
LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
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QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
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partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
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CI-DESSOUS LES NEWS RECENTES DES COMORES
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Dans les milieux politiques proches ou se réclamant du « Mdjidjengo » [mouvance autonomiste, ndlr], l’on soupçonne le régime du président de
l’Union de vouloir mettre en difficulté les présidents des îles, qui ont tous les trois l’intention de briguer un second mandat.
Moroni, mardi 20 février 2007 (HZK-Presse) – Les dix membres de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ne
prêteront serment que le
28 février prochain, soit 17 jours après leur nomination. La confirmation a été faite
à HZK-Presse par le cabinet de la présidence de la Cour constitutionnelle. Ce qui signifie qu’aucun calendrier officiel des prochaines élections
présidentielles des îles ne pourra valablement intervenir qu’après cette date, précise la même source.
Mais un autre problème semble surgir, celui des recours introduits à la Cour constitutionnelle contre la nouvelle loi électorale votée le 14 janvier dernier
par l’assemblée de l’Union et promulguée par le président de la république. Une loi qui oblige les chefs des exécutifs des îles en exercice à « renoncer à leurs fonctions » quelques jours
avant leur acte de dépôt des candidatures.
Cette disposition a soulevé un tollé au sein de l’entourage du colonel Mohamed Bacar au pouvoir à Anjouan et de Mohamed Said Fazul à Mohéli, qui ont fait
des recours contre ce texte pour « inconstitutionnalité ».
Dans les milieux politiques proches ou se réclamant du « Mdjidjengo » [mouvance autonomiste, ndlr], l’on soupçonne le régime du président de l’Union de
vouloir mettre en difficulté les présidents des îles, qui ont tous les trois l’intention de briguer un second mandat.
Ce texte pourtant été voté à l’unanimité des élus, y compris ceux du Mdjidjengo, aurait été motivé par le souci préventif d’empêcher toute utilisation
abusive de l’appareil administratif à des fins électorales, expliquait le député Mohamed Maarouf, membre de la commission des lois.
Le président Mzé Abdou Soulé Elbak de Ngazidja ne s’est pas associé aux recours
de ses homologues d’Anjouan et de Mwali, même si son cabinet tente d’organiser la bataille sur un autre terrain plus politique que juridique, à travers la
mobilisation des notables autour de la question du transfert des compétences.
Le deuxième recours des autorités anjouanaises demande « la suspension » de l’application de la loi litigieuse en attendant que la Cour statue
définitivement sur l’affaire. Une source proche de la haute juridiction confirme à HZK-Presse que la première audience consacrée à ces requêtes se tiendra dans le courant de la première
semaine de mars, un délai jugé raisonnable pour l’instruction de ce genre de dossiers, assure-t-on.
Une des trois requêtes adressées aux sept juges constitutionnels émane du secrétaire général du gouvernement d’Anjouan, Abdérémane Allaoui, invoquant « une
atteinte à l’autonomie des îles ».
Du coté du pouvoir de l’Union, on réfute ces « allégations qui n’ont pour seul motif que de retarder le processus électoral », déclare le secrétaire général
du gouvernement de l’Union, M. Mohamed Bacar Dossar. « Tout le dispositif est en place » soutient ce dernier, pour que le scrutin puisse se tenir dans le respect des textes.
Le pouvoir du président Bacar conteste aussi les nouvelles dispositions de la loi électorale relatives à la durée de la période de résidence sur le territoire national, qui serait réduite à 6 mois au lieu des 18 mois fixée par la constitution de l’île autonome d’Anjouan, pour la recevabilité des candidatures.
Par ailleurs il est reproché au ministre de la justice de l’Union en charge des élections, de mettre les autres institutions sur le fait accompli, en
procédant à « des nominations non concertées », déplore le directeur de cabinet du président de l’île de Ngazidja. M. Jean Youssouf cite les cas des arrêtés ministériels, dont celui
portant nomination des membres des trois secrétariats insulaires administratifs permanents.
Les noms des représentants des exécutifs des îles au sein de la Commission électorale nationale ont été communiqués par les institutions intéressées, fait
observer à HZK-Presse le secrétaire général du gouvernement de l’Union. La problématique soulevée tient à un conflit d’interprétation de la primauté entre une loi de l’Union et les lois
fondamentales des entités insulaires, constate un membre
de la haute juridiction qui a requis l’anonymat.
