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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 10:21

Source : Albalad Comores N° 457 -Jeudi 03 Mars 2011

 

Depuis trois jours, les autorités turques organisent, à la demande des Comores, le transfert des ressortissants comoriens en Libye vers la Turquie. C’est ce qu'a indiqué mercredi à Albalad le ministère comorien des Relations extérieures.

Une quarantaine des 150 Comoriens résidant en Libye seraient déjà en Turquie, selon le directeur de cabinet du Mirex.

 

Les autres devraient arriver à Ankara incessamment. « Ce sont principalement des étudiants et des diplomates en poste en Libye », a dit le haut fonctionnaire qui a exprimé la gratitude des autorités comoriennes à l'endroit du gouvernement turc tout en précisant que l’évacuation des Comoriens a démarré dimanche dernier et se poursuivra «jusqu'à sortir tout le monde de la Libye » où les combats auraient fait plus d'un millier de morts.

 

Le ministère des Relations extérieures comorien s'est abstenu de faire un commentaire sur la situation actuelle en Libye, se contentant de dire que les autorités comoriennes respecteront la volonté du peuple libyen et travailleront avec les autorités libyennes quelles qu’elles soient.

 

ALI MMADI


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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 22:52

Lu pour vous : Un Mchangama pour le royaume du Danemark (Source : http://www.holambecomores.com/blog/2010/12/un-mchangama-pour-le-royaume-du-danemark/#more-867)

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 19:39


La fameuse « charte » de la « Diaspora comorienne de France » dont nous avons parlé récemment (voir ICI), après quelques aménagements, sera signée demain après midi à Aubervilliers  en région parisienne en présence du Président de l’Union des Comores. Cinq cent comoriens ont du recevoir des cartes d’invitation.  Donc si vous n’êtes pas au courant, c’est normal. Comprenez tout simplement que vous n’êtes pas invités !

 

Apparemment, Après sa présentation, le document sera signé par des représentants de chaque île ( !!!) et le Président Comorien. Le « représentant des anjouannais de France » sera probablement Docteur  Petit sauf changement de dernière minute.

 

Comment les signataires sont choisis ? C’est toujours l’éternelle question qui dérange et agace. Tant pis. Nous continuons et continuerons à la poser. Car nous pensons qu’il faut un minimum pour organiser et engager la Diaspora Comorienne en France. La précipitation, l’arbitraire et le copinage ne doivent pas être la règle si nous voulons bien faire les choses. Tant que nous refuserons de prendre conscience de cette nécessité, il sera très compliqué et difficile d’organiser et engager avec efficacité   la diaspora. Pourtant il le faut dans l’intérêt de tous et des Comores. Sinon tout le monde continuera à engager et à s’exprimer à tort et à travers en son nom. Bonjour les dégâts et le ridicule !

 

Il ne suffit pas de signer un document pour croire que tout est bon… Surtout quand on n’a pas foncièrement la culture de l’écriture et de la signature.

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES 

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 23:23

 

Ces derniers temps des réunions ont eu lieu dans les bureaux de l’ambassade des Comores en France dans la perspective d’aboutir à la rédaction « d’un document reprenant les vœux de la communauté pour permettre une visibilité dans les actions à mettre en œuvre. » C’est du moins ce qu’on lit dans les deux  versions du brouillon intitulé « Charte des Comoriens de France » préparé à la demande du  « Président SEM Ahmed Mohamed Abdallah Sambi » à « son ambassadeur en France » ( !!!) dont nous avons pris connaissance. Il est expressément mentionné que ces « réunions se sont tenues entre l’ambassade de l’Union des Comores en France, ses conseillers et des associations issues de la diaspora comorienne en France sous la Présidence de l’ambassadeur Abdallah MIRGHANE ».

