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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

30 juin 2007 6 30 /06 /juin /2007 12:52
Comores / Politique & institutions
Présidentielles des îles :
Un procès contre la dernière élection et le régime
 
Moroni, jeudi 28 juin 2007 (HZK-Presse) Les partis CRC, Kassiya la Komor, RDDC, Ridja et RND-Rénovateur vont entreprendre dès demain vendredi une campagne d’information et de sensibilisation pour faire part à la population de ce qu’ils appellent les dérives du régime en place.
 
C’est ce qu’ont révélé hier au cours d’une conférence de presse à Moroni ces chefs de partis, respectivement Houmed Mdahoma Msaïdié, Mohamed Saïd A. Mchangama Achirafi Saïd Hachim, Saïd Larifou et le Dr Mtara Maécha. La première localité visitée sera Mkazi où ces dirigeants, ont-ils laissé entendre, feront la grande prière en ce début d’après-midi. « Nous nous devons de sensibiliser et d’informer la population avant qu’il ne soit trop tard », dira l’un d’eux.
 
« Notre combat ne doit et ne peut pas s’arrêter au 24 juin », a dit d’entrée de jeu le Dr Maécha en ouvrant la conférence de presse conjointe des candidats à l’élection présidentielle de l’île de Ngazidja qui, lors du second tour de dimanche dernier, avaient apporté leur soutien à Saïd Larifou, le challenger de Mohamed Abdouiloihabi qui l’a emporté.
 
« Ce dont nous craignions est arrivé », a renchéri Maître Saïd Larifou, qui a fait remarquer : « l’élection de Mohamed Abdouloihabi renforce Ahmed Abdallah Sambi pour concentrer tous les pouvoirs entre ses mains et continuer à bafouer les institutions », soulignant le danger qui guette la démocratie qui, selon lui, en prendra un sérieux coup.
 
Analysant le déroulement du scrutin du 24 juin, Saïd Larifou et ses camarades qui ne sont pas allés avec le dos de la cuiller, ont relevé les entorses portées à l’élection de dimanche qui, à leurs yeux, serait entachée d’irrégularités et fortement marquée par la corruption.
 
Ainsi le candidat du Ridja a révélé qu’il a déposé plainte auprès du procureur de la République pour faire enquêter sur l’utilisation et surtout qui a payé les 700 cartes téléphoniques délivrées par la société Comores Télécom à la veille du second tour de la présidentielle.
 
Saïd Larifou a également indiqué avoir déposé plainte pour une situation similaire afin de clarifier l’utilisation de fonds de l’APC (Autorité portuaire des Comores) qui aurait déboursé d’importantes sommes d’argent à usage électoral. Al-Marwan, une société de manutention, ne sera pas épargnée par les conférenciers qui la soupçonnent d’avoir contribué à la corruption.
 
Selon ces derniers, cette société aurait apporté sa « contribution » dans le financement de la campagne, dans l’achat des votes de certains électeurs et du silence de certains membres des bureaux de vote. Sur un tout autre plan, les chefs des partis d’opposition ont révélé à la presse des mesures administratives ayant introduit une « hausse des taxes douanières, à l’insu des consommateurs et au mépris de la loi ». 
Faisant le procès du régime, les cinq chefs de partis se sont interrogés sur la légitimité et même la légalité du président Sambi qui n’a même plus le droit de « mettre son pied chez lui ».
 
Les conférenciers ont dénoncé ce qu’ils ont appelé une « mascarade électorale qui s’est tenue à Anjouan » mais se sont interrogés du coup si « Ahmed Abdallah Sambi a la légitimité pour dénoncer ‘‘cette mascarade’’ au regard de ce qu’il a cautionné ici à Ngazidja et à Mohéli ».
 
De l’avis des cinq dirigeants politiques, le silence de la dernière mission conduite par le chef de la diplomatie sud-africaine, Mme N.-Dlamini Zuma, est l’expression du refus de la communauté internationale de « cautionner [des, ndlr] méthodes brouillonnes » prêtées au président Sambi dans une déclaration remise aux journalistes à la fin de la conférence.
 
La tournure que tendent à prendre les événements depuis ces élections controversées doit interpeller tous de par les nombreuses interrogations de la rue mais et de la classe politique. La question « l’Union des Comores est-elle formée de Ngazidja seulement ou de quatre îles » revient souvent dans les conversations.
 
Mais dans la bouche d’un leader politique, elle prend une signification lourde de sens et surtout de conséquences. Surtout quand la question insiste sur le « bien de Ngazidja qui est bien commun et celui d’Anjouan qui n’est qu’anjouanais ». Serait-ce pour cette raison que le président Sambi ne serait plus « ni légitime ni légal » ?
 
