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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 21:51

 

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 20:05

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Comores /  

La CRC attaque l’ancien président de la république :

Sambi visé par une plainte pour détournement de fonds

 

 

Moroni, mardi 13 septembre 2011 (HZK-Presse) La Convention pour le Renouveau des Comores demande des explications par rapport à la gestion des fonds du projet Habitat et des retombées de la fameuse « citoyenneté économique ». Et cet ancien parti au pouvoir a déposé une plainte contre Ahmed Abdallah Sambi.

 

Une dizaine de dirigeants du parti du colonel Azali s’est rendu au tribunal de Moroni ce lundi. La Convention pour le Renouveau des Comores (CRC) est venue déposer une plainte contre l’ancien président de la république. Sambi est reproché dans sa gestion des fonds du projet Habitat et ceux de la vente de la nationalité comorienne à des prétendus investisseurs.

 

« Tout le monde sait qu’il n’y a pas de transparence dans la gestion de la vente de la citoyenneté économique et le projet habitat. L’Arabie saoudite nous a octroyé 5 millions de dollars et on ne sait pas où est passé cet argent. Donc, nous l’avons attaqué pour détournement de fonds publics », déclare Houmedi Msaidié, secrétaire général de la CRC au moment de déposer cette plainte au parquet de Moroni.

 

Et à en croire à cet ancien ministre des finances du régime Azali, le parti dispose des éléments à charge contre Ahmed Abdallah Sambi. « Le tribunal doit faire ses investigations mais nous avons aussi des éléments que nous allons verser au moment opportun », poursuit le chef de ce parti qui incarne l’opposition dans le pays. Et comme pour le compléter, Me Tadjidine qui sert de conseil de la CRC dans cette affaire, affirme que « du moment qu’on a porté plainte, là nous avons certainement des éléments à charge ».

 

Du coté de l’entourage de Sambi, cette plainte est accueillie avec indignation et beaucoup d’incompréhension. « Quand j’attends que la CRC se donne cette latitude de déposer une plainte contre Sambi, ma première réaction, c’est de dire que la CRC n’a pas de leçon à nous donner. Nous avons vu sa gestion du pays pendent 7 ans. Nous, on peut se targuer d’un minimum de transparence », s’insurge Ahmed Ben Said Jaffar, ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat sortant.

 

Et sur les accusations de détournement, cet ancien ministre des affaires étrangères indique pour le projet Habitat que « aussitôt avoir reçu le chèque du roi d’Arabie saoudite, Sambi l’a annoncé à tout le monde. Et dans pas mal de discours, l’ancien président a toujours fustigé les maladresses commises par les responsables chargés de l’Habitat ». Ce proche de Sambi estime qu’aujourd’hui, «Sambi ne peut pas être accusé directement car il a certes cherché les fonds mais il les a délégués. Si des questions doivent se poser, c’est aux responsables du projet ». 

 

En parlant de responsables et sans les nommer, cet ancien ministre des affaires étrangères fait allusion aux différents ministres des finances et aux ministres de l’habitat. Et par hasard dans ce lot de responsables de l’ère Sambi, se trouve naturellement un certain Ikililou Dhoinine qui fut son Vice-président en charge entre autres de ces départements. Et comme il est son successeur en exercice à la présidence de la république, cette plainte peut-être aboutir ?

 

A.A. Mguéni

130911/aam/hzkpresse/11h00

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 20:01

Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)

 

Comores /  

 

Moroni, mardi 13 septembre 2011 (HZK-Presse) Suite à la visite du Vice-président en charge de l’Energie, Fouad Mohadji, le directeur général de la Société Comorienne des Hydrocarbures (SCH) a tenu une conférence de presse pour expliquer ce qui passe au sein de cette société d’Etat.