 

Le contenu de ce document reflète bien les préoccupations des originaires des Comores en France. En effet , « La communauté comorienne de France souhaite une implication de l’Etat dans le processus de sa représentation, sa reconnaissance institutionnelle pour permettre d’avoir un interlocuteur pour toutes les questions relevant :

 

1.      du Transport : aérien et maritime local et international,

2.      d’un consulat à Marseille et la création de postes consulaires à Dunkerque et à Bordeaux et Nantes

3.      du Droit de vote des comoriens de France et de l’exercice de la citoyenneté  des migrants par la création d’une fédération des Comoriens de France reconnu par les autorités consulaires et des élus de la diaspora à l'assemblée Nationale des Comores représentant les comoriens de l’Etranger ainsi qu’un Haut-Commissaire,

4.      du développement social, économique et culturel de la diaspora comorienne de France. »

 

En tout cas, il s’agit bien des revendications dont on entend parler depuis plusieurs années.

 

Le document concerne aussi l’« Affectation de moyens à l’ambassade des Comores en France et aux consulats.

·        Ouverture du consulat de Marseille,

·        Création d’une carte consulaire pour recenser les ressortissants souhaitant bénéficier du droit de vote et des services consulaires »

 

Les trois thèmes suivants sont particulièrement développés dans le document :

-         Transport

-         Renforcement des liens par l’éducation sous l’autorité de l’ambassade et de ses services 

-         Développement culturel

-         Développement économique et social

 

Si le contenu du document paraît globalement intéressant, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous interroger  sur des suggestions  que nous jugeons farfelues. A titre d’exemple nous pouvons citer celle du « Rattachement au sein de l’ambassade du Mouftorat honoraire de Marseille ; ses services seraient chargés par de l’établissement des certificats de coutumes ( mariages, décès, divorces etc.) »

 

Comment peut on envisager un seul instant de charger à une institution chargée des questions religieuses des attributions relatives à l’état civil alors que même aux Comores elle n’a pas cette compétence ? D’ailleurs pourquoi préconiser un tel rattachement quand on sait qu’il s’agit juste du "Mouftorat honoraire de Marseille" c’est à dire une institution religieuse d’une ville - quand bien même il s’y trouverait une forte communauté comorienne » ?

 

Selon certaines sources le Président de l’Union des Comores s’apprêterait à signer ce document  début décembre 2010 à Marseille. D’où les questions suivantes :


-         Pourquoi cet empressement du « Président par intérim » pour la signature de cette « charte »  à quelques semaines ou quelques mois de la passation des pouvoirs avec le prochain Président de l’Union ?

-         A quoi sert un tel document dont on a du mal à déceler la valeur juridique et / ou l’intérêt social ?

-         Quelle est la légitimité de ces «  associations issues de la diaspora comorienne »  dont nous ignorons pour l’instant les dénominations qui ont été invitées aux différentes réunions pour participer à l’élaboration de la « charte des Comoriens de France » ? Sur quels critères elles ont été choisies ?

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 11:38

Lu pour vous / Source : http://www.holambecomores.com/blog/

 

Marseille : La diaspora comorienne prolonge l’action de l’Union Comorienne contre le Cancer en France (UCCC)

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 21:24

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Comores /

Politique - Diaspora –Tournante :

Les Comoriens de France exigent le départ du président Sambi le 26 mai 

 

Paris, lundi 15 mars 2010 (HZK-Presse) – Les Comoriens de la diaspora ont organisé une manifestation le samedi 13 mars devant l’ambassade des Comores à Paris pour dénoncer la décision du Congrès de prolonger de dix-huit mois le mandat du président Sambi. On pouvait lire sur certaines banderoles des slogans particulièrement durs contre le pouvoir tels que « Tous contre la tyrannie du mollah », « Sambi = arbitraire, mensonge, bêtise et incompétence »..etc.  

 

Selon M. Abdoul Wahab Ahmed, principal animateur du Collectif pour la défense de la démocratie aux Comores, le but de la manifestation « n’était pas de dresser le bilan du régime, mais de demander le respect de la tournante et des accords de Fomboni qui ont scellé la réconciliation nationale en 2001 ». Il a surtout fait savoir que la décision des « élus du régime » n’a, paradoxalement, respecté ni la Constitution de 2001, ni celle de 2009. Les nombreux ressortissants de Mohéli présents à cette manifestation ont dénoncé les tortures que pratique aujourd’hui l’armée nationale sur l’île. « Aucun natif de Mohéli digne de ce nom ne laissera le président Sambi lui voler la tournante. Ceux qui, aujourd’hui, le soutiennent dans cette aventure dangereuse ne méritent pas notre respect » a déclaré Mme Sitti.

