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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 20:35
 
ON NE PEUT PAS ETRE FIER DE CEUX QUI DIRIGENT ANJOUAN
 
«Notre réponse du 07 juin 2007 au message de Ndroujou ya Bwe du 03 juin 2007 publié dans Pangahari (forum comorien)» dont ci-après un extrait (en rouge). »*
 
 
Quand on voit ce qui se passe à Anjouan depuis 1997, on ne peut pas être fier de ceux qui dirigent cette île  parce que soi disant 'ils en sont originaires surtout quand il s'agit d'une bande de voyous, preneurs d'otage et malfrats. Bien au contraire !
 
Quand on voit dans quel état se trouve Anjouan après 10 ans de "séparatisme", on ne peut pas en être fier surtout si réellement on aime vraiment cette île et se soucie de sa population (en particulier celle qui est sur place).
 
On attendait que ceux qui ont menti aux comoriens d'Anjouan en 1997 et usurpé à des fins personnelles un combat légitime d'une population désemparée et désespérée  montrent une autre façon de gérer les Comores pour pouvoir en tirer les leçons. 
 
 Malheureusement, nous assistons à l'inverse. Le bilan des 10 années de gestion des séparatistes est là : misère, exactions, assassinats politiques, climat de terreur, licenciements abusifs, corruption et détournement des fonds publics généralisés, violation des droits humains primaires, dictature sanglante, enrichissement scandaleux d'une minorité, drames réguliers des kwassa kwassas...La liste est longue.
 
Ainsi, avec un bilan pareil, je n'ose pas croire un seul instant que c'est ce que souhaitaient ces milliers d'anjouanais qu'on voyait manifester en 1997 auxquels des gens sans scrupules ont menti.
 
Par ailleurs, contrairement, à ce que vous écrivez, l'impression générale qu'on a quand on est à Anjouan, est que la majorité de la population ne veut plus de "séparatisme éhonté" qui ne fait que la plonger un peu plus chaque jour dans la misère alors que des malfrats et leurs complices roulent dans l'or.
 
C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles elle a voté massivement aussi bien au 1er tour qu'au 2eme tour lors des élections présidentielles de l'année dernière l'actuel Président de l'Union peu importe ses défauts. D'autant plus que ce dernier, tout au long de sa campagne électorale, disait haut et fort que son souci majeur était de rétablir l'autorité de l'Union des Comores à Anjouan.
 
On constate encore que, un an après son élection, le Président actuel de l'Union est toujours aussi populaire et accueilli, à chaque fois qu'il se rend à Anjouan, par une foule immense. Et c'est toujours le même scénario : un groupe armé  tente par la terreur d'empêcher la population de manifester son soutien à l'Union et son opposition au séparatisme.
 
Alors pourquoi vouloir à tout prix faire croire aux Comoriens et en particulier aux "Wangazidjas" (puisque généralement c'est à eux que vous vous adressez ) le contraire alors que les faits sont là ?
 
Enfin, tous ceux qui font une analyse objective de la situation d'Anjouan concluent que Mohamed Bacar ne  gagnera pas les élections si elles se déroulent normalement. Car, en vérité, le vrai combat de la majorité de la population qui se trouve à Anjouan est vital et non institutionnel à savoir se débarasser de Mohamed Bacar et consorts dans l'espoir de recouvrer le début d'une vie décente !

 Halidi Allaoui
(Message du 07 juin 2007 publié dans pangahari) 
 
 
 
 
 *« Les anjouanais, ne se vantent pas d’avoir déjà réussi à multiplier leur PIB par 10 depuis 1997. Ils sont tout simplement fiers d’être redevenus eux-mêmes dirigeants de leur destinée. Nous sommes convaincus que la réussite suivra dès qu’on arrivera totalement à bout de cette union des Comores qui nous a été présentée autrement en 2001 lorsqu’on l’a votée et que maintenant, reprend les allures de la R.F.I.C qu’on rejeté.
Les anjouanais ont voté massivement le NEC en 2001, parce qu’il était le résultat de négociations ayant abouti à une confédération des Etats indépendants des îles Comores qu’aujourd’hui on veut détourner en RFIC bis.
C’est pour cela que Mohamed Bacar va remporter les élections dès le premier tour c'est-à-dire dimanche prochain et qu’il va aussitôt tenir à son engagement de rompre définitivement avec cette union productrice de misère depuis 32 ans que ça dure ….».  
 
