LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
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NOUS VOUS INFORMONS QUE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, VOTRE BLOG CREE PAR ALLAOUI HALIDI, IL Y A QUELQUES ANNEES, EST GERE PAR MADAME MARIAMA HALIDI
MERCI DE VOTRE FIDELITE
Mariama HALIDI
QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal et
partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
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Halidi Mariama (HALIDI-BLOG-COMORES)
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DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, ALLAOUI HALIDI A CEDE LA RESPONSABILITE DE VOTRE BLOG A MADAME MARIAMA HALIDI.
MERCI DE VOTRE FIDELITE
CI-DESSOUS LES NEWS RECENTES DES COMORES
Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)
La CRC attaque l’ancien président de la république :
Sambi visé par une plainte pour détournement de fonds
Moroni, mardi 13 septembre 2011 (HZK-Presse) – La Convention pour le Renouveau des Comores demande des explications par rapport à la gestion des fonds du projet Habitat et des retombées de la fameuse « citoyenneté économique ». Et cet ancien parti au pouvoir a déposé une plainte contre Ahmed Abdallah Sambi.
Une dizaine de dirigeants du parti du colonel Azali s’est rendu au tribunal de Moroni ce lundi. La Convention pour le Renouveau des Comores (CRC) est venue déposer une plainte contre l’ancien président de la république. Sambi est reproché dans sa gestion des fonds du projet Habitat et ceux de la vente de la nationalité comorienne à des prétendus investisseurs.
« Tout le monde sait qu’il n’y a pas de transparence dans la gestion de la vente de la citoyenneté économique et le projet habitat. L’Arabie saoudite nous a octroyé 5 millions de dollars et on ne sait pas où est passé cet argent. Donc, nous l’avons attaqué pour détournement de fonds publics », déclare Houmedi Msaidié, secrétaire général de la CRC au moment de déposer cette plainte au parquet de Moroni.
Et à en croire à cet ancien ministre des finances du régime Azali, le parti dispose des éléments à charge contre Ahmed Abdallah Sambi. « Le tribunal doit faire ses investigations mais nous avons aussi des éléments que nous allons verser au moment opportun », poursuit le chef de ce parti qui incarne l’opposition dans le pays. Et comme pour le compléter, Me Tadjidine qui sert de conseil de la CRC dans cette affaire, affirme que « du moment qu’on a porté plainte, là nous avons certainement des éléments à charge ».
Du coté de l’entourage de Sambi, cette plainte est accueillie avec indignation et beaucoup d’incompréhension. « Quand j’attends que la CRC se donne cette latitude de déposer une plainte contre Sambi, ma première réaction, c’est de dire que la CRC n’a pas de leçon à nous donner. Nous avons vu sa gestion du pays pendent 7 ans. Nous, on peut se targuer d’un minimum de transparence », s’insurge Ahmed Ben Said Jaffar, ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat sortant.
Et sur les accusations de détournement, cet ancien ministre des affaires étrangères indique pour le projet Habitat que « aussitôt avoir reçu le chèque du roi d’Arabie saoudite, Sambi l’a annoncé à tout le monde. Et dans pas mal de discours, l’ancien président a toujours fustigé les maladresses commises par les responsables chargés de l’Habitat ». Ce proche de Sambi estime qu’aujourd’hui, «Sambi ne peut pas être accusé directement car il a certes cherché les fonds mais il les a délégués. Si des questions doivent se poser, c’est aux responsables du projet ».
En parlant de responsables et sans les nommer, cet ancien ministre des affaires étrangères fait allusion aux différents ministres des finances et aux ministres de l’habitat. Et par hasard dans ce lot de responsables de l’ère Sambi, se trouve naturellement un certain Ikililou Dhoinine qui fut son Vice-président en charge entre autres de ces départements. Et comme il est son successeur en exercice à la présidence de la république, cette plainte peut-être aboutir ?
A.A. Mguéni
130911/aam/hzkpresse/11h00
Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)
Moroni, mardi 13 septembre 2011 (HZK-Presse) – Suite à la visite du Vice-président en charge de l’Energie, Fouad Mohadji, le directeur général de la Société Comorienne des Hydrocarbures (SCH) a tenu une conférence de presse pour expliquer ce qui passe au sein de cette société d’Etat.
