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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 09:12

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Mutsamudu, lundi 21 Février 2011 (HZK-Presse) Les fortes pluies et le vent furieux qui ont marqué le climat à Anjouan ces derniers temps n’ont pas cessé de faire des dégâts au niveau des infrastructures routières, mais surtout des victimes parmi les habitants de l’île. En l’espace de quelques jours, trois personnes ont péri sous les intempéries.

 

Il y a deux semaines en  effet, dans les environs du quartier Mbuyuju à Ouani, un enfant d’une dizaine d’années était emporté par les eaux impétueuses d’une rivière en crue, alors qu’il s’amusait avec un camarade. Son corps sera retrouvé inerte à cinq cent mètres plus loin de l’endroit où il s’amusait. Son père, informé peu après du sort de sa progéniture, sera pris d’un violent malaise et admis aux urgences. Le même scénario s’est répété six jours plus tard, cette fois à Bazimini.

 

Ici, c’est Abdel, un enfant de six ans, qui a été trainé et tué par le torrent. Son cadavre ne sera retrouvé que le lendemain à Ouani, soit à quelques sept kilomètres de l’endroit où l’accident s’est produit ! Mais la malédiction des fortes précipitations accompagnées des vents fous ne s’arrêtera pas avec ce drame. Jeudi dernier, en milieu de journée, Mohamed Nyélé, un pêcheur qui tentait une manœuvre désespérée de rejoindre la rive de Mjihari (un quartier riverain de Mutsamudu) a été renversé dans sa barque par les vagues et resté depuis introuvable.

 

Il faut dire que les pluies de l’actuelle saison de la mousson [Kash-kazi, qui s’étale entre novembre et avril] à Anjouan sont particulières. Au point de précipiter les climatologues dans des spéculations déroutantes pour le citoyen lambda, car quelque peu contradictoire avec les préceptes climatologiques véhiculés d’ordinaire par les mêmes scientifiques.

 

Ainsi, au cours d’une récente émission télévisée de la Radio Télévision de Ndzouani -RTN-, un de ces « visionnaires » du climat expliquait que « les fortes précipitations sont dues à l’intense déforestation ». Ce qui ramène une femme qui suivait l’émission à se poser la question suivante : « Mais qu’impute-t-on au juste à la déforestation ? Tantôt elle est la cause de la sécheresse, tantôt celle des pluies qui tombent en trombes ! C’est tout de même bizarre ! »

 

Fidel Adami (Correspondant à Anjouan)

210211/fa/hzkpresse/6h00

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 09:29


 

 
   
 
 
 

Source : HZK Presse du 07/02/2011

 

Gestion des sociétés d’Etat: Quand la politique est au chevet

de tout à Anjouan

 
Au cours d’une conférence de presse tenue lundi au siège d’EDA (Electricité d’Anjouan), Ali Ben Ali, le directeur général (photo), a donné sa version de l’antagonisme qui le lie à son employé, Saïdomar Mirhane, le directeur de la production de la même société.
 
Au cours d’une conférence de presse tenue lundi au siège d’EDA (Electricité d’Anjouan), Ali Ben Ali, le directeur général de cette société publique, a donné sa version de l’antagonisme qui le lie à son employé, Saïdomar Mirhane, le directeur de la production de la même société.

« Certaines gens, qui ne savent pas la vérité, racontent que je m’emploie, depuis la fin des élections, à tirer dans les pattes des éventuels prétendants au poste que j’occupe. Mais puisqu’on y est, citons nommément les gens : il s’agit en l’occurrence de Saïdomar Mirhane, le directeur de la production de cette boîte. Je l’ai mis à la disposition du Commissariat à l’Energie car c’est de là qu’il arrive, mais si j’avais le pouvoir de le licencier, je l’aurais fait !

Ce n’est toutefois pas à cause de tout ce qui se dit dans la rue, mais plutôt à cause du fait qu’il a abandonné son poste depuis un temps. Je m’appuie sur notre législation interne qui dit que lorsqu’un employé abandonne son poste trois jours de suite sans aucune justification, il est licencié. Cela fait un bon moment qu’il ne travaille plus; et il a dit à des agents d’ici qu’il attend juste que l’heure arrive et qu’on lui remette les clés », a-t-il raconté aux journalistes, après avoir été interrogé sur le sujet.

