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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 13:32

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Comores / Société

Enquête sur l’accident de la Yéménia :

L’enquêteur principal est limogé

 

Moroni, mercredi 9 décembre 2009 (HZK-Presse) – Le limogeage était attendu depuis quelques jours. Depuis le lundi 30 novembre dernier, c’est officiel. Ali Abdou est viré de l’enquête sur l’accident de la Yéménia. Dans un arrêté du ministre des transports, les membres comoriens de l’enquête sont changés. Trois nouveaux membres ont rejoint l’équipe d’enquête sur les causes de cette catastrophe qui a fait 152 victimes.

 

Ali Abdou qui a dirigé cette équipe depuis les premières heures de l’accident ne fait plus partie de la commission. Bourhane Ahmed Bourhane de Comair Assistance devient enquêteur principal. Mohamed Chahir de l’Ampsi et Ahmed Mohamed Chanfi de l’Asecna sont aussi admis dans cette équipe comme des enquêteurs.

 

Cette décision était prévisible. Depuis le début décembre, le courant ne passait pas entre la commission d’enquête et le ministère de tutelle. Dans un communiqué publié le 1er décembre, la commission d’enquête avait annoncé « qu’à ce stade de l’enquête aucune trace d’explosion n’est décelée ». Une phrase qui n’a pas plu à la partie yéménite qui s’en tient toujours à la thèse du missile comme cause probable de l’accident, en demandant une relecture des boites noires dans un autre laboratoire indépendant (américain).

 

Sanaa a fait part de son mécontentement. Moroni a cédé et avait rendu public un communiqué qui a désavoué la commission. Selon des sources du milieu de l’enquête, « le gouvernement avait demandé à la commission un démenti ». Une requête qui n’est pas exaucée par la commission d’où la colère du ministère de tutelle, qui pourtant, dans le même communiqué, n’avait pas remis en cause les premières conclusions de ladite commission.

 

A.A.M

091209/aam/hzkpresse/15h00

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 23:15

 

 

Vous trouverez ci-dessous les résultats provisoires des élections des Conseillers sur les 23 circonscriptions de l’Ile de Ngazidja proclamés hier soir (mardi 8 décembre 2009) par Mohamed Abdou Mhadjou, Commissaire chargé de la Sécurité Intérieure , de la Décentralisation et de la Communication à Ngazidja.

Vous constaterez que ces résultats donnant la majorité des sièges du Conseil de l'île à la Mouvance présidentielle diffèrent de ceux que nous avons publiés hier. C'est la confusion sur cette île. Apparamment ce seraient les bons résultats. Mais attendons les résultats définitifs qui seront en principe publiés demain par la cour Constitutionnelle pour être fixé.


 

 

Conseillers de l’Ile de Ngazidja :

 

Hambou                                Inoussa Hamidou ( Opposition)                        – 47%

Mitsamiouli 1                     – Chamsoudine Soulé ( Pouvoir)                        - 33,97%

Mitsamiouli 2                    – Ahamada Moindzé( Opposition)                       – 35%

Mitsamiouli 3                     - Mohamed Farouk Mhadjou( Opposition)          - 25,05%

Mbadjini Ouest                  – Mohamed Boina( Opposition)                          – 26,07%

Hamahamet 1                     – Salim Ibrahim ( Pouvoir)                                  - 32,11%

Hamahamet 2                      – Soudjay Yassin (Opposition)                            – 32;52%

Bambao ya Mboini           – Soilihi Ali Omar (Opposition)                       - 30,60%

Bambao Ya Djou                – Mohamed Cheik Med Boina (Opposition)       – 34,57%

Bambao 1                            – Miradji Mmadi Mzé (Opposition)                      - 34,78%

Mboudé                              - Ahamed Mbaé (Opposition)                              - 23,56%

Dimani                                – Hassani Hamadi (Indépendant)                – 41,5%

Itsandra 1                            – Ibrahim Abdou ( Pouvoir)                                   – 31,80%

