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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 09:53

L'Ambassade de France aux Comores a adressé le 21 mars 2011 au Ministre Comorien des Rélations Extérieures et de la Coopération une note diplomatique par laquelle elle l'informe du "message suivant adressé au public de l'Ambassade de France" :

 

" La délivrance des visas pour le territoire français est suspendue jusqu'à nouvel ordre par les détenteurs de passeports officiels (diplomatiques ou de Service) ou les fonctionnaires envoyés en mission.

Pour tout renseignement complémentaire, l'Ambassade  de France invite les demandeurs à s'adresser au MIREX"

 

Vous pouvez voir ladite note en cliquant ICI (fichier en PDF).

 

Attendons maintenant la réaction des autorités comoriennes.

 

Cette décision de l'Ambassade de france aux Comores a certainement un lien avec la décision "pour des raisons de sécurité" d'exiger une pièce d'identité à tous les voyageurs inter îles. Ce qui entrave "le déplacement forcé de la population comorienne" de Mayotte vers les autres îles des Comores.

 

 

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 22:53
Les Chefs d’Etat et Gouvernement de l’UA réunis à Addis-Abeba du 30 au 31 Janvier 2011, ont adopté à l’unanimité une décision condamnant la présence de la France à Mayotte et la départementalisation de l'île comorienne de Mayotte. Le conseil exécutif demande aussi à la France d’abroger le visa Balladur, source de milliers de morts et de disparus.
Ci-dessous le contenu de la décision du Conseil Exécutif en date du 31 janvier 2011 :

Décision numéro EX/CL/Déc.632(XVIII) sur l’ile comorienne de Mayotte

 

Le Conseil Exécutif,
1-RAPELLE sa décision EX.CL/Déc.488 (XIV) sur l’ile comorienne de Mayotte dans toutes ses dispositions ;


2-RAPELLE EGALEMENT que tous consultations ou référendum organisés sur le territoire comorien de l’ile de Mayotte, notamment ceux de février et avril 1976 et celui du 29 mars 2009, par la France, sont nuls et non avenus et que seul le référendum d’autodétermination du 22 décembre 1974 reste le referendum pertinent ;


3-CONDAMNE l’ensemble du processus visant à transformer l’ile comorienne de Mayotte en 101ème département français d’outremer et le déclare nul et sans aucun effet sur l’Union des Comores et tous les États membres de l’Union africaine ;


4-RÉAFFIRME encore une fois l’appartenance de l’ile comorienne de Mayotte à l’Union des Comores ;


5-DEMANDE qu’un dialogue franc et constructif sous l’égide du Secrétaire Général des Nations Unies soit instauré en vue d’arrêter ensemble les modalités du retour effectif de Mayotte dons son ensemble comorien ;


6-DÉCIDE de réactiver le Comité ad Hoc de sept sur l’ile comorienne de Mayotte, et demande l’appui et le soutien sans faille des Chefs d’État   et Gouvernement de l’Union africaine à la requête de l’Union des Comores dans les instances internationales ;


7-DEMANDE à la France d’abroger le visa BALLADUR, source de milliers de morts et de disparus.

 

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 12:46
Nous sommes le 12 novembre. Une date très importante pour les Comores.au point que c'est même un jour férié là-bas depuis 4 ans. C'est, en effet, la date d'anniversaire de l'admission des Comores à l'ONU mais aussi la commémoration de la journée maoré.
 
C'était plus précisément le 12 novembre 1975. Ce jour là M. Kinene, le représentant de l'organisation de l'Unité Africaine (OUA, devenue UA) avait fait un discours émouvant que vous trouverez ci dessous. Il avait entre autres déclaré ceci "je tiens à dire ici qu’en ce qui concerne l’OUA, l’Etat des Comores est composé des îles suivantes : Anjouan, la Grande-Comore, Mayotte et Mohéli. Ce sont ces Comores-là, qui comprennent quatre îles, que nous avons admises aujourd’hui au sein de l’ONU.
Cependant, nous constatons avec une grande préoccupation l’occupation illégale qui se poursuit d’une partie des Comores, à savoir l’île de Mayotte, par des troupes étrangères venues de France. Les informations les plus récentes indiquent que Mayotte est occupée actuellement par 400 légionnaires et 50 gendarmes, et que 2 bateaux de guerre, un porte-avions et 3 commandos d’élite s’y trouvent également. Cela ne constitue pas seulement une violation flagrante de l’intégrité territoriale d’un Etat Membre de l’ONU, mais aussi une menace pour la paix et la sécurité internationales dans cette région.
 
