

Affaire à suivre
HALIDI-BLOG-COMORES
LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
IMPORTANT :
MESSAGE POUR MES FIDELES VISITEURS :
NOUS VOUS INFORMONS QUE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, VOTRE BLOG CREE PAR ALLAOUI HALIDI, IL Y A QUELQUES ANNEES, EST GERE PAR MADAME MARIAMA HALIDI
MERCI DE VOTRE FIDELITE
Mariama HALIDI
QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal et
partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
Pour revenir à la page d'accueil cliquez ICI
Pour recevoir réguliérement les articles que nous diffusons, merci de vous inscrire à la newsletter (Attention : laissez les deux cases (newsletter et articles)
cochées) .
Halidi Mariama (HALIDI-BLOG-COMORES)
MESSAGE IMPORTANT :
DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, ALLAOUI HALIDI A CEDE LA RESPONSABILITE DE VOTRE BLOG A MADAME MARIAMA HALIDI.
MERCI DE VOTRE FIDELITE
CI-DESSOUS LES NEWS RECENTES DES COMORES
Entre réactions mitigées et inquiétude après l’accord de sortie de crise à Anjouan
|
|
Moroni, samedi 12 mai 2007 (HZK-Presse) – L’ancien ministre de l’économie et du commerce du gouvernement de l’île autonome d’Anjouan, Halidi Dhoihirou, est devenu depuis hier vendredi le chef de l’exécutif par intérim, chargé de la gestion de la transition jusqu’à l’investiture du nouveau président de l’île. M. Dhoihirou, issu du mouvement séparatiste, est présenté comme un homme discret, politiquement effacé au sein du pouvoir Bacar.
Selon de nombreux observateurs à Moroni, c’est le colonel Mohamed Bacar qui est « sorti gagnant » du bras de fer qui l’a opposé depuis une semaine au président de l’Union, en réussissant à imposer son propre ministre au poste de président intérimaire d’Anjouan, et à garder la même équipe gouvernementale, exceptée le départ de Djaffar Salim, qui cède le portefeuille du ministère de l’intérieur en charge des élections, à son collègue des Finances, Mahmoud Duclain.
Ce dernier, qui passe pour être un des fidèles du président sortant [il est « l’inamovible » ministre des finances depuis l’arrivée au pouvoir en août 2001 du colonel Bacar], cumulera les deux départements. Quant à Djaffar Salim, il assure désormais exclusivement la direction de campagne du colonel Mohamed Bacar, candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle des 10 et 24 juin prochain. L’accord obtenu hier sous les auspices de la communauté internationale, conduite par l’envoyé spécial de la Commission de l’Union africaine, Francisco Madeira, prévoit le déploiement à Anjouan d’une force multinationale de sécurisation du processus électoral, dont un premier contingent d’une quarantaine d’hommes serait déjà arrivé à Moroni, en provenance de l’Afrique du Sud, pays coordonnateur des efforts des pays de la région dans la crise comorienne. A noter que la dernière résolution de l’Union africaine publiée mercredi dernier, évoque une double mission pour cette force, la sécurisation des élections d’une part et le « retour de l’autorité de l’Etat à Anjouan », d’autre part. Contrairement à celle dévolue à l’Amisec lors de la présidentielle de l’Union de 2006, la mission actuelle sera moins imposante en termes d’effectif (entre 300 et 500 observateurs militaires) et la force de gendarmerie d’Anjouan pourra y être associée, ce qui ne semble pas faire l’unanimité au sein de la classe politique. Les six adversaires que le colonel Bacar aura à affronter le 10 juin prochain ne cachent pas leur inquiétude, dans un communiqué publié à Mutsamudu. Les premières réactions sont plutôt mitigées du coté du gouvernement de l’Union, « désavoué » aux yeux de l’opinion, par l’annulation de la nomination de Houmadi Kaambi, que le président Ahmed Abdallah Sambi avait choisi le 28 avril dernier, pour assurer la fonction de chef de l’exécutif d’Anjouan par intérim, au lendemain de la constatation de la fin du mandat de Mohamed Bacar, par la Cour constitutionnelle. L’ambassadeur F. Madeira tiendra ce samedi à 11 heures une conférence de presse, pour un premier bilan de la médiation menée depuis plusieurs jours par l’ensemble de la communauté internationale représentée en Union des Comores. Source : El-Had Said Omar - 120507/eso/hzkpresse/7h00 |
Dénouement de la crise à Anjouan : Bacar choisit un de ses ministres pour assurer
l’intérim
|
|
Moroni, vendredi 11 mai 2007
(HZK-Presse) – La nouvelle crise anjouanaise vient de connaître un dénouement, par la conclusion d’un accord politique entre le chef de l’exécutif de l’île, le colonel
Mohamed Bacar, et le président de la république, Ahmed Abdallah Sambi. C’est ce qu’a appris HZK-Presse ce vendredi en début d’après-midi, de source diplomatique.
