LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
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Mariama HALIDI
QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal et
partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
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CI-DESSOUS LES NEWS RECENTES DES COMORES
Le colonel Bacar pose des conditions pour se retirer du pouvoir à Anjouan
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Moroni, lundi 7 mai 2007 (HZK-Presse) – Le colonel Mohamed Bacar aurait accepté de céder le pouvoir jusqu’à la tenue des élections présidentielles des îles des 10 et 24 juin prochain, à condition que le président de la république annule son décret portant nomination de Houmadi Kambi aux fonctions de chef de l’exécutif de l’île par intérim.
C’est ce qui ressort des négociations entamées hier dimanche à Anjouan, entre une délégation de la communauté internationale, conduite par Francisco C. Madeira, envoyé spécial du président de la Commission de l’Unité africaine.
Les discussions se sont déroulées à huis clos dans une résidence privée du colonel Mohamed Bacar, à l’entrée de Barakani, sa ville natale transformée en forteresse, entre 12 h et 15 h 30, en présence des représentants du corps diplomatique et des organisations internationales en poste à Moroni [Afrique du Sud, Chine, France, Libye, Madagascar, Union africaine, Pnud]. Pour le président de l’île autonome d’Anjouan, dont l’expiration du mandat a été constatée par un arrêt de la Cour constitutionnelle du 26 avril dernier, il s’agit d’un « problème d’interprétation » de la décision rendue. « Je ne conteste pas l’arrêt », a-t-il affirmé dans les médias locaux, rapporte à HZK-Presse un confrère joint ce matin au téléphone, mais il n’appartenait pas au président de l’Union Ahmed Abdallah Sambi de désigner l’autorité chargée d’assurer l’intérim, soutient le président Bacar. La communauté internationale qui n’a pas souhaité s’exprimer devant la presse, aurait eu la garantie d’une sortie de crise négociée, encore faut-il que le président de Sambi, qu’elle doit rencontrer ce lundi 7 mai, accepte de revenir sur sa récente décision de nommer l’actuel président de l’assemblée de l’île, Houmadi Kambi, à la fonction de « chef de l’exécutif d’Anjouan par intérim » jusqu’à l’élection du nouveau premier magistrat de l’île. Réagissant aux récents événements survenus dans l’île, ayant coûté la vie à un militaire loyaliste de l’armée nationale de développement (And), le colonel Mohamed Bacar renvoie la responsabilité au pouvoir central qu’il accuse d’avoir « mis le feu aux poudres » par cette nomination dont il conteste la légalité. La solution serait de procéder à la mise en place d’une autorité intérimaire qui soit conforme à la constitution de l’Union et à la loi fondamentale de l’île, dit-on dans l’entourage du président Bacar, candidat à sa propre succession. Les autorités de l’Union, notamment le Coordinateur Anissi Chamssoudine et le Secrétaire général du gouvernement Antoy Abdou, sont contraints depuis plusieurs jours à la clandestinité, alors qu’une dizaine de militaires de l’armée nationale dont son commandant régional Combo Ayouba, sont fait prisonniers par la force de gendarmerie d’Anjouan (Fga). Hier soir, quelques heures avant le départ de F. Madeira et sa délégation, quelques 200 femmes ont manifesté leur hostilité au régime du colonel Bacar, devant l’hôtel Al Amal. Les autorités au pouvoir dans l’île sont toujours privées de moyens de télécommunications [téléphone fixe et Gsm], depuis quelques jours, sur décision du gouvernement de l’Union. La communauté internationale rendra publique les conclusions de mission de médiation, probablement demain mardi, suite à sa rencontre avec le chef de l’Etat. Beaucoup d’observateurs attendent les résultats de cette ultime négociation considérée comme décisive pour le processus électoral en cours, et même la stabilité politique et institutionnelle du pays, à quatre semaines du premier tour de seconde présidentielle des îles, après celle de 2002. Source : El-Had Said Omar - 070507/eso/hzkpresse/7h00
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L'envoyé de l'UA aux Comores s'entretient avec l'ex-président d'Anjouan
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MUTSAMUDU (AFP) - L'envoyé spécial de l'Union africaine (UA) chargé des Comores, José Francisco Madeira, a rencontré dimanche à Anjouan l'ex-président de cette île comorienne autonome, Mohamed Bacar, qui a affirmé qu'il respectait "les institutions fédérales", a constaté l'AFP
Ces discussions ont eu lieu après les affrontements de mercredi à Mutsamudu, capitale d'Anjouan, entre l'armée comorienne et des hommes loyaux au colonel Bacar, qui refuse de quitter le pouvoir. Deux militaires ont été tués pendant ces violences, selon le gouvernement de l'Union des Comores.