La situation évoquée par Monsieur Kinene n'a pas changé d'un iota. Bien au contraire, elle s'est empirée. L'île comorienne de Mayotte  est toujours sous administration française en violation du droit  international public et au mépris des résolutions des Nations Unies condamnant  cette occupation illégale. Le mur invisible érigé entre Mayotte et les autres îles des Comores dans les années 90 est à l'origine des "drames presque quotidiens qui se déroulent, devant nos yeux, dans le bras de mer qui sépare Anjouan de sa soeur Mayotte » pour reprendre les termes du Vice Président des Comores Idi Nadhoim. En effet, La libre circulation des Comoriens dans leur propre pays entravée par le "fameux visa Balladur" - le visa de la honte - instauré en 1994 par l'Etat français a entrainé  et continue d'entrainer la mort dans des conditions insupportables des milliers d'hommes, femmes, enfants et bébés dans ce bras de mer. Pas plus tard que le 28 octobre dernier, une embarcation y a fait naufrage. Cette situation ne peut pas perdurer.
 
Aujourd'hui, le 12 novembre 2010, la célébration a une autre dimension. Non seulement ll'Etat comorien fête ses 35 ans d'admission "en tant que membre à part entière de l'Organisation des Nations Unies" mais il est aussi décidé de faire cette année de cette journée, à l'initiative du Comité Maoré, une journée de prière pour tous " nos hommes, femmes, hommes, enfants et bébés qui sont morts dans des conditions cruciales à la mer tout simplement parce qu'ils ont voulu aller rendre visite à leurs familles chez eux à Mayotte" comme l' a souligné à juste titre le grand cadi des Comores, foundi Djailani dans le journal de l'ORTC (Télévision nationanle des Comores) d'hier soir.
 
Oui. Prions, prions partout où nous nous trouvons pour nos morts. Ne les oublions surtout pas.

Ci-dessous le discours de M. Kinene du 12 novembre 1975 :
 
Intervention de M. Kinene, représentant de l’Ouganda au nom de l’Organisation de l’Unité Africaine

M. KINENE (Ouganda)

Nous sommes les témoins d’un événement très agréable dans l’histoire de tous les membres de l’OUA comme de tous les Meilleures de l’ONU, à savoir l’admission des Comores en tant que Membre à part entière de l’organisation des Nations Unies.
 
En Afrique, nous sommes fiers et honorés chaque fois qu’un pays s’associe à cette organisation après s’être libéré du joug colonial parce que, parmi d’autres raisons, un tel événement, constitue la reconnaissance du droit de tous les peuples, grands ou petits, à l’autodétermination, l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale. L’admission des Comores aujourd’hui est une nouvelle occasion heureuse pour nous de réaffirmer les principes sacrés inscrits dans la Charte des Nations Unies et qui constituent les fondations mêmes sur lesquelles l’Organisation est bâtie.
 