 

Ce lundi, le directeur général de la Société Comorienne des Hydrocarbures a rompu le silence en convoquant la presse pour lui parler de multiples réalisations au sein de cette société. Et pour commencer, le patron de cette puissante entreprise publique a attaqué les spéculations au sujet d’une pénurie qui se fait sentir à la Grande-Comore ces derniers jours. L’approvisionnement de l’or noir se fait de plus en plus difficilement. « Il n’y a pas de pénurie mais ce sont les stations qui ont créé cette panique », affirme Said Abdallah Salim, le directeur général de SCH.

 

Ayant une capacité de stockage de 2 mois et demie pour subvenir aux besoins de la population en carburant, ce patron entouré de son staff au grand complet, accuse les stations sauvages d’être la cause des difficultés d’approvisionnement actuelles du carburant. «A cause des ces stations de rue, les transporteurs n’arrivent pas à contrôler et c’est pourquoi nous avons dit aux stations agréées de ne plus vendre du carburant aux porteurs de bidons et jerricanes », poursuit-il. Dans ce domaine, le directeur de la SCH a tenu à démontrer qu’à part l’insuffisance de nos réserves, d’autres problèmes viennent frapper aussi cette société dans l’approvisionnement.

 

« Nous rencontrons aussi des problèmes de pilotage à cause des pirates somaliens. En provenance de Bahreïn, le navire change souvent de chemin pour éviter ces pirates et ça prend beaucoup du temps avant d’arriver au port de Moroni », avance Said Abdallah Salim. Dans cette conférence la question des relations entre la société d’eau et d’électricité des Comores (Ma-mwe) et la SCH est aussi évoquée. « La Ma-mwe consomme 65% de nos réserves et elle est toujours endettée », lance-t-il. Dans son intervention, il a montré que « de 2003 jusqu’à nos jours, la Ma-mwe a une dette de 17 milliards envers la SCH ».

 

Concernant la question épineuse de la taxe unique versée censée être au trésor public, Said Abdallah Salim reste confiant. « Ce que j’ai dit devant le procureur corrobore avec le document qui est sortie le 25 août dernier par le procureur de la république dans tout les domaines. Alors moi je n’ai pas de souci », martèle-il. Toutefois, le patron de la SCH déplore la manière dont l’affaire tourne. « Ce qui ne m’a pas plu, c’est la campagne qui a été faite au moment où j’ai reçu la convocation du tribunal. C’est comme si j’étais déjà condamné et cela a touché ma dignité », lance Said Abdallah Salim.

 

Quant aux investissements réalisés au sein de cette société d’Etat, ce directeur compte les rendre public dans un document qui sortira dans les jours prochains dans le guide économique. Il conclut en disant que depuis son arrivée en 2008 à la tête de la SCH, « il y a eu une révolution gestionnaire en matière de finance dans cette société ».  

 

Mohamed Youssouf

130911/my/hzkpresse/09h00

 

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 08:53

Vous trouverez ci-dessous la présentation des sept membres de la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption (CNPLC) nommés par le Président de l’Union par décret N° 11-162/PR, du 25 août 2011 qui ont prêté serment mardi 6 septembre 2011  devant la cour d'Appel de Moroni (Source : Al-watwan N° 1813 du lundi 5 septembre 2011).

 

Nous souhaitons bon courage et bonne chance à ladite commission sur laquelle les comoriens comptent beaucoup pour faire améliorer les choses.

 

un petit coucou amical à un des membres de ladite commission, un ami d'enfance et voisin du quartier. Je suis content d'apprendre qu'il continue à rester têtu, à être sérieux et à faire preuve de son intégrité. Cela fait plaisir de constater que certains ne changent pas !

 

Persévère. Continue à t'entêter et à ne pas céder. Et que d'autres t'emboitent le pas. Les choses bougeront un jour. On ne désespère pas. Comme quoi il y a des jeunes honorables dans notre pays. Reste toi même. N'imite surtout pas certains de nos amis qui sont malheureusement pourris.