Itsandra 2                            – Inoussa Med Boina ( Pouvoir)                          - 29,31%

Itsandra 3                            – Mohamed Alhamid ( Pouvoir)                          - 24,98%

Itsandra sud                        – Said Ali Charif Abdallah ( Pouvoir)                   - 34 ;34%

Domba                                 – Abdéremane Sinani ( Pouvoir)                          - 35%

Mboinkou                           - Mohamed Said ( Pouvoir)                                  - 31,88%

Moroni Nord                      - Antoy Ibrahim ( Pouvoir)                                   - 37%

Moroni Sud                        - Hassan Massound ( Pouvoir)                             - 50%

Pimba                                   - Youssouf Mzé (Pouvoir)                                   - 49;62%

Itsahidi                                -  Anzum Mistoih-Pouvoir)                                 - 30%

Oichili                                  -  Idi Bacar Ali ( Opposition)                        - 37,97%   


Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES) 

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 09:41
RECTIFICATIF  du 08/12/2009 à 08 heures 00Nous venons d'apprendre qu' Il y avait eu une erreur lamentable commise  par la personne qui était chargée de la saisie à la CEI (Commission Electorale Insulaire) de Mwali sur les resultats provisoires des éléctions des députés rendus public hier matin par celle ci concernant la circonscription N° 02   Msoutrouni/ Moimbassa.  L'erreur  a été rectifiée dans l'apres midi d'hier par la CEI . En effet, au lieu du candidat Said Ahmed Zaki c'est plutot le candidat Abdallah Said Sarouma  ( partisan du  du gouverneur de l'ile)  qui est en deuxième position. Donc, C'est ce dernier qui s'opposera à Madame  Sitti Kassim au 2eme tour. 
Cela nous rassure. Car les informations qui étaient en notre posséssion dès dimanche soir allaient dans ce sens.

Comme vous le constatez, chers lecteurs du blog,  cette erreur était dûe indépendamment de notre volonté. Nous n'avions fait que publier les résultats provisoires du CEI de Mwali malgré notre surprise. Merci de votre compréhention.

Halidi allaoui
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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 00:36

 

A mwali, sur les 9 sièges, la mouvance n’en a  obtenu que 2 (Mohamed Haidar dans la circonscription de Dewa et Ahmed Saandi dans la circonscription Moustrouni – Mombassa).

A Ndzuwani : c’est l’inverse qui s’est produit. A notre connaissance, Il n’y a qu’Antoy Abdou, ancien Secrétaire du gouvernement de l’Union qui a pu offrir un siège à l’opposition.

 

Pour Ngazidja, ci-dessous les résultats (A prendre avec les précautions d'usage. Voir aussi d'autres résultats publiés par le commissaire de l'île de Ngazidja chargé de l'intérieur en cliquant ICI):

Hambou – Inoussa Hamidou ( Opposition)

Mitsamiouli 1 - Farouk Mhadjou( Opposition)

Mbadjini Ouest – Mohamed Boina( Opposition)

Mitsamiouli 2 – Moindzé( Opposition)

Hamahamet 1 – Said Ali Mmadi( Opposition)

Hamahamet 2 – Soudjay Yassin( Opposition)

Bambao 1 – Mohamed Twaamou ( Opposition)

Bambao 2 – Miradji Mmadi Mzé ( Opposition)

Bambao 1 – Mohamed Boina ( Opposition)

Mboudé- Ahamed Mbaé( Opposition)

Dimani– Hassani Hamadi (Indépendant)

Itsandra sud – said Abdallah ( Pouvoir)

Domba – Abdéremane Sinani ( Pouvoir)

Hamanvou - !!! ( pouvoir)

 

Ainsi, si ces résultats se confirment, nous pouvons déduire que les Conseils des îles de Mwali et de Ngazidja sont de l’opposition alors que celui de Ndzuwani est largement dominé par la mouvance présidentielle. Ce qui signifie que, outre les députés élus dimanche 06 décembre 2009 et ceux qui seront élus dans 15 jours, l’opposition aura 6 députés de plus alors que la mouvance n’en aura que 3. En effet, selon la constitution de l’Union des Comores, chaque Conseil de l'île désigne 3 députés. Les autres sont élus au suffrage direct.