Saïdomar Mirhane, frère d’Oumbad Mirhane, le conseiller spécial du président de la République, n’a en effet jamais tout à fait pu avaler son éviction de la tête d’EDA, qu’il a eu à diriger à l’époque du colonel Mohamed Bacar. Notons en plus qu’un audit, diligenté au lendemain de la chute de ce dernier, par l’exécutif insulaire transitoire, avait fustigé sa gestion exécrable de la société durant cette période. Mais il a, au cours des dernières élections, retourné sa veste du côté de la mouvance Sambiste, soutenant avec ferveur les candidats Ikililou et Anissi.

Face donc à un rival qui vient de perdre la face (Ali Ben Ali était du camp du gouverneur sortant, Moussa Toybou), l’homme s’octroie aisément le droit de déclarer qu’il « attend les clés de la direction ». Mais l’actuel patron de l’établissement, qui n’est apparemment pas du genre à se laisser faire, ripostera en disant qu’ « il ira donc les attendre à la maison », car « tant que je serai le premier responsable de cette société, aucun rond ne sera versé à l’employé qui ne travaille pas ! »

Mais Ali Ben Ali avait surtout appelé la presse pour exposer le bilan des réalisations de l’année écoulée, et annoncer ses projets d’avenir. Il a alors fait savoir que l’opération d’extension du réseau électrique à travers toute l’île se poursuit merveilleusement, avec, à ce jour, avec 75 villages sur 87 branchés au réseau, et que dans les 12 autres localités qui restent, les travaux se poursuivent.

Rappelons que cette opération d’envergure a été lancée au milieu de l’année 2009, grâce à une subvention de l’Etat d’un montant de 600 millions de francs. Pour cette année, la société envisage, outre le parachèvement de ce projet, d’équiper les agences régionales en matériel et personnel technique qualifié, dans un souci de décentralisation technique efficace.

Fidel Adami (Correspondant à Anjouan)

 

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 16:18

 

Colonel-Abeid-en-prison-dec-2010-paint.jpgDepuis le 1er décembre, l’ancien chef des séparatistes de l’île de Ndzuwani, le Colonel Abeid (photo)  se trouve en prison pour purger sa peine. Il a été arrêté à son domicile de Pomoni au sud de l’île.

 

Pour rappel, le Tribunal de Mutsamudu l’a condamné le 4 novembre 2010 à une peine d’emprisonnement ferme de 13 mois avec 3 de ses collaborateurs ( voir ICI).

 

Le règne de ce « monsieur », un retraité de l’armée française, qui a duré deux ans (de janvier 1999 à août 2001) à Ndzuwani, une des îles Comores,- en apparence court mais en vérité trop long pour les comoriens qui se trouvaient sur l’île à cette période - a été particulièrement  marqué par  les exactions exécrables de sa milice personnelle, le CIR (Commandement d’intervention Rapide).

 

Ce « monsieur » se trouve aujourd’hui en prison. Il sera libre. Il est même probable qu’il sorte  de la prison avant la fin de sa peine. Donc il a raison de sourire derrière les barreaux. Mais Chikele, par exemple, lui, est assassiné dans des conditions horribles sous son règne. On ne le reverra jamais. Il ne peut pas sourire. Il a laissé une veuve et des orphelins. Voilà la réalité qui doit être connue.

 

Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

 

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 21:00

Lu pour vous : Source / http://www.reunionnaisdumonde.com/spip.php?article2194

Moussa Toiybou : conférence de presse aux Comores

A l’approche de la fameuse tournante censée passer le tour à un président mohélien (le mandat de l’actuel chef de l’Etat expire le 26 mai 2010), plusieurs voix politiques se font entendre notamment celle du gouverneur d’Anjouan Moussa Toyibou, qui défend son mandat de cinq ans. Il vient de tenir un point de presse ce mercredi à Daru Nadja [siège du gouvernorat], axé sur trois points relatifs à l’économie, la crise sociale et l’harmonisation des mandats.