 

les-membres-de-la-commission-lutte-contre-la-corruption.JPG

 


1. Mchami Mohamed.

Né vers 1969 à Sidju ya Dimani, il est titulaire d’une maitrise de sciences et gestion (option finance et comptabilité) de l’université de Toamasina à Madagascar et père de quatre enfants. Assistant du directeur des études et de la monnaie à la Banque centrale des Comores en 1996, il est devenu en 2000 chef du département Finance et expert du Bureau comorien de conseil Bcc, une entreprise privée. Ce professeur de comptabilité à l’Enac (Ecole nationale d’administration des Comores) attrapera vite le virus de la politique. En janvier 2002, il est nommé ministre de la santé et de la condition féminine au sein du Gouvernement d’union nationale de transition et occupera ensuite plusieurs postes politiques. Il fut un temps secrétaire général adjoint de la présidence, puis secrétaire général à la Ma-mwe entre 2003 et 2004. Ancien député de l’île autonome de Ngazidja, il était membre de la commission des finances, avant d’être élu vice-président du bureau de l’assemblée insulaire de janvier 2008 à mars 2009. Animateur et formateur des organisations professionnelles agricoles, Mchami Mohamed a été désigné par le président de l’Union des Comores.

2. Moissuli Mohamed Azir.

Economiste de formation, c’est en 1995 qu’il a décroché son master en relations économiques internationales, option Commerce international (Université d’Etat de Kiev). Il est aussi titulaire d’un master 2 en management du secteur public de l’université Omar Bongo au Gabon (mai 2011). Né à Fumbuni en 1969, il est père de deux enfants et a occupé le poste de chef de service chargé des activités économiques au ministère de l’Economie avant d’être désigné à la commission anticorruption. Il fait aussi partie du comité de négociation des accords de partenariat économique (Ape) avec l’Union européenne. Tour à tour, il était chef de service chargé des investissements et de la restructuration du secteur informel, économiste principal et chargé des investissements de 2004 à 2005. Moissuli a bénéficié de plusieurs formations à distances et a participé à de nombreux ateliers et séminaires à l’étranger. Il représente, au sein de cette commission, le ministère des finances.

3.Bakari Nomane Mohamed.

Né en 1964 à Nyimashiwai à Mwali, il est père de quatre enfants. Il est titulaire d’une maitrise en droit des affaires en 1998, puis un Dea en droit comparé à l’université de Perpignan en 2006. Il fut tour à tour professeur de français, de droit, de finances publiques et de fiscalité à l’Enac, magistrat stagiaire au tribunal de première instance de Moroni. Président de la commission tripartite pour la réconciliation nationale en 2001, membre de la commission d’élaboration de la constitution de l’Union des Comores en 2002, il est, depuis 2009, secrétaire général du ministère de la Justice, de la Fonction publique, chargé de l’Administration pénitentiaire, de la décentralisation, des reformes administrative. Nomane enseigne également le droit à l’université des Comores.

4. Mouzaoui Amroine.

Né en juin 1985, il est le benjamin de l’équipe. Titulaire d’un master professionnel de droit privé des affaires (2009), le jeune Mouzaoui est juriste en entreprise, option Gestion des ressources humaines. Malgré son jeune âge, il est très apprécié, notamment à l’Opaco (Organisation du patronat comorien). Il a également travaillé à la Chambre de commerce de Comores et au cabinet de Me Harmia. Ses proches mettent en avant sa persévérance et son intelligence. A la commission anti-corruption, il représente les organisations professionnelles du secteur privé.

5. Chams-Edine Maulice Abdourahamani.

Diplômé de l’Ecole nationale de la magistrature et de greffes d’Antananarivo, il est titulaire d’un DEA droit privé et sciences criminelles obtenu en 2006. Proviseur du collège- lycée Gs Esperance Massiwa en 2001, il a été Conseiller juridique à la direction de la production et de l’environnement à Mwali en 2004 et chargé de mission à la Coordination de l’action gouvernementale à Mwali (2007). Né en 1970, Maulice Abdourahamani était consultant du Pnud dans le projet relatif à la revue des capacités institutionnelles et organisationnelles du Parc marin de Mohéli en 2001. Il représente le corps judiciaire à la commission anti-corruption.