 

Au nom du Mouvement des femmes mohéliennes, Mme Amina Hassanaly s’est étonnée que ce soit l’île d’Anjouan, qui a été à l’origine de cette présidence tournante, qui cherche aujourd’hui à usurper le tour de Mohéli. « L’île de Ngazidja a accepté de jouer le jeu, pourquoi le président Sambi ne veut pas faire autant » s’est-elle demandée.

 

Aussitôt après les discours d’usage, une délégation des manifestants avait demandé à être reçue à l’ambassade. Dans une déclaration publiée à cette occasion (et remise à notre mission diplomatique à Paris), cinq mouvements de la société civile considèrent la décision du Congrès comme « une atteinte grave au consensus national sur l’équité entre les îles et une mise en danger de l’unité nationale ».

 

« Si la volonté réelle du Président Sambi avait été de réduire la fréquence des élections et leurs coûts financiers, il aurait fallu proposer lors de la récente réforme constitutionnelle, l’élection des gouverneurs au suffrage universel indirect, c’est-à-dire par les élus de chaque île concernée (députés et conseillers) » lit-on dans la même déclaration.

 

Les Comoriens de France appellent, enfin, la communauté internationale, notamment les parties signataires des Accords de Fomboni, « à se réunir d’urgence afin de rechercher les voies et moyens de sauver la paix, l’unité et la stabilité aux Comores ». Ils disent ne pas reconnaître le président Sambi à partir du 26 mai prochain et souhaitent la mise en place « d’un gouvernement de transition, sans Sambi, pour préparer dans un délai n’excédant pas six mois, l’élection d’un nouveau président issu de l’île de Mohéli ».

 

Mohamed Inoussa

150310/mi/hzkpresse/9h00

 

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 00:55

INA LILAH WA INA ILAIHI RADJIOUN »

MARIATA-YOUSSOUFA.jpgC'est avec tristesse que nous venons d’apprendre la mort prématurée de la jeune et dynamique présidente de l'Association des victimes du Crash de l'A310 de Yéménia (AIDE) survenue dans la nuit de samedi 20 au dimanche 21 février 2010 à Marseille.


Selon le communiqué de l’association des familles des victimes du vol A310, Mariata Youssoufa, âgée de 35 ans, est décédée « lors d’un accouchement à l’hôpital de la Conception à Marseille. C’était une personne engagée depuis cette terrible nuit du crash du 29 Juin 2009 dans l’unique but de découvrir la vérité, rien que la vérité afin que toutes les familles puissent faire leur deuil dans le respect et la dignité. »
 
Même si nous ne connaissions pas personnellement la défunte, son dynamisme et son combat qu’elle menait avec acharnement depuis l’accident de Yemenia du 30 juin 2009 dans lesquels ses deux frères et sa sœur sont morts, ne nous avaient pas laissé indifférent. Nous nous souviendrons toujours de cette jeune femme qui exprimait en permanence sa colère avec consternation mais sans énervement. « Des abandonnés du crash, c’est ce que nous sommes ». Martelait-elle régulièrement dans les médias.


Comme le précise le communiqué précité « aujourd’hui c’est nous tous qui devons faire le deuil de notre sœur de notre amie que nous ne reverrons plus mais dont nous souviendrons toujours pour son courage son noble combat et l’amour qu’elle avait pour nous tous qui avons eu la chance de la côtoyer. »
 
Nous présentons nos sincères condoléances à ses proches et à l’association dont elle était jusqu’avant-hier la présidente.

La levée du corps se fera ce Mardi 23 Février 15h00 heure locale à la morgue de La Timone à Marseille ; une prière selon le rite musulman y aura lieu avant que le convoi funèbre transporte le corps au Cimetière carré musulman de La Valentine ou sera enterré le corps à 16H00 heure locale."
 
Adresses :
Cimetiere de la Valentine 93 Route des Trois Lucs à la Valentine 13012 Marseille
Hopital Timone 264 r Saint Pierre 13005 MARSEILLE
 
Un car est mis à disposition des personnes ne pouvant pas se rendre aux funérailles de leurs propres moyens.
Départ de la Porte d'Aix entre 14h00 et 14h30


Que son âme repose en paix !
Amen.


Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 23:06

 

 

Le mercredi dernier, nous avions publié un article concernant  deux étudiantes de l’Université de Pau originaire des Comores qui ont été arrêtés dans des conditions rocambolesques et placées en centre de rétention à Paris dans l’attente de leur expulsion vers les Comores.

 

louise-sitti-blog.PNGDouble bonne nouvelle ! Liouize Ali et Sitti Youssouf sont libres. En effet, elles ont été remises en liberté hier (jeudi) par un Juge des Libertés et de la détention qui avait jugé irrégulière l'ordonnance de placement en rétention en raison du manque de certaines pièces : procès-verbaux d'interpellation et de placement en garde à vue. Cette décision est confirmée aujourd’hui par la Cour d’Appel de Paris qui a purement et simplement rejeté l’appel interjeté par le parquet.

 

Toutefois, l’affaire n’est pas définitivement close car les deux filles sont toujours sous la menace d’expulsion. La décision les obligeant  de quitter le territoire français qui date du mois 2009 reste toujours valable.

Affaire à suivre.

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

 

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 21:37

Lu pour vous / Source : http://www.humanite.fr/article2759653,2759653 - Article paru
le 27 janvier 2010

De père français, 
elles risquent l’expulsion

Deux étudiantes de l’université de Pau, qui n’ont de comorienne que la nationalité, 
ont été transférées hier au centre de rétention de l’île de la Cité, à Paris.

Elles ont quitté les ­Comores dès leur plus jeune âge, n’y ont plus de famille et n’en parlent pas la langue. Pourtant, Sitti Youssouf et Liouize Ali, les deux étudiantes arrêtées lundi matin à Pau, risquent bien l’expulsion vers ce pays après leur placement au centre de rétention de l’île de la Cité, à Paris. « Elles sont en attente d’un jugement en appel du tribunal administratif de Bordeaux concernant leur situation légale », indique leur avocate, Me Marie-Pierre Massou-di-Labaquère. Les deux étudiantes ont suivi toute leur scolarité à Mayotte, territoire qui accédera bientôt au statut de département français d’outre-mer : « Là-bas, tout le monde dit que Mayotte est une île française. Et ici, on nous dit qu’elle fait partie des Comores », résumait Sitti, il y a peu. Situation d’autant plus ubuesque que leur père lui-même est devenu français après le changement de statut de l’île.


Les deux jeunes filles, âgées de vingt-deux et vingt-quatre ans, ont été arrêtées par la police des frontières (PAF) de Billère, à la sortie de leur résidence universitaire, « alors qu’elles partaient en cours », raconte Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF et élu palois. Des circonstances qui interrogent nombre de militants, dont Jean-Jacques Le Masson, de RESF Pyrénées-Atlantiques  : « Deux hommes en civil les guettaient. Ils avaient en main leurs photos. »


Installées en France depuis octobre 2008, toutes deux bénéficient de bourses d’État liées à leurs études de géographie. La communauté universitaire s’est d’ailleurs mobilisée, appelant à un rassemblement hier soir à Pau. Selon leur avocate, qui envisage de saisir la Cour européenne des droits de l’homme, Sitti et Liouize n’auraient jamais reçu de « refus de visa », même si, en juillet 2009, le tribunal administratif de Pau leur avait confirmé leur obligation de quitter le territoire français, à la suite d’un retard du Crous pour délivrer les cartes d’étudiantes. Jugement dont elles avaient fait appel. La préfecture des Pyrénées-Atlantiques, elle, dispose de quarante-huit heures pour les expulser vers les Comores. « Il s’agit d’une véritable provocation, insiste Olivier Dartigolles, alors que notre ville doit célébrer, à la fin de la semaine, les soixante-dix ans de la Cimade. »


Lina Sankari

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 06:32
LU POUR VUS : Source : Agence comorienne de Presse (HZK-Presse) 28/10/2009

Paris, mercredi 28 octobre 2009 (HZK-Presse) – La diaspora anjouanaise de Paris a accueilli à bras ouverts le Gouverneur de l'île d'Anjouan Moussa Toyibou (photo) lors de son passage dans la capitale française. L'accueil s'est déroulé dans la matinée du dimanche 25 octobre. Sur place une foule nombreuse a envahi la salle, alors que d'après une source de l'Ambassade des Comores à Paris, ces anjouanais présents ne représentaient que les 2/3 de ceux qui sont installés à Paris, ce qui montre bien que la salle était trop petite pour contenir tout ce beau monde.

