécurité, de transparence et de démocratie.
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3 juin 2007 7 03 /06 /juin /2007 08:13
 La Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad) a accueilli samedi deux nouveaux pays, la Guinée et les Comores, à l'ouverture de son neuvième sommet à Syrte (Libye). Il ya maintenant 25 Etats membres (Libye, Burkina Faso, Mali, Soudan, Tchad, Niger, Erythrée, Centrafrique, Sénégal, Gambie, Djibouti, Nigeria, Tunisie, Maroc, Somalie, Togo, Bénin, Egypte, Guinée Bissau, Côte d'Ivoire, Liberia, Ghana et Sierra Leone, Comores et la Guinée).

15 chefs d'Etats (
Lybie, Soudan, Tchad, Somalie, Mali, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Sénégal, Centrafrique, Togo, Bénin, Liberia, Sierra Leone, Guinée Bissau, Comores, ) et 10 ministres et chefs  de gouvernement ont pris part à la séance d'ouverture. Ce qui a permis au président en exercice de l'organisation, le Président Lybien, le colonel Mouamar Kadhafi, de saluer "la grande présence de haut niveau, qui reflète l'intérêt que porte les pays membres à la Cen-Sad" et de souligner "l'influence grandissante de cette organisation en Afrique". 

Le président comorien Ahmed Abdallah Sambi a fait spécialement le déplacement à cette occasion contrairement à son homologue guinéen Lansana Conté qui est représenté par son  Premier ministre Lansana Kouyaté.
Seront évoqués à ce sommet entre autres la sécurité alimentaire, la gestion des ressources naturelles et une zone de libre-échange, l'évolution de l'Union africaine, le conflit au Darfour et lla situation politique et sécuritaire dans certains pays (Tchad, Somalie, Côte d'Ivoire...) secrétaire général de la Cen-Sad, le libyen Madani al-Azhari. Les participants étudieront aussi des projets de liaisons ferroviaires et routières entre les pays membres. 

Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES
 
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24 novembre 2006 5 24 /11 /novembre /2006 12:56
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
 
Comores / France
Arrivée de Mme Girardin :
Paris devrait octroyer une aide publique 88 millions d’euros sur 5 ans 
 
Moroni, jeudi 23 novembre 2006 (HZK-Presse) Mme Brigitte Girardin, ministre déléguée à la Coopération, au Développement et à la Francophonie, est attendue à Moroni ce dimanche 26 novembre, pour une visite de travail de près de 24 heures, dont le point d’orgue sera la signature du Document cadre de partenariat (Dcp) qui doit formaliser l’engagement de la France en Union Comores pour la période 2006-2010.
 
Il s’agit d’une étape importante de la reprise de la coopération bilatérale, dont les travaux de la Commission mixte franco-comorienne tenue à Paris en avril 2005 ont permis de jeter les bases, après quelques années « d’observation » [terme employé par les diplomates en poste à Moroni durant la période de la double crise séparatiste et institutionnelle entre 1997 et 2004].
 
C’est sans doute aussi une opportunité pour ce partenaire privilégié et ancienne puissance colonisatrice de tenir sa promesse, faite le 8 décembre 2005 à l’Ile Maurice, lors de la conférence des bailleurs de fonds.
 
L’émissaire du Président français avait ce jour là plaidé la cause comorienne en appelant la communauté internationale à encourager les dirigeants de l’archipel « à poursuivre les réformes engagées,pour conforter le processus de réconciliation nationale parvenue à un moment crucial ».
 
Disposé à appuyer la conclusion d’un programme avec le FMI, le gouvernement français s’était ainsi proposé de consentir en faveur du redressement économique des Comores un effort global de 65 millions d’euros (32 milliards francs comoriens), sur un volume total des annonces estimé à 150 millions d’euros (73 milliards fc), soit plus de 40%.
 
Une enveloppe allouée en priorité aux secteurs du développement rural et de la santé, en plus des engagements en cours dans le cadre des projets agricoles, de remise aux normes de l’aéroport international et du programme de co-développement impliquant la Diaspora.
 
Selon le programme encore « officieux » de la visite ministérielle, Mme Girardin devrait procéder, en début de soirée du dimanche 26 novembre, à la signature du document-cadre de partenariat avec Ahmed Ben Said Jaffar, ministre des relations extérieures et de la coopération, chargé de la diaspora, de la francophonie et du monde arabe. Une cérémonie prévue au Palais présidentiel de Beit-Salam, en présence du chef de l’Etat, Ahmed Abdallah Sambi.
 