6. Saïd Youssouf Mohamed.

Titulaire d’une maitrise en sciences et techniques d’aménagement du territoire, environnement et développement des régions à l’université Beaulieu à Rennes1(France), il a ensuite décroché un diplôme de chef d’équipe de service sécurité incendie et d’assistance à personne (France). Il a travaillé au Canada et en France. Formateur au Cefader de Mde en 1989, coordinateur du projet Femmes et Développement de Unicef en 1991, directeur du Programme alimentaire mondial (Pam) de 1992 à 1996, Saïd Youssouf a également occupé le poste du secrétaire général de la Socopotram de 1996 à 1997. Depuis 2005, il est chef de poste en sécurité incendie à Paris.

7. Mohamed Halifa.

Ancien gouverneur de la banque centrale des Comores aujourd’hui à la retraite, il est nommé à une nouvelle direction depuis le 14 juillet dernier pour une durée de six mois, à la Société nationale de poste et des services financière (Snpsf) après l’éclatement du scandale financier à la société au début du mois de juin. Homme discret, tranquille, natif de Mitsamihuli, reçu à mainte reprise à Beit-salam par l’ancien président Sambi, mentionné à plusieurs fois à la nomination d’un poste ministériel en 2009, Il a intégré la Commission nationale de prévention et de lutte contre la corruption au nom de l’Assemblé Union des Comores.

 

HAlidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 12:46

I

«Je vais assurer la liaison entre HSS et les autorités comoriennes»
 
DOSSAR PRINCIPAL MANAGER DE LA SOCIETE HSS HOLDING AUX COMORES L'ancien ministre des Finances et ancien conseiller spécial du président Ikililou Dhoinine quitte le cabinet présidentiel pour servir au sein de la société HSS holding  M. Dossar explique ici les principales motivations de cette démarche, faisant de lui le principal manager de cette société aux Comores 

 

La demande émane de vous ou c'est plutôt HSS qui vous a sollicité? 
 
C'est la société qui a fait la demande. Il va y avoir une montée en puissance des activités de HSS. Le PDG de HSS, Essam El Fahim ne pourra pas être présent aux Comores en permanence. Il fallait un Comorien pour assurer les affaires courantes et le suivi des projets.
 
Quel sera alors votre rang au sein de la holding ? Etes-vous actionnaire? 
 
Non, je ne suis pas actionnaire. Je suis le directeur administratif et financier de HSS aux Comores; je suis un employé de la société, chargé du suivi des différents projets. Je serai le numéro 1 de HSS aux Comores. 
 
Quelle sera concrètement votre tâche? 
 
Je vais assurer la liaison entre HSS et les autorités comoriennes. Je vais coordonner les activités de la holding, assurer la supervision du personnel. J'aurai donc un œil sur les projets promis par HSS aux Comores. 
 
Pouvez-vous énumérer ces projets ? 
 
Il est difficile, quand un  programme démarre, de donner une liste des projets. Il serait mieux que les gens les découvrent au fur et à mesure. Le projet visible et sans doute le terminal de ferry de Moroni dont les travaux ont déjà démarré. Je dois préciser qu'il ne s'agit pas d'un simple port mais d'un nouvel espace d'extension de la capitale. Il y aura un centre commercial, un centre de loisirs, bref des activités touristiques... Il ne faut pas voir l'angle du port, même s'il y aura les liaisons maritimes inter iles, Dans certains pays voisins comme Maurice, ces activités existent. 
 
Une polémique sur la démolition du foyer des femmes fait rage à Moroni. Qu'en dites- vous? 
 
