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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 23:28

APPEL À UNE GRANDE MOBILISATION UNITAIRE
LE 21 FÉVRIER 2009, DE 14 H À 18H
RASSEMBLEMENT AU TROCADÉRO

marche vers le Rond-point

Champs Elysées - Clémenceau  Paris 8ème
DANS  LE CADRE DE LA SEMAINE ANTICOLONIALE
(14 – 21 FÉVRIER 2009)


TOUS ENSEMBLE EN SOLIDARITE AVEC TOUS LES PEUPLES A DECOLONISER

RASSEMBLEMENT PLACE DES DROITS DE L’HOMME
(Métro : TROCADERO)

Le peuple français doit connaître les pratiques et le vrai visage du colonialisme français qui impose, par la force, la partition des Comores alors que l’Europe veut s’unir pour faire face aux enjeux du 21ème siècle.

Le gouvernement de Sarkozy, dans la logique coloniale érigée en loi, veut ancrer, encore plus, l’île comorienne de Mayotte dans la France, en organisant en mars 2009 «un référendum sur la départementalisation de Mayotte ».

Pourtant Mayotte est comorienne, en vertu des résolutions des Nations Unies, notamment la résolution 3385 (XXX) du 12 novembre 1975, qui réaffirme «la nécessité de respecter l’unité et l’intégrité territoriale de l’archipel des Comores, composées des îles d’Anjouan, de la Grande-Comore, de Mayotte et de Mohéli », comme le souligne la résolution 3291 (XXIX) du 13 décembre 1974 et d’autres résolutions de l’Assemblée générale.

 

Force est de constater que cette occupation illégale a conduit à son cortège de morts, de maltraitance et d’humiliations. En effet, depuis qu’en 1995, le gouvernement français a instauré un visa d’entrée à Mayotte pour entraver la libre circulation des Comoriens des autres îles. Les Comoriens qui veulent se rendre à Mayotte, à défaut de ce visa qui leur est impossible à obtenir,  sont pourchassés et « noyés », ce qui s’est soldé par plus de 6000 morts dans le bras de mer séparant les îles d’Anjouan et de Mayotte (appelé le « plus grand cimetière marin »). Ceux qui ont survécu sont pourchassés et maltraités par la Police des frontières (PAF) : ils sont considérés comme des «clandestins» [chez eux]  et représentent plus du tiers de la population vivant sur l’île de Mayotte !

 

 Loi du plus fort contre le plus faible, au mépris du Droit International. Politique du chiffre et désastre humanitaire.

 

Depuis 33 ans, la France colonialiste développe dans l’île comorienne de Mayotte, une économie artificielle et une politique de l’assistanat ;  la presse et les observateurs font état, jour après jour, du non respect flagrant du droit humain dans cette région (on a pu parler de «zone de non droit»).

 

Depuis 33 ans, La France colonialiste sème la terreur dans les 4 îles. Elle inflige à la partie indépendante des Comores, une déstabilisation chronique par  une série de coups d’états organisés par des mercenaires français (conduits par le tristement célèbre Bob Denard).

 

En le cachant à son peuple, au nom de ses intérêts géopolitiques, ses intérêts supérieurs, elle continue de mettre en oeuvre une politique coloniale.

Il s’agit d’un programme délibéré  de partition, de « séparation » des Peuples d’un même pays, d’une même zone géographique, au nom de « sa place dans le monde ».

 

La France maintient sa présence, non seulement dans l’océan Indien, mais aussi dans l’Océan Pacifique contre les Peuples Kanak, Wallisiens, Futuniens, Polynésiens ; dans l’Océan Atlantique contre les peuples Antillais et Guyanais. C’est ce qu’elle appelle, avec fierté, sa  «France des 3 océans » !

 

Tous nos peuples doivent s’unir pour arrêter le processus de «mayottisation» froidement mis en œuvre depuis quelques décennies aux Comores; ce processus est destiné à être appliqué, par la suite, aux autres pays de l’empire colonial français.

Tous ensemble, disons NON au colonialisme, à l’occupation illégale de l’île comorienne de Mayotte, au référendum sur la départementalisation !

