Agence comorienne de presse (HZK-Presse)
LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
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MESSAGE POUR MES FIDELES VISITEURS :
NOUS VOUS INFORMONS QUE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, VOTRE BLOG CREE PAR ALLAOUI HALIDI, IL Y A QUELQUES ANNEES, EST GERE PAR MADAME MARIAMA HALIDI
MERCI DE VOTRE FIDELITE
Mariama HALIDI
QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal et
partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
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Halidi Mariama (HALIDI-BLOG-COMORES)
MESSAGE IMPORTANT :
DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, ALLAOUI HALIDI A CEDE LA RESPONSABILITE DE VOTRE BLOG A MADAME MARIAMA HALIDI.
MERCI DE VOTRE FIDELITE
CI-DESSOUS LES NEWS RECENTES DES COMORES
Mutsamudu, jeudi 26 octobre 2006 (HZK-Presse) – En dépit du refus officiel des autorités de l’île autonome d’Anjouan de laisser s’organiser à Mutsamudu, le test d’admission à l’université des Comores ouvert aux bacheliers de l’île, des sessions 2006, 2005 et 2004, le test a eu lieu loin du lieu initial prévu et les élèves s’étaient massivement présentés, a constaté HZK-Presse. Paradoxalement, au moment où se déroulait le test, le ministre de l’éducation de l’île M. Ibrahim Mohamed Djaé prenait part à une émission animée par la Radio Télé Anjouan (RTA) et consacrée à l’organisation de ce test. « Je me félicite de la tenue effective du test malgré les menaces verbales proférées par certains responsables de l’île », a déclaré M. Mohamed Nafioun, conseiller technique au ministère des relations extérieures et membre de la commission d’organisation.
L’organisation de ce test ce samedi a été émaillée d’un incident et non le moindre, caractérisé par la fermeture du lycée public de Mutsamudu, où étaient invités à se présenter les candidats à partir de 7 heures, selon un communiqué du coordinateur de l’action gouvernementale de l’Union à Anjouan, M. Anissi Chamsidine.
Tous les accès au lycée étaient fermés le samedi matin, a constaté HZK-Presse. Le transfert de l’organisation dans les bâtiments abritant les établissements scolaires privés a permis d’éviter un débordement des élèves qui semblait inévitable, a affirmé un professeur d’histoire géographie, invité pour la surveillance. « Il est à regretter que des gens se disant responsables aient agi de cette manière », a dit M. Nafioun », tout en remerciant l’implication active du syndicat et des professeurs à l’organisation du test et les responsables des établissements privés qui ont accepté d’accueillir les élèves. Suite à cet incident, les organisateurs ont eu du mal à gérer la situation et à orienter tous les élèves dans les établissements d’accueil. Le Français, la première matière proposée n’aurait débuté qu’avec 4 heures de retard sur l’heure prévue. Il est prévu que les épreuves se poursuivent encore dimanche. Depuis mercredi dernier et après Mutsamudu, des membres du gouvernement de l’île autonome d’Anjouan n’ont pas cessé de sillonner l’île pour tenter de convaincre les élèves et expliquer à leurs parents le bien fondé de leur décision à boycotter le test, a-t-on appris des sources concordantes. La présence massive des élèves dans les salles du déroulement de ce test constitue un coup dur pour le ministère de l’éducation de l’île et un discrédit au gouvernement qui s’était solidarisé et mobilisé sur la question. « J’ai décidé de participer au test, parce que je n’ai pas d’autre choix et je ne sais pas ce que me réserve l’avenir » a confié Roukia Hamidou, bachelière de la dernière session. « Je ne veux pas avoir des regrets après tout, puisque de toute façon, je ne me sens pas concernée par l’histoire de ceux qui auraient eu le bac avec une quelconque aide », a-t-elle ajouté. Près de 800 élèves ont obtenu leur bac à Anjouan lors de la dernière session. Selon des sources de la coordination de l’action gouvernementale de l’union à Anjouan, plus de 1100 candidats étaient attendus à subir le test ce samedi, en tenant compte des candidats des sessions de 2005 et 2004. Hamid Ahmed Source: Agence comorienne de presse (HZK-Presse) |
L'Union africaine hausse le ton aux Comores
COMORES - 18 octobre 2006 - PANAPRESS La communauté
internationale est bien disposée à travailler avec les Comores "mais pas à se substituer aux autorités légitimes et légales du pays", a fait observer mercredi à Moroni, l'envoyé spécial du
président de la Commission de l'Union africaine aux Comores, Francisco Caetano Madeira, au terme d'une mission d'évaluation dans l'archipel
Sur un ton qui lui est inhabituel, M. Madeira a déclaré que toutes les
institutions permettant le fonctionnement normal du pays sont en place, tout en déplorant la persistance de "difficultés", notamment à Anjouan, "où tout ne semble pas aller normalement en dépit
de la promulgation des lois relatives aux compétences des îles". "Il faut que le gouvernement central soit présent dans toutes les îles", a-t-il insisté, faisant allusion au comportement des
autorités de l'île d'Anjouan qui semblent peu disposées à jouer le jeu des nouvelles institutions faisant du pays une fédération et non une confédération. "La communauté internationale n'est pas
du tout fatiguée", a-t-il dit à un journaliste, qui a vu dans le ton du ministre mozambicain un certain agacement de la communauté internationale à intervenir chaque fois aux Comores. M. Madeira
a clairement affirmé qu'on ne pourrait pas "avoir le beurre et l'argent du beurre", réagissant ainsi aux observations de certaines autorités comoriennes selon lesquelles les Comores, pays
souverain, n'auraient pas à se faire dicter leur conduite par qui que ce soit. "La présence de la communauté internationale aux Comores est intervenue à la demande des Comoriens eux-mêmes.