Source : El-Had Said Omar
- 90207/eso/hzkpresse/11h00
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Moroni, jeudi 15 février 2007 (HZK-Presse) – Les dix membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sont désormais connus, suite à leur nomination par
décret publié lundi par la présidence de la république. Une décision qui intervient quelques jours après promulgation d’une nouvelle loi électorale, adoptée le 15 janvier dernier par le
parlement, et dont certaines dispositions sont contestées par deux des trois présidents en exercice des exécutifs insulaires [colonel Mohamed Bacar d’Anjouan et Mohamed Said Fazul de
Mwali].
Ces derniers, qui prétendent se représenter à leur propre succession, ont attaqué la loi rectificative auprès de la Cour constitutionnelle pour « inconstitutionnalité ». Une démarche
suivie également par l’assemblée de l’île de Ngazidja, au motif que les lois régissant les élections insulaires et locales relèvent du domaine des compétences des assemblées des îles
autonomes.
Quant au chef de l’exécutif de l’île, Mzé Abdou Soulé Elbak, il a déclaré son intention de se conformer sans condition au nouveau texte portant modification de la loi électorale du 16
octobre 2005, notamment la nouvelle disposition obligeant les présidents en exercice à renoncer à leurs fonctions s’ils ont l’intention de briguer un nouveau mandat.
Selon l’article 123 de l’ancien code électoral, le décret qui convoque le corps électoral est pris par le président de l’île, fixe les dates du scrutin, le délai du dépôt des candidatures
qui ne peut dépasser 10 jours à compter de sa date de publication ainsi que la durée de la campagne électorale (entre 20 et 30 jours après dépôt des candidatures). Il s’agit d’une
élection au suffrage universel direct à deux tours.
Dans un souci d’harmonisation et pour éviter que les élections se tiennent à des dates différentes d’une île à l’autre, le législateur a dévolu au président de l’Union la responsabilité
de convoquer le collège électoral sur l’ensemble des trois îles autonomes, 90 jours avant la date du scrutin. Il exige aussi le dépôt des candidatures entre 5 et 10 jours après
convocation des électeurs et étale la campagne sur une période limitée entre 30 et 40 jours.
Concernant les organes en charge des élections, la nouvelle loi a remplacé l’ancienne CNEC (Commission nationale des élections aux Comores) par la CENI (Commission électorale
nationale indépendante) dont la composition est réduite de 13 à 10 membres issus de l’administration et de la société civile.
A l’échelle des îles les CIEC (Commissions insulaires des élections aux Comores) sont remplacées par des CEI (Commissions électorales insulaires) avec 7 membres, qui sont soumis à
l’obligation de prêter serment, contrairement aux précédentes.
L’autre modification importante apportée à l’ancien code électoral, réside dans le régime des incompatibilités, avec l’obligation faite à une certaine catégorie de hauts fonctionnaires et
commis de l’Etat, tels que les magistrats et les militaires en exercice, de « renoncer à leurs fonctions 5 ans avant la tenue du scrutin ».
Cette durée de renonciation est réduite à 3 ans pour les trésoriers payeurs généraux, les directeurs de société d’Etats et autres hauts responsables, dans un souci de garantir l’équité et
la transparence de l’élection.
Pour les membres de gouvernement, députés et présidents des îles en exerce, la nouvelle loi votée par l’assemblée nationale exige leur démission avant le dépôt de leur candidature.
La requête déposée par les présidents des îles et l’assemblée de Ngazidja sera la première du genre en matière de conflit de compétence et d’interprétation des lois dans le domaine
électoral, à être examinée par la Cour constitutionnelle qui devra alors se prononcer sur la primauté entre une loi de l’assemblée nationale et celles votées par les chambres insulaires,
ainsi que la conformité des constitutions des îles par rapport à la loi fondamentale de l’Union. La Cour n’a été mise en place qu’en juin 2004, soit deux ans après les référendums
constitutionnels de 2001 et 2002.
Les membres de la CENI sont tenus à l’obligation de prêter serment auprès de la Cour constitutionnelle avant d’entrer en fonction. Selon le ministre de la justice en charge des
élections, « le processus est en cours et tout sera mis en œuvre pour qu’au mois de juin au plus tard nous ayons des présidents des îles démocratiquement élus ». Ce qui suppose qu’un
calendrier électoral soit définitivement arrêté et rendu public avant la fin février.
El-Had Said Omar Source: Agence comorienne de presse (HZK-Presse) |