Extrait du message de Ndroujou ya Bwe du 04 juin 2007 publié sur Pangahari (forum comorien)
 
 
 
 
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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 15:55
POINT DE VUE :
CRISE D’ANJOUAN : LE TEMPS PRESSE POUR PRESERVER LES RESTES DE LA MAISON « COMORES »
 
Nous pensons qu'il est temps de régler définitivement le problème d'Anjouan. Cela fait 10 ans que ça dure.
 
Nous commencions à croire qu'un début de solution même si elle était mauvaise était trouvé et que nous allions enfin avancer ne serait ce qu'un petit peu. Hélas ! Nous assistons à un retour à la case de départ. L'on ne peut plus continuer ainsi. Cette situation  inacceptable ne fait qu'enfoncer Les Comores dans la pauvreté.
 
Pensons un peu à ceux et celles qui sont toujours pris en otage par une bande de voyous qui ne pensent qu'à leurs intérêts personnels à Anjouan. Jusqu'à quand continueront t-ils à rester dans cette situation humiliante ?
 
De plus, trop c'est trop.  Ces voyous qui se croient tout permis à Anjouan ont assez joué avec notre dignité. Il est temps que cela s'arrête.
 
S'il est vrai que d'une manière générale la guerre n'est pas la meilleure solution pour résoudre les problèmes, toutes les solutions sont appropriées pour mettre hors d'état de nuire des voyous et preneurs d'otage.
 
Il n'est  nullement question d'une guerre contre une population mais d'une intervention militaire contre des preneurs d'otages. C'est pourquoi, nous pensons que cette "guerre" est bonne et loyale. De plus elle est sollicitée par 88% de la population qui réside actuellement à Anjouan. A rappeler que seulement 12 % des électeurs s'étaient déplacés le dimanche dernier pour prendre part à la mascarade d'élections de Mohamed Bacar.
 
Le contexte actuel est totalement différent du contexte de 1997. La grande majorité de la population d'Anjouan ne soutient pas Mohamed Bacar et n'est pas prête à se sacrifier pour lui. Or en 1997, tout le monde était conscient que la révolte était populaire. Donc tout débarquement militaire était voué à l'échec.  Tel n'est pas le cas actuellement.
 
Par ailleurs, ce n'est pas parce que les autres candidats et la population ont fait preuve de sagesse en restant chez eux le dimanche dernier qu'il faut laisser les choses évoluer dans le sens souhaité par des voyous qui n'hésitent pas à tirer bêtement sur des civils non armés. Car à tout moment la situation peut se dégrader à Anjouan. Il ne faut pas prendre à la légère les propos de Mohamed Djanffar, un des candidats aux Présidentielles insulaires d'Anjouan, tenus ce matin sur les ondes de RFI. En effet, il a conseillé à Mohamed Bacar de revenir sur sa position pour éviter un bain de sang à Anjouan. Car qu'il le veuille ou non il y aura des élections à Anjouan avec ou sans lui.
 
Mieux vaut une guerre contre ceux qui défient tout le monde et qui ont pris en otage les anjouanais qu'une guerre civile à Anjouan.
 
A notre avis, le silence des autres candidats et de leurs partisans ne doit pas être traduit comme une résignation ou une acceptation tacite de la tenue des "élections sauvages" du dimanche dernier à Anjouan. Ceux ci n'ont fait que suivre les conseils du Président de l'Union et de l'opinion internationale afin de ne pas aggraver la situation. Mais si les choses n'évoluent pas dans le bon sens tout est possible dans les jours à venir à Anjouan. Et nous craignons le pire.
 
Donc, il est du devoir du Président de l'Union des Comores et de l'opinion internationale de rester fermes et de recourir à toutes les solutions adéquates pour apporter une solution définitive au problème d'Anjouan.
 