Mohamed Hassani
280607/mh/hzkpresse/12h00
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30 juin 2007 6 30 /06 /juin /2007 08:17
ACCRA (AFP) - 29/06/2007 17h46

Les autorités fédérales de l'Union des Comores ont demandé vendredi à l'Union africaine (UA) d'intervenir militairement dans l'île d'Anjouan "pour rétablir l'ordre", selon un communiqué reçu par l'AFP.

Le gouvernement comorien demande "la tenue d'une réunion du Conseil de paix et de sécurité" en marge du IXe sommet de l'UA d'Accra, pour autoriser la révision du mandat de la Mission d'assistance électorale et sécuritaire de l'UA à Moroni, et lui permettre d'intervenir à Anjouan pour rétablir l'ordre et faciliter l'organisation rapide d'élections libres et démocratiques", souligne le texte.

Selon les autorités, "la situation de rébellion caractérisée qui persiste à Anjouan menace l'unité nationale" de l'Union des Comores.

Dans son communiqué, le gouvernement comorien critique également la décision de l'UA d'organiser des négociations en Afrique du Sud avec les autorités de fait d'Anjouan, à la suite d'une mission ministérielle conduite par l'Afrique du Sud le 24 juin dans l'archipel.

Pour le gouvernement comorien, cette mission a été "un échec" et ses "objectifs n'ont pas été respectés".

"Cet échec a provoqué une grande déception et risque de mettre en danger la paix et la stabilité qui ont toujours prévalu dans les deux autres îles comoriennes", estime le gouvernement.

Le colonel Mohamed Bacar, "président" d'Anjouan, une île aux vélléités séparatistes depuis 1997, a été élu et investi début juin après un scrutin organisé contre le gré des autorités fédérales des Comores, scrutin condamné par l'UA.

L'Union des Comores, archipel de l'océan Indien, est secouée depuis des années par des conflits de compétence entre les trois îles, dotées chacune de leurs propres institutions, et l'Etat fédéral.
ACCRA (AFP) - 29/06/2007 17h46

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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 10:55
Liberté de presse à Anjouan : Libération du journaliste de radio Ngazidja
 
Mutsamudu, mercredi 27 juin 2007 (HZK-Presse) - Le journaliste de la Radio Ngazidja, radio officielle du gouvernement de l’île autonome de la Grande Comore qui a été arrêté dimanche 24 dernier à Ouani par la Gendarmerie d’Anjouan, a retrouvé sa liberté depuis mardi après avoir été detenu quarante huit heures durant dans une brigade de la gendarmerie anjouanaise.
 
Transféré à la brigade du port de Mutsamudu en début d’après midi, Elarif Minhadji, journaliste et membre de l’association comorienne des Droits de l’Homme (ACDH) est embarqué dans le bateau « Hishma » qui partait mardi soir à destination de Moroni, a constaté HZK-Presse.
 
Interrogé au port de Mutsamudu par HZK-Presse quelques minutes avant son embarquement, le journaliste a confié qu’il a été « torturé. »
 
« J’étais détenu dans la même cellule avec cinq enseignants et nous avons été bien torturés, même si j’étais traité de manière un peu plus souple par rapport à mes codétenus », a-t-il déclaré.
 
« Je ne suis pas étonné par ce qui m’est arrivé car un journaliste ou un défenseur des Droits de l’Homme peut s’attendre toujours au pire », a-t-il ajouté, avant de conclure : « ils sont nombreux [les journalistes : ndlr] à travers le monde ceux qui ont perdu la vie, dans l’exercice de leur métier. »
 
Cette libération a été rendue possible grâce à une intervention des membres de la fondation comorienne des Droits de l’Homme (FCDH) à Mutsamudu.
 
« Depuis que nous avons appris la nouvelle hier lundi, nous n’avons pas cessé de courir, un peu partout, entre Ouani et Mutsamudu pour contacter le maire de Mutsamudu et les responsables de la brigade », a affirmé un membre de la FCDH.
 
Elarif Minhadji était arrêté dimanche dernier au moment où il s’apprêtait à couvrir l’arrivée à l’aéroport de Ouani de la délégation de l’Union africaine conduite par Madame Dlamini Zuma, ministre sud africaine des affaires étrangères qui venait s’entretenir avec les autorités de l’île autonome d’Anjouan, suite à la réunion tenue au CAP en Afrique du Sud le 19 juin dernier.
 