Toutes les assurances ont été données que le foyer des femmes ne sera pas démoli. Je ne sais pas ce qu'il faut dire encore. Les travaux ont démarré, le foyer n'a pas été touché, les travaux se feront sur la mer. L'espace sera aménagé sur la mer mais pas là où il y a le foyer des femmes 
 
On reproche à la HSS d'ignorer les conséquences sur l'environnement. Que dites- vous? 
 
Une étude d'impact est en cours, Les travaux seront communiqués très incessamment
 
Quels sont les termes des accords passés entre HSS et le gouvernement comorien à propos de ces projets puisqu'on parle des projets strictement privés? 
 
Ce sont des projets BOT (Build  operate transfer : construction, exploitation et transfert, ndlr) qui ont vocation à revenir à l'Etat comorien après une période d'exploitation qui sera déterminée par les deux parties. Mais, il faut comprendre que ce sont des projets qui devraient être réalisés par le pays. C'est une chance pour les Comores. 
 
Quel est le lien existant entre HSS et la Fondation Fatima ?
 
La fondation Fatima est une ONG qui a pris l'engagement d'aider les Comores, mais elle ne peut pas réaliser les travaux elle-même. HSS va donc exécuter les projets promis par la fondation aux Comores. Les projets en cours sont réalisés sur fonds propres de HSS. Il y a actuellement une centaine de Comoriens recrutés par HSS pour ces travaux et cinq personnes pour assurer l'administration. 
 
A quand le décaissement des 2 milliards d'euros promis par la fondation ? 
 
Les démarches sont en cours entre le gouvernement et les responsables de la fondation. Cela prendra quelques semaines.  
 
On vous prête des relations difficiles avec vos collègues du cabinet du chef de l'Etat...
 
Ce sont des rumeurs infondées. J'ai toujours eu de relations très cordiales avec mes collègues. Je reste d'ailleurs à la disposition du chef de l'Etat et je resterai solidaire à l'action gouvernementale. Il n'y a pas d'antinomies. Les projets de développement auraient pu être réalisés par le gouvernement. Nous avons les mêmes objectifs, celui d'aider le pays à amorcer son décollage économique. 
 
Le président est-il au courant de votre initiative ?
 
J'ai discuté longuement avec lui. Il a été d'ailleurs content car il aura un homme de confiance qui va aider à la concrétisation de ces projets, au profit de la population comorienne. Il ne faut pas voir ces projets sous l'angle de l'entreprise, mais sous l'angle du développement. Les Comoriens seront les premiers à en tirer profit. Si c'était un supermarché, cela serait un cadre strictement privé, mais pour des projets de transports, c'est le pays qui en devient le principal gagnant.
 
A.S.KEMBA
Source : Albalad Comores n°584 du lundi 5 Septembre 2011
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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 13:12

photo-anniversaire.jpgChers visiteurs du blog, 

 1erseptembre 2006 – 1er septembre 2011. Cela fait aujourd’hui cinq ans (déjà !!!) que nous menons ensemble cette belle aventure. Oui NOUS la menons ensemble car grâce à vous tous je continue à « faire découvrir mon pays natal et partager avec vous quelques unes de mes passions… à ma façon » avec fierté et plaisir.Sans vous, j’aurais du fermer NOTRE blog depuis longtemps. En effet, vos encouragements, vos remarques pertinentes et vos nombreux commentaires, non seulement me touchent énormément mais  me donnent la force de continuer l’aventure…. Cette belle aventure. Merciiiiiiiiiiiii infinitimentttttttttttttt chers visiteurs.

 

Partout où nous nous trouvons, Chantons ensemble «  joyeux anniversaire », « mwaha mwemwa », « happy birthday »… en toutes les langues. 

 

Notre blog, HALIDI-BLOG-COMORES, fête ses 5 ans d’existence. Toujours le même bonheur – un grand bonheur chaque fois que je me joins à vous pour  fêter NOTRE anniversaire.