En cas d'échec, il appartiendra au Président Sambi d'en tirer les conséquences. Car les anjouanais ont aussi le droit primaire de choisir librement le chef de l'exécutif de leur île comme les comoriens de Mohéli et Ngazidja. Et... on ne badine pas avec la dignité humaine !
 
Ce qui est certain est que les négociations avec des preneurs d'otages ont toujours des limites et que  le temps presse pour préserver les restes de la maison "Comores"
 
A bon entendeur salut !
 
Halidi Allaoui
Le 17 juin 2007
 
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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 19:43
Elections Présidentielles des îles : LA COUR CONSTITUTIONNELLE A PUBLIE LES RESULTATS OFFICIELS LE JEUDI DERNIER

Vous trouverez ci-dessous les résultats officiels publiés par la Cour Constitutionnelle le jeudi dernier :


RESULTATS DEFINITIFS DE NGAZIDJA
 
Inscrits
 
180.139
Votants
110.591
Nuls
5.970
Suffrages exprimés
104.621
Taux de participation
61,15%
Mohamed Abdouloihabi
17.640 (16,94%)
Larifou Said
15.249 (14,55%)
Mzé Abdou Soulé Elbak
13.618 (12,98%)
Kamar Ezamane Mohamed
8.798 (8,37%)
Houmed Msaidié
7.496 (7,01%)
Abdou Raouf Ahamada
6.118 (5,99%)
Fahmi Said Ibrahim
5.569 (5,39%)
Ibrahim Ali Mzimba
5.548 (5,46%)
Mtara Maecha
4.316 (4,12%)
Dahalani Said Abbasse
3.971 (3,91%)
Said Ali Kémal
3.773 (3,59%)
Mchangama Mohamed S. Abdallah
3.616 (3,45%)
Mohamed Elkabir Abdoulazizi
3.060 (2,91%)
Said Soilihi Youssouf
1.930 (1,83%)
Maoulida Mabrouk
1.250 (1,19%)
Idriss Mohamed Chanfi
1.224 (1,16%)
Ahmed Mohamed Elhad
887 (0,76%)
Assany Mfoungoulié
730 (0,30%)

RESULTATS DEFINITIFS DE MWALI

Inscrits

19.391

Votants

12.787

Nuls

203

Suffrages exprimés

12.584

Taux de participation

65,94%

Mohamed Ali Said

4.117 (32,72%)

Mohamed Said Fazul

3.731 (29,65%)

Abdou Djabir Madi

3174 (25,22%)

Abdallah Said Sarouma

808 (6,42%)

Fouad Mohadji

754 (5,99%)

RESULTATS DEFINITIFS DE MWALI
Inscrits
19.391
Votants
12.787
Nuls
203
Suffrages exprimés
12.584
Taux de participation
65,94%
Mohamed Ali Said
4.117 (32,72%)
Mohamed Said Fazul
3.731 (29,65%)
Abdou Djabir Madi
3174 (25,22%)
Abdallah Said Sarouma
808 (6,42%)
Fouad Mohadji
754 (5,99%)
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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 18:46
Tensions aux Comores: l'UA n'exclut pas de modifier le mandat de sa mission
 
ADDIS ABEBA - L'Union africaine (UA) a fait savoir vendredi qu'elle n'excluait pas de transformer le mandat de sa mission actuelle de sécurisation des élections aux Comores en vue d'une éventuelle intervention armée sur l'île comorienne d'Anjouan, en conflit ouvert avec l'Etat fédéral.

"On ne peut pas exclure l'option de transformation du mandat de la mission (de l'UA aux Comores) pour l'ajuster à la situation actuelle", a déclaré à l'AFP le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA, Saïd Djinnit, à l'issue d'une rencontre à Addis Abeba avec une délégation de l'Union des Comores, conduite par le vice-président de l'Union, Idi Nadhoim.

Une "réunion du comité ministériel de l'UA" va se tenir le 19 juin au Cap (Afrique du Sud) "pour prendre une décision sur ce sujet", a précisé M. Djinnit.

