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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 21:32

AFPMORONI (AFP) 08-04-08 —

Des policiers français escortent le président d'échu d'Anjouan Mohamed Bacar, le 6 avril 2008 à Saint-Denis de la Réunion (photo)

Le gouvernement de l'Union des Comores a renouvellé mardi sa demande auprès de la France pour que le président déchu de l'île d'Anjouan, Mohamed Bacar, soit extradé et puisse être jugé à Moroni.

"Nous ne serons entièrement satisfaits que si Mohamed Bacar est renvoyé aux Comores pour être jugé par la justice comorienne", a indiqué à l'AFP Abdourahim Said Bakar, porte-parole du gouvernement de l'Union des

Comores.

"Nous faisons confiance à la justice française pour suivre la logique judiciaire, qui est de renvoyer Mohamed Bacar aux Comores pour y être jugé pour ses crimes", a-t-il ajouté.

Le colonel Bacar, qui s'était maintenu au pouvoir à Anjouan après des élections jugées illégales par le gouvernement fédéral et l'Union africaine (UA), est accusé notamment de torture et est passible de la peine de mort.

Mohamed Bacar, renversé fin mars par une opération militaire de l'Union des Comores, appuyée par des troupes mandatées par l'Union africaine, s'est dans un premier temps réfugié sur l'île française de Mayotte, avant d'être transféré et écroué sur l'île de la Réunion.

Une requête du préfet de la Réunion prévoit l'expulsion du colonel Bacar "vers un pays où il serait légitimement admissible".

Au cours d'un meeting populaire qui s'est tenu samedi à Mutsamudu, la capitale d'Anjouan, le président de l'Union des Comores, Ahmed Abdallah Sambi, avait suggéré que "si la France ne peut pas l'envoyer aux Comores, alors elle pourrait le faire juger par le tribunal international de la Haye".

Le gouvernement comorien accuse la France d'avoir exfiltré Bacar, ce dont le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner s'est défendu mardi.

"Notre souci, je ne sais pas comment nous y parviendrons en termes juridiques, est de remettre le colonel Bacar aux autorités comoriennes", a affirmé M. Kouchner lors d'une conférence de presse, soulignant que la France avait appuyé l'opération militaire qui l'a débarqué.

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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 16:27
Comores / Union Européenne
Programme de coopération décentralisée :
Vers une suspension des projets en cours à Mwali
 
Moroni, vendredi 25 janvier 2008 (HZK-Presse) – Le président de l’île autonome de Mwali, Mohamed Ali Said, persiste et signe dans son refus de voir le chauffeur recruté par l’antenne locale du Programme de coopération décentralisée (PCD) occuper son poste. Il avait donné l’ordre cette semaine à la police de réquisitionner le véhicule du PCD et même le bureau est resté fermé entre lundi et mercredi dernier, les clés étant confisquées dans des conditions confuses.
 
Il aura fallu entre temps l’intervention des responsables, notamment au niveau de la Cellule d’appui à l’ordonnateur national du FED, pour rouvrir les bureaux et permettre la tenue d’une réunion du Comité de pilotage du PCD. 
 
Le seul grief fait à ce malheureux employé serait d’avoir été le chauffeur de l’ancien chef de l’exécutif de Mwali, Mohamed Said Fazul entre 2002 et 2007.
 
Arrivés dans l’île pour assister à une session du comité de pilotage du PCD, l’ambassadeur de France, Christian Job et le Chef de la Délégation de la Commission européenne avec résidence à Maurice, Mme Videy, n’ont pas réussi à infléchir la position du patron de l’île, visiblement remonté contre l’équipe du projet, allant jusqu’à critiquer en des termes très peu diplomatiques les réalisations de l’Union européenne à Mwali, citant entre autres les projets PPMR d’Itsamia et le port qui seraient selon lui un échec.
 