Ce lundi, le directeur général de la Société Comorienne des Hydrocarbures a rompu le silence en convoquant la presse pour lui parler de multiples réalisations au sein de cette société. Et pour commencer, le patron de cette puissante entreprise publique a attaqué les spéculations au sujet d’une pénurie qui se fait sentir à la Grande-Comore ces derniers jours. L’approvisionnement de l’or noir se fait de plus en plus difficilement. « Il n’y a pas de pénurie mais ce sont les stations qui ont créé cette panique », affirme Said Abdallah Salim, le directeur général de SCH.
Ayant une capacité de stockage de 2 mois et demie pour subvenir aux besoins de la population en carburant, ce patron entouré de son staff au grand complet, accuse les stations sauvages d’être la cause des difficultés d’approvisionnement actuelles du carburant. «A cause des ces stations de rue, les transporteurs n’arrivent pas à contrôler et c’est pourquoi nous avons dit aux stations agréées de ne plus vendre du carburant aux porteurs de bidons et jerricanes », poursuit-il. Dans ce domaine, le directeur de la SCH a tenu à démontrer qu’à part l’insuffisance de nos réserves, d’autres problèmes viennent frapper aussi cette société dans l’approvisionnement.
« Nous rencontrons aussi des problèmes de pilotage à cause des pirates somaliens. En provenance de Bahreïn, le navire change souvent de chemin pour éviter ces pirates et ça prend beaucoup du temps avant d’arriver au port de Moroni », avance Said Abdallah Salim. Dans cette conférence la question des relations entre la société d’eau et d’électricité des Comores (Ma-mwe) et la SCH est aussi évoquée. « La Ma-mwe consomme 65% de nos réserves et elle est toujours endettée », lance-t-il. Dans son intervention, il a montré que « de 2003 jusqu’à nos jours, la Ma-mwe a une dette de 17 milliards envers la SCH ».
Concernant la question épineuse de la taxe unique versée censée être au trésor public, Said Abdallah Salim reste confiant. « Ce que j’ai dit devant le procureur corrobore avec le document qui est sortie le 25 août dernier par le procureur de la république dans tout les domaines. Alors moi je n’ai pas de souci », martèle-il. Toutefois, le patron de la SCH déplore la manière dont l’affaire tourne. « Ce qui ne m’a pas plu, c’est la campagne qui a été faite au moment où j’ai reçu la convocation du tribunal. C’est comme si j’étais déjà condamné et cela a touché ma dignité », lance Said Abdallah Salim.
Quant aux investissements réalisés au sein de cette société d’Etat, ce directeur compte les rendre public dans un document qui sortira dans les jours prochains dans le guide économique. Il conclut en disant que depuis son arrivée en 2008 à la tête de la SCH, « il y a eu une révolution gestionnaire en matière de finance dans cette société ».
Mohamed Youssouf
130911/my/hzkpresse/09h00
Vous trouverez ci-dessous la présentation des sept membres de la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption (CNPLC) nommés par le Président de l’Union par décret N° 11-162/PR, du 25 août 2011 qui ont prêté serment mardi 6 septembre 2011 devant la cour d'Appel de Moroni (Source : Al-watwan N° 1813 du lundi 5 septembre 2011).
Nous souhaitons bon courage et bonne chance à ladite commission sur laquelle les comoriens comptent beaucoup pour faire améliorer les choses.
un petit coucou amical à un des membres de ladite commission, un ami d'enfance et voisin du quartier. Je suis content d'apprendre qu'il continue à rester têtu, à être sérieux et à faire preuve de son intégrité. Cela fait plaisir de constater que certains ne changent pas !
Persévère. Continue à t'entêter et à ne pas céder. Et que d'autres t'emboitent le pas. Les choses bougeront un jour. On ne désespère pas. Comme quoi il y a des jeunes honorables dans notre pays. Reste toi même. N'imite surtout pas certains de nos amis qui sont malheureusement pourris.
1. Mchami Mohamed.
Né vers 1969 à Sidju ya Dimani, il est titulaire d’une maitrise de sciences et gestion (option finance et comptabilité) de l’université de Toamasina à Madagascar et
père de quatre enfants. Assistant du directeur des études et de la monnaie à la Banque centrale des Comores en 1996, il est devenu en 2000 chef du département Finance et expert du Bureau comorien
de conseil Bcc, une entreprise privée. Ce professeur de comptabilité à l’Enac (Ecole nationale d’administration des Comores) attrapera vite le virus de la politique. En janvier 2002, il est nommé
ministre de la santé et de la condition féminine au sein du Gouvernement d’union nationale de transition et occupera ensuite plusieurs postes politiques. Il fut un temps secrétaire général
adjoint de la présidence, puis secrétaire général à la Ma-mwe entre 2003 et 2004. Ancien député de l’île autonome de Ngazidja, il était membre de la commission des finances, avant d’être élu
vice-président du bureau de l’assemblée insulaire de janvier 2008 à mars 2009. Animateur et formateur des organisations professionnelles agricoles, Mchami Mohamed a été désigné par le président
de l’Union des Comores.