"Je respecte et je respecterai toujours les institutions légales de l'Union des Comores", a affirmé M. Bacar dimanche à la presse, après trois heures de discussions avec M. Madeira. Il s'est dit "d'accord avec la nomination (la semaine dernière par le pouvoir fédéral) d'un président intérimaire, mais pas d'accord avec la procédure qui a été appliquée". Selon son entourage, il considère que l'intérim aurait dû être assurée par l'un des ses ministres. Le 27 avril, la Cour constitutionnelle de l'Union avait déclaré que le mandat de M. Bacar de cinq ans avait expiré. Dans la foulée, le pouvoir central avait nommé un président intérimaire pour Anjouan, l'une des trois îles qui composent l'Union. Ce changement à la tête d'Anjouan est intervenu à un mois des élections des présidents des îles, auxquelles M. Bacar se présente.
De son côté, M. Madeira a déclaré que le colonel lui avait "réaffirmé que l'île est partie intégrante de l'Union et que les institutions de l'Union, y compris l'armée, seront présentes et fonctionneront à Anjouan". Le représentant de l'UA doit s'entretenir une nouvelle fois avec M. Bacar mardi. La situation était calme dimanche sur l'île. Des impacts de balles étaient visibles sur les locaux de la radio nationale et sur le bâtiment qui abrite la représentation de l'Union et qui était gardé par des gendarmes loyaux à M. Bacar, a constaté un journaliste de l'AFP. L'Union des Comores, ancienne colonie française de l'océan Indien, est secouée depuis des années par un conflit de compétences entre les trois îles autonomes qui la composent et l'Etat fédéral. Source : AFP
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un calme précaire règne à Anjouan après les violences militaires
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Moroni, vendredi 4 mai 2007 (HZK-Presse) – Le président de la Commission de l’Union Africaine qui a fermement condamné le retour à la violence dans l’île d’Anjouan au début de cette semaine, a dit sa vive préoccupation dans un communiqué publié à Addis-Abeba.
« La dégradation de la situation à Anjouan », a écrit le président Alpha Oumar Konaré, « intervient à un moment où l’Union Africaine est en train d’étudier la requête des parties comoriennes en vue de la sécurisation des élections des présidents des îles autonomes » prévues les 10 et 24 juin prochain. Jugeant « inacceptable le recours à la violence dans les relations entre l’Union et les îles autonomes », le numéro un de l’organisation panafricaine a vigoureusement condamné « l’utilisation d’armes de guerre contre des éléments de l’armée nationale comorienne par la gendarmerie d’Anjouan ».
Une position partagée par la communauté internationale représentée à Moroni, dans un récent communiqué de presse, rappelant que « la situation constitutionnelle qui prévaut dans l’île d’Anjouan n’est conforme ni à l’esprit ni à la lettre de l’accord de Fomboni du 17 février 2001 mettant en place le nouvel ensemble comorien ». L’usage de la force contre l’armée comorienne par la gendarmerie du président Mohamed Bacar, serait même considéré par les partenaires extérieurs comme une « atteinte à l’unité et à la souveraineté nationales des Comores ». Le colonel Mohamed Bacar, candidat à sa propre succession à la présidentielle de l’exécutif d’Anjouan, n’aurait d’autre alternative aux yeux de la communauté internationale que de « se soumettre à la décision de l’arrêt de la cour constitutionnelle » qui a constaté la fin de son mandat. Dans l’île autonome, selon plusieurs sources concordantes, l’Assemblée insulaire aurait fait savoir la décision d’Anjouan de se retirer du processus électoral en cours, pour exprimer son soutien au colonel Mohamed Bacar auquel le président de la république, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, aurait « préféré » Houmadi Kambi, l’actuel président de ladite assemblée, pour assurer l’intérim jusqu’à l’élection d’un nouveau président en juin prochain. Quant aux députés de l’île autonome de Ngazidja, ils font savoir dans une déclaration que « le climat à Anjouan ne fait qu’altérer le déroulement de la campagne et saper le déroulement des élections » des présidents des îles autonomes. Les élus locaux de Ngazidja selon lesquels la nomination unilatérale par le président Sambi pour gérer l’autorité d’Anjouan en attendant les élections prochaines, « est un acte qui ne s’appuie sur aucune norme juridique » et serait à « l’origine de l’instabilité à Anjouan ». Appelant à « faire usage de la force de la loi », les députés grand-comoriens qui ont interpellé le président de l’Union sur plusieurs points, ont émis le vœu que la paix et la concorde puissent être retrouvées le plus rapidement possible. Réagissant aux récents événements survenus dans leur île d’origine, la Coordination des Anjouanais pour le développement des Comores (CADC) basée à Moroni écrit : « par ces actes barbares, Mohamed Bacar se place en état de rébellion », jugeant que cela a engendré une situation « lourde de conséquences pour l’unité nationale et l’intégrité du pays ». Les 18 candidats à la présidentielle de Ngazidja multiplient depuis hier les concertations, pour tenter de trouver « une position consensuelle sur la gestion de cette nouvelle crise politique » survenue à Anjouan, confirme l’un d’entre eux, Me Said Larifou, joint par HZK-Presse. Un « calme précaire » semble régner à Anjouan durant la journée de ce vendredi où aucun coup de feu n’a été entendu. « Les habitants ont toujours peur de sortir », et seuls les médias sous contrôle du pouvoir de Mohamed Bacar continuent à diffuser leurs informations rapporte à HZK-Presse un journaliste indépendant. A noter que les communications téléphoniques avec l’île sont quelque peu difficiles, surtout pour les autorités politiques en place. Le directeur régional de la société nationale Comores Télécom, Salim Nadhir, se trouve même en état d’arrestation à Mutsamudu, soupçonné par le régime du colonel Bacar d’être à l’origine des suspensions de lignes téléphoniques de certains hauts dignitaires. Source : Hassani Ahmed - 040507/ha/hzkpresse/18h30
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Suite aux derniers événements, vous trouverez
ci-dessous le communiqué du parti DJAWABU YA KOMORI en date du 04 mai 2007
COMMUNIQUE DU PARTI DJAWABU YA KOMORI
APPEL AUX PATRIOTES
Les affrontements militaires survenus ces derniers jours dans notre pays, tant à
Anjouan qu’à la caserne de Kandani confirment les craintes de notre parti quand
à la militarisation des autorités insulaires.