Le président Ali Said risque pourtant de faire perdre à son île la chance de voir se réaliser les 5 meilleurs projets retenus par le PCD sur une douzaine sélectionnés pour l’ensemble des trois îles, avec une enveloppe de près de 100 millions destinés à améliorer le développement local et la bonne gouvernance.
 
L’ambassadeur de France, qui représente également à Moroni les intérêts de la Commission européenne, aurait tenté de dissuader les autorités de l’île, au regard des engagements pris dans le cadre global de la coopération entre Bruxelles et l’Union des Comores, et surtout des conséquences d’une telle situation, y compris le risque d’une suspension des projets en cours. Ce qui ne peut que pénaliser la population bénéficiaire.
 
El-Had Said Omar
250108/eso/hzkpresse/9h00
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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 10:01
LU POUR VOUS : ARTICLE PUBLIE PAR L'APA (Agence de Presse Africaine le 24 janvier 2008
Comores-UA-Crise : Une réunion ministérielle sur la crise anjouanaise prévue le 28 janvier  
 
APA-Moroni (Comores) L’Union africaine continue de travailler avec les autorités comoriennes pour trouver ensemble un règlement rapide à la crise séparatiste qui secoue l’île d’Anjouan, a déclaré jeudi en fin d’après-midi l’ambassadeur mozambicain J. Francesco Madeira, envoyé spécial du président de la Commission de l’UA sur la crise anjouanaise, à l’issue d’une rencontre avec le président comorien, M. Ahmed Abdallah Sambi.
Cette entrevue de M. Madeira avec le président Sambi intervient trois jours après la décision du Comité de paix et de sécurité (CPS) de l’UA de proroger de trente jours les sanctions précédemment imposées aux autorités anjouanaises, mais surtout à la veille d’une probable intervention de l’armée nationale sur l’île.
L’ambassadeur mozambicain, qui était porteur d’un message du président Alpha Oumar Konaré au chef de l’Etat comorien, a annoncé la tenue, le 28 janvier prochain à Addis-Abeba, d’une réunion ministérielle des pays de la région pour examiner les derniers développements de la situation à Anjouan.
A la question de savoir si l’UA allait se ranger, en cas d’une intervention militaire, derrière l’Etat comorien, Madeira a indiqué qu’il s’agissait bien d’une question de souveraineté. « Nous respectons et continuerons toujours de respecter les décisions du président Sambi. Les Comores sont un pays souverain », a-t-il déclaré.
Sur les nombreux déplacés qui fuient, par centaines, Anjouan vers les deux autres îles de l’archipel (Grande Comore et Mohéli), M. Madeira a profondément regretté cet exode massif, avant d’ajouter : « Ce sont les effets collatéraux des exactions de Mohamed Bacar (le chef séparatiste de l’île) ».
La population anjouanaise vit sous la terreur depuis près de deux semaines, selon des témoignages, les arrestations arbitraires des opposants au régime s’étant multipliées ces derniers jours.
Selon la Fédération comorienne des droits de l’homme (FCDH), plus d’une trentaine de femmes anjouanaises auraient été violées par la Force de gendarmerie d’Anjouan (FGA), la milice armée de Bacar.
Avant l’arrivée de cette délégation de l’UA à Moroni, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) avait dépêché, une journée plus tôt, un émissaire spécial, en l’occurrence le professeur André Salifou, auprès du colonel Bacar pour tenter une ultime médiation. Mais, tout indique que les autorités anjouanaises ont campé sur leurs positions.
IM/od/APA
24-01-2008
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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 12:03
HALIDI-BLOG-COMORES
 
Moroni, mercredi 7 novembre 2007 (HZK-Presse) La population a besoin de savoir quels sont personnes qui sont autour du colonel Bacar et qui font obstacle au processus de règlement de la crise. C’est ce qu’a déclaré ce mercredi après midi le directeur de cabinet à la présidence chargé de la défense, Mohamed Bacar Dossar, au cours d’un point de presse conjoint tenu au siège de l’Union africaine, avec l’envoyé spécial du président de la Commission de l’UA, Francisco Madeira.
 