La délégation de l’UA demande aux autorités de l’île autonome d’Anjouan d’organiser des nouvelles élections « libres et équitables », le scrutin qu’elles ont organisé le 10 juin dernier étant « rejeté » par la communauté internationale et le gouvernement central.
 
[C’est la deuxième fois en mois de deux mois qu’on assiste à des graves violations de la liberté de la presse à Anjouan. Les derniers actes commis par le pouvoir du colonel Mohamed Bacar remontent au mois d’avril, avec l’arrestation arbitraire de deux journalistes et deux techniciens de l’Office de radio et télévision des Comores (Ortc), à la veille de l’ouverture de la campagne des présidentielles des îles].
 
Source : Hamid Ahmed - 270607/hn/hzkpresse/15h00
 
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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 14:16
Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)
 
Comores / Politique & institutions
Crise anjouanaise
Pas de menace militaire selon Bacar.
 
Mutsamudu, mardi 26 juin 2007 (HZK-Presse) – Le président « réélu » d’Anjouan confiant de lui-même et « rassuré » par les discussions qu’il a eues dimanche 24 juin 2007 à Patsy avec la délégation de l’Union africaine conduite par Madame Dlamini Zuma, ministre sud africaine des affaires étrangères, a écarté toute hypothèse d’une intervention militaire à Anjouan, dans une interview qu’il a accordée à radio télé Anjouan (RTA), sous contrôle du régime en place.
 
« Je profite de cette occasion pour rassurer les Anjouanais qu’il n’y aura pas un problème de débarquement, il n’y a pas de menace militaire », a affirmé Mohamed Bacar dans son intervention, quelques heures après le départ de la délégation.
 
Pourtant sollicités par les représentants de la presse indépendante présente à Patsy durant les discussions, Mohamed Bacar et ses collaborateurs n’ont pas souhaité faire de commentaire.
 
Mohamed Bacar a dans son intervention remercié les ministres de la région « d’avoir fait le déplacement pour venir écouter la partie anjouanaise. »
 
Je remercie aussi les Anjouanais et les Anjouanaises qui ont donné une très bonne image de l’île car « ces hôtes [les membres de la délégation de l’union africaine : ndlr] sont venus et sont repartis avec des bonnes impressions », a-t-il précisé.
 
Pour le président Bacar la crise actuelle qui secoue le pays est un problème « comorien » qui a été bien compris par Madame Zuma et les membres de sa délégation et, ensemble, explique-t-il, « on va voir les voies et les moyens pour trouver une solution à ce problème comorien, je dis bien à ce problème comorien. »
 
L’Union africaine a condamné l’organisation par les autorités d’Anjouan d’un scrutin le 10 juin dernier, pourtant reporté d’une semaine par le président de l’Union des Comores. Elle avait dépêché aux Comores une délégation conduite par la ministre sud africaine des affaires étrangères, composée des ministres de la Tanzanie, Kenya, Maurice, Seychelles et Madagascar pour venir soumettre une série de mesures prises lors d’une réunion tenue au CAP en Afrique du Sud le 19 juin dernier et dont « l’exécution » par les autorités d’Anjouan devrait être « immédiate et inconditionnelle. »
 
Hamid Ahmed
260607/ha/hzkpresse/7h00
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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 22:19
Vous trouverez ci-dessous l'excellent clip de Boussouri Sidi.

Boussouri est un artiste comorien originaire de Ouani. 

Il est vrai que le séga n'est pas comorien..... nous avons bien évidemment notre mgodro endiablé. Mais à travers ce clip, Boussouri souhaite la bienvenue aux étrangers dans notre pays avec les mots qu'il faut. 

De plus, ce clip nous permet de changer un peu avec le désastre politique que nous vivons quotidiennement.

Bravo au Studio M pour tout ce qu'il fait pour  promouvoir la musique comorienne ! Vous avez notre respect.

Eh bien régalez vous en cliquant sur la vidéo.



Halidi
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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 09:38
PRESIDENTIELLES DES ILES : LA COUR CONSTITUTIONNELLE A PUBLIE LES RESULTATS DEFINITIFS
 
Le président de la Cour Constitutionnelle de l'Union des Comores, Monsieur Mouzaoir Abdallah, a proclamé hier après midi les résultats définitifs du scrutin du 24 juin 2007. Il s’agit en fait de la confirmation des premiers résultats que nous avons diffusés le lundi dernier (voir ICI )