Cet accord bilatéral prévoit une aide publique chiffrée à 88 millions d’euros (43 milliards fc), soit une révision à la hausse de 35% par rapport à la contribution initialement annoncée par Paris à la conférence de Maurice.
 
Selon le ministère français des affaires étrangères, l’accent sera porté essentiellement sur « les secteurs de la santé, de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, ainsi que sur l’appui au secteur privé, par la relance de la Banque de Développement des Comores (Bdc) » [une ligne de crédit de 4 millions d’euros sera mise en place par le biais de l’Agence française de développement, a confié à HZK-Presse le directeur général de la Bdc Said Abdillah].
 
La délégation effectuera lundi une brève visite de terrain à Anjouan, qui permettra Mme Girardin d’aller au contact des acteurs locaux du développement, dont le Syndicat national des agriculteurs ainsi que des bénéficiaires des activités d’organismes de micro-crédit.
 
« La France entend soutenir la création d’emplois aux Comores, indique le Quai d’Orsay, en finançant des projets de coopération susceptibles de contribuer au développement économique du pays, et réduire ainsi la pression migratoire qui s’exerce sur Mayotte » [quatrième île de l’archipel maintenue sous administration française, malgré une revendication comorienne soutenue depuis 1975 par des résolutions de l’Organisation des Nations unies].
 
La ministre française se rend d’abord en Tanzanie ce vendredi 24 novembre pour un séjour de 48 heures, destiné à parapher le même type de document-cadre, prévoyant une aide de l’ordre de 46 millions d’euros, ainsi que le deuxième contrat de désendettement et de développement. Avant de s’entretenir avec le président Jakaya Mrisho Kikwete, Mme Girardin inaugurera le chantier d’un collège de tourisme et visitera sur l’île de Zanzibar, le centre de ressources en français de l’université anglophone de ce pays voisin et ami des Comores.
 
El-Had Said Omar
231106/eso/hzkpresse/16h00
 
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
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22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 21:12
Comores / Koweit
Arrivée d’une mission Koweitienne :
Le prince Cheikh Sabah Al Jaber lance son premier projet d’investissement
 
Moroni, lundi 20 novembre 2006 (HZK-Presse)Une mission koweitienne conduite par Cheikh Sabah Al-Jaber Moubarak Al-Sabah, a séjourné aux Comores ce week-end pour une visite de travail qui a permis de lancer officiellement le premier projet d’investissement, celui de l’ouverture prochaine aux Comores d’une banque privée, la Banque fédérale du commerce (BFC).
 
Il s’agit de la concrétisation d’un accord cadre signé à Moroni le 25 avril 2006 entre le Groupe privé Cheikh Sabah Al-Jaber Moubarak Al-Sabah & Associés et l’Union des Comores, représentée par le ministre d’Etat chargé de l’économie et du commerce extérieur, Maoulana Charif.
 
Le prince koweitien s’est proposé de réaliser dans l’archipel un ensemble d’investissements comprenant l’ouverture d’une Banque commerciale, la construction d’un village touristique, la création d’une compagnie aérienne, la construction d’un port en eau profonde et d’une zone franche industrielle et commerciale, et l’installation d’organes de communication.
 
Ces projets s’inscrivent dans les axes prioritaires du DSCRP et du Plan d’action quadriennal (2006-2009), présenté à la Conférence des bailleurs de fonds en faveur des Comores tenue le 8 décembre 2005 en République de Maurice.
 
Selon les termes de cet accord de partenariat, la partie comorienne doit accompagner et faciliter les actions du groupe, par la mise à disposition de structures d’accueil permettant l’installation des responsables chargés de l’exécution des projets. Il est aussi prévu des mesures administratives, techniques et fiscales destinées à rendre les projets viables et compétitifs, conformément au code des investissements.
 
C’est ainsi que l’ancien bâtiment du gouvernorat de Ngazidja a été gracieusement mis à disposition de la Banque fédérale du commerce, pour installer son siège social. La cérémonie de remise des clés s’est déroulée ce samedi en présence de nombreuses personnalités et d’hommes d’affaires. Selon un membre du staff de la délégation, l’institution ouvrira ses portes début février 2007, après 2 à 3 mois de travaux d’aménagement.
 