Par conséquent, j’ai le grand honneur et le plaisir, au nom de mon président, le maréchal Al Hadji Idi Amine Dada, président de la République ougandaise et président en exercice de l’OUA, de saluer chaleureusement M. Saïd Mohamed Jafar, président des Comores, ainsi que le Gouvernement et le peuple comoriens au moment de l’admission de ce pays à l’ONU. En vérité, les Comores en tant que vice-président de l’OUA, ont déjà apporté une grande contribution à la cause de l’unité et de la liberté africaines. Nous   sommes certains que les Comores joueront pleinement leur rôle de façon positive et contribueront à la réalisation des objectifs de notre organisation.
L’Ouganda, et, en fait, l’OUA ont été les premiers à reconnaître la pleine indépendance des Comores; et pour être parfaitement bien compris, je tiens à dire ici qu’en ce qui concerne l’OUA, l’Etat des Comores est composé des îles suivantes : Anjouan, la Grande-Comore, Mayotte et Mohéli. Ce sont ces Comores-là, qui comprennent quatre îles, que nous avons admises aujourd’hui au sein de l’ONU.
Cependant, nous constatons avec une grande préoccupation l’occupation illégale qui se poursuit d’une partie des Comores, à savoir l’île de Mayotte, par des troupes étrangères venues de France. Les informations les plus récentes indiquent que Mayotte est occupée actuellement par 400 légionnaires et 50 gendarmes, et que 2 bateaux de guerre, un porte-avions et 3 commandos d’élite s’y trouvent également. Cela ne constitue pas seulement une violation flagrante de l’intégrité territoriale d’un Etat Membre de l’ONU, mais aussi une menace pour la paix et la sécurité internationales dans cette région.
 
Nous exigeons le retrait immédiat de toutes ces troupes étrangères se trouvant aux Comores.
Enfin, ayant appuyé l’admission des Comores, nous ne devons pas maintenant nous laisser aller : la communauté mondiale, les institutions spécialisées ainsi que les organisations privées devraient continuer à fournir une assistance économique et technique à nos nouveaux frères qui ont accédé tout récemment à l’indépendance. Chacun sait que tout pays qui a vécu sous la domination coloniale a subi, sur lé plan économique, de terribles blessures; ses ressources naturelles ont été pillées pendant si longtemps que si nous ne lui tendons pas une main secourable, il risque de ne pas être en mesure de reprendre pied.
 
Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES
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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 12:39

 

 Le ministre français de la Défense Hervé Morin et le ministre comorien des Relations extérieures et de la Coopération  Faghmi Said Ibrahim ont signé ce jour ( lundi 27 septembre 2010), à Paris, "un accord rénové instituant un partenariat de défense entre nos deux pays" selon un communiqué du Ministère de la défense français.

 

"Cet accord donne une nouvelle impulsion à notre partenariat, scellé en 1978 au lendemain de l’indépendance des Comores, et à notre coopération militaire suspendue en 1999.

La France et les Comores entendent ainsi entretenir et développer les relations d’amitié qui existent entre leurs forces armées. Cette coopération rénovée et équilibrée permettra de développer les capacités de l’armée comorienne à défendre la souveraineté de son pays tant sur terre que sur mer. Ce nouvel accord prévoit une coopération sur le dossier de la sécurité maritime.

La révision des accords de défense se place dans le cadre de la rénovation plus générale de la relation entre la France et l’Afrique dont elle constitue un des éléments. " Lit-on dans le communiqué.

 

Attendons maintenant de prendre connaissance de cet accord !

 

Halidi allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

 

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 12:53

Lu pour vous / Source : http://www.beit-salam.km/article.php3?id_article=977

COMORES : LE CHEF DE L'ETAT FAIT LE BILAN DE LA VISITE DE SON ALTESSE ROYALE L'EMIR DU QATAR.

Dans son interview à la radio et la télévision nationales, le Président de la République a d'abord tenu à remercier et féliciter la population, pour l'accueil chaleureux et fraternel qu'elle a réservé à l'Emir du Qatar et à sa délégation, confirmant ainsi aux hôtes qatari, l'hospitalité légendaire des Comoriens.
Il a rappelé que depuis qu'il accédé à la magistrature suprême du pays, il a concentré tous ses efforts, pour rectifier l'image que l'extérieur avait des Comores et qu'il n'a jamais manqué l'occasion d'inviter ses homologues à venir visiter le pays. Pour lui, la venue de Son Altesse Royale entre dans ce cadre.
Le Président SAMBI s'est félicité du fait qu'en quelques années, plusieurs Chefs d'Etat et de Gouvernement aient visité le pays, alors qu'auparavant, seul feu le Président Mitterrand avait effectué une visite officielle aux Comores, en 30 ans d'indépendance.