L’inacceptable
Djawabu Ya Komori dénonce avec la plus grande fermeté les agressions faites à
L’Armée Nationale de Développement garante de l’intégrité territoriale du pays
par les Forces de Gendarmerie Anjouanaise (FGA)
Notre parti ne saurait accepter de tels actes de violence.
Les décisions de la cour constitutionnelle s’imposent à tous et quiconque dévie
de ce principe se met hors des lois de l'Union des Comores.
Les institutions nationales et insulaires doivent être respectées par les
acteurs politiques du pays, ayant eux-mêmes dessiné les contours de notre vivre
ensemble. Aussi, la loi de l’Union doit s’appliquer sur le territoire national
tel qu' internationalement reconnu.
Soutien
Devant une telle situation, Djawabu Ya Komori soutient les autorités de l’Union
et des îles respectant la constitution de notre pays, tout en indiquant que
l'exercice du pouvoir exige écoute, vigilance et prospective, pour que
l'imprévisibilité n'en appelle pas à l'improvisation.
Face aux événements dramatiques en cours, Djawabu Ya Komori sollicite, la
mobilisation et la clairvoyance des patriotes comoriens pour endiguer toute
velléité de séparatisme insulaire.
Djawabu Ya Komori est aux cotés de l’Armée Nationale pour le Développement dans
son combat pour la restauration de l’ordre républicain et le respect des institutions.
Djawabu Ya Komori demande au peuple comorien de faire le choix de l'unité
nationale, du développement et du respect des institutions, lors des prochaines
élections des îles.
Le Secrétariat National
Réuni en comité de crise à Moroni
Vendredi 04 Mai 2007
Nouvelle crise anjouanaise : Le chef d’Etat major de l’armée national est arrêté |
Le chef d’Etat-major de l’AND, le colonel Said Hamza, a été mis aux arrêts au camp
militaire de Kandani, par ses frères d’armes, a appris HZK-Presse de source proche du cabinet de la présidence de la république
Ces militaires seraient arrêtés alors qu’ils se trouvaient dans la région de Sima d’où le groupe se
préparait à gagner l’île de Mwali par la mer, indique la même source [l’aéroport de Ouani reste fermé depuis lundi dernier à tout trafic aérien, de même que le port de Mutsamudu].
On apprend également que la station régionale de l’office de radio et télévision des Comores (ORTC), a essuyé des tirs des éléments de la FGA, subissant d’importants dégâts, ainsi que les bâtiments abritant le siège des services de la présidence de l’Union dans l’île. Le chef de l’exécutif de l’île dont l’expiration du mandat a été constaté le 26 avril dernier par la cour constitutionnelle, refuse toujours de céder le pouvoir à Houmadi Kambi, désigné par le président de l’Union pour former un nouveau gouvernement intérimaire chargé de gérer les affaires courantes jusqu’aux élections présidentielles des îles du 10 juin prochain. Ce matin, le chef d’Etat-major de l’AND, le colonel Said Hamza, a été mis aux arrêts au camp militaire de Kandani, par ses frères d’armes, a appris HZK-Presse de source proche du cabinet de la présidence de la république. Aucune information officielle n’a encore été fournie par les autorités civiles et militaires sur les motifs de cette arrestation du patron de l’armée nationale. Le colonel Hamza avait été nommé par le président Ahmed Abdallah Sambi en juillet 2006, en remplacement du colonel Soilihi alias Campagnard qui a dirigé l’AND sous le régime du colonel Azali Assoumani
entre 1999 et 2006.
Source : El-Had Said Omar -
030507/eso/hzkpresse/12h00
Cet article confirme l'information que nous avons publiée hier "Anjouan : la situation reste confuse : fuite des militaires de l'AND et arrestation de leur chef d'état major" voir dans catégorie "DERNIERE MINUTE" Halidi Allaoui
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