Nous appelons tous les anticolonialistes à venir manifester leur solidarité envers les peuples opprimés du 21ème siècle. Pour en finir avec ces pratiques  colonialistes  d’un autre âge !

Organisations signataires de la semaine anticoloniale

ADAUPO, ACAT, ACCA, AFASPA, Afrique 21, AIPDRDA, AME, ARDHD, ATTAC AFRIQUE, amicale panafricaine, CAAC-COMORES, CADTM-France, Canalmoza, CCFD, CEDETIM, CIFDDH, Cimade, C.O.D.E, COFANZO, CNR-MUN, CNT, CTR TOGO, Comores-TV, Diascom, Droits devant, Douniaweb,FCD, FNEB, FFA, AIDSPK, gennevilliers pourtous, Greenpeace, IPAM, Les Amis de la Terre, MBDHP, Mouvement de la paix, Mouvement des Indigènes de la République, MRAP, Oxfam-France/Agir ici, Survie, ocomores.com, Oxfam France Agir Ici PCF, PCOF, PIT, Peuples Solidaires, plateforme panafricaine, Radio FPP, REBENUU, Réseau Féministe "Ruptures", Réseau "Sortir du nucléaire", SCPT, UPC-France...

Merci de signer la pétition «contre l’occupation illégale de l’île comorienne de Mayotte» sur les sites ci-dessous: http://www.sos-comores.org ; http://www.anticolonial.org

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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 23:53

L’Association des originaires des Comores en France

(A.O.C.O.F)

vous invite à découvrir des éléments de sa culture lors de sa tradionnelle

 

                                                                         JOURNEE CULTURELLE

 DU SAMEDI 21 FEVRIER 2009

A PARTIR DE 14H

DANS LA SALLE MAURICE KHOEL

                         DE BUSSY SAINT GEORGES (77)
                               PLACE DE LA MAIRIE

(Vue de la Baie de Ouani-Anjouan-Comores)

 

Danses traditionnelles masculines et féminines

ponctueront cette journée autour de spécialités culinaires comoriennes.

Il s'en suivra une soirée dansante animée par DJ KAY

 

14h00-19h00: Danses féminines: Tari – Wadaha – Mgodro – Mbiou -Toirabou

19h00-21h00: Danses masculines: Mchogoro - Chigoma...

A partir de 21h00: Soirée dansante: Musique Africaine – Comorienne – Ragga – Zouk - RN'B...

 

ENTREE : 10 € (entrée gratuite pour les moins de 12 ans)

 

Contacts : Mme AHMED Toilhati – Présidente - 06 61 06 93 03

                  Mr SINANE Amir – Secrétaire Général - 06 50 20 23 51

                  Mme SINANE Sitina – Animatrice – 06 67 29 12 02

 

Accès :

En  voiture:

 De Paris ,Prendre l’autoroute A4  direction METZ/NANCY , sortie n° 12 Val de Bussy  puis Bussy st Georges-village jusqu’à la Mairie . Salle Maurice KHOEL face à la Mairie.

 

De l'A6 , prendre la direction Lille /Metz /Nancy /Marne la Vallée puis sur l'A4 prendre la sortie n°12 Marne la Vallée /Val de Bussy /Bussy sSaint Georges puis Bussy saint Georges Village jusqu'à la Mairie , Salle Maurice KHOEL face à la mairie

 

 

En Transports en commun:  prendre RER A  Direction Marne la Vallée  et descendre à la Gare de  Bussy st Georges.

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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 02:16

 

  Chers visiteurs du  blog, chers amis, chers proches

 

A l’occasion du nouvel an,  je tiens à vous présenter (vous et vos familles) mes vœux de bonheur, d’amour, de prospérité, de bonne santé et d’entente mutuelle.

 

Que 2009 soit propice à la concrétisation des projets qui vous tiennent à cœur !

 

Que 2009 soit une vraie année de changement dans le sens positif aux Comores et ailleurs !

 

Mwaha mwemwa wa baraka na mayécha méma na guvu za mwili na mahaba mengui hasontsi ya tru

 

Mwaha Alifu mbili na shendra, wuké mwaha wa mabadiliyo hari mwa yi ntsi ya Komori na zi ntsi za saliya hari mwa trongo djema na zi trendrwa.