La délégation comorienne, arrivée jeudi soir à Addis Abeba, a rencontré vendredi les responsables de l'UA, dont le président de la Commission Alpha Oumar Konaré, à propos de la situation tendue dans l'île comorienne autonome d'Anjouan.

"L'Union des Comores souhaite que le mandat de notre mission soit changé pour procéder au désarmement des milices de M. (Mohamed) Bacar", a rapporté M. Djinnit.

"Dans la mesure du possible, s'il reste une marge pour une action politique, il faut l'exploiter, mais tout le monde est d'accord sur la nécessité de prendre des mesures fermes contre les autorités de fait d'Anjouan", a-t-il dit.

Interrogé à l'issue de la rencontre, M. Nadhoim a rappelé que les autorités fédérales envisageaient "très sérieusement" l'option militaire. "Mais nous avons toujours travaillé ensemble avec l'UA, et c'est ensemble que nous devons régler une fois pour toute le problème des milices anjouanaises et de l'indépendantisme anjouanais", a-t-il dit.

"Nous n'avons pas les moyens d'intervenir, sinon nous n'aurions demandé l'avis de personne et on serait intervenus directement", a-t-il affirmé.

L'UA dispose de près de 300 soldats aux Comores dans le cadre d'une mission visant à assurer en toute sécurité l'élection des présidents des trois îles de l'Union, organisées en juin.

Le colonel Mohamed Bacar, au pouvoir depuis 2001, a été investi jeudi à la tête de l'île d'Anjouan après un scrutin organisé dimanche en dépit du refus des autorités fédérales des Comores, et la condamnation de l'UA, qui a dit ne pas exclure l'option "militaire" pour dénouer la crise.

L'Etat fédéral des Comores et l'UA n'ont pas reconnu ce scrutin, organisé le 10 juin alors que le gouvernement de l'Union avait reporté l'élection au 17 juin.

Cet archipel de l'océan Indien est secoué depuis des années par un conflit de compétences entre l'Etat fédéral et les trois îles autonomes qui forment l'Union des Comores (Anjouan, Grande-Comore, Mohéli) et sont toutes dotées de leurs propres institutions.

(AFP / 15 juin 2007 20h12)

 
 
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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 06:06
La Cour Constitutionnelle a proclamé hier les résultats définitifs du premier tour des élections de Ngazidja et Mohéli.

 
Ci-dessous les résultats officiels proclamés par la Cour Constitutionnelle. Il ne s’agit en fait qu’une confirmation des informations que nous avons publiées ces derniers jours :

NGAZIDJA


Mohamed Abdoulwahab a obtenu 17640 voix soit 16,94%

Said Larifou 15249 voix soit 14,55%

MWALI

Mohamed Ali Said 4117 voix soit 32,72%

Mohamed Said Fazul 3731 voix soit 29,65%



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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 05:56
Election et crise anjouanaise :
Quand le temps commence à manquer


Moroni, mercredi 13 juin 2007 (HZK-Presse) – Le temps commence à manquer. C'est ce qu'a déclaré, hier mercredi devant la presse, l'envoyé spécial du président de la Commission de l'Union Africaine (UA) à Moroni, Francisco Madeira, parlant de la crise anjouanaise et du scrutin prévu pour s'y tenir le dimanche prochain.

D'après M. Madeira, depuis le dernier défi lancé aux institutions de l'Union des Comores par le colonel Mohamed Bacar qui a rejeté le décret reportant la tenue de l'élection du président de l'île au 17 juin, les négociations sont rompues. La rupture, a révélé M. Madeira, ouvre la voie à toutes les options pour résoudre la crise anjouanaise et rétablir la stabilité et l'unité du pays.

Francisco Madeira a indiqué que si une option militaire devait être prise, elle ne serait que le fait du gouvernement comorien souverain qui a l'initiative et non ses partenaires parmi lesquels la Ligue des Etats arabes dont la mission séjournant en ce moment aux Comores est coordonnée par Abdel Hakim Refay en compagnie de Zeïd Essaban, membre du Secrétariat général de la Ligue et de Nabil Goddi Mezali.