2. Moissuli Mohamed Azir.
Economiste de formation, c’est en 1995 qu’il a décroché son master en relations économiques internationales, option Commerce international (Université d’Etat de
Kiev). Il est aussi titulaire d’un master 2 en management du secteur public de l’université Omar Bongo au Gabon (mai 2011). Né à Fumbuni en 1969, il est père de deux enfants et a occupé le poste
de chef de service chargé des activités économiques au ministère de l’Economie avant d’être désigné à la commission anticorruption. Il fait aussi partie du comité de négociation des accords de
partenariat économique (Ape) avec l’Union européenne. Tour à tour, il était chef de service chargé des investissements et de la restructuration du secteur informel, économiste principal et chargé
des investissements de 2004 à 2005. Moissuli a bénéficié de plusieurs formations à distances et a participé à de nombreux ateliers et séminaires à l’étranger. Il représente, au sein de cette
commission, le ministère des finances.
3.Bakari Nomane Mohamed.
Né en 1964 à Nyimashiwai à Mwali, il est père de quatre enfants. Il est titulaire d’une maitrise en droit des affaires en 1998, puis un Dea en droit comparé à
l’université de Perpignan en 2006. Il fut tour à tour professeur de français, de droit, de finances publiques et de fiscalité à l’Enac, magistrat stagiaire au tribunal de première instance de
Moroni. Président de la commission tripartite pour la réconciliation nationale en 2001, membre de la commission d’élaboration de la constitution de l’Union des Comores en 2002, il est, depuis
2009, secrétaire général du ministère de la Justice, de la Fonction publique, chargé de l’Administration pénitentiaire, de la décentralisation, des reformes administrative. Nomane enseigne
également le droit à l’université des Comores.
4. Mouzaoui Amroine.
Né en juin 1985, il est le benjamin de l’équipe. Titulaire d’un master professionnel de droit privé des affaires (2009), le jeune Mouzaoui est juriste en
entreprise, option Gestion des ressources humaines. Malgré son jeune âge, il est très apprécié, notamment à l’Opaco (Organisation du patronat comorien). Il a également travaillé à la Chambre de
commerce de Comores et au cabinet de Me Harmia. Ses proches mettent en avant sa persévérance et son intelligence. A la commission anti-corruption, il représente les organisations professionnelles
du secteur privé.
5. Chams-Edine Maulice Abdourahamani.
Diplômé de l’Ecole nationale de la magistrature et de greffes d’Antananarivo, il est titulaire d’un DEA droit privé et sciences criminelles obtenu en 2006.
Proviseur du collège- lycée Gs Esperance Massiwa en 2001, il a été Conseiller juridique à la direction de la production et de l’environnement à Mwali en 2004 et chargé de mission à la
Coordination de l’action gouvernementale à Mwali (2007). Né en 1970, Maulice Abdourahamani était consultant du Pnud dans le projet relatif à la revue des capacités institutionnelles et
organisationnelles du Parc marin de Mohéli en 2001. Il représente le corps judiciaire à la commission anti-corruption.
6. Saïd Youssouf Mohamed.
Titulaire d’une maitrise en sciences et techniques d’aménagement du territoire, environnement et développement des régions à l’université Beaulieu à
Rennes1(France), il a ensuite décroché un diplôme de chef d’équipe de service sécurité incendie et d’assistance à personne (France). Il a travaillé au Canada et en France. Formateur au Cefader de
Mde en 1989, coordinateur du projet Femmes et Développement de Unicef en 1991, directeur du Programme alimentaire mondial (Pam) de 1992 à 1996, Saïd Youssouf a également occupé le poste du
secrétaire général de la Socopotram de 1996 à 1997. Depuis 2005, il est chef de poste en sécurité incendie à Paris.