Pourtant ceux qui ont pu accéder à la réunion ont pu s'exprimer et donner leur opinion sur l'évolution de la situation dans l'île d'Anjouan. Il a été question d'économie, santé, éducation et d'autres ambitions pour développer l'île. Les premiers participants à prendre la parole avant le Gouverneur Moussa ont manifesté leur joie de recevoir le numéro 1 de l'île pour la première fois depuis son élection en juin 2008, une façon de s'inquiéter face à ce qui bloque toute amélioration des conditions de vie de la population de l'île.

« Il est de temps de trouver des liens qui pourront apporter un grand soutien à l'éducation et la santé à Anjouan » propose un participant. Dans la salle chacun était très impatient d'entendre ces critiques qui ont fini par ouvrir des perspectives de solutions. Un des participants a pris la parole pour se demander « pourquoi il n'y a jamais de suivi dans les projets de développement de notre île ? »

Un autre lui a emboité le pas en ajoutant « Pourquoi continuons-nous à subir des difficultés de dédouanement au niveau de la diaspora, avec parfois des formalités harassantes pour enlever nos conteneurs, alors que c'est au bénéfice de tous les anjouanais ? ».

Le Gouverneur Moussa Toybou prend ensuite la parole pour assurer à l'assistance sa « ferme volonté et sa disponibilité à servir son île en partenariat avec la diaspora ». Il a même déclaré que « désormais pour tout dossier qui concerne la diaspora, il y aura une personne relais pour faciliter les démarches, afin d'accompagner nos compatriotes de l'extérieur à investir dans leur île », en ajoutant que cela ne s'arrêtera pas là, y compris le cas de ceux qui auront besoin d'un acte administratif pour les éventuelles demandes d'aide au profit d'Anjouan.

Dans la salle, le gouverneur a choisi au sein de sa délégation Abdel Kader Charkane, ancien secrétaire de son gouvernement, pour prendre la responsabilité de cet important département qui lui permettra d'être en relation directe et permanente avec la diaspora de France.

Le Gouverneur Moussa a beaucoup insisté sur le fait qu'il s'engageait d'abord en tant qu'anjouanais pour étudier ensemble le développement de l'île et comment la diaspora pourra y apporter sa contribution, et non en émissaire du gouvernement central. Avant de clore ses propos, M. Toyibou a sollicité aux anjouanais et surtout à l'ambassade des Comores à Paris d'examiner un dispositif de recensement des comoriens d'Anjouan afin de pouvoir se réunir chaque fois qu'une telle occasion se présente.

Mais avant de s'entretenir avec la diaspora, Moussa Toyibou était en France pour un objectif précis, une visite officielle dans le cadre des assises de l'AIRF (l'Association internationale des régions francophones) dont l'île d'Anjouan est membre. A noter que l'actuel Gouverneur de l'île est l'un des vices présidents de l'association. Avec sa délégation, il doit défendre différents dossiers de l'île et obtenir des inscriptions dans des formations qui auront lieu aux quatre coins de l'espace francophone. Cette année les assises de l'AIRF tenues à Toulouse du 21 au 23 octobre dernier, étaient d'ailleurs consacrées aux formations continues.

La présence de la délégation anjouanaise à Toulouse leur a permis également d'organier une visite touristique à la chaine de montage de l'Airbus A-380, ensuite elle a réuni les différentes diasporas anjouanaises de la région de Toulouse et de la ville de Marseille. Le Gouverneur en a profité pour nouer des relations avec des autorités régionales de France, pour renforcer les liens entre elles et la communauté comorienne originaire d'Anjouan, autour de projets de développement et des actions de jumelage, sans oublier le suivi des doléances spécifiques. Autant dire que cette visite d'une semaine de la délégation anjouanaise en France fut « une réussite » à en croire la délégation et des membres de la diaspora.

Naouir Eddine Papamwegne
281009/nep/hzkpresse/15h00
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