Grâce à vous tous, notre blog continue à être bien coté et reste un des blogs de référence pour les Comores. Il continue à figurer en bonne position au « top des blogs » d’over blog et est donc visible sur le portail d’Over blog.

 Encore une fois, je vous en remercie infiniment et vous dit haut et fort que le blog HALIDI-BLOG-COMORES est votre blog. Il sera toujours là tant que vous serez là.

 

Remercions aussi ma famille qui fait preuve de patience et de compréhension pour que nous continuions dans de bonnes conditions notre aventure.

 

Tous ensemble, éteignons les cinq bougies et que chacun chante encore et toujours « mwaha mwemwa waho » en sa langue.

 

Ci-dessous les statistiques de notre blog au 31 août 2011 :

 Les statistiques générales de votre blog depuis sa création au 31 août 2011

Date de création :

01/09/2006

Pages vues :

852 613 (total)

Visites totales :

310 625

Journée record :

25/03/2008 (3 646 Pages vues)

   

Votre blog continue sa progression. Vous pouvez le confirmer en consultant les statistiques de l’année dernière ICI.

Quelle belle aventure !

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 19:49

L'aid Alfitr aura lieu demain (mardi 30 août 2011) en France selon les instances réligieuses de France (la mosquée de Paris, CFCM...).

 

Bonne fête de l'aid à tous les musulmans. Que Dieu exauce les voeux de chacun ! Amen

 

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 11:42

 

 

Moroni, vendredi 26 août 2011 (HZK-Presse) – L’Assemblée nationale avait reçu ce mardi en audience des cadres de Comores Télécom. La direction de la société demande le soutien des élus pour s’opposer à la conception de l’exécutif dans la privatisation. Suite à des réflexions internes, cette société d’Etat propose une division en deux de la société.

 

 

Le gouvernement comorien s’est engagé dans le cadre du programme IPPTE à procéder une réforme de ses sociétés d’Etat parmi lesquelles Comores Télécom. Suite au rapport de la SFI (Banque Mondiale), le gouvernement a mis en place une commission chargée de la privatisation de Comores Télécom par un arrêté du ministère des finances le 19 janvier 2010. Une commission technique chargée de la privatisation de la société est mise en place.
 

 

« La direction générale de Comores Télécom a accompagné les travaux de ladite commission en finançant notamment l’audit des comptes financiers ainsi que la réalisation d’un busines plan préalable à l’évaluation du patrimoine de la société », lit-on dans un courrier adressé à l’Assemblée nationale de l’Union des Comores. Après plusieurs réflexions à l’intérieur de la boite, les cadres proposent de scinder la société Comores Télécom en deux entités distinctes. « Une création d’une société de téléphonie mobile ouverte à l’investissement privé (étrangers et nationaux) et une création d’une autre société de téléphonie fixe (téléphonie fixe, fibre optique et transmission des données) », lit-on une lettre adressée au parlement.

 


Cette proposition fait suite aux craintes de la société. « Il se trouve que dès la mise en service de la fibre optique, des convoitises apparaissent ici et là pour la gestion de cette infrastructure à large bande passante et le gouvernement dans son conseil des ministres du 18 mai 2011, appuyé ensuite par deux récentes missions de la Banque mondiale, entend externaliser la gestion de la fibre optique de la société Comores Télécom », explique-t-on dans cette société d’Etat. En clair, les cadres de cette entreprise croient qu’avant de dire que « le gouvernement entend séparer la fibre optique du patrimoine de Comores Télécom ».


Comores Télécom ne s’opposerait pas totalement à la privatisation, mais pose certaines conditions. « Pour que cet objectif soit atteint, les Comores doivent disposer d’une politique sectorielle bien définie au lieu de procéder au coup par coup », peut-on lire dans ce document. « La nécessité d’une politique sectorielle des TIC va permettre de concevoir des projets visant un échange d’expériences, un transfert de compétence, d’expertise pour un développement durable du secteur des TIC, utiliser les TIC comme un levier pour stimuler la création d’emplois dans les autres secteurs et favoriser les partenariats publics-privés dans le secteur ».