Ayant déjà obtenu l’agrément de la Banque centrale des Comores, la BFC fait partie des trois nouvelles banques généralistes en instance d’installation, avec la Exim-Bank et la BNI-Crédit Lyonnais. Depuis 1982 la Banque pour l’industrie et le commerce (BIC/Groupe français BNP-Paribas) était restée l’unique banque commerciale de la place, jouissant d’une position qualifiée dans les milieux financiers de « monopole de fait ». 
 
Constituée de capitaux exclusivement privés, la BFC vise à « drainer des fonds d’investissement dans les secteurs porteurs du développement économique des Comores », confiait ce matin à HZK-Presse, Ahmed Koudra Abdérémane, directeur exécutif du Club Comores-Koweit, regroupant des hommes d’affaires des deux pays pour la promotion des échanges commerciaux.      
 
Concernant le projet « Village touristique », l’investisseur koweitien disposera d’un site d’une superficie de 100 hectares près du Lac Salé (Nord de Ngazidja), sur lequel seront construits un hôtel 5 Etoiles, un casino, des bungalows, des courts de tennis et de golf, des halls d’expositions, etc. Le démarrage des travaux interviendra dans le courant de l’année 2007, pour un coût estimé à quelques 150 millions de dollars US.
 
Quant à la création d’une compagnie nationale (Comores Airlines), le projet reste en stand by, en attendant la réalisation des études de faisabilité. Le groupe koweitien était prêt à y investir, avec en perspective l’extension des structures aéroportuaires et l’introduction d’une zone Duty free visant à attirer les passagers en transit.
 
Autre volet important du portefeuille d’investissement du prince Cheikh Sabah Al Jaber Moubarak, c’est sans doute le projet de construction d’un port en eau profonde à Ngazidja et d’une zone franche industrielle et commerciale. Le site n’est pas encore identifié, mais l’objectif visé est de renforcer les capacités d’accueil pour les grands cargos, afin de désengorger les ports de Moroni et Mutsamudu. L’accord de partenariat prévoit de soumettre cet établissement dénommé « Port et zone franche » à une réglementation spécifique de type BOT (Built operate and transfer), pour une durée ne dépassant pas 30 ans.
 
Pour ce qui est du projet « Médias et télévision », il est envisagé de mettre en place une télévision locale par satellite, une station locale de radio FM et un fournisseur local d’Internet. Des outils de communication modernes qui peuvent contribuer aussi au renforcement des échanges culturels avec les pays du Golf, a indiqué M. Ahmed Koudra lors de l’inauguration du siège du club par le prince Cheikh Sabah Al-Jaber Mobarak, son président d’honneur. 
 
El-Had Said Omar
201106/eso/hzkpresse/7h30
 
 
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 22:11

Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

Comores / Diplomatie


La communauté internationale face à la presse :
« Oui à la mise en place d’institutions fédérales avec large autonomie, non à une confédération d’Etats »

Moroni, mercredi 15 novembre 2006 (HZK-Presse)
-
Les représentants de la communauté internationale en poste à Moroni ont convié la presse nationale ce mardi, à l’hôtel Le Moroni, à un entretien qui leur permis de faire un large tour d’horizon de l’actualité, et de s’exprimer sur la question cruciale des prochaines élections des exécutifs des îles autonomes prévues en mars 2007.

Présidant la rencontre, l’ambassadeur Mourad Taiati, chef du Bureau de liaison de l’Union africaine (UA) à Moroni, a déclaré d’emblée que la tenue de la présidentielle des îles est « une question de souveraineté nationale » et qu’il n’appartient pas à la communauté internationale d’en décider pour un quelconque maintien ou report.

« Nous sommes là pour accompagner votre pays à réussir le parachèvement du processus de réconciliation nationale », a-t-il poursuivi, y compris le respect du calendrier électoral, rappelant au passage la position déjà exprimée en septembre dernier à l’issue de la mission d’évaluation de Francisco Madeira, l’envoyé spécial du président en exercice de l’UA. La communauté internationale « veillera à la tenue en 2007 d’élections crédibles, transparentes et démocratiques », assure M. Taiati.

A la question de savoir qui de l’Union ou des îles autonomes organisera le prochain scrutin, les diplomates sont restés évasifs, préférant laisser aux comoriens le soin de clarifier ce débat politico-juridique, sur la base des lois en vigueur.