Pour le Chef de l'Etat l'explication est simple : le pays ne renvoie plus l'image longtemps ternie par des décennies d'instabilité. En outre, les relations personnelles qu'il entretient avec l'Emir du Qatar et l'amitié que lui nourrit Son Altesse Royale, ont contribué à le convaincre du déplacement aux Comores.
Le Président Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI a adressé des excuses aux Comoriens pour les désagréments occasionnés, notamment à l'aéroport et au Palais de Beit-Salam, lors de la visite de l'Emir dont les services du protocole et de la sécurité ont profondément remanié le programme initialement prévu.
Pour le Chef de l'Etat, les hôtes du pays qui n'ont pas la même conception de l'accueil et qui, probablement, n'ont pas forcément appréhendé les us comorien en matière d'hospitalité, ont mis en avant un sens aigu de la sécurité et du protocole que n'ont pas les comoriens. Il s'en est résulté des frustrations normales pour les foules comoriennes venues en masse faire honneur à l'Emir du Qatar.
Répondant à une question sur les résultats de la visite de Son Altesse Royale CHIEK HAMAD, le Président de l'Union des Comores a estimé que la venue d'un aussi illustre visiteur, constitue en soi un grand honneur et une fierté.
« Cette visite va certainement contribuer à mieux faire connaître le pays au Qatar et dans le monde arabe dont les médias ont largement couvert l'événement, la première visite d'un souverain arabe en Union des Comores. Ceci créera sans conteste, la curiosité, l'engouement, le désir et sans doute l'émulation de la part des frères arabes et de leurs dirigeants pour visiter à leur tour les Comores » a-t-il notamment déclaré.
Le Chef de l'Etat a tenu à souligner, parmi les grands intérêts de cette visite, un fait qui a échappé aux observateurs et aux médias qui se sont concentrés sur l'Emir : la présence dans la suite de l'Emir, du Premier Ministre, de plusieurs membres du Gouvernement et d'une forte délégation qui a nécessité cinq avions pour leur déplacement.
Enfin, le Président de la République, a classé les enseignements que l'Etat, le Gouvernement et l'Administration ont tirés de la venue de l'Emir, parmi les bénéfices de cette visite.

Le Président SAMBI a également donné la mesure de la présence d'une forte délégation qui a précédé la visite et venue spécialement pour le suivi de la Conférence de Doha, notamment en mettant en place le comité de suivi et en ouvrant un siège pour ce comité : « C'est ainsi que la venue de cette première délégation a été l'occasion pour la signature de contrats dans le domaine des transports et pour la reconstruction du Galawa. C'est ainsi également, qu'une ligne aérienne reliant Doha à Moroni verra le jour prochainement, pour rapprocher les Comores du monde arabe et permettre aux frères arabes de découvrir les Comores, en qualité d'investisseurs et de touristes ».
En outre, la venue simultanée du Président de la Banque Islamique pour le Développement, a permis, la signature à cette occasion, de plusieurs conventions, prévues par la Conférence de Doha.
Le Président SAMBI a soulevé d'autres avantages de cette visite : celle-ci lui a permis d'attirer la haute attention de Son Altesse Royale, sur les problèmes des comoriens, leur extrême pauvreté, marquée par un chômage endémique, l'ignorance et les maladies. Le Chef de l'Etat est convaincu que l'Emir qui a fait montre d'un grand intérêt pour le pays durant sa visite, a beaucoup appris sur place et parfaitement compris la nécessité d'accompagner le développement des Comores dans tous les domaines, en particulier en matière de tourisme.