S'adressant aux journalistes en présence du colonel tanzanien, Daniel Igothi, du commissaire M. J. Fryer de la police sud-africaine (présents à Moroni dans le cadre de la sécurisation des élections) et de Masilo E. Mabeta, ambassadeur de la République d'Afrique du Sud à Moroni, M. Madeira a exprimé son assurance quant à la tenue du scrutin du 17 juin à Anjouan. "L'élection aura lieu dimanche, a-t-il dit, ou une autre fois mais sans certaines personnes".

Interrogé si par "certaines personnes", il fallait entendre le président Bacar et si sa candidature serait acceptée par l'Union Africaine, l'envoyé d'Alpha Oumar Konaré a précisé que cette question relève de la souveraineté des Comores.

"En quoi cela vous intéresse que l'initiative soit des Comores ou de l'UA ?", a-t-il répondu à la question du correspondant de l'AFP, désireux de savoir à qui appartient l'initiative au cas où ce serait l'option militaire qui serait suivie. "Nous ne sommes pas les joueurs, nous ne sommes pas les acteurs. Nous sommes ici pour les Comoriens qui sont souverains", a dit Francisco Madeira, ajoutant : "l'Union Africaine et la Ligue des Etats arabes ne permettront pas l'instabilité aux Comores".

Dans ce ''feuilleton en plusieurs épisodes'' qui se joue aux Comores depuis dix ans pour ne pas dire depuis avant, les Comoriens sont, en effet, les seuls et les premiers responsables. A charge pour eux de trouver, les premiers, les solutions les plus adéquates à leurs problèmes.

Trente-deux ans d'indépendance, certes, ce n'est rien pour la vie d'une nation. Mais c'est suffisant pour la vie d'un homme et surtout des dirigeants d'une nation pour comprendre qu'on ne fait pas des omelettes sans casser les œufs. Construire une nation c'est cela aussi : apprendre à faire des omelettes.

M. Hassani
130607/ha/hzkpresse /21h00
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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 05:51
Crise anjouanaise :
La communauté internationale met en garde les autorités d'Anjouan


Moroni, mercredi 13 juin 2007 (HZK-Presse) – Aussitôt le report du scrutin à Anjouan décrété par le président Sambi, l'Union Africaine a fait savoir aux autorités anjouanaises la position de l'Organisation à respecter les institutions comoriennes. Francisco C. Madeira a indiqué aux journalistes que jeudi 7 juin dans la matinée, il n'avait pas refusé aux autorités anjouanaises d'organiser le scrutin dimanche si elles estimaient que les conditions étaient réunies.

Le même jour dans l'après-midi, a expliqué M. Madeira, dès que le décret du président a été pris, il a informé Anjouan de la nouvelle donne, "soulignant que les choses ont changé". Mais la partie anjouanaise a décidé de camper sur sa position et de tenir le scrutin seul, sans le concours de personne.

Les forces de sécurisation sud-africaines présentes se sont retirées la veille de la "soi-disant élection" tandis que le même jour, le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine a tenu une session extraordinaire sur les Comores. Conclusion : ne pas tenir ce scrutin le 10 juin à Anjouan et respecter le décret du gouvernement comorien.

Le scrutin sera tenu, l'UA s'est encore exprimée, dira l'envoyé spécial du président Alpha Oumar Konaré à Moroni, pour condamner la mascarade et appeler les autorités d'Anjouan à la sagesse. Peine perdue, Mohamed Bacar a décidé de se faire investir ce jeudi en grande pompe par la cour d'appel d'Anjouan après le remerciement adressé à ses "électeurs" le lundi dernier au stade de Missiri.

"Nous parlons toujours avec Anjouan pour le bien des Anjouanais", a dit F. Madeira qui a précisé que toute la patience de l'Union Africaine, toute sa retenue, c'est dans le but d'éviter des blessés et des morts anjouanais.

"J'appelle tout Anjouanais capable de discuter avec ses dirigeants pour leur expliquer qu'ils doivent épargner la vie des Anjouanais. Tous les dirigeants d'Anjouan doivent prendre à cœur les intérêts de leurs concitoyens" , a répété l'émissaire spécial du président de la Commission de l'Union Africaine.