 

Moussa-Toiyibou.jpgPendant 1h 30mn, le gouverneur a répondu aux questions des médias nationaux présents à la conférence de presse. Il estime qu’en une année de pouvoir, il a réussi avec son gouvernement à corriger beaucoup d’injustices sociales héritées de l’époque du régime séparatisme, en citant les actions menées afin de rouvrir tous les postes de santé d’Anjouan qui avaient presque fermé leurs portes.

« J’ai avantagé la prévention dans mes projets, j’ai mis le paquet pour rouvrir ces centres de santé afin de donner accès aux soins à tous les anjouanais et pour payer les salaires des agents qui y travaillent, je me suis permis de les insérer comme s’ils faisaient partie du personnel de Daru Nadja ».

Le chef de l’exécutif de l’île, toujours dans le domaine de la santé, mettra à son actif le recrutement de médecins et infirmiers, et la rénovation des logements des médecins chinois installés à Anjouan, dont le financement était assuré par son propre gouvernement après le refus des autorités de l’union de débloquer les fonds nécessaires. Il a fait savoir que le pays subit de nombreux problèmes au quotidien, et surtout l’épineuse question des arriérés de salaires des fonctionnaires et les avancements revendiqués par le corps enseignant.

Mais en réponse, le gouverneur repose la question de savoir : « quel est ce président comorien ou décideur de l’Etat qui a pu à chaque fin du mois payer ses fonctionnaires et tous les deux ans leur accorder des avancements ? ». Une bonne raison selon lui de « sortir de cet imbroglio », d’autant plus qu’à en croire M. Toybou, « nos fonctionnaires ne travaillent pas assez et ne sont pas efficaces, en termes de rentabilité à la fonction publique », et le gouverneur de déplorer « l’absentéisme constaté dans les bureaux », avant d’annoncer que « des mesures seront prises, mais nous devons aller petit à petit car les causes devront être connues avant toute sanction ».

Le gouverneur a attiré l’attention des enseignants en les prévenant que dans les jours à venir chacun prendra ses responsabilités pour que très vite les enfants retrouvent le chemin de l’école. Il accuse même les syndicats de perturber la bonne marche de l’administration. « C’est vrai, ce sont des défenseurs des droits des travailleurs mais ils manquent de formation. Ils ne savent même pas où sont les limites de leurs droits et devoirs et c’est tout le problème. Je serai prêt à les aider pour qu’ils puissent bénéficier des formations car nous sommes tous responsables de l’avenir de notre pays », assure-t-il. Et pour conclure sur la crise de l’enseignement, M. Toybou a averti que désormais celui qui fait un abandon de poste doit connaitre son sort, la perte de son salaire et le gel de sa carrière.

Au plan économie, le gouverneur affirme que tous les secteurs se trouvent bloqués et freinent en partie le développement du pays. Pour lui c’est une question qui relève directement des autorités centrales mais ce qui est sûr, le pays doit toujours attendre les aides extérieures pour s’en sortir, ce qui signifie selon lui que le seul moyen de vaincre la misère serait d’attirer des investisseurs étrangers.

Au niveau politique, le gouverneur Toybou se dit « très heureux de constater que le pays a renoué avec la stabilité et retrouvé la confiance de ses partenaires » depuis la libération de l’île d’Anjouan. Au sujet de l’harmonisation des mandats du président de l’union des Comores et des gouverneurs, aucun politicien digne de ce nom ne peut se réserver, dit-il. « Il ne s’agit donc pas de prolonger le mandat de qui ce soit, il s’agit au contraire de se mettre d’accord sur une date pour la tenue en même temps des élections du président de l’union et celle des gouverneurs des îles », explique-t-il.

Et au passage il fait un petit rappel historique des institutions, pour dire qu’il n’a jamais été question de réduire par consensus le mandat électif des élus encore en exercice, « il serait ainsi injuste de ramener mon mandat à moins de 2 ou 3 ou encore 4 ans, en sachant que j’ai été élu pour 5 ans et prêté serment sur la base d’un programme précis », lance le gouverneur d’Anjouan.