Cette rencontre avec la presse intervient à la suite d’une mission de 48 heures effectuée à Mayotte par une délégation commune en vue de conclure avec l’administration française de l’île un accord sur le contrôle de la circulation des personnes et de biens en provenance ou à destination d’Anjouan, et particulièrement les quelques 150 personnalités ciblées par les sanctions du Conseil Paix et sécurité de l’UA (voir ICI).
 
L’accord en question prévoit un embargo qui doit durer jusqu’au 25 novembre prochain, délai au delà duquel un blocus maritime et aérien total pourra être décidé si les autorités de fait d’Anjouan ne se conforment pas aux recommandations de la communauté internationale exigeant la tenue d’une nouvelle élection présidentielle dans l’île.
 
Les reconduites aux frontières s’effectueront par l’île de Mohéli, selon les termes de l’accord tripartite signé avec le préfet de Mayotte. C’est une première dans les annales politiques et diplomatiques des Comores, où l’on garde encore en mémoire les accusations portées au début de la crise séparatiste contre certains milieux mahorais soupçonnés de servir de « base arrière de la sécession ». 
 
Les personnes interdites de quitter Anjouan sont pour la plupart des commerçants qui « n’ont rien à craindre », selon Madeira, dès lors qu’ils ne sont pas poursuivis en justice. Quant au gel de leurs avoirs dans les comptes bancaires, il vise à empêcher le colonel Bacar de disposer ce cet argent pour financer ses actions de déstabilisation de l’Union des Comores, explique l’envoyé spécial.
 
Dès la fin de la crise, « l’embargo sera levé pour que ces fonds contribuent au bien être de la population anjouanaise aujourd’hui prise en otage par le groupe de Bacar », assure le diplomate mozambicaine. Si la situation n’évoluait pas dans le sens souhaité, le CPS se réunira de nouveau, au terme du délai de 45 jours, pour prendre les mesures qui s’imposent, sans exclure l’usage de la force avec des moyens appropriés, poursuit l’envoyé spécial.
 
Et le chargé de la défense de dénoncer « la tyrannie » que subit la population d’Anjouan, avant d’ajouter que des poursuites judiciaires sont ouvertes contre les auteurs présumés des exactions commises en mai dernier par les hommes de Mohamed Bacar, telles que les attaques perpétrées contre les édifices publics appartenant à la présidence de l’Union ainsi que l’armée nationale de développement.
 
« Ils répondront un jour de leurs actes, y compris Mohamed Abdou Madi, qui en est l’exemple type des personnalités qui mettent à mal l’unité du pays et son développement, par ses revirements spectaculaires depuis l’avènement du séparatisme en 1997… jusqu’à déclarer que l’indépendance d’Anjouan était irréversible…», lance le directeur de cabinet à la présidence.
 
Et l’émissaire Madeira de conclure en déclarant que « l’UA n’a pas pour vocation de faire la guerre et que le but est d’épargner la vie de la population civile ». Mais en tout état de cause, « Bacar finira par se soumettre à la volonté du peuple qui doit légitimer ses futurs dirigeants… » par la voie d’une nouvelle élection libre et démocratique.
 
El-Had Said Omar
071107/eso/hzkpresse/17h30
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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 07:10
  Entretien du Président SARKOZY avec M.Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI,Président de l'Union des Comores 

Sambi----l---lys--e.jpgLe Président de la République a reçu son homologue comorien, M. Ahmed Abdallah Mohammed SAMBI vendredi 28 septembre 2007 au Palais de l'Elysée.

Au cours de cet entretien, le Président SARKOZY a réitéré le plein soutien de la France aux autorités de l'Union des Comores dans la crise politique que celle-ci traverse actuellement et appelé au renforcement de l'unité du pays.