Invité à s'exprimer devant les journalistes par M. Madeira, le représentant de la Ligue des Etats Arabes aura ce mot : "je ne crois pas avoir quelque chose à ajouter. Tous les points ont été mis sur les I par M. Madeira".

Le chef de la mission de la LEA a dit, pour insister sur l'unité de vue des deux organisations : " il n'y a pas deux politiques sur les Comores et je rappelle que notre solidarité ne date pas d'hier ; elle remonte à très longtemps à Addis Abeba et au Caire".

M. Hassani
130607/ha/hzkpresse /23h00
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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 21:08
L'Union africaine "condamne fermement" le scrutin présidentiel à Anjouan
 
 
 
 
Le président de la Commission de l'Union Africaine (UA), Alpha Oumar Konaré, a "condamné fermement" mardi, dans un communiqué transmis à l'AFP, la tenue de l'élection du président de l'île comorienne d'Anjouan, non reconnue par l'Etat fédéral des Comores.
M. Konaré "condamne fermement la décision des autorités de l'île d'organiser, le 10 juin, l'élection du président de l'île, malgré l'appel du Conseil de paix et de sécurité du 9 juin 2007, lancé à la suite du décret du président de l'Union (des Comores) reportant le premier tour à Anjouan au 17 juin 2007", indique le texte.
"Le président de la Commission portera l'évolution de la situation à Anjouan à l'attention du Conseil de paix et de sécurité", ajoute l'UA soulignant que M. Konaré a également voulu "réaffirmer la détermination de l'UA de continuer à aider les Comores à surmonter la crise actuelle".
L'ex-président d'Anjouan, Mohamed Bacar, a été réélu dimanche au premier tour de l'élection de la présidence de l'île lors d'un scrutin non reconnu par l'Etat fédéral des Comores. Ce premier tour a été maintenu par les autorités locales malgré un report au 17 juin ordonné par le gouvernement fédéral de l'Union des Comores.
Les résultats provisoires doivent être validés par une commission d'homologation à Anjouan, puis par la Cour constitutionnelle de l'Union des Comores.
L'UA avait déjà annoncé samedi qu'elle ne reconnaîtrait pas la validité de l'élection de dimanche du président de l'île comorienne autonome d'Anjouan.
Début mai, des affrontements avaient opposé à Anjouan l'armée comorienne aux gendarmes de l'île, fidèles à M. Bacar.
Un second tour pour la présidence des îles est prévu le 24 juin dans les îles de Grande-Comore et Mohéli, où le premier tour s'est déroulé dimanche dans le calme.
Source : TV5.org
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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 21:01
Présidentielles des îles : Bacar fait sa première déclaration de « victoire »
 
 
 
 
« Anjouanaises, Anjouanais, hier dimanche 10 juin 2007 par une forte majorité des suffrages exprimés vous venez de m’accorder la lourde tache de présider au destinée de notre île, pour un deuxième mandat de cinq ans ; j’exprime à vous toutes et à vous tous, toute ma gratitude pour cette confiance renouvelée », 


Mutsamudu, mardi 12 juin 2007 (HZK-Presse) –
Devant plusieurs centaines de partisans, sympathisants et quelques membres du gouvernement intérimaire de l’île d’Anjouan, Mohamed Bacar, le « futur président » de l’île autonome d’Anjouan a fait sa déclaration de victoire en guise de remerciement aux électeurs qui lui ont accordé leurs voix pour un deuxième mandat de cinq ans à la tête de l’île, a constaté HZK-Presse.
 
Mohamed Bacar a choisi « stratégiquement » le stade de Missiri, à Mutsamudu, capitale de l’île d’Anjouan pour faire sa première déclaration, hier lundi 11 juin 2007 après midi, moins de vingt quatre heures après « le scrutin contestable » d’hier dimanche 10 juin du premier tour des présidentielles de l’île, pourtant reporté d’une semaine par le président de l’Union des Comores.
 