Il dit faire confiance à son peuple car c’est grâce à lui qu’il est là aujourd’hui, idée qu’il aurait avancée à ses collègues de Mohéli et Ngazidja, en déclarant que « se rallier à l’opposition n’est pas la meilleure solution ». A en croire le numéro un d’Anjouan, son collègue de Mohéli Mohamed Ali Said aurait compris contrairement à Abdouloihabi de Ngazidja qui a rejoint l’opposition, mais toujours selon Moussa « c’est son choix à lui ».


Soilah Naouir Eddine Papamwegne

 

 

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 00:02
Faits-Divers
Lu pour vous / Source : CLICANOO.COM | Publié le 14 novembre 2009
Alors que trois anciens militaires se sont échappés de leur prison de Moroni, en Grande-Comore, dans la nuit du 18 au 19 octobre pour rejoindre Mayotte via Anjouan, onze camarades de l’ancien président d’Anjouan Mohamed Bacar sont toujours assignés à la Réunion. Rencontre avec l’un d’eux. Mahmoud Douclin (Photo), 48 ans, est l’ex-commissaire auprès de la présidence pour l’évaluation et la protection du patrimoine d’Anjouan. Avant, il était ministre des Finances.
  

Anjouan. Ils étaient 26 au départ. Quatre sont partis au Bénin, dont le président déchu Mohamed Bacar. Onze ont obtenu l’asile politique. Et onze autres restent assignés à la Réunion. Sans papiers. Mahmoud Douclin, 48 ans, est un de ceux-là. "Ce n’est pas une vie", lâche-t-il. Pour seul papier d’identité, il sort une feuille aux pliures déchirées. C’est un arrêté de reconduite à la frontière. Mais Mahmoud comme ses dix autres camarades ne peuvent pas être expulsés vers Anjouan où ils craignent pour leur vie. C’est l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRAH) qui le dit.


Tous ces Anjouanais faisaient partie des proches de Mohamed Bacar, ce 25 mars 2008, quand l’Union africaine a débarqué sur l’île tourmentée de l’archipel des Comores. Mahmoud a pris place à bord du kwassa-kwassa qui a conduit Mohamed Bacar à Mayotte. "Ils sont partis par une mer démontée ce jour-là", raconte un observateur qui souhaite conserver l’anonymat. Ils pensaient obtenir l’asile. "Seuls les moins gradés ont eu l’asile politique", remarque Mahmoud Douclin. Lui avait le grade de commandant.

Depuis mars 2008, comme ses camarades, il est passé par la détention dans le cadre d’un véritable marathon judiciaire avant d’être assigné à résidence sur la base aérienne 181. Puis tous ont d’abord dû signer deux fois par semaine au commissariat ou à la brigade de gendarmerie la plus proche de leur domicile. Aujourd’hui, ils doivent signer une fois par mois. Moins contraignant. Sans papier, ils ne peuvent pas quitter l’île.


"Nous voulons être traités humainement"


Quant à un éventuel retour à Anjouan, Mahmoud Douclin n’y pense pas pour le moment : "Il faut toujours imaginer le pire." Et de se reprendre : "Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir." Car la famille de Mahmoud Douclin est restée à Anjouan. Il arrive parfois à avoir des nouvelles. "Mais quand le père n’est pas là, c’est la galère", poursuit-il. Les autres Anjouanais bacaristes sans asile politique arrivés à la Réunion en mars 2008 sont dans cette même situation. Pas de travail. Pas de ressources. "Et pas d’ONG qui s’occupe de nous." Mahmoud Douclin poursuit : "Ceux qui arrivent à avoir quelques ressources les envoient à leurs familles." Certains proches des bacaristes, restés à Anjouan, ont été inquiétés au début. Des maisons de membres de leurs familles ont été détruites. Des violences ont été exercées. Parmi ceux qui sont restés, certains ont été emprisonnés puis relâchés. D’autres sont toujours en détention. C’était le cas de ces trois militaires - un lieutenant, un adjudant-chef et un sergent-chef - qui se sont fait la belle de la prison de Moroni dans la nuit du 18 au 19 octobre pour rejoindre Mayotte en passant par Anjouan. Ils demandent désormais l’asile politique et ont obtenu une attestation provisoire de séjour. Mahmoud Douclin demande : "Nous ne pouvons pas être assignés éternellement. Nous voulons être traités humainement."