La France apporte son appui, conformément aux recommandations de l'Union Africaine, à la demande du Gouvernement de l'Union des Comores préconisant des élections transparentes dans les plus brefs délais à Anjouan sous supervision de la Mission d'appui aux élections et à la sécurisation de l'UA.PRComores-et-sambi0002.jpg          PRComores-et-sambi0003.jpg

Les Présidents SAMBI et SARKOZY ont indiqué partager la conviction que le développement des Comores contribuera à apaiser le différend entre les deux pays au sujet de Mayotte. Ils ont convenu de maintenir cette question dans un cadre bilatéral et de poursuivre avec détermination le dialogue approfondi relancé entre nos deux pays, afin de permettre dès que possible le règlement de ce contentieux.

Ils ont décidé de mettre en place un groupe de travail de haut niveau pour examiner la relation Mayotte-Comores dans son ensemble, notamment pour favoriser le développement conjoint ainsi que la circulation des personnes et des biens et parvenir à la signature d'un accord bilatéral sur ces questions.PRComores-et-sambi0004.jpg

La France a confirmé son plein appui aux Comores afin d'organiser au plus tôt une table ronde des bailleurs de fonds pour l'apurement des arriérés des Comores vis-à-vis de la Banque Africaine de Développement, comme préalable nécessaire à la conclusion d'un accord avec le FMI que les deux pays souhaitent voir se concrétiser au plus tôt.

Les deux Présidents ont également exprimé la volonté de resserrer le dialogue entre les pays de l'océan Indien, en particulier dans le cadre de la Commission de l'Océan Indien.

Source: L'Elysée
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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 09:50
  HALIDI-BLOG-COMORES
 
 
Dans l'exécution du mandat donné par le Conseil de paix et de sécurité (Cps), la réunion a adopté la recommandation de sanctions individuelles et autres à imposer aux autorités autoproclamées de Ndzuwani, la révision du mandat de la Maes et des mécanismes pour faciliter la mise en œuvre de ces recommandations.
 
Le Comité ministériel des pays de la région sur les Comores s'est réuni au Cap, le mardi 19 septembre, pour examiner les recommandations des différentes rencontres tenues précédemment notamment celle qui a eu lieu le 4 septembre à Addis-Abeba. Les pays contributeurs de troupes à la Maes qui ne sont pas membres du comité ministériel, ont également participé à la réunion.
Le comité est constitué de ministres d'Afrique du Sud, du Kenya, de Madagascar, de Maurice, des Seychelles et de la Tanzanie. Le Sénégal et le Soudan assistent aux réunions en leur qualité de pays contributeurs de troupes à la Maes.

Le gouvernement de l'Union des Comores a été invité à présenter les récents évènements qui se sont produits au pays. Le chef des autorités de fait de l'île de Ndzuwani, le colonel Mohamed Bacar, a été appelé ''pour notification des recommandations de la réunion du 4 septembre''.

Dans l'exécution du mandat donné par le Conseil de paix et de sécurité (Cps), la réunion a adopté les recommandations des sanctions individuelles et autres à imposer aux autorités illégales de Ndzuwani, la révision du mandat de la Maes et des mécanismes pour faciliter la mise en œuvre de ces recommandations. ''Des mesures pour l'exécution, y compris l'usage de la force militaire, seront envisagées en tout dernier recours'', relève le document final de la réunion du 4 septembre à Adis Abeba.