C’est dans ce même stade où sans attendre la proclamation des résultats officiels, l’actuel président de l’Union des Comme avait fait sa première déclaration en mai 2006 quelques heures après avoir pris connaissance des premiers résultats du scrutin du deuxième tour de l’élection du chef de l’Etat.
 
« Anjouanaises, Anjouanais, hier dimanche 10 juin 2007 par une forte majorité des suffrages exprimés vous venez de m’accorder la lourde tache de présider au destinée de notre île, pour un deuxième mandat de cinq ans ; j’exprime à vous toutes et à vous tous, toute ma gratitude pour cette confiance renouvelée », a déclaré devant la foule, Mohamed Bacar.
 
En affirmant vouloir être le président de tous les Anjouanais, il a défini sa principale mission comme étant « la poursuite dans la clarté et sans faille de la mise en exécution du projet de développement » qu’il a soumis aux Anjouanais lors de sa campagne.
 
Le scrutin qui vient de se dérouler, poursuit-il, « est en toute conformité avec les engagements pris par les uns et les autres notamment celui de notre partenaire de l’Union africaine. »
 
A ses yeux, les rasions de l’absence de ses challengers  à ce scrutin sont « inexplicables » et dit « regretter beaucoup » que par cette absence, « la plus large pluralité » tant souhaitée par les Anjouanais n’ait pas été au rendez vous.
 
Pour le colonel Bacar, l’élection du président d’Anjouan pour les cinq prochaines années n’est qu’une page tournée du passé. Il a, dans sa déclaration d’hier après midi, lancé un appel à l’endroit de ceux qu’il a nommés « ses adversaires d’hier » à s’associer à lui « pour le combat contre la pauvreté, les discriminations, l’exclusion pour le développement. »
 
« J’affirme haut et fort qu’en défendant Anjouan, je ne mets pas en cause l’unité nationale », a-t-il dit.
 
Le président Bacar a affirmé qu’il « reste ouvert au dialogue constructif » et a demandé à l’Union africaine de « respecter le choix des Anjouanais » et à leur montrer que sa contribution « a pour objectif de servir les aspirations à bien être et à mieux vivre. »
 
Il a confié à HZK-Presse que son investiture est prévue le jeudi 14 juin prochain.
 
Source : Hamid Ahmed - 120607/ha/hzkpresse/7h00
 
 
 
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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 13:32
DERNIERE MINUTE : ELECTIONS PRESIDENTIELLES DES ILES AUX COMORES : DERNIERS REBONDISSEMENTS

Dans l'attente de la publication des résultats officiels, nous vous confirmons que tel que c'est parti,  à Ngazidja le 2eme tour opposera le candidat de la mouvance présidentielle, le magistrat et ancien Ministre, Monsieur Abdoulwahab (1er) à Maître Larifou Said, Avocat au barreau de Saint Pierre à l'île de la Réunion et leader du parti Ridja (2eme). Toutefois, les partisans  du chef de l'Exécutif sortant, Monsieur Elback contestent  ces résultats. Pour eux c'est leur candidat qui est placé en 2eme position. Chose qui surprend beaucoup ceux qui ont suivi de près lces éléctions.

Quant à Mwali, contrairement à ce que nous avons publié ce matin, ce ne sera pas le Juriste Abdou Djabir qui affrontera l'homme d'affaire Ali Said au 2eme tour mais plutôt  le chef de l'Exécutif sortant, Monsieur Fazul.

Pour Ndzuwani, le feuilleton continue. L'envoyé spécial de l'Union Africaine, Monsieur MADEIRA s'y trouve depuis ce matin. Va t-il encore se ridiculiser et se moquer des comoriens  en gobant une nouvelle fois les mensonges de Mohamed Bacar et Consorts ? Eh oui ! Car comme l'a si bien remarqué Mohamed Hassane de l'Agence Comorienne de presse (HZK), "« (…)fort de ce que nous a habitué l’autorité anjouanaise qui nargue tout le monde sans sourciller, rien n’est jamais acquis, rien n’est jamais sûr. Il n’y a que la seule communauté internationale à croire en ces turpitudes. »

Halidi
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