Nicolas Goinard


Quinze Anjouanais assignés à Mayotte


Mohamed Abdou Madi, ancien ministre du tourisme de Mohamed Bacar, est lui aussi assigné. Ils sont quinze Anjouanais dans ce cas à Mayotte. Car c’est sur l’île au lagon qu’il vit depuis mars 2008. A Pamandzi plus exactement sur Petite-Terre. Contacté par téléphone, il souhaite s’exprimer sur les conditions de vie de ceux, qui comme lui, ont fui Anjouan à bord d’un kwassa-kwassa en compagnie du président renversé. Une ironie du sort quand on sait que c’est par ce mode de transport maritime guère stable que de nombreux Anjouanais ont quitté le régime de Bacar. Les partisans de Mohamed Bacar s’estiment rejetés. Mohamed Abdou Madi appuie : "Nous sommes libres de circuler au niveau de la commune mais nous n’avons pas le droit de travailler." Et de conclure sur son envie de retour au pays : "Ce serait lâche de rester à Mayotte si on n’espérait pas rentrer à Anjouan un jour. Pour le moment, on ne sait pas comment." Cette probabilité, les autorités anjouanaises la craignent. Une rumeur persistante dit que ce retour des hommes de Bacar se prépare.

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 20:48

 Source : HALIDI-BLOG-COMORES

Fait divers :

4.166000fc soit 8467,48 euros, c’est la somme dérobée au bureau de la SNPSF (Societé Nationale  des Postes et des Services Financiers) de Ouani à Anjouan dans la nuit de vendredi à samedi. Le constat amer a été fait le samedi matin par le receveur du bureau. Pourtant, il n'y a pas eu d'effraction des portes selon ce dernier. Seul le tiroir dans lequel l'argent se  trouvait a été cassé.

L'argent dérobé était destiné entre autres aux opération habituelles et au paiement des salaires des employés dudit bureau.

L'enquête confiée à la brigade de la gendarmerie de Ouani suit son cours pouraboutir à l'arrestation rapide du (ou des) coupable (s).  Le receveur et quatre agents du bureau ont été entendus. 

A suivre.                                                                                           

Mohamed El-had
Un de nos informateurs à Anjouan
HALIDI-BLOG-COMORES 

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 20:32

Les clés de la municipalité de Ouani ont été remises le mercredi dernier, au nouveau maire, Monsieur Abdoulhalim Mohamed Bacar, professeur de français diplômé de l'ENES (Ecole Nationale Supérieure) de M'vuni nommé par un arrêté du gouvernorat de l'île d'Anjouan en date du 05 octobre 2009. Celui-ci remplace Abdou Zoubert qui a dirigé  la commune durant à peu près un an.

Il s'avère que ce remplacement a été sollicité par les responsables de la mosquée du vendredi avec lesquels l'ancien maire était en conflit ouvert pour des raisons que nous ignorons ainsi qu'une partie de la population de Ouani laquelle souhaiterait donner un nouveau souffle à la conduite des affaires de Ouani. Nous osons espérer que cette fois ci, la commune d'Ouani s'est vue offrir la personne qu'il faut. L'avenir nous le dira. car les querelles politiciennes stériles et ridicules dont font preuve les "enfants" de cette commune qui rêvent de devenir maire  depuis la mise en place des communes sur l'île il y a une dizaine d'années ne favorisent pas sa bonne gestion et l'entrave de retrouver son dynamisme d'antan. Ouani était un exemple en matière d'actions de developpement communautaire de telle sorte que beaucoup de comoriens pensaient qu'elle allait être une commune de référence. Hélas ! Tel n'est pas le cas actuellement. Les maires changent mais la situation ne change pas. Bien au contraire.