 

  A.A. Mguéni

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 11:56


 Par un décret du Président de l’Union des Comores en date du 25 août 2011 la Commission nationale de prévention et de lutte contre la corruption (CNPLC) est mise en place. Sont membres de cette commission pour une durée de cinq ans renouvelable une fois les personnes suivantes :

 

Mchami Mohamed (Représentant du Président de l’Union)

Said Youssouf Mohamed (Représentant du Président de l’Union)

Mohamed Halifa (Représentant de l’Assemblée Nationale)

Moissuli Mohamed Aziri (Représentant du Ministre des Finances)

Bacar Nomane Mohamed (Représentant du Garde des sceaux et Ministre de la justice)

Mouzaoui Amroine (Représentant des organisations professionnelles du secteur privé)

Chamsidine Maulice Abdourahamani Riziki est le Magistrat représentant le corps judiciaire.

 

« Pour la mise en œuvre de la politique nationale de lutte contre la corruption » la CNPLC qui est « un organe de conseil, de prévention et de lutte contre la corruption » est créée par le chapitre IV de la loi N°08-013/AU du 25 juillet 2008, relative à la transparence des activités publique, économique, financière et sociale de l’Union des en son chapitre IV de la loi N° 08-013/AU du 25 juillet 2008 promulguée le 21 juillet 2011 (voir ICI)

 

Selon l’article 11 de ladite loi, « La commission nationale de prévention et de lutte contre la corruption a pour mission de :

1° exploiter les informations et enquêter sur les faits de corruption.

2° rechercher dans la législation, les règlements, les procédures et les pratiques administratives facteurs de corruption afin de recommander des réformes visant à les éliminer ;

3° dispenser des conseils pour la prévention de la corruption à toute personne ou organisme public ou privé et recommander des mesures, notamment d’ordre législatif et règlementaire, de prévention de la corruption ;

4° éduquer la population sur les dangers de la corruption et la nécessité de la combattre, mobiliser les soutiens publics ;

5° recueillir et conserver les déclarations de patrimoine des personnes de la vie publique ;

6° coopérer avec les organismes nationaux, étrangers et internationaux de lutte contre la corruption et infractions assimilées.

En tout état de cause, les présentes dispositions n’excluent pas toute forme des coopérations avec les différentes entités dotées de pouvoir de police judiciaire. »

Espérons que cette nouvelle institution sera utile au pays.

 

Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 17:48

 

Source : Al-watwan N° 1809 du jeudi 25 août 201

 

Une  appropriation des peuples arabes  de la question de Mayotte dans sa dimension, historique, politique et humaine


Livre-de-Karihila.jpg

 

 

L'ambassadeur Karihila revient sur l'histoire des Comores, en donnant d'autres faits d'histoires jusqu'ici inconnus et qui démontrent encore plus la dimension historique de la question de Mayotte. Dans son livre, la question de la balkanisation est traitée avec beaucoup de détails, expliquant la position géostratégique, lieu de passage des deux tiers du pétrole du Golfe vers l'Europe.

Une première. Un livre en arabe consacré à la question de Mayotte. “Parmi nos territoires occupées, l'île comorienne de Mayotte“ de  Dr. Hamidou Karihila, ancien ambassadeur.  Cent quatre-vingt-dix pages qui traitent de la question en revenant sur les aspects historiques, les motivations politiques et géostratégiques, mais aussi les conséquences de l'occupation sur l'instabilité permanente du nouvel Etat comorien et sur les relations avec ses voisins.

Publié par la maison d'édition Matabi Al Nahda  de Mascat (Oman), le livre  donne un éclairage complet et nouveau sur le sujet.


Révélation


L'ile comorienne de Mayotte, terre arabo-islamique, fut d'abord gouvernée par des dirigeants arabes et musulmans issus des tribus omanaises Al Nabhan et Al Moundhir avant que l'usurpateur malgache Andrian Tsouli ne se proclame sultan de l'ile en l'an 1836. Le ton est donné et la suite coule de source.