Halidi Allaoui

HALIDI-BLOG-COMORES

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 23:57

Après avoir diffusé les résultats éléctoraux provisoires de Mwali, vous trouverez ci-dessous ceux de Ndzuwani et de Ngazidja qui sont en notre posséssion.

A noter que tous ceux qui sont élus dès le 1er tour à Ndzuwani sont des candidats de la mouvance présidentielle sur cette île, l'opposition dénonce des fraudes massives et contestent les résultats. Maintenant, il faut attendre la publication des résultas officiels par la Cour Constitutionnelle. A Ngazidja, le 2eme tour risque d'être très passionnant.

Ndzuwani

Sima 5
Mohamed Djaffar M'soili / Sidi Maskati (opposition)

 Mouhamadi Boinali / Artadhu Mouchitadi (Mouvance présidentielle)

Mutsamudu 6
Le 2eme tour opposera des candidats proches de la mouvance présidentielle

Abdou Sidi / Ibrahim Ahmadi
Mouhtar Elhad A. Salim / Attoumane Houmadi

Mutsamudu 7
Le candidat Abdou Salami Abdou (mouvance présidentielle ) s’opposera à l’homme d’affaires « Meka la force » (opposition ANC)

Ouani 8
Attoumane Allaoui / Attoumani Houmadi (élu dès le 1er tour)

Ouani 9

Mohamed Said/ Ali Attoumani Ibrahim (mouvance présidentielle) affrontera au 2eme tour un candidat de l’opposition

Domoni 10
Abdallah A. Abderemane /Ibrahim Abdoulwahid (élu dès le 1er tour)

Domoni 11
Amirddine Boura / Abdou Lavani (élu dès le 1er tour)

Nioumakele 12
Mahamoud Attoumane / Attoumani Houmadi
Saidali Mahamoud / Mohamed Bourhane

Nioumakele 13

Les candidats proches de la Mouvance se retrouvent au 2eme tour

Mohamed Soula / Aoussoine Soilihi

 Nassimou Ahamadi / Daroueche Houmadi

Ngazidja

Moroni Nord 14
Ibrahim Mohamed Soulé / Youssouf Boinahéri (Mouvance – Tendance Barwane)
Abdoulfatah Said Mohamed/ Sarah Said (Mouvance – tendance Kiki de la république)

Moroni Sud 15

Ahmed Moumini (Janvier) / Mohamed Abdallah (mouvance présidentielle – tendance Kiki de la République)

Soilihi Mohamed Soilihi / Ibrahim Abdou Razak (Mouvance – tendance Barwane)

Bambao 16
Alhadhur Ali / Youssouf Ismael Mmadi (Mouvance présidentielle)
M'ze Madi Mariama / Ali Yamani Bakari (Shuma – Opposition)

Oichili- Dimani 17
Djaé Ahamada Chanfi / Mahamoud Ali (Mouvance Présidentielle)
Ali Mohamed Ali / Hassani Zoubeiri (indépendant)

Itsandra Nord 18
Naoufal Boina / Mohamed Moimba Youssouf (Mouvance présidentielle)
Hassani II Ali Tabibou / Djoumoi Mohamed (Mouvance Présidentielle )

Itsandra Sud 19
Mohamed Said Ahmed/ Hassane Ben Ali (UNDC - Mouvance présidentielle)
Said Ibrahim Fahami / Faroukou Yahya Boina (PEC , allié de la Mouvance Présidentielle)

Mitsamiouli-Mboudé 20

L’opposant Hamdi Mohamed (Bongo) affrontera Djaffar Mohamed de la Mouvance Présidentielle