Le Chef de l'Etat a confirmé que dans le cadre du règlement des arriérés de salaires des agents de la Fonction Publique, l'Emir du Qatar a effectivement pris l'engagement de verser à l'Etat comorien, la somme de 20 millions d'Euros, soit environs 10 milliards de francs comoriens, courant avril 2010, sans préciser le nombre de mois que cela concernait. Pour faire cesser les rumeurs et les on-dit, le Président SAMBI a expliqué les circonstances de cet engagement : « Alors que le cortège officiel se dirigeait vers Beit-Salam, j'ai énuméré à l'Emir, qui me le demandait ce qu'il pouvait faire pour aider le pays, les difficultés multisectorielles qui frappent les Comores, en lui précisant que, toutefois, le plus grand cadeau qu'il pourrait faire pour plaire aux Comoriens et réjouir chaque foyer, serait de payer les arriérés de salaires. C'est ainsi que par la suite l'Emir a donné ordre aux ministres concernés, de faire le nécessaire pour que la somme soit versée avant la fin du mois d'avril ».
Le Président comorien a ajouté que pour sa part, il a demandé au Gouvernement et aux autorités financières du pays de s'y préparer, notamment en mettant à jour les états de salaires. Il a en outre demandé à l'Emir, par souci de transparence, de dépêcher une personne de son choix, pour superviser l'utilisation de cet argent.
A ce propos, le Président de l'Union des Comores a avancé une proposition, à tous les comoriens et aux agents de la Fonction Publique en particulier : « 10 milliards dans le pays en une seule fois, c'est beaucoup. N'injectez pas toute cette somme dans la consommation ». Il suggère aux fonctionnaires de se regrouper par dizaines et constituer des capitaux à partir de cotisations pour créer des petites entreprises et lutter ainsi contre la pauvreté et le chômage. « 50 millions suffisent pour créer une entreprise. Si 50 agents de l'Etat cotisait chacun 50.000 francs, ils pourraient ainsi créer leur entreprise, y gagner et préparer une meilleure retraite que celle de l'Administration »

En plus de cette annonce financière, le Qatar, a émis le souhait d'ouvrir bientôt une ambassade à Moroni, d'accueillir des étudiants comoriens dans ses universités et de contribuer à la formation des cadres civils et militaires, notamment dans le domaine de la sécurité.
Le Président de la République est ensuite revenu sur la visite de la délégation conduite par le Vice-ministre qatari des Affaires Etrangères pour la placer dans le cadre de la mise en œuvre effective des annonces de la Conférence de Doha : « cette visite a été l'occasion, non seulement de signer les documents requis, mais également de repérer et arrêter le choix des terrains et des lieux où seront implantés les différents projets retenus à Doha »
A la question de savoir quel message il souhaiterait adresser aux Comoriens à l'issue de la visite de l'Emir du Qatar, le Chef de l'Etat a répondu que les Comoriens doivent plus que jamais, cultiver leur sens de l'accueil, non seulement pour accueillir les hôtes du pays mais également pour accueillir les retombées de la politique menée jusque là. « L'argent frappe à nos portes » dira-t-il.
Pour le Président SAMBI, le pays n'a jamais été rejeté. Le Qatar et les autres pays arabes ont toujours aidé les Comores. Seulement, selon lui, leurs contributions qui n'ont pas toujours été utilisées à bon escient ont cessé ou diminué à mesure que la confiance diminuait. « J'ai contribué à redonner cette confiance et à rendre la crédibilité à ce pays. Je me suis déplacé dans de nombreux pays, notamment arabes, pour plaider, à travers les médias en faveur du pays. J'estime avoir été entendu et les résultats commencent à nous parvenir. A nous de saisir cette chance unique, pour sortir ce pays de la misère en faisant fructifier notre meilleure richesse : la paix, la sécurité et l'hospitalité »
Pour conclure, le Président de la République a déclaré que biens d'autre demandes d'investissements ont été faites par la délégation qatarie mais qu'il en laissait la primeur aux membres du Gouvernement.


Source : Beit Salam

 

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 22:06

emir-de-qatar-et-sambi.jpgL'Emir du Qatar, Hamed Ben Khalifa Al Thani, accompagné d’une forte délégation ministérielle, a effectué cet après midi (jeudi 22 avril 2010) une visite de 3 heures aux Comores. Il s’agit de la  première visite officielle d'un chef d'Etat arabe dans notre pays.

A cette occasion, le président Ahmed Abdallah Sambi l’a décoré du Grand Croissant de l'Ordre du Croissant Vert des Comores.