Les autorités de fait de Ndzuwani sont frappées d'interdiction de voyager. A cet égard, l'Union africaine devrait demander à tous ses Etats membres ainsi qu'à tous les partenaires bilatéraux de prendre les mesures nécessaires pour empêcher l'entrée ou le transit dans leurs territoires de tous les membres des autorités illégales de Ndzuwani et de toutes les autres personnes qui entravent le processus de réconciliation et présentent une menace à la paix et à la sécurité aux Comores. Il y a le gel des fonds, d'autres biens financiers et de ressources économiques.
A cet égard, l'Union africaine devrait demander à tous les Etats membres et autres membres de la communauté internationale de geler immédiatement les fonds, les autres biens financiers et les ressources économiques des autorités illégales de Ndzuwani et de toutes les autres personnes qui entravent le processus de réconciliation et représentent une menace à la paix et à la sécurité aux Comores.
Ces sanctions individuelles visent les membres du gouvernement auto proclamé de Ndzuwani, ceux du cabinet civil du président auto proclamé, ceux de l'assemblée et de la commission électorale insulaire, les membres du personnel et du quartier général de commandement de la gendarmerie de Ndzuwani et les individus qui contribuent au financement des autorités illégales de l'île. Des mesures de restriction des liens aériens et maritimes avec Anjouan ont été également prises. Tous les transports aériens et maritimes à destination ou en provenance de Ndzuwani devraient être surveillés pour s'assurer qu'ils ne profitent en aucune façon aux autorités autoproclamées de l'île et à leurs partisans. On rappelle, cependant, la nécessité de limiter autant que possible l'impact de ces mesures sur la population civile.

Au sujet de la révision du mandat de la Mission d’assistance électorale et sécuritaire (Maes), pour faciliter la mise en œuvre de ces mesures, et conformément à la décision du Cps, il a été recommandé que ''le mandat de cette force soit déployée à Ndzuwani pour faciliter l'organisation à Anjouan du premier tour de l'élection du président de l'île à une date qui sera acceptable pour les parties prenantes conformément à la constitution et à la législation électorale pertinente''; et assurer la sécurité nécessaire pour l'organisation d'élections libres et transparentes, superviser le cantonnement des éléments de la gendarmerie (qui ne seront en aucun cas impliqués dans la supervision du processus électoral), superviser le désarmement des éléments de la gendarmerie anjouanaise ainsi que leur intégration dans l'armée nationale comorienne, aider à la mise en place à Ndzuwani d'une force de sécurité interne conformément à la constitution de l'Union et sous la supervision de l'Union Africaine, faciliter le rétablissement de l'autorité de l'Union à Ndzuwani et aider à la création des conditions nécessaires.

La composition de la Maes serait alors ajustée et sa composante civile considérablement renforcée pour lui permettre de remplir sa mission conformément au mandat révisé. L'appui logistique et l'équipement de la Maes seront également accrus.
Une campagne de sensibilisation sera menée auprès de la population de l'île pour lui expliquer que ces mesures visent exclusivement les autorités illégales de l'île, que l'objectif escompté est de rétablir la normalité à Ndzuwani, pour permettre ainsi les Comores à s'engager dans la voie du développement socioéconomique. Un mécanisme de suivi des mesures est prévu et devrait se réunir régulièrement et soumettre des rapports au Cps. Ces mesures devraient être appliquées pour une période initiale de quarante cinq jours comme prévu.
M. Soilihi Ahmed
Article publié par Al watwan
 
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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 19:39
Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)
 
Moroni, lundi 10 septembre 2007 (HZK-Presse) Comme de tradition, l’ambassade de la Jamahiriya Arabe Libyenne a célébré la fête de la révolution du 1er septembre, qui a porté au pouvoir en 1969 Mouammar Kadhafi. Avec une semaine de décalage, la cérémonie officielle s’est déroulée samedi dernier dans les jardins de l’hôtel Le Moroni, en présence de nombreuses personnalités politiques, militaires et religieuses.
 
On a noté la présence du vice président Ikililou Dhoinine, assurant l’intérim du chef de l’Etat, le président de la Cour Constitutionnelle, le président de l’île autonome de Ngazidja, l’ancien président Azali Assoumani, des ministres et parlementaires, aux cotés des représentants du corps diplomatique et des organismes internationaux en poste à Moroni.
 