 

AMEN.

 

 

 

Halidi (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

 

 

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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 01:18

L’Historien Mahmoud Ibrahime présentera son dernier livre « Said Mohamed Cheikh (1904-1970). Parcours d'un conservateur. Une histoire comorienne au XXe siècle » paru le 20 février 2008 chez Komedit le vendredi 02 janvier 2009 à l’Assemblée de l’Union des Comores à Moroni à partir de 15h30.

 

Entrée libre

 

 HALIDI-BLOG-COMORES

 

 

 

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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 20:37
Conférence-débat le vendredi 19 décembre 2008, à 18h, Bât C, salle CO22 à l'Université de Saint Denis Paris 8

1er Thématique : « Le Pouvoir communal face au pouvoir traditionnel »
 Vendredis de l’Arc-en-ciel Conférence-débat le vendredi 19 décembre 2008, à 18h, Bât C, salle CO22 à l’Université de Saint Denis Paris 8 1er Thématique : « Le Pouvoir communal face au pouvoir traditionnel »

Conférencier :
ABDEREMANE Said Mohamed
,

doctorant en anthropologie : «Perception et gestion de la terre aux Comores »

Homme de lettre et de théâtre, ABDEREMANE Said Mohamed a publié de nombreux article Articles sur la littérature comorienne d'expression française et édité Tombé du Ciel (théâtre), Djambo Djema( contes), et prépare une œuvre sur le penseur Mbaye Trambwe.

En introduisant le modèle communal aux Comores, on a totalement ignoré que chaque village (mdji) des Comores, notamment à Ngazidja, fonctionne en cité-Etat, administré par les grands notables. Il y a déjà, dans cet aspect, une autogestion ou une forme de décentralisation dont chaque villageois peut devenir le garant en accédant au rang de mrumdzima (homme accompli). Or avec l'introduction hâtive du système des communes, c'est une sorte de classe dirigeante nouvelle, « coupée » de la population et munie de références souvent nouvelles et incompréhensibles qui fait son apparition.

2ème Thématique :

« Les rapports qui existent entre notables et politiques aux Comores, de 1975 à nos jours »


Conférencier :
Ibrahim BARWANE
,
doctorant en anthropologie : « Les rapports entre notables, politiques et religieux à la Grande Comores ».

Comédien, il est coauteur du recueil de contes « Mensonges, mensonges, qui osera me contredire », et auteur de la pièce « Pauvres Comores ».Il se prépare pour son nouveau spectacle « Pauvre Afrique », prévu pour 2009

Tendus, apaisés ou confondus, les rapports entre notables et politiques ont toujours rythmé la durée, souvent éphémère, des gouvernements successifs aux Comores, de 1975 à nos jours. Ici, il n'est pas question d'une étude chronologique concernant les notables et les politiques, mais une analyse sur les dénominateurs communs et les points sur lesquels ces deux composantes s'opposent. Pour mieux cerner la problématique, il sera important de voir des concepts tels que « le vrai notable », « le vrai-faux notable », «les wazeye wasiyasa » ou les dinosaures de la politique, « les madja leo » ou les parvenus et « les makaya ziliyo » ou les opportunistes.

Association des étudiants comoriens de paris8.
2 rue de la Liberté - 93526 St Denis cedex
Tel : 01-48-27-17-51
mail : arcencielcomores@gmail.com
M° : Saint-Denis Université (ligne 13)
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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 14:31

Vendredi de l'Arc-en-ciel Conférence-débat le vendredi 14 novembre 2008, à 18h, Bât C, salle CO22 à l'Université de Saint Denis Paris 8Thématique : « Quels risques fait courir le gouvernement à l'unité nationale comorienne?

Vendredi de l’Arc-en-ciel Conférence-débat le vendredi 14 novembre 2008, à 18h, Bât C, salle CO22 à l’Université de Saint Denis Paris 8Thématique : « Quels risques fait courir le gouvernement à l’unité nationale comorienne?
« Quelles sont les solutions que propose Djabir pour sortir de l'impasse ? »

Conférencier: Abdou Djabir, docteur en Coopération internationale et européenne, enseignant à l'Université des Comores et Président du parti MUSADA.