Hambou 21
Ibrahim Souef Mdahoma/ Said Soilihi M'zé (Opposition – CRC)
 Bourhane Hamidou / Boinahidy Abdallah Moussa (Mouvance présidentielle )

Hamahamet-Mboinkou 22
Mohamed Ali Soilihi  (Mamadou)/ Hassani Mouigni (Mouvance Présidentielle)
Hamidou Karihila (Dr) / Said Ahamada Mohamed (Opposition)

Ngouengwé 23
Ibrahim Ali Mzimba / Said Youssouf (opposition)
Ibrahima M. Sidi / Youssouf H. Saandi Kassim (Mouvance présidentielle)

Itsahidi 24
Abdillah Yahaya / Adiwane Ahmed (FNJ  Mais avec l'étiquette de la Mouvance Présidentielle)

Omar Tamou / Abdallah Moumine (opposition)

Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 11:50
RECTIFICATIF  du 08/12/2009 à 08 heures 00Nous venons d'apprendre qu' Il y avait eu une erreur lamentable commise par la personne qui était chargé de la saisie à la CEI (Commission Electorale Insulaire) de Mwali sur les resultats des éléctions des députés rendus public hier matin par celle-ci concernant la circonscription N° 02   Msoutrouni/ Moimbassa. L'erreur  a été rectifiée dans l'apres midi d'hier . En effet, au lieu du candidat Said Ahmed Zaki c'est plutot le candidat Abdallah Said Sarouma  ( partisan du  du gouverneur de l'ile)  en deuxième position qui s'opposera à Madame  Sitti Kassim. Cela nous rassure. Car les informations qui étaient en notre posséssion dès dimanche soir allaient dans ce sens. Ainsi ne tenez pas compte du commentaire ci-dessous en rouge et surligné en vert 

Vous trouverez ci-dessous les résultats provisoires des éléctions des députés  de l'Union des Comores obtenus aupres de la CEI de (commission electorale insulaire) Mwali. Ceux qui vont participer au 2eme tour sont en gras.

Maintenant, il convient d'attendre les résultats officiels qui seront publiés dans les jours à venir par la Cour Constitutionnelle.

La grosse surprise est l'élimination de l'ancien Ministre Abdallah Said Sarouma alias Baguira, candidat de l'opposition (tendance Mdjidjengo) qui était parmi les favoris dans la deuxième circonscription de l'île. Hier soir, il était d'ailleurs annoncé parmi les deux premiers. Nous notons aussi avec joie l'arrivée en tête d'une femme dans la même circonscription . Il s'agit de Madame Sitti Kassim, candidate de la mouvance présidentielle de l'Union des Comores et commissaire chargée du Genre; Mais, rien n'est acquis pour elle au deuxième tour surtout, au cas où l'opposition partirait unie. Tout dépend du candidat qui bénéficiera du soutien de Abdallah Said Sarouma. 

autre constat : tous les leaders locaux de l'opposition seront présents au 2eme tour : Hamada Madi (Boléro), ancien prémier Ministre et membre du CRC (parti de l'ancien Président de l'Union Azali), Abdou Djabir, Président du parti MSADA et de la COMUNA et Bianrifi Tarmidhi, ancien prémier Ministre. Par contre, à notre avis, la victoire au deuxième tour de Bianrifi Tarmidhi et Boléro dépendra de la position de Fadhul, ancien chef de l'Exécutif de l'île, et ses partisans dont les candidats sont en 3eme position. Vont ils privilégier l'unité de l'opposition au 2eme tour ou vont ils continuer à regler leur compte avec les autres tenors de l'île ? That is the question.

A noter aussi que tous les candidats de la mouvance présidentielle de l'Union des Comores sont au 2eme tour comme c'est le cas dans les autre îles.