7. Mohamed Halifa.
Ancien gouverneur de la banque centrale des Comores aujourd’hui à la retraite, il est nommé à une nouvelle direction depuis le 14 juillet dernier pour une durée de
six mois, à la Société nationale de poste et des services financière (Snpsf) après l’éclatement du scandale financier à la société au début du mois de juin. Homme discret, tranquille, natif de
Mitsamihuli, reçu à mainte reprise à Beit-salam par l’ancien président Sambi, mentionné à plusieurs fois à la nomination d’un poste ministériel en 2009, Il a intégré la Commission nationale de
prévention et de lutte contre la corruption au nom de l’Assemblé Union des Comores.
HAlidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
I
Chers visiteurs du blog,
1erseptembre 2006 – 1er septembre 2011. Cela fait aujourd’hui cinq ans (déjà !!!) que nous menons ensemble cette belle aventure. Oui NOUS la menons ensemble car grâce à vous tous je continue à « faire découvrir mon pays natal et partager avec vous quelques unes de mes passions… à ma façon » avec fierté et plaisir.Sans vous, j’aurais du fermer NOTRE blog depuis longtemps. En effet, vos encouragements, vos remarques pertinentes et vos nombreux commentaires, non seulement me touchent énormément mais me donnent la force de continuer l’aventure…. Cette belle aventure. Merciiiiiiiiiiiii infinitimentttttttttttttt chers visiteurs.
Partout où nous nous trouvons, Chantons ensemble « joyeux anniversaire », « mwaha mwemwa », « happy birthday »… en toutes les langues.
Notre blog, HALIDI-BLOG-COMORES, fête ses 5 ans d’existence. Toujours le même bonheur – un grand bonheur chaque fois que je me joins à vous pour fêter NOTRE anniversaire.
Grâce à vous tous, notre blog continue à être bien coté et reste un des blogs de référence pour les Comores. Il continue à figurer en bonne position au « top des blogs » d’over blog et est donc visible sur le portail d’Over blog.
Encore une fois, je vous en remercie infiniment et vous dit haut et fort que le blog HALIDI-BLOG-COMORES est votre blog. Il sera toujours là tant que vous serez là.
Remercions aussi ma famille qui fait preuve de patience et de compréhension pour que nous continuions dans de bonnes conditions notre aventure.
Tous ensemble, éteignons les cinq bougies et que chacun chante encore et toujours « mwaha mwemwa waho » en sa langue.
Ci-dessous les statistiques de notre blog au 31 août 2011 :
Les statistiques générales de votre blog depuis sa création au 31 août 2011
Date de création : |
01/09/2006 |
Pages vues : |
852 613 (total) |
Visites totales : |
310 625 |
Journée record : |
25/03/2008 (3 646 Pages vues) |
Votre blog continue sa progression. Vous pouvez le confirmer en consultant les statistiques de l’année dernière ICI.
Quelle belle aventure !
Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
L'aid Alfitr aura lieu demain (mardi 30 août 2011) en France selon les instances réligieuses de France (la mosquée de Paris, CFCM...).
Bonne fête de l'aid à tous les musulmans. Que Dieu exauce les voeux de chacun ! Amen
Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
Moroni, vendredi 26 août 2011 (HZK-Presse) – L’Assemblée nationale avait reçu ce mardi en audience des cadres de Comores Télécom. La direction de la société demande le soutien des élus pour s’opposer à la conception de l’exécutif dans la privatisation. Suite à des réflexions internes, cette société d’Etat propose une division en deux de la société.
Le gouvernement comorien s’est engagé dans le cadre du programme IPPTE à procéder une réforme de ses sociétés d’Etat parmi
lesquelles Comores Télécom. Suite au rapport de la SFI (Banque Mondiale), le gouvernement a mis en place une commission chargée de la privatisation de Comores Télécom par un arrêté du ministère
des finances le 19 janvier 2010. Une commission technique chargée de la privatisation de la société est mise en place.
« La direction générale de Comores Télécom a accompagné les travaux de ladite commission en finançant notamment l’audit des comptes financiers ainsi que la réalisation d’un busines plan préalable à l’évaluation du patrimoine de la société », lit-on dans un courrier adressé à l’Assemblée nationale de l’Union des Comores. Après plusieurs réflexions à l’intérieur de la boite, les cadres proposent de scinder la société Comores Télécom en deux entités distinctes. « Une création d’une société de téléphonie mobile ouverte à l’investissement privé (étrangers et nationaux) et une création d’une autre société de téléphonie fixe (téléphonie fixe, fibre optique et transmission des données) », lit-on une lettre adressée au parlement.