Avec la nomination d'Abdoulhalim Mohamed Bacar, Ouani compte son cinquième maire en une dizaine d'années ! C'est un peu trop et c'est triste pour une commune qui voudrait avancer. Deux ou trois ans en moyenne pour un maire ! Sans stabilité à la tête de ce poste, rien  de profond ne se fera et le bricolage et l'amateurisme flagrant en matière de gestion communale auxquels nous assistons continueront.

Le nouveau maire se fixe comme priorités , la l
utte contre la délinquance juvénile
l’interdiction de l’extraction du sable de mer et surtout faire de la ville de Ouani, une cité propre et rayonnante.

Il  compte énormément sur la participation des résidents à travers les associations folkloriques, communautaires... pour concrétiser ses projets.


Voilà des priorités nobles qui necessitent le soutien de tout le monde. Nous lui souhaitons bonne réussite, attendons de voir et ensuite....

Espérons aussi qu'il privilégiera la transparence et la communication. Qu'il mettra  fin  à ces occupations et constructions illégales et inadmissibles sur les terrains communaux et lancera un débat publique sincère sur la gestion de la Commune depuis sa création et son devenir sans tabou. Car tous les Ouaniens de Ouani et d'ailleurs ont le droit de savoir et de comprendre ce qui s'y passe réellement.  Sans transparence, on peut vainement esperer le changement.
                                                                                    
  Halidi Allaoui et Mohamed El-had
HALIDI-BLOG-COMORES

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 18:52

Source : HALIDI-BLOG-COMORES


Très tôt, dans la matinée d’hier (Samedi 3 octobre 2009)  un habitant de Pagé, zone périphérique de Mutsamudu, le chef lieu de l'île, a découvert un cadavre à quelques mètres du premier pont en provénance de Mutsamudu. Il s’agit du corps de Youssouf Abdou Allaoui.


Youssouf Abdou Allaoui est un jeune garçon originaire de Ouani qui était connu sous le pseudonyme de Koudina.    Il y a quelques années, il avait décidé de quitter sa ville natale pour aller s'installer à Pagé, le village d’origine de sa feue maman où il vivait paisiblement. Sa mort soudaine  paraît  mystérieuse. D'autant plus qu'il est trouvé dans un état surprenant.


 Selon des sources médicales, le pauvre garçon saignait du nez et avait des côtes cassées. Donc l'on écarte pas l'hypothèse d'un assassinat perpetré par  un groupe des gens.


En tout, cas c'est l'hypothèse privilégie par la famille proche de la victime.  Koudina a été assassiné ! Par qui et pourquoi ?


D’après le service d’enquête de la gendarmerie d'Anjouan, la  personne qui a découvert le cadavre a été interpellée pour être entendue . Et à l’heure où l’on vous rélate cette histoire macabre, quatre autres personnes, des amis proches de la victime, sont aussi intérrogées et entendues par les enquêteurs.


Ces cinq personnes  sont actuellement  en garde à vue.  L'enquête suit son cours. Un juge d'instruction va probablement les auditionner dans les jours à venir.  
  A faire à suivre……………..


Mohamed Elhad
Un de nos informateurs à Anjouan
HALIDI-BLOG-COMORES
 

                                                                                       
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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 10:57

Source : Alwatwannet / 08 mai 2009

Les partisans du rejet de la révision jettent l’éponge et s’en remettent à la décision de la Cour constitutionnelle et au peuple. C’est ce que nous a déclaré Soundi Abdoulatuf (Photo), qui a été désigné par ses pairs comme coordinateur de la campagne. Pourquoi donc cet abandon ? Soundi s’explique : ‘‘nous avions décidé de tenir nos meetings depuis le début de la semaine dernière à Ouani, mais on nous l’a interdit. Face à cette situation, nous avons décidé tout bonnement de laisser faire le pouvoir. Car ce qui est normal et démocratique à Moroni ne l’est pas à Anjouan’’.