A noter que cette visite a été précédée lundi dernier par une délégation conduite par son vice-ministre des Affaires étrangères dont l’objectif est de mettre en exécution les initiatives prises lors de la conférence de Doha pour le soutien à l’investissement aux Comores. Celle-ci a permis d’avoir 540 millions de dollars de promesses de dons pour différents projets sur 5 ans.

Cette délégation a signé hier  avec les autorités comoriennes une convention pour la reconstruction de l'hôtel Galawa beach à partir de septembre.

 

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 20:10

Lu pour vous.

 

Source : Pana 6-04-2010 

 

Comores:La Tanzanie salue l'harmonisation du calendrier des élections

 

 

 

 

Le ministre tanzanien des Affaires étrangères, Bernard Kamilius Membe, a salué mardi la décision du Congrès comorien de fixer au 27 novembre l'élection présidentielle et celle des gouverneurs des îles pour éviter une dispersion des élections dans ce pays.

"Il va de soi que l'harmonisation des élections ne sera pas en faveur de tout le monde à la fois", a notamment indiqué le ministre tanzanien, au cours d'une conférence de presse, à l'issue d'une visite de vingt-quatre heures à Moroni.

Certains se trouveront favorisés par cette décision et d'autres non, a noté M. Membe, estimant qu'il n'y a pas d'alternative.

Il a critiqué la récente mission de l'opposition comorienne à Addis- Abeba où elle a exprimé à l'Union africaine (UA) son désaccord vis-à- vis de la décision du Congrès qu'elle assimile à une prolongation du mandat du président Sambi devant arriver à terme le 26 mai prochain.

Pendant son séjour à Moroni, le ministre tanzanien a rencontré le chef de l'Etat, Ahmed Abdallah Sambi, le président de l'Assemblée nationale, Bourhani Hamidou et celui de la Cour constitutionnelle, Abdourazakou Abdoulhamid.

"Je suis désolé de n'avoir pu rencontrer l'opposition, mais si elle le souhaite, je suis très disposé à la recevoir en Tanzanie", a dit le ministre.

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 16:19

 

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)


 

 

Fomboni, jeudi 01 avril 2010 (HZK-Presse) – John C. Corrao l’attaché politique-responsable pour les iles Comores de l’ambassade des Etats-Unis à Madagascar est depuis ce matin du mardi à Mohéli, accompagné d’une assistante politique économique, Mme Hayati Hassane. L’objectif était de venir écouter les différents points de vue concernant l’évolution de la situation politique actuelle dans notre pays.


 

Après avoir eu, à Moroni, un entretien avec les responsables du gouvernement central et les membres de la communauté internationale sur place, ce diplomate américain a atterri dans l’ile de Djoumbé Fatima et a rencontré en premier lieu, le chef de l’exécutif de l’ile M. Mohamed Ali Saïd où selon Corrao, ils ont passé en revue la situation politique, sociale et économique de l’ile avant de s’entretenir avec les membres de la société civile.


 

L’après midi vers la fin de la journée, était venu le tour de l’opposition à l’auberge Les abouts. « Nous avons fait savoir à ce diplomate qu’à partir du 26 mai nous n’allons plus reconnaître la légitimité de Sambi » a déclaré à HZK-Presse Oustadh Abacar Assanaly l’un des fervents ténors de l’opposition.


 

Quant à John C. Corrao « je n’ai pas un avis en tant que tel, mais je suis venu seulement pour écouter ». Et le diplomate américain d’ajouter que cela fait un bout de temps qu’il est absent dans cette ile et qu’il y a un bon nombre d’événements qui se sont produits ici, mais de loin ils ont des difficultés à les maitriser. « Je suis venu écouter les gens et essayer de mieux comprendre, et savoir comment les choses vont évoluer » martèle-t-il devant la presse après leur rencontre.


 

A la question de savoir de qui vient cette initiative, cet attaché politique à l’ambassade des Etats-Unis à Madagascar responsable en charge des Comores, répondra que c’est de son propre initiative « vu que je suis supposé être le chargé d’affaires ici, donc cela fait partie de mon travail, malheureusement on n’a pas une représentation permanente ici aux Comores » déplore-t-il.