Cette proposition fait suite aux craintes de la société. « Il se trouve que dès la mise en service de la fibre optique, des
convoitises apparaissent ici et là pour la gestion de cette infrastructure à large bande passante et le gouvernement dans son conseil des ministres du 18 mai 2011, appuyé ensuite par deux
récentes missions de la Banque mondiale, entend externaliser la gestion de la fibre optique de la société Comores Télécom », explique-t-on dans cette société d’Etat. En clair, les cadres de cette
entreprise croient qu’avant de dire que « le gouvernement entend séparer la fibre optique du patrimoine de Comores Télécom ».
Comores Télécom ne s’opposerait pas totalement à la privatisation, mais pose certaines conditions. « Pour que cet objectif
soit atteint, les Comores doivent disposer d’une politique sectorielle bien définie au lieu de procéder au coup par coup », peut-on lire dans ce document. « La nécessité d’une politique
sectorielle des TIC va permettre de concevoir des projets visant un échange d’expériences, un transfert de compétence, d’expertise pour un développement durable du secteur des TIC, utiliser les
TIC comme un levier pour stimuler la création d’emplois dans les autres secteurs et favoriser les partenariats publics-privés dans le secteur ».
A.A. Mguéni
Par un décret du Président de l’Union des Comores en date du 25 août 2011 la Commission nationale de prévention et de lutte contre la corruption (CNPLC) est mise en place. Sont membres de cette commission pour une durée de cinq ans renouvelable une fois les personnes suivantes :
Mchami Mohamed (Représentant du Président de l’Union)
Said Youssouf Mohamed (Représentant du Président de l’Union)
Mohamed Halifa (Représentant de l’Assemblée Nationale)
Moissuli Mohamed Aziri (Représentant du Ministre des Finances)
Bacar Nomane Mohamed (Représentant du Garde des sceaux et Ministre de la justice)
Mouzaoui Amroine (Représentant des organisations professionnelles du secteur privé)
Chamsidine Maulice Abdourahamani Riziki est le Magistrat représentant le corps judiciaire.
« Pour la mise en œuvre de la politique nationale de lutte contre la corruption » la CNPLC qui est « un organe de conseil, de prévention et de lutte contre la corruption » est créée par le chapitre IV de la loi N°08-013/AU du 25 juillet 2008, relative à la transparence des activités publique, économique, financière et sociale de l’Union des en son chapitre IV de la loi N° 08-013/AU du 25 juillet 2008 promulguée le 21 juillet 2011 (voir ICI)
Selon l’article 11 de ladite loi, « La commission nationale de prévention et de lutte contre la corruption a pour mission de :
1° exploiter les informations et enquêter sur les faits de corruption.
2° rechercher dans la législation, les règlements, les procédures et les pratiques administratives facteurs de corruption afin de recommander des réformes visant à les éliminer ;
3° dispenser des conseils pour la prévention de la corruption à toute personne ou organisme public ou privé et recommander des mesures, notamment d’ordre législatif et règlementaire, de prévention de la corruption ;
4° éduquer la population sur les dangers de la corruption et la nécessité de la combattre, mobiliser les soutiens publics ;
5° recueillir et conserver les déclarations de patrimoine des personnes de la vie publique ;
6° coopérer avec les organismes nationaux, étrangers et internationaux de lutte contre la corruption et infractions assimilées.
En tout état de cause, les présentes dispositions n’excluent pas toute forme des coopérations avec les différentes entités dotées de pouvoir de police judiciaire. »
Espérons que cette nouvelle institution sera utile au pays.
Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)
Source : Al-watwan N° 1809 du jeudi 25 août 201
Une appropriation des peuples arabes de la question de Mayotte dans sa dimension, historique, politique et humaine
L'ambassadeur Karihila revient sur l'histoire des Comores, en donnant d'autres faits d'histoires jusqu'ici inconnus et qui démontrent encore plus la dimension historique de la question de Mayotte. Dans son livre, la question de la balkanisation est traitée avec beaucoup de détails, expliquant la position géostratégique, lieu de passage des deux tiers du pétrole du Golfe vers l'Europe.
Une première. Un livre en arabe consacré à la question de Mayotte. “Parmi nos territoires occupées, l'île comorienne de Mayotte“ de Dr. Hamidou Karihila, ancien ambassadeur. Cent quatre-vingt-dix pages qui traitent de la question en revenant sur les aspects historiques, les motivations politiques et géostratégiques, mais aussi les conséquences de l'occupation sur l'instabilité permanente du nouvel Etat comorien et sur les relations avec ses voisins.