Allaoui Djanffar, le président de la Commission électorale insulaire, déclare pour sa part, qu’ ‘‘il n’y a jamais eu d’interdiction de meeting ou de réunion de l’opposition. Ils savent très bien que pour tenir un meeting, il y a des autorisations à prendre et un calendrier à respecter. A notre niveau, ils avaient l’autorisation de tenir leur meeting, mais il leur fallait demander l’autorisation de la SNPSF, car le meeting devait se tenir à Msirojou et l’espace devant abriter la tribune, appartient à la SNPSF’’.

A Patsy, au siège de la Commission électorale insulaire, le programme de campagne de l’opposition y est toujours affiché. Allaoui Djanffar cite un courrier qui lui a été envoyé par l’opposition ‘’me demandant d’appeler toutes les parties prenantes à ce référendum pour une concertation, j’ai donné une suite favorable en convoquant toutes les parties à une discussion. Seule l’opposition ne s’est pas présentée. Elle, qui avait demandé la rencontre’’.

Ce qui préoccupe le plus les observateurs politiques à Anjouan est l’issue finale de ce scrutin. Certains craignent un taux d’abstention élevé. Le président de la Commission insulaire électorale reconnaît “les difficultés financières’’ auxquelles ils sont confrontés qui limiteraient leur marge de manœuvre pour piloter un scrutin parfait.

A dix jours du référendum, aucune campagne de mobilisation de masse n’est organisée par les partisans du “Non’’, laissant ainsi le terrain aux seuls partisans du ‘’Oui’’.

A Anjounan, il y a ceux qui soutiennent le projet de révision car le président l’a dit, et pour eux c’est forcément le meilleur, mais il y a aussi ceux qui font campagne pour le ‘’Oui’’ dans ‘‘l’espoir de prouver qu’ils sont capables de faire mieux que les autres (ceux qui gouvernent ndlr’’), nous dit avec amertume un jeune universitaire de Patsy avant d’ajouter que ‘’l’opposition qui se dit muselée, profite de quelques maladresses au début de la campagne pour rentrer dans sa coquille hermétique’’, face aux propos rassurants du président Sambi.

Kamal Ali Yahoudha

 

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 22:49

Source : HALIDI-BLOG-COMORES

 
Le premier rassemblement de l’Alliance pour la Stabilité et le Développement des Comores (ASDC) qui devrait avoir lieu le mardi 28 avril sur la place de Msirojou dans la municipalité d’Ouani a été saboté par la mairie de la ville. A savoir que l’ASDC s’oppose au Referendum de la révision constitutionnelle prévu le 17 mai prochain sur l’ensemble des trois iles.

 

Vu le retard d’accomplissement des formalités en vue l’organisation du meeting dans la commune de Ouani, la mairie de la ville a saboté le meeting de l’Alliance pour la stabilité et le développement des Comores, en avançant l’argument que la demande d’autorisation du rassemblement du 28 avril n’avait pas obtenu un accord.

 

Ainsi le meeting n’est pas autorisé à avoir lieu dans la commune en ce jour. D’après Zoubert Abdou, Maire de Ouani l’ASDC n’a pas respecté les conditions de la commission électorale. Il s’agit de fournir une formalité légale en présentant un calendrier signé par la commission électorale.

 

« C’est un coup préparé par le gouvernement central afin d’empêcher l’opposition de faire un meeting » doute Abdallah Mohamed (Photo, Archives HALIDI-BLOG-COMORES), membre de l’ASDC. Il ajoute que « dans les années passées, les candidats qui veulent transmettre leurs communications au public passent par la mairie au lieu de la commission électorale ».

 

Pour éviter le chevauchement entre deux candidats, l’ASDC a présenté une lettre à la mairie de la commune juste trois jours avant le meeting. « Peut être, la Mairie a reçu une instruction venant d’en haut de ne pas donner une autorisation pour ce meeting » confie A. Mohamed. Enfin, « le parti ASDC envisage une réunion dans la semaine pour décider de ce sa conduite pour les jours à venir » conclut-il.

 

Mohamed Elhad
un de nos collaborateurs à OUANI
HALIDI-BLOG-COMORES

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