Dans son discours, l’ambassadeur Musbah Sfasfar a brossé un tableau de la coopération bilatérale entre Moroni et Tripoli, marquée par un renforcement des liens de fraternité et de solidarité unissant les deux pays et les deux peuples. Selon le diplomate, ces relations ont enregistré des progrès significatifs au cours de l’année dernière, dont le point d’orgue fut la récente visite du président Sambi qui a permis de faire avancer un certain nombre de dossiers de la coopération bilatérale.
 
L’on retiendra notamment le parachèvement du projet de construction de la bibliothèque de l’université des Comores financé par la Libye à hauteur de 115 millions fc, qui sera prochainement suivi par celui d’un immeuble de 3 étages abritant des salles de classe et laboratoires, pour un coût estimé à 500.000 dollars US.
 
C’est avec un ouf de soulagement que l’assistance a accueilli l’annonce de l’arrivée prochaine à Moroni de la première cargaison de bitume (4670 tonnes) d’un montant de 2,6 millions dollars US, au titre d’un don promis par le gouvernement libyen depuis 2005, à la demande des autorités comoriennes en vue de réhabiliter le réseau routier national qui a atteint un niveau de dégradation sans précédent.
 
Le représentant de la Grande Jamahiriya n’a pas manqué d’aborder l’actualité politique comorienne toujours dominée par la crise anjouanaise, en déclarant que son pays restait solidaire à l’Union des Comores, dans le cadre des efforts de la communauté internationale et de l’Union africaine visant à consolider son unité et son intégrité territoriale, gage de stabilité politique.
 
« Nous condamnons énergiquement les séparatistes qui ne sont que des criminels tenus de répondre de leurs actes devant la justice », dit-il. Mais pour sortir de ce cercle vicieux institutionnel qui dure depuis six ans, le diplomate libyen suggère une révision des principes fondamentaux du nouvel ensemble comorien. « Il n’y a pas dans ce monde un pays où des élections sont organisées consécutivement chaque année, même dans ceux qui se prétendent démocratiques et croient conduire le monde libre » explique M. Sfasfar.
 
Et ce dernier de conclure sur un ton plus optimiste, en estimant que l’archipel des Comores peut se placer dans « une position meilleure » sur la base de « son propre potentiel multisectoriel, notamment dans les domaines du tourisme, de la pêche et de l’agriculture », capable de restaurer la stabilité politique et promouvoir la prospérité économique.
 
Dans son allocution, le représentant de Tripoli a tenu à « saluer les positions positives du gouvernement comorien et du peuple comorien visant à renforcer la solidarité et la coordination  durable avec la Libye », en citant le soutien politique apporté à ce dernier sur plusieurs questions au sein des instances régionales et internationale. 
 
El-Had Said Omar
100907/eso/hzkpresse/6h00

HALIDI-BLOG-COMORES
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24 juin 2007 7 24 /06 /juin /2007 16:44
EN BREF 
 
CRISE D’ANJOUAN : ARRIVEE DE LA DELEGATION DE L’UA A ANJOUAN
 
Une forte délégation de l’Union Africaine (UA) composée des ministres et responsables militaires de différents pays africains et conduite par Madame NKOSAZANA DLAMINI-ZUMA, Ministre des affaires Etrangères Sud Africaine est arrivée cet après midi à Anjouan pour discuter encore  une fois avec les preneurs d’Anjouan.
 
Quelques minutes avant l’atterrissage de leurs avions et hélicoptères à l’aéroport de Ouani, la foule immense qui s’apprêtait à les accueillir avec des banderoles hostiles à Mohamed Bacar et ses acolytes a été dispersée sans ménagement par les miliciens de ses derniers. Ils n’ont pas, en effet, hésité de multiplier les tirs en l’air avec leurs armes à feu et de passer à tabac des civils non armés afin d’atteindre leur objectif.  
 
Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 18:54
Réunion de l'UA sur les Comores en Afrique du Sud 
Johannesburg, Afrique du sud (PANA) - Le comité de l'Union africaine sur les Comores se réunira mardi au Cap, en Afrique du Sud, sous la présidence du ministre sud-africain des Affaires étrangères, Mme Nkosazana Dlamini Zuma, indique un communiqué officiel publié lundi à Johannesburg. Le comité de l'UA, présidé par Mme Zuma, regroupe les Comores, l'Afrique du Sud, la Tanzanie, les Seychelles, l'île Maurice, Madagascar, le Kenya et le Mozambique. Mme Zuma a indiqué que cette rencontre se déroulera en présence du vice-président comorien et le commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité, Said Djinnit.
Elle a souligné que la rencontre entre dans le cadre des efforts de l'UA visant à consolider la paix, la sécurité et la réconciliation aux Comores.
Les conclusions de cette rencontre seront présentées au sommet de l'UA prévu en début juillet à Accra, la capitale du Ghana. 

Johannesburg
- 18/06/2007
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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 18:54
Diplomatie :
Mohamed Toihiri, le nouvel ambassadeur des Comores aux Etats unis
 
C'est le docteur et écrivain Mohamed Toihiri qui va représenter l'Union des Comores à Washington aux Etats unis d'Amérique en tant qu'ambassadeur plénipotentiaire de l'Union des Comores auprès de ce pays et représentant permanent des Nations unies. 
Celui qui est considéré comme le premier romancier comorien est diplômé de l'Université de Bordeaux où il a obtenu respectivement une maîtrise en communication avec mention bien et son doctorat en lettres modernes avec mention très bien et les félicitations du jury. Il est, par ailleurs, diplômé de l'Ecole supérieure d'encadrement du personnel du ministère de l'éducation nationale (Espemen) du Futuroscope de Poitiers. Il est par conséquent inspecteur pédagogique régional et d'académie des lettres.
La diplomatie n'est pas totalement étrangère à cet homme de lettres. Il a dans son passé académique effectué une formation, de 1985-1986, dans le département des relations internationales rue Saint Dominique à Paris, siège des sciences politiques. Au tout début de la crise séparatiste anjouanaise, il a fait partie des médiateurs qui ont contribué aux intenses et secrètes négociations qui auraient rendu possibles la signature de l'accord de Fomboni en février 2001. Son mémoire à l'Ipria (rue Saint Dominique) intitulé ''l'éducation à la citoyenneté comme vecteur de cohésion sociale'' lui a été servi pour ''agir en citoyen libre et sans contre parti'', selon le nouvel ambassadeur, pourrait lui servir dans ses nouvelles missions.
Le docteur Toihiri se dit confiant de sa nouvelle mission d'ambassadeur plénipotentiaire de l'Union des Comores auprès des Etats-Unis d'Amérique et aux Nations Unies. L'écrivain connaît le pays de l'Oncle Sam après ses deux ans dans l'Université du Michigan aux Etats-Unis.
Plusieurs fois distingués (Prix des Mascareignes et des Comores pour son premier roman en 1986, premier prix Kalam d'Or des Comores en 2000 et en 2007, médaille de la méritocratie de la ville de Mitsoudjé, son village natal, en 2006 et Chevalier de la Légion d'honneur), Toihiri est membre du Lions Club international et membre de plusieurs jurys internationaux dont celui du prix littéraire Jeunesse de l'Afrique central et de l'Océan Indien. Il a également servi comme administrateur des Comores au sein de l'université de l'Océan indien.
Chroniqueur apprécié dans plusieurs journaux, on reconnaît à l'intellectuel des qualités individuelles certaines qui ne lui seront pas de trop pour faire entrer l'Union des Comores dans des bonnes grâces des américains et du reste du monde.
Polyglotte, Mohamed Toihiri qui succède à ce poste à Souef Mohamed El-Amine, est actuellement maître de conférence à l'Université des Comores.
A.Nabahane
SOURCE : Le journal ALWATWAN
 
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