Le grand perdant de ces éléctions sur l'île de Mwali est l'actuel chef de l'exécutif de l'île, Monsieur Mohamed Ali Said qui n'a qu'un seul candidat (Baguiri) au 2eme tour.

 
circonscription N° 01 DEWA;
 
Ahmed DAROUMI     :   1248
Hamada Madi Bolero  :    708
Aboubacar Hassane     :  640
Zaouenti Imani              :  142
 
 
CIRCONSCRIPTION  N° 02:    Msoutrouni_Moimbassa;
 
Sitti Kassim:                     1262.
Said Ahmed Zaki:            1024.
Abdallah Said Sarouma:   1032.
Hadidja Mansour:             241.
 
 
 
Circonscription  N° 03;   DJANDRO
 
Amdi Madi Boina  :                          96.
 
Abdallah Ahmadi Attoumane           695
             
Djabir Abdou                                  711
 
Ali Issoufa Boina                            480
 
Saindou Youssoufa Djabir              268
  
Circonscription N° 04:   Mledjelé
 
Said Ali Dahalane      1023
Abdou Bacar Soihir      241
Bianrifi Tarmidhi           1020
Loutfi Attoumane Ali     613
 
Halidi allaoui (HALIDI - BLOG - COMORES) 
 
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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 23:09

 

 

Il est 22h05 (heure de France) :

 

Nous savons que vous attendez impatiemment les résultats provisoires des élections législatives qui ont eu lieu ce jour aux Comores (Dimanche 6 décembre 2009). Pour l’instant, nous n’avons pas beaucoup de résultats. Le taux de participation serait très faible. Les électeurs ont boudé les urnes dans beaucoup de circonscriptions. Rien n’est officiel.

 

Vous trouverez ci-dessous quelques informations électorales qui sont en notre possession :

 

Ngazidja :

 

A Moroni, dans les deux circonscriptions, nous allons assister à un deuxième tour qui opposera les candidats de la mouvance présidentielle. Eh oui, le baobab (le logo de la mouvance présidentielle) est solide dans notre capitale. Apparamment.
Maintenant restera à savoir, au deuxième tour, à qui appartient le Baobab de Moroni ? "Kiki de la république", l’actuel Directeur de la douane, ou Ahmed Barwane, Mohamed Soilih et leurs amis ?

 

A Moroni Nord 14, Ibrahim Mohamed Soulé (papa soulé), Directeur du cabinet du Ministre des Finances, candidat de la Mouvance Présidentielle s’opposera au 2eme tour à Abdoulfatah Said Mohamed, l’autre candidat de la Mouvance présidentielle soutenu par Kiki.

 

A Moroni Sud 15, Janvier (Mouvance Présidentielle – tendance  Kiki) affrontera au 2eme tour l’autre candidat de la Mouvance, l’écrivain Mohamed Soilih

 

A Itsandra Sud 19, on parle d’un deuxième tour qui opposera Maitre FAhmi Said Ibrahim, le leader du Parti PEC à Allaoui Said Abasse, Ancien représentant des Comores en France/.

Si cela se confirme, le  grand perdant, dans cette circonscription sera Mohamed Ali Dia, le Président du PANACO, ancien Ambassadeur des Comores en Egypte, éliminé dès le 1er tour.

 

A Itsahidi 24 (Dans le Badjini), l’ancien Ministre de l’intérieur des années 80, Omar Tamou, candidat de l’opposition, en 2eme position, aura en face de lui le candidat de la Mouvance Présidentielle.

Dans le Hambou 21 : Le candidat de l'opposition, Ibrahim Soeuf, membre du parti CRC, le parti de l'ancien Président de l'Union AZALI arrivé en tête s'opposera au Ministre de l'intérieur Bourhane  Hamidou.

A Oichili – Dimani 17, Le Ministre Djaé Ahamada, candidat de la Mouvance présidentielle est en bonne position.

 

Ndzuwani :

 

Certains candidats de la Mouvance présidentielle seraient élus dès le 1er tour :

 

L’on parle de Attoumane Allaoui alias Andoudou, le député sortant de Ouani 8 (A confirmer) et de Abdallah A ; Abdérémane, fils de l’ancien Président des Comores, Ahmed Abdallah abdérémane dans la circonscription de Domoni 10.