Abdou Djabir vous invite à une causerie sur les institutions nationales afin de connaître davantage les difficultés actuelles liées à l'esprit des institutions et les difficultés liées à la mauvaise foi de ceux qui sont chargés de mettre en œuvre la constitution. Abdou Djabir vous invite à une causerie sur les institutions nationales afin de connaître davantage les difficultés actuelles liées à l'esprit des institutions et les difficultés liées à la mauvaise foi de ceux qui sont chargés de mettre en œuvre la constitution.

Cette conférence sera animée par Ismael (journaliste) Ibrahim Barwane (doctorant en anthropologie et comédien)
Association des étudiants comoriens de paris8.
2 rue de la Liberté - 93526 St Denis cedex
Tel : 01-48-27-17-51
mail : Ibarwane@gmail.com
M° : Saint-Denis Université (ligne 13)
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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 23:18

INVITATION

 

 

 

Madame, Monsieur, chers amis des Comores,

 

Pour la 9ème année, nous avons le grand plaisir de vous inviter à l'assemblée générale ordinaire de l'association  YSIA qui se tiendra :

                                                        le samedi 22 novembre

                                                     à partir de 14h30 à Auxerre,

                                            Maison de quartier des Piedalloues

                        ( boulevard des Pyrénées près de l’ancien terrain militaire).

 

Au programme :

 

  • A partir de 14h30 : EVENEMENT !

Présentation au public du 1er tome de l’Atlas des Comores édité avec le soutien du Conseil Général de l’Yonne, en présence de Fabrice THOMASSIN, Professeur d'Histoire Géographie et Cartographe, co-auteur de l'ouvrage avec Abdillah BEN MAHAMOUD, Professeur de Mathématiques à Fomboni. avec le concours de Moussa SAID (Université des Comores).

 

  • A partir de 15H30 : partie statutaire (rapport moral, rapport financier, projets, renouvellement des membres du bureau, questions diverses)
 
  • A partir de 16H : « goûter franco-comorien » offert à tous les participants et petit marché comorien (vente de vanille, de « lessos », d’ylang ylang, etc.)

 

 

D’avance, nous vous remercions et nous vous prions de bien vouloir agréer l’expression de nos salutations  les plus amicales.

 

Oissila ABDULLAH-BOSVY

(contact :  06 30 56 51 91 - ysia@wanadoo.fr )

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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 11:11

Vendredi de l'Arc-en-ciel Conférence-débat le vendredi 7 novembre 2008, à 18h, Bât C, salle CO22 à l'Université de Saint Denis Paris 8
Thématique : « L'indépendance et la Révolution Socialiste à Komoro 1975-78) »

Vendredi de l’Arc-en-ciel Conférence-débat le vendredi 7 novembre 2008, à 18h, Bât C, salle CO22 à l’Université de Saint Denis Paris 8Thématique : « L'indépendance et la Révolution Socialiste à Komoro 1975-78) »

Présentateur-animateur :


Casimir, dit Kari Ngama,
chercheur sur l'Histoire et la culture comoriennes.


Fin connaisseur de l'histoire des Comores, surtout de la période du Président Ali Soilih, Casimir vient de publier une œuvre magistrale, aux éditions Djahazi, intitulée « L'Imposture Féodalo-Bourgeoise » ou « Milanantsi Ugangui »
(La Révolution Comorienne 1975-78).

Le présentateur propose 3 étapes :

1/ Distribution de documents et extraits du livre 'L'Imposture' (Mila na Ntsi) et vente des quelques livres apportés (25E/unité).
2/ Recherche avec un groupe d'étudiants par le moyen du questionnement continu et essai de réponse aux questions transcrites dans un Cahier Spécial. (Utilisation d'un tableau pour expliciter certains raisonnements)
3/ La place sera laissée aux Acteurs de l'Histoire, ceux qui ont vécu la période étudiée. Le public les interrogera et chacun d'eux pourra traiter les questions qui l'intéressent.