Il y a lieu toutefois de tirer les leçons des précédentes élections, explique le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), Mme Giuseppina Mazza, pour qui un travail important vient d’être réalisé par l’ensemble des structures en charge des élections, notamment le Secrétariat administratif permanent (Sap). « Notre souci est de renforcer les capacités nationales et mécanismes institutionnels, en capitalisant les acquis obtenus », explique-t-elle.

Sur les aspects financiers des prochaines élections, la Chargée de mission à la Délégation de la Commission européenne, Mme Audrey-Anne Robson, a précisé que seulement les activités de pérennisation des acquis peuvent bénéficier du reliquat de la contribution allouée à la dernière élection présidentielle de l’Union d’avril-mai 2006.

Un fonds qui financerait « uniquement le volet préparation et non les opérations électorales proprement dites ». Les autorités comoriennes doivent solliciter un nouveau financement, mais à ce jour aucune forme de requête n’a encore été introduite auprès des bailleurs, fait observer le représentant de l’UA.

Concernant le fonctionnement des nouvelles institutions, la communauté internationale a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre toutes les lois votées et promulguées, ce qui, à ses yeux, permettra d’en déceler les faiblesses et imperfections éventuelles. Dans cette optique, une expertise internationale déjà sollicitée par le président comorien, Ahmed Abdallah Sambi, sera réalisée prochainement sous l’égide de l’Union africaine, a-t-on confirmé ce mardi.

Revenant sur la question récurrente du conflit de compétences entre l’Union et les Iles autonomes, l’ambassadeur Taiati n’a pas manqué de rappeler aux protagonistes comoriens que l’UA est là pour « appuyer la mise en place d’institutions fédérales avec une large autonomie aux entités insulaires, et non une confédération d’Etats ».

Elle ne s’associera pas aux fossoyeurs de ce nouvel ensemble né d’une logue crise séparatiste qui a failli mettre en péril les fondements de la nation comorienne, explique le diplomate africain qui dit « déplorer qu’Anjouan puisse devenir la référence… »

Quant au premier Conseiller à l’Ambassade de France, M. Frier, il a mis l’accent sur l’unanimité de vue de la communauté internationale sur la situation aux Comores, qu’il qualifie d’évolutive. On a passé le cap de deux grandes échéances électorales dont la validité est reconnue, ajoute-t-il, ouvrant ainsi une nouvelle étape dite « post-crise », et laquelle nécessite une « expertise structurante ».

L’heure serait à une présence forte et non à une substitution, et son pays entend accompagner les Comores pour les 5 prochaines années, à travers une convention multisectorielle dont une mission d’évaluation est attendue prochainement à Moroni, assure le diplomate français.

Pour l’ambassadeur sud-africain, il appartient aux médias de jouer leur rôle par l’information et la sensibilisation sur les enjeux majeurs du moment. L’Afrique du Sud, en tant que coordonnateurs des efforts des pays de la région pour le processus de réconciliation aux Comores, entend poursuivre son appui à travers l’UA et le Pnud.

Son pays « ne soutiendra aucune forme étatique non prévue par la constitution comorienne », et promet de contribuer à la réussite du processus électoral en cours. Il se dit toutefois préoccupé par cette incapacité des Comores à se prendre en charge et à se libérer d’une assistance extérieure chronique.

Un point de vue que partage son collègue, l’ambassadeur de la Jamahiriya arabe de Libye, Dr Mosbah Farfer El-Mountassur, qui estime que la communauté internationale a déjà pris une position ferme sur la crise comorienne, mais qu’en définitive « la solution revient d’abord aux comoriens eux-mêmes ». La presse doit sensibiliser l’opinion publique et la classe politique sur le fait qu’en réalité la crise de ce pays est avant tout d’ordre économique, explique le diplomate libyen.

A une question posée sur les lenteurs du suivi de la conférence des partenaires des Comores tenue à l’île Maurice en décembre 2005, le représentant du Pnud a répondu que la « reconnaissance des acquis » permet de traduire en actions cette « présentation réussie de la vision comorienne du développement » du pays à travers son Document de stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (Dscrp). Il reste l’accompagnement technique au pilotage qui semble amorcé avec la récente mise en place des organes en charge du suivi de la conférence.