 

A Mutsamudu, la ville natale du Président de l’Union des Comores, les candidats de la mouvance présidentielle seraient en bonne position.

 

Par contre, à Sima, le candidat de l’opposition, Mohamed Djanffar, le député sortant serait en tête.

 

MWALI

 

La tendance est inversée : L'opposition résiste. Il semblerait, en effet, que l’ancien Premier Ministre, Boléro, Candidat de l’opposition, participerait au 2eme tour à Dewa 1. Idem pour Abdallah Said sarouma (Baguiri), Ancien Ministre  à Msoutrouni et Moimbassa 2  et Bianrifi Tarmidhi, un autre ancien prémier Ministre de notre pays à Nioumachouoi

 

Nous vous tiendrons régulièrement  au courant des résultats.

 

Halidi allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

 

 

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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 15:53

CRASH DE L'A310 : LES COMORES ENFIN REVEILLEES.

Sur le site RFI Afrique de ce 2 décembre 2009, le journaliste Cyril Bensimon, cite de source comorienne, que "le gouvernement comorien vient de désavouer la commission d'enquête française sur le crash de l'avion de la compagnie Yemenia, le 30 juin dernier."
Ce revirement de position n'est aucunement lié à des pressions qu'aurait exercées le Yémen sur les Comores. Dès le premier jour, le gouvernement comorien doutait sur les raisons de cette catastrophe. C'est son ministre de la justice M. Madi ALI, qui était le premier à donner la piste d'une bavure militaire au journal al Shark. Il a depuis été révoqué. Ensuite ce fut le tour de la polémique entre le gouvernement français, par le biais de ses ministres de transport et des Affaires étrangères, de monter au créneau contre les propos du ministre comorien Idi NIDHOIME. Il a, lui aussi, perdu depuis son ministère.

Au fil du temps, la presse française, n'a cessé d'indexer la compagnie Yemenia d'être responsable d l'accident, sans pour autant avancer des arguments crédibles. Le comble fut l'article publié sur le site "le point.fr" du 29 octobre 2009, où le journaliste affirme : "Les deux bâtiments les plus proches, la frégate Nivôse et le patrouilleur La Rieuse se trouvaient chacun à plus de 800 km. Dépêchés par Paris pour participer aux recherches, les deux navires sont arrivés au large des Comores les 1er et 2 juillet. Aucun de ces bateaux ne dispose d'armement antiaérien. Les trois autres navires présents dans la zone sud de l'océan Indien - patrouilleurs Albatros et La Boudeuse, frégate Floréal - n'ont pas quitté leur port d'attache à La Réunion."
Si, cette information a trouvé d'échos favorables auprès des étrangers, elle constitue pour les Comoriens, qui savaient que cela faisait 3 jours que "la Boudeuse" mouillait au port de Moroni, et qu'il n'a quitté le port qu'à 18h, heure des Comores, le 29 juin 2009, et qu'il se trouvait ce soir là, à 22h00, heure des Comores, non loin de l'Aéroport de Moroni-Hahaya, un demi-aveu.
A cela, il faut ajouter les contradictions sur les propos de Bahia, la seule rescapée du crash, depuis qu'elle est rentrée en France, par rapport à la version consignée par les gendarmes comoriens qui l'ont interrogé à l'hôpital de Moroni, où elle était admise, avant son rapatriement en France, et celle qu'elle a donné au commandant du remorqueur "Al Haramayin" qui l'a repêchée.

Mais, le point principal de la discorde, est la différence constatée entre les enregistreurs de Hahaya où la liaison entre le pilote et le contrôleur aérien est rompue par un bruit, pendant que l'avion était à 15000 pieds, mais que dans le rapport sur les boites noires, remis par la commission d'enquête française, il n'en est fait aucune mention.