NGAZIDJA : Taux de participation : 58,48%

M. Mohamed Abdouloihabi  (photo ci dessous) est élu président de Ngazidja: 58244 voix 
soit
  57,05% 
   abdoulwahab.jpg

Maître Saïd Larifou : 43845 voix, soit 42,95%


MOHELI :
 
taux de participation : 63,73%

M. Mohamed Ali Said  (photo ci-dessous) est élu président de l'île de Mohéli: 6812 voix soit   57,15% 
Mohamed Saïd Fazul : 5107 voix soit 42,85%


mmed-ali-said.jpg

 
Halidi
 
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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 20:15
CRISE D’ANJOUAN : COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT DE L’UNION DES COMORES DU 25 JUIN 2007
 
Vous trouverez ci-dessous le communiqué du gouvernement de l’Union des Comores en date du 25 juin 2007
 
Communiqué du gouvernement de l’Union
 
Le Comité Ministériel des pays de la région vient d’effectuer une mission de travail en Union des Comores le 24 juin 2007.
 
Le Comité conduit par son excellence la Ministre des Affaires Etrangères de la République d’Afrique du Sud était composée également de la Tanzanie, du Kenya, de Madagascar, de Maurice des Seychelles et du Mozambique.
 
L’objectif de cette mission était d’assurer le suivi de la Réunion du Comité qui s’est tenue au Cap, en Afrique du Sud le 19 juin dernier, à travers une visite à Anjouan pour s’enquérir de la disponibilité du Colonel Bacar à mettre en œuvre ou pas les décisions prises par le Comité.
 
A la suite de la visite à Anjouan, le Comité a fait part aux autorités de l’Union de son désir de réunir plus d’informations avant de pouvoir engager le Colonel Bacar dans le sens de la mise en œuvre des décisions du communiqué.
 
Le Comité a, en outre, informé les autorités de l’Union qu’il souhaitait inviter les deux parties comoriennes, en Afrique du Sud pour participer à des négociations afin de pouvoir aller de l’avant dans la mise en œuvre du Communique du Cap.
 
Cette décision prise par le Comité d’initier de nouvelles négociations va à l’encontre de l’esprit et de la lettre de Comité du Cap qui « exigeaient des autorités anjouanaises qu’elles prennent immédiatement et inconditionnellement les mesures » contenues dans le Communiqué.
 
En outre, en ouvrant la voie à des négociations, dont les conclusions ne seraient certainement pas mises en œuvre par les autorités anjouanaises, le Comité risque de ramener le pays à la situation de 1997, retarder la tenue, à Anjouan des élections libres et démocratiques tant sollicitées par le Gouvernement de l’Union et la population anjouanaise, prise en otage depuis des années, au risque de saper le parachèvement du processus électoral en cours.
 
Cette décision laisse présager, avec beaucoup d’inquiétude, des sérieuses difficultés pour l’équipe désignée par l’Union Africaine à trouver une solution rapide et durable à la crise comorienne.
 
Il convient, toutefois, de souligner que le Comité Ministériel ainsi que l’Union Africaine en général reconnaissent, sans équivoque, le caractère illégitime de Mohamed Bacar et de « son gouvernement » et que l’Union Africaine a admis, lors de la Réunion ministérielle du Cap, avoir épuisé toutes les voies pacifiques, dans sa recherche d’une solution définitive à la crise comorienne.
 
Par conséquent, le Gouvernement comorien :
 
* Exhorte le Comité Ministériel à faire respecter, de façon effective, les décisions du communiqué du Cap, notamment à travers la tenue, dans l’île d’Anjouan et dans les meilleurs délais, d’élections libres, transparentes et sécurisées, afin de mettre fin de façon démocratique, au pouvoir illégitime du colonel Bacar ;
 
* Réitère également son engagement à la consolidation de l’unité et de l’intégrité de l’Union des Comores et ;
 
* S’oppose catégoriquement à toute démarche visant à ramener autour d’une même table de négociations, les autorités comoriennes et une équipe de rebelles qui s’est accaparée du pouvoir par les armes et dont les actes ont été condamnés, avec la plus grande fermeté, par l’ensemble de la Communauté internationale et plus particulièrement l’Union Africaine.
 
 
Le Secrétaire Général
ANTOY ABDOU
 
Fait à Moroni le 25 juin 2007
 
 
 
Notre commentaire :
 
Certes, les autorités de l’Union des Comores ont raison de faire preuve de fermeté car le peuple comorien ne peut plus continuer à boire ce bouillon de blabla à l’africaine sans aucun résultat positif prévisible mais avec des conséquences graves à venir. Toutefois, le temps des communiqués est révolu. L’Union des Comores ne doit plus se comporter comme une ONG avec des communiqués et discours sans suite.
 