L'Union africaine aurait aimé s'être déjà retirée des Comores pour se consacrer à d'autres problèmes comme ceux de la Somalie ou du Darfour au Soudan", a rétorqué l'envoyé spécial de l'UA qui a,
enfin, appelé les autorités d'Anjouan "à donner des signes clairs que l'île fait partie de l'Union des Comores et qu'elles commencent à agir, enfin, au lieu de tergiverser et à se livrer à des
discours jamais suivis d'actes".
COMORES / FINANCE
Publié dans l'édition du jeudi 19 octobre 2006 (page 9)
Caractérisé par une seule banque commerciale depuis plus de 25 ans, le paysage financier des Comores explose tout d’un coup. Le service financier de La Poste et les deux institutions de micro finance occupent une place grandissante alors que de nouvelles banques sont en cours d’installation. |
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L’homme de la rue ose rarement franchir les portes de la banque car il la perçoit comme un temple réservé aux grandes sociétés, aux riches commerçants et
aux cadres de l’administration. La plupart des transactions se font en espèces car malheureusement, cette “élite financière” ne se fait pas confiance. Même les grandes boîtes comme des
compagnies aériennes, des sociétés d’assurances, des magasins et des entreprises publiques n’acceptent pas les chèques par peur des chèques en bois.
Si aujourd’hui une bonne partie de l’épargne thésaurisée se retrouve dans les deux réseaux de micro finance, c’est que la localisation en milieu rural, l’emploi de salarié du village et l’implication de la communauté dans l’administration des caisses ont vaincu les réticences les plus tenaces. Le succès de ce système bancaire alternatif est lié également à la définition d’une politique de crédit qui intègre la caution solidaire et les bijoux en or. Le fait que 80% des adhérents des Mutuelles d’Épargne et de Crédit des Comores (MECK) et 95% de ceux des Sanduk n’étaient pas bancarisés, rassure la Banque Internationale des Comores (BIC). Il s’avère en effet que le passage de ses parts de marché de 80 à 74% ces dernières années ne reflète pas une baisse de son activité mais plutôt une croissance de l’activité bancaire du pays. De même la domiciliation obligatoire des salaires des fonctionnaires auprès du service financier de la Poste depuis un mois ne semble pas inquiéter la BIC.
Des avantages qui faussent la concurrence
Un cadre comorien de la BIC n’hésite pas à dire que les fonctionnaires qui font la queue pour retirer tout leur solde le premier jour ne les intéressent
pas : « Nos vrais clients, ceux qui empruntent et effectuent d’autres transactions, ne partiront pas de chez
nous ».
Salim, enseignant à l’Université des Comores, le confirme : « la poste ne peut pas nous offrir les services qui nous facilitent la vie comme les gabiers et autres ». Par contre, la récente autorisation de la Banque Centrale des Comores pour l’installation de nouvelles banques a fait sortir les dirigeants de cette filiale de la BNPI Paribas de leur réserve coutumière. Le Directeur Général de la BIC a dénoncé dans un entretien avec la presse les avantages fiscaux accordés par l’ancien gouvernement à une Banque d’Afrique de l’Est, Exim Bank et qui faussent les règles de la concurrence. Sur ces propos, les nouvelles autorités semblent l’avoir entendu car selon le Ministre des Finances d’Anjouan les argentiers des îles et de l’Union ont convenu de ne pas reconnaître des avantages autres que ceux prévus par le Code des investissements. Entre temps, l’association du secteur privé a publié une déclaration de soutien à la banque tanzanienne, en réfutant les accusations de la Banque française notamment sur la réglementation des changes et la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Il est à noter que le Crédit Lyonnais a reçu l’agrément de la Banque Centrale pour étendre ses activités au Comores alors qu’un bâtiment situé entre la Banque Centrale et le siège en construction d’Exim Bank sur la place de France est attribué à la Banque Fédérale du Commerce appartenant à un groupe financier koweitien. Ce dernier est porteur de grands projets notamment une radio FM, une télévision locale par satellite, un fournisseur d’accès Internet, un village touristique dans le nord de Ngazidja et des investissements dans le transport aérien et maritime. Salim, enseignant à l’Université des Comores, le confirme : Par contre, la récente autorisation de la Banque Centrale des Comores pour l’installation de nouvelles banques a fait sortir les dirigeants de cette filiale de la BNPI Paribas de leur réserve coutumière. Le Directeur Général de la BIC a dénoncé dans un entretien avec la presse les avantages fiscaux accordés par l’ancien gouvernement à une Banque d’Afrique de l’Est, Exim Bank et qui faussent les règles de la concurrence.Sur ces propos, les nouvelles autorités semblent l’avoir entendu car selon le Ministre des Finances d’Anjouan les argentiers des îles et de l’Union ont convenu de ne pas reconnaître des avantages autres que ceux prévus par le Code des investissements.Entre temps, l’association du secteur privé a publié une déclaration de soutien à la banque tanzanienne, en réfutant les accusations de la Banque française notamment sur la réglementation des changes et la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.Il est à noter que le Crédit Lyonnais a reçu l’agrément de la Banque Centrale pour étendre ses activités au Comores alors qu’un bâtiment situé entre la Banque Centrale et le siège en construction d’Exim Bank sur la place de France est attribué à la Banque Fédérale du Commerce appartenant à un groupe financier koweitien. Ce dernier est porteur de grands projets notamment une radio FM, une télévision locale par satellite, un fournisseur d’accès Internet, un village touristique dans le nord de Ngazidja et des investissements dans le transport aérien et maritime.
M. Aliloifa
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