Au sujet de l’effacement de la dette extérieure, estimée à 127 milliards fc, les représentants de la communauté internationale se montrent prudents, préférant laisser les négociations engagées avec le Fond monétaire international (Fmi) se poursuivre. Le petit déjeuner de presse de ce mardi s’est conclu par une note d’optimisme, l’assurance de cette « volonté réelle ou supposée des autorités comoriennes de sortir la pays de la crise… ».

El-Had Said Omar
151106/eso/hzkpress
e/9h00

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2 novembre 2006 4 02 /11 /novembre /2006 16:05
 
Le président de l’Union des Comores, SEM Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI, est arrivé mardi 31 octobre 2006 à Beijing, où il doit prendre part, du 3 au 5 novembre, au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement Chine - Afrique.
Ce forum qui se réunit en Sommet pour la première fois, doit entre autres définir les grandes orientations et les objectifs à atteindre, dans le domaine de la coopération sino-africain, pour les prochaines années.
Rappelons que c’est en octobre de l’an 2000, que la République Populaire de Chine a institué, avec les pays africains, un Forum de Coopération, afin d’approfondir ses relations avec les pays du continent africain.
La première rencontre sino-africaine qui eut lieu à Beijing, avait jeté les bases d’un partenariat de type nouveau, qui a mis en en avant, le développement partagé entre les deux parties.
En 2003, le Forum d’Addis-Abeba a défini les idées directrices, les objectifs principaux et les mesures concrètes à prendre, pour renforcer la coopération sino-africaine.
Parmi la cinquantaine de Chefs d’Etats et de Gouvernements du continent africain attendue au Sommet de Beijing, c’est le Président SAMBI, à la tête de la délégation comorienne, qui est le premier arrivé en chine, à cette occasion.
A son arrivée, Il a été accueilli par les autorités chinoises et reçu les honneurs de la garde Républicaine de la Chine
Mardi, le Président de l’Union des Comores, accompagné de la Première Dame, Madame Hadjira Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et sa suite, avait déjà eu le privilège de visiter la cité interdite de Beijing.
Ce mercredi 1er novembre, après une visite à la grande Mosquée de Beijing, le Chef de l’Etat Comorien sera reçu au Grand Palais du Peuple à 17h30, heure de Beijing, par son homologue Chinois Hu Jintao.
La coopération Sino-comorienne sera au centre des discussions entre les deux chefs d’Etats.
 

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20 octobre 2006 5 20 /10 /octobre /2006 21:37

http://www.jeuneafrique.com/

 
L'Union africaine hausse le ton aux Comores

COMORES - 18 octobre 2006 - PANAPRESS La communauté
internationale est bien disposée à travailler avec les Comores "mais pas à se substituer aux autorités légitimes et légales du pays", a fait observer mercredi à Moroni, l'envoyé spécial du président de la Commission de l'Union africaine aux Comores, Francisco Caetano Madeira, au terme d'une mission d'évaluation dans l'archipel 

Sur un ton qui lui est inhabituel, M. Madeira a déclaré que toutes les
institutions permettant le fonctionnement normal du pays sont en place, tout en déplorant la persistance de "difficultés", notamment à Anjouan, "où tout ne semble pas aller normalement en dépit de la promulgation des lois relatives aux compétences des îles". "Il faut que le gouvernement central soit présent dans toutes les îles", a-t-il insisté, faisant allusion au comportement des autorités de l'île d'Anjouan qui semblent peu disposées à jouer le jeu des nouvelles institutions faisant du pays une fédération et non une confédération. "La communauté internationale n'est pas du tout fatiguée", a-t-il dit à un journaliste, qui a vu dans le ton du ministre mozambicain un certain agacement de la communauté internationale à intervenir chaque fois aux Comores. M. Madeira a clairement affirmé qu'on ne pourrait pas "avoir le beurre et l'argent du beurre", réagissant ainsi aux observations de  certaines autorités comoriennes selon lesquelles les Comores, pays souverain, n'auraient pas à se faire dicter leur conduite par qui que ce soit. "La présence de la communauté internationale aux Comores est intervenue à la demande des Comoriens eux-mêmes. L'Union africaine aurait aimé s'être déjà retirée des Comores pour se consacrer à d'autres problèmes comme ceux de la Somalie ou du Darfour au Soudan", a rétorqué l'envoyé spécial de l'UA qui a, enfin, appelé les autorités d'Anjouan "à donner des signes clairs que l'île fait partie de l'Union des Comores et qu'elles commencent à agir, enfin, au lieu de tergiverser et à se livrer à des discours jamais suivis d'actes".

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