 

« Mais on est en train de travailler la dessus avec l’administration Obama pour que dans un proche avenir l’on puisse assister à la réouverture de notre mission diplomatique sur place et en attendant, je continue de faire le va et vient pour m’informer davantage sur la réalité du pays » a-t-il ajouté. Ces deux responsables devaient quitter l’ile hier mercredi pour regagner Moroni au terme d’un séjour de 24 heures.


 

Mouayad Salim

010410/ms/hzkpresse/6h00

 

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 18:04
Lu pour vous : Source / Upanga n°12 du 3 novembre 2009.


Depuis son arrivée, les plus folles rumeurs courent sur le compte du consul français. Et certaines le lient à Comores Assurance, une assurance au sérieux plutôt douteux.

La délivrance des visas a toujours été un récurent à Anjouan, mais il l’est encore plus depuis l’arrivée du consul français Frédéric de Souza (photo, archives HALIDI-BLOG-COMORES). Dans Upanga n°10, en octobre, nous rapportions l’histoire d’Adjmael Halidi, un journaliste comorien qui avait vu son visa annulé suite à la parution d’un article mettant en doute l’honnêteté du consul (voir aussi notre article en cliquant ICI). L’article sous-entendait que des « amis du consul » soutiraient de l’argent aux demandeurs de visas et c’était pour eux la seule solution d’obtenir le précieux laissez-passer.

Une nouvelle « arnaque » est en train de faire grand bruit à Anjouan : celle des Comores Assistance…Pour pouvoir venir à Mayotte, les Comoriens doivent obligatoirement souscrire une assurance, qui peut notamment leur service s’ils doivent être rapatriés ou s’ils ont besoin de soins médicaux. Il en existe deux à Anjouan. Et il semblerait, selon des nombreux témoignages, qu’il soit largement préférable de choisir Comores Assistance plutôt qu’une autre pour espérer voir son dossier accepté. « A peine arrivé à Anjouan, c’est monsieur de Souza qui a créé cette assurance avec un ami comorien » affirme une française qui habite Anjouan depuis plusieurs années. Selon elle, « cette assurance n’assure rien, et l’agence de Mayotte 11 rue du commerce n’existe pas ». Sur place, difficile en effet de trouver la moindre trace d’une agence d’assurance. Et surtout, Comores Assurance n’apparaît pas dans le fichier des immatriculations des entreprises de Mayotte de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Or, selon un agent de la CCI, « même si son siège est à Anjouan, elle doit obligatoirement être immatriculée sur place pour pouvoir travailler ».
Cette assurance si elle existe vraiment, n’aurait donc pas le droit d’exercer à Mayotte…
Toujours selon cette Française, « Les Anjouanais ont vite compris que s’ils voulaient leur visa, ils devaient s’assurer chez « l’assurance du consul », et ceci, avant le dépôt du dossier, contrairement à Moroni qui exige cette assurance seulement lorsque le visa est obtenu. Après cela, vous devez passer au « Bureau de parrainage » est déposer 75.000 fkm » soit environ 150 euros.
Difficile, dans le nuage de rumeurs qui courent sur le consul Frédéric de Souza, de distinguer la vérité du fantasme. Mais ce qui est sûr, c’est que depuis son arrivée, le mécontentement va grandissant au sein de la population et les soupçons se font de plus en plus insistants. Car ses prédécesseurs n’avaient jamais connu de tels problèmes.
Selon notre témoin, le cas de Halidi a un peu calmé les ardeurs, « les candidats au visa n’osant pas dénoncer clairement ces pratiques par crainte de ne plus avoir du visa ».

NB
Source : Upanga n°12 du 3 novembre 2009.
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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 11:46
Voilà un scoop qui mérite d'être connu !

Selon le site Holambe Comores, le  consul de France à Anjouan, une des îles Comores,  ayant pris ses fonctions il y a moins d'un an,  vient d'être  "rappelé" par son administration. Ce serait suite aux rumeurs persistant depuis quelques mois selon lesquelles il vendrait des visas.

Selon la même source, certains bénéficiaires "heureux" des visas Shengen  à Anjouan ont déboursé entre 4000 et 6000 euros.

Affaire à suivre.

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
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