Cette conférence sera animée par Ismael Mohamed (journaliste) Ibrahim Barwane (doctorant en anthropologie et comédien).

Association des étudiants comoriens de paris8.
2 rue de la Liberté - 93526 St Denis cedex
Tel : 01-48-27-17-51
mail : Ibarwane@gmail.com
M° : Saint-Denis Université (ligne 13
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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 23:18
Soirée
Ylang-Ylang
4ème Edition

 

Association caritative

pour la

 Santé aux Comores

 

 

                         Samedi 8 Novembre 2008

                                                      A partir de 19h

 

 

A la Maison pour Tous Marcel Pagnol

64, Route de Laverune – Montpellier

 

Au Programme :

 

 Repas Comorien, Tombola, Ventes (épices et tissus des Comores)

Artistes Comoriennes en Live : SARAHNAWAL

 

                                                                                      DJ   SOLAY

 

                              Réservez au : 04 67 84 33 35      

Jusqu’au 25 / 10 / 08

 

Tarifs :

Adhérent             11 €

                                                                           Adulte                 15 €

Enfant (6-12ans)  6 €

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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 22:15
CELEBRATION DU 12 NOVEMBRE 1975

LE 8 NOVEMBRE 2008, 13 H – 19H.

SOUS LE SIGNE DU COMBAT CONTRE LA DEPARTEMENTALISATION
DE L’ILE COMORIENNE DE MAYOTTE


Maison des associations de Paris 13ème :
 11, Rue Caillaux,
75013 Paris

Métro : Ligne 7, Maison Blanche


AU PROGRAMME

Première partie

Modérateur : Papa Abdou-Issa

1. Projection-débat sur le film d’Agnès Fouilleux «un aller simple pour Maoré»

2. Rappels historiques sur le sens du 12 Novembre 1975 pour les Comoriens

Intervenants :

 Salim Hadji Himidi (Ancien Ministre des Affaires Etrangères des Comores),
Ibrahim Hissani (Ancien Ministre de l’Education des Comores),
 Abdou-Rahamane Ahmed (SOS Démocratie - Comores).

Deuxième partie

Modérateur : Mabadi Ahmédali

3. Projection d’ «extraits du discours du Président Sambi, du 21/10/2008».

4. Echanges autour des questions: «quels types de luttes pour la défense de la
souveraineté et de l’unité nationale?», «rétrospective des actions engagées».
Quelles perspectives pour les mois à venir?

Intervenants :

Saîd Ahmed S. M. Jaffar dit Guigui (Groupe de Marseille pour la Défense
de l’Unité Nationale des Comores);
Mustapha Abdou-Raouf (CAAC-Comores), Boina Fahmi (CCMM),
Hassane Jaffar (GRITAC), Jack Lavane (Watwaniya) …,

Troisième partie

Modérateur : Mustapha Abdou-Raouf

5. Témoignages de soutien de personnalités amies des Comores

Intervenants :

Corine Perron (USTKE),
Mireille Mendes-France (Mouvement J. Bové),
Marie-Pierre Boursier (PFC),
Mustapha Gueye (Cercle Frantz Fanon),
Frédéric Sarkis (Elu des Verts, Anticoloniale),
Houria Bouteldja (Indigènes de la République),
Mourad Slimane (Collectif anticolonial),
Casimir (écrivain chercheur)…

Discours de clôture

Signataires

ACDH - Association Comorienne des Droits de l'Homme,
CAAC - Collectif des Associations et Amis des Comores – Paris
CCMM - Collectif Comores-MasiwaMane - Paris
CDUIC - Collectif pour la Défense de l'Unité et de l'Intégrité des Comores – La Réunion
Comité Marseillais pour l'Unité des Comores
DIASCOM – (coordination des Associations de la Diaspora Comorienne)
GRDC - Groupe de Réflexion sur le Devenir des Comores - Mayotte
GAC - Guilde des Artistes Comoriens – Paris
GRITAC - Groupe de Réflexion pour l'Intégrité Territoriale des Comores – Paris
Mouvement Watwanya - Amicale Panafricaine – Paris
SOS Démocratie – Paris
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