Il va donc de soi, que dès lors, que le gouvernement comorien sait que les manœuvres militaires avaient eu lieu, et qu'il y a tentative, d'écarter certains faits avérés, de faire appel à un tiers, en l'occurrence les autorités américaines, qui, il ne fallait pas oublier, ont, eux aussi, participé aux recherches dès les premières heures.

Par ailleurs, accident ou bavure, la compagnie Yemenia ne gagnera ou ne perdra que le prestige de ses équipages, mais les indemnités de son appareil resteront les mêmes. Par contre, les Comores ont tout intérêt à rechercher toute la vérité, car, selon la version qui sera retenue, les indemnités des victimes peuvent aller de cent mille $US, pour la convention de Montréal à un million $US, selon la jurisprudence de Lookerbie.


Par Mohamed Chanfiou Mohamed.

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 13:27

Lu pour vous / source : http://blogidriss.blogspot.com/vendredi 4 décembre 2009

Licenciements massifs pour raisons électorales !?
Voici revenus les mauvais temps. Le temps du chantage sur l’emploi dans la fonction publique et dans les sociétés d’Etat. Le temps où des Directeurs Généraux faisaient la pluie et le beau temps à coups de deniers publics. Le temps où il suffit d’avoir les faveurs du Prince pour embastiller des journalistes et des simples citoyens aussi bien sûr.

Amina, Mlimi et Chaibati virés comme des malpropres, des hauts dirigeants de COMORES TELECOM qui comptabilisent plusieurs dizaines d’années d’ancienneté, liquidés sans aucune forme de procès.

Pour sa part, Moussa, de MAMWE connaît un meilleur sort : il est simplement démis de ses fonctions.

Des ministres, « en congé », font campagne et menacent ceux qui ne suivront pas. Le Directeur Général de la radio et de la télévision nationale, candidat du baobab est en campagne sans que cela fasse sourciller qui que ce soit.

Depuis quelques temps on assiste à une marche arrière en matière de liberté fondamentale. Plus le temps passe, plus on semble cheminer vers des variantes des systèmes moyenâgeux du moyen orient. On avait tenté instaurer un culte de la personnalité comme cela a cours là bas. Les immenses posters du Rais avaient fait forte impression et ont du être retirés. Le clip de la même veine à la télévision nationale n’a pas résisté non plus. Par contre les médias d’Etat sont fermés à tous ceux qui ne sont pas du « bon » bord. La gestion calamiteuse des deniers de l’Etat s’affiche au grand jour, avec arrogance. Certains vont même jusqu’à considérer que les jeunes parvenus d’aujourd’hui sont bien pire que leurs aînés.
La dissolution des mœurs et la misère rampante se combinent pour absoudre de toute dignité.
Tout semble permis pourvu que l’on tire son épingle du jeu.
L’espoir vient du dégoût qu’éprouve de plus en plus de jeunes face à cette situation. Un jour viendra « couleur d’orange…. »
Idriss 04/12/2009
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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 22:31

Les  manifestations organisées ce jour (mercredi 02 décembre 2009) à Mayotte, une des îles des Comores sous administration française,  à l'appel du "collectif des citoyens perdus de Labattoir et de Pamandzi", contre la vie chère et la mauvaise gestion des autorités sur l'île ont tourné à un affrontement sérieux avec les gendarmes français.

 Le bilan est lourd et la situation reste inquietante : Trois blessés graves parmi les forces de l'ordre et douze blessés légers  et plusieurs arrestations parmi les manifestants. Des passagers ont raté leur vol à cause des barrages des manifestants.

Selon
 la ministre française de l'Outre-Mer, Marie-Luce Penchard, des forces de l'ordre se trouvant sur l'île de la Réunion sont même appelées en renfort et devront arriver, si ce n'est pas déjà fait, dans les heures à venir, à Mayotte. Apparamment, les affrontements se poursuivaient  dans la soirée selon certains journalistes qui se trouvent sur place.

L'île, très mal gérée, frôle la faillite avec au moins  90 millions d'euros de déficit.

A suivre.

Halidi allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES

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