Ce prince malgache qui avait obtenu asile politique à Mayotte après avoir été chassé de son île, usurpe le pouvoir et cède l'île comorienne aux Français par un traité signé, le 25 avril 1841, entre lui et le délégué de la France, Passot, moyennant une somme annuelle de cinq mille piastres et une  prise en charge de deux de ses enfants pour poursuivre leurs études à Bourbon.

Dans ce livre, Dr Karihila révèle, en outre, que le Sultan  Saïd Ben Sultan Alboussaidi (1806-1856), sultan d'Oman et Zanzibar, protecteur des princes et sultans musulmans dans la région a protesté vigoureusement contre cette concession auprès des autorités anglaises ayant la charge de faire respecter  et préserver l'unité et l'intégrité territoriale de ses Etats conformément au traité passé en 1839 avec Mascate.


95% pour l'indépendance


Il a reçu, à sa demande, le consul anglais à Zanzibar Mr.Atkins Hamerton pour exprimer son mécontentement, dénonçant la politique française de démantèlement progressif de son empire sous l'œil indifférent de ses alliés anglais.

Le ministre anglais des Affaires étrangères s'adressa à son homologue français F.Guizot pour exprimer la contestation de Sayed Saïd et lui rappeler l'engagement de son pays par rapport au respect de l'intégrité de l'empire d'Oman, donnant des instructions fermes au commandant de la station du Cap de mener une enquête sur la politique française aux Comores et sur l'authenticité de la cession de Mayotte à la France. Depuis, la France décide d'étendre son  influence et son hégémonie sur les trois autres îles en vertu des traités imposés aux sultans en 1886.

Les quatre îles de la lune, devenues une colonie française rattachée à Madagascar en 1912, deviennent une colonie au sein d'une autre. En 1946, après la Seconde Guerre mondiale, l'archipel de Comores a été doté d'un statut de territoire l'outre-mer et on lui a octroyé l'autonomie interne au début des années soixante du siècle dernier, jusqu'à la déclaration unilatérale d'indépendance, le 6 Juillet 1975, après une consultation organisée, en décembre de l'année précédente, dont le résultat a été de 95% en faveur de l'indépendance contre 5%.

Karihila revient sur l'histoire des Comores, en donnant d'autres faits d'histoires jusqu'ici inconnus et qui démontrent encore plus la dimension historique de la question de Mayotte. Dans son livre, la question de la balkanisation est traitée avec beaucoup de détails, expliquant la position géostratégique, lieu de passage des deux tiers du pétrole du Golfe vers l'Europe.

Il aborde également les conditions de l'octroi de l'indépendance, les violations répétées du droit international et de la constitution française et le reniement français des accords convenus de Paris.

Les lourdes conséquences  d'une marche forcée


Malgré les péripéties et l'usage de la force par la France, l'archipel des Comores est admis aux Nations Unies, à l'Organisation de l'unité africaine (aujourd'hui Union africaine), l'Organisation de la conférence islamique (Oci), au Mouvement des non-alignés, et à la Ligue des États arabes, avec ses quatre iles et sa souveraineté sur Mayotte. Ce livre dénonce les lourdes conséquences de la marche forcée de la départementalisation, et les drames humanitaires qui s'en suivent avec les centaines de morts en mer, les expulsions des milliers de Comoriens dans leur propre pays et les détentions arbitraires dans le centre de rétention administrative (Cra).  Ce livre sort à point nommé. Juste au moment où la question de Mayotte occupe une place de choix dans les conférences des Etats arabes et à la veille de l'Assemblée générale de l'Onu, en septembre prochain. Il permettra aux pays et peuples arabes de mieux comprendre et de s'approprier davantage la question dans toute sa dimension, historique  politique et humaine.


AAA

 

 

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