Publié par la maison d'édition Matabi Al Nahda de Mascat (Oman), le livre donne un éclairage complet et nouveau sur le sujet.
Révélation
L'ile comorienne de Mayotte, terre arabo-islamique, fut d'abord gouvernée par des dirigeants arabes et musulmans issus des tribus omanaises Al Nabhan et Al Moundhir avant que l'usurpateur malgache Andrian Tsouli ne se proclame sultan de l'ile en l'an 1836. Le ton est donné et la suite coule de source.
Ce prince malgache qui avait obtenu asile politique à Mayotte après avoir été chassé de son île, usurpe le pouvoir et cède l'île comorienne aux Français par un traité signé, le 25 avril 1841, entre lui et le délégué de la France, Passot, moyennant une somme annuelle de cinq mille piastres et une prise en charge de deux de ses enfants pour poursuivre leurs études à Bourbon.
Dans ce livre, Dr Karihila révèle, en outre, que le Sultan Saïd Ben Sultan Alboussaidi (1806-1856), sultan d'Oman et Zanzibar, protecteur des princes et sultans musulmans dans la région a protesté vigoureusement contre cette concession auprès des autorités anglaises ayant la charge de faire respecter et préserver l'unité et l'intégrité territoriale de ses Etats conformément au traité passé en 1839 avec Mascate.
95% pour l'indépendance
Il a reçu, à sa demande, le consul anglais à Zanzibar Mr.Atkins Hamerton pour exprimer son mécontentement, dénonçant la politique française de démantèlement progressif de son empire sous l'œil indifférent de ses alliés anglais.
Le ministre anglais des Affaires étrangères s'adressa à son homologue français F.Guizot pour exprimer la contestation de Sayed Saïd et lui rappeler l'engagement de son pays par rapport au respect de l'intégrité de l'empire d'Oman, donnant des instructions fermes au commandant de la station du Cap de mener une enquête sur la politique française aux Comores et sur l'authenticité de la cession de Mayotte à la France. Depuis, la France décide d'étendre son influence et son hégémonie sur les trois autres îles en vertu des traités imposés aux sultans en 1886.
Les quatre îles de la lune, devenues une colonie française rattachée à Madagascar en 1912, deviennent une colonie au sein d'une autre. En 1946, après la Seconde Guerre mondiale, l'archipel de Comores a été doté d'un statut de territoire l'outre-mer et on lui a octroyé l'autonomie interne au début des années soixante du siècle dernier, jusqu'à la déclaration unilatérale d'indépendance, le 6 Juillet 1975, après une consultation organisée, en décembre de l'année précédente, dont le résultat a été de 95% en faveur de l'indépendance contre 5%.
Karihila revient sur l'histoire des Comores, en donnant d'autres faits d'histoires jusqu'ici inconnus et qui démontrent encore plus la dimension historique de la question de Mayotte. Dans son livre, la question de la balkanisation est traitée avec beaucoup de détails, expliquant la position géostratégique, lieu de passage des deux tiers du pétrole du Golfe vers l'Europe.
Il aborde également les conditions de l'octroi de l'indépendance, les violations répétées du droit international et de la constitution française et le reniement français des accords convenus de Paris.
Les lourdes conséquences d'une marche forcée
Malgré les péripéties et l'usage de la force par la France, l'archipel des Comores est admis aux Nations Unies, à l'Organisation de l'unité africaine (aujourd'hui Union africaine), l'Organisation de la conférence islamique (Oci), au Mouvement des non-alignés, et à la Ligue des États arabes, avec ses quatre iles et sa souveraineté sur Mayotte. Ce livre dénonce les lourdes conséquences de la marche forcée de la départementalisation, et les drames humanitaires qui s'en suivent avec les centaines de morts en mer, les expulsions des milliers de Comoriens dans leur propre pays et les détentions arbitraires dans le centre de rétention administrative (Cra). Ce livre sort à point nommé. Juste au moment où la question de Mayotte occupe une place de choix dans les conférences des Etats arabes et à la veille de l'Assemblée générale de l'Onu, en septembre prochain. Il permettra aux pays et peuples arabes de mieux comprendre et de s'approprier davantage la question dans toute sa dimension, historique politique et humaine.
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