Les négociations entamées depuis une dizaine de jours sous les auspices de la communauté internationale, conduite par l’envoyé spécial du président de la Commission de l’Union africaine, avaient butté sur la désignation de l’autorité qui aura à assurer l’intérim de la fonction de chef de l’exécutif de l’île, jusqu’aux élections présidentielles des 10 et 24 juin prochain.
C’est finalement le nom de l’actuel ministre de l’économie du gouvernement de l’île, Halidi
Dhoihirou, qui a été proposé par le colonel Bacar, pour présider l’organe de transition, au lieu de Houmadi Kaambi, initialement nommé par décret du président de l’Union.
M. Kaambi et les huit membres de son gouvernement qu’il a formé le 2 mai n’ont jamais pu siéger, à cause des violences militaires qui en ont suivi de la part de la force de gendarmerie d’Anjouan (FGA) sous contrôle du président Bacar. L’Armée nationale de développement (AND) qui a essuyé les tirs de la FGA, a du opérer un repli sur Mohéli et Ngazidja, en attendant une sortie de crise négociée. C’est dans la discrétion totale que les discussions se sont poursuivies dans le cadre de la médiation internationale, pour aboutir à ce difficile compromis entre le gouvernement de l’Union et les dirigeants de l’île autonome d’Anjouan, sur la tenue des élections dans « un contexte apaisé et sécurisé », confiait à la presse Francisco Madeira. L’accord finalisé aujourd’hui a même impliqué la Cour constitutionnelle dont les membres se sont même rendus ce matin à Anjouan, pour procéder à une « cérémonie de prestation de serment » du président intérimaire de l’île, après signature par le chef de l’Etat d’un décret de nomination. Par ailleurs, un incident s’est produit ce matin dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale où le député Mohamed Maanrouf, qui est président de la Commission des lois, a protesté contre la suspension depuis une semaine de sa ligne téléphonique, sur décision des autorités du pouvoir central, suite aux récents événements qui ont éclaté à Anjouan. Interrogé par HZK-Presse, M. Maanrouf a qualifié cette mesure d’acte « inadmissible et entaché d’illégalité », estimant qu’en tant qu’élu de la nation il jouit « d’une immunité parlementaire » garantie par la constitution. Cet élu de la circonscription de Mutsamudu fait partie de la cinquantaine de personnes privées de téléphone, car suspectées d’avoir des « contacts suivis » avec le régime du colonel Mohamed Bacar à Anjouan. Une accusation que récuse le jeune député qui, au cours d’une séance plénière du parlement tenue ce vendredi matin, a exprimé devant les membres du gouvernement de l’Union, son « indignation », à un moment où il croit devoir agir « dans la recherche d’une solution d’apaisement à la crise, par la concertation avec les uns et les autres », explique-t-il.
Source : El-Had Said Omar - 110507/eso/hzkpresse/17h00
|
Elections aux Comores: l'UA envoie une mission électorale et sécuritaire ADDIS ABEBA (AFP) -
L'Union africaine (UA) a décidé l'envoi d'une mission "d'assistance électorale et sécuritaire" aux Comores pour sécuriser les élections des présidents des îles de
cet archipel de l'Océan Indien, théâtre d'affrontements la semaine dernière. Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA a décidé mercredi de l'envoi de cette mission lors d'une réunion au
niveau ministériel mercredi à Durban (Afrique du Sud), selon un communiqué transmis jeudi à l'AFP au siège de l'UA à Addis Abeba.
Le CPS "invite le président de la Commission (...) à finaliser les modalités de la Mission d'assistance électorale et sécuritaire de l'UA aux Comores (MAES), déjà envisagée, et à procéder à son
déploiement dès que possible", selon ce communiqué.
Cette mission sera déployée pour une période initiale du 13 mai au 31 juillet.
Cette force devra "assister les forces comoriennes de sécurité en vue de créer un environnement sécurisé et stable permettant la tenue d'élections libres, justes et transparentes pour les
président des îles".
Elle devra "surveiller et vérifier que les forces de sécurité comoriennes jouent un rôle efficace en assurant que les élections se déroulent sans problème, conformément aux normes
internationales".
La mission devra aussi "faciliter la restauration effective de l'autorité du gouvernement central (de l'Union) dans l'île d'Anjouan".
Les Comores organisent les 10 et 24 juin les élections des présidents des trois îles de l'archipel (Grande-Comore, Anjouan, Mohéli).
La semaine dernière, des affrontements avaient opposé à Anjouan l'armée comorienne aux gendarmes d'Anjouan, loyaux envers l'ex-président de l'île Mohamed Bacar. Deux personnes avaient été tuées
et 12 soldats de l'armée arrêtés par les gendarmes.
Dans son communiqué, l'UA s'est dite "préoccupée par la situation aux Comores" et "condamne fermement les attaques perpétrées par la gendarmerie anjouanaise contre l'armée nationale
comorienne".
L'Union des Comores est secouée depuis des années par un conflit de compétences entre les trois îles autonomes qui la composent et l'Etat fédéral.
Lors de l'élection présidentielle aux Comores d'avril et mai 2006, l'UA avait aussi déployé une mission pour la sécurisation des élections (Amisec).
Publié le: 10/05/2007 à 13:31:05 GMT Source : AFP