Il faut que le Président de l’Union des Comores prenne sans tarder ses responsabilités pour libérer la population d’Anjouan, nous permettre de recouvrer notre dignité humaine et sauver notre pays. Et il en a les moyens contrairement à ce qu’on véhicule ici ou là. A défaut, il doit tirer les conséquences juridiques de son échec et de son incapacité de mener à bien ce combat noble avant qu’il ne soit trop tard. Le temps presse !
 
 
Halidi
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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 21:59
CRISE D'ANJOUAN : COMMUNIQUE DE L’UNION AFRICAINE DU 24 JUIN 2007
 
Bureau de liaison de l'Union Africaine en Union des Comores

REUNION DU COMITE MINISTERIEL DES PAYS DE LA REGION
SUR LES COMORES


Moroni, le 24juin 2007

COMMUNIQUE

Dans le cadre de la mise en œuvre des décisions prises, le 19 juin 2007 au Cap, en Afrique du Sud, par la réunion du comité ministériel des pays de la région sur les Comores, une délégation ministérielle, conduite par le Docteur Dlamini Zuma, ministre des affaires étrangères d'Afrique du Sud, a effectué une mission le 24 juin 2007 aux Comores en vue d'évaluer les derniers développements de la situation aux Comores en particulier ceux liés à la crise survenue entre le gouvernement de l'Union et les autorités d'Anjouan.

La délégation ministérielle, composée de l'Afrique du Sud, Tanzanie, Mozambique, Maurice, Seychelles, Kenya, Madagascar, a eu des entretiens avec le président de l'Union ainsi qu'avec les autorités d'Anjouan.

L a mission ministérielle a réitéré que la mise en œuvre des décisions prises le 19 juin 2007 au Cap constitue le cadre approprié en vue d'une solution durable à la crise aux Comores.

La mission demande aux autorités d'Anjouan d'organiser une élection libre et équitable en conformité avec le plan de sécurisation défini par l'Union Africaine.

La mission ministérielle s'engage à poursuivre ses efforts avec l'ensemble des parties comoriennes afin de surmonter les obstacles qui continuent d'entraver le processus de réconciliation aux Comores, en conformité avec les accords de Fomboni de 2001, de Beit Salam de 2003 et la constitution de l'Union.
Moroni le 24 juin 2007
 
 
 
 
 
COMMENTAIRES :
 
Encore une fois en lisant ce communiqué, nous persistons à croire que l’Union Africaine se moque sérieusement des Comoriens et des autorités de l’Union des Comores. Elle permet en réalité aux preneurs d’otages d’Anjouan de gagner du temps et de mieux se préparer à toute éventualité.
 
 Tant que la population et les autorités de l’Union des Comores feront confiance à ce machin du continent africain et continueront à faire preuve de passivité et de naïveté, nous nous dirigerons vers la fin de l’Union des Comores.
 
Au secours !!! La machine de destruction de notre pays est lancée aussi bien aux Comores qu’à l’étranger. Que nos autorités prennent leurs responsabilités avant qu’il ne soit trop tard. Il n’y a plus de temps à perdre pour essayer de sauver les restes de la maison Comores.
 
Halidi
 
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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 08:25
MAYOTTE : YOUNOUSSA BAMANA N’EST PLUS
bamana.jpgYounoussa Bamana, ancien président du Conseil général de Mayotte et figure  historique de Mayotte, est mort le vendredi dernier à Mamoudzou, chef-lieu de l'île à l’age de 72 ans.

Cet ancien instituteur avait été le premier député de Mayotte, de 1978 à 1981, puis le premier préfet de l'île. Il avait ensuite présidé le Conseil général de Mayotte durant une trentaine d'années. Il avait pris sa retraite politique en 2004 pour se consacrer à son domaine agricole à Ourouvini, près de Combani, dans le centre de la Grande terre de Mayotte.

Halidi
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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 08:02
BREF :
 
ELECTIONS PRESIDENTIELLES DES ILES : PREMIERS RESULTATS DU SECOND TOUR
 
Selon des sources sures, l'homme d'affaires le plus riche de l'île comme disent certains, Monsieur Mohamed Ali Said, a remporté hier les  mmed-ali-said.jpgMohamed Ali Said (photo)

élections à Mohéli. Celui-ci avait le soutien des autres candidats à l’exception de Abdallah Said Sarouma dit « Baguiri » lequel s’était rallié à Monsieur Fadhul, le chef de l’exécutif sortant.
 
Quant à Ngazidza, les résultats déjà diffusés par la radio nationale placent largement en tête Monsieur Abdoulwahab, Magistrat, ancien Ministre et candidat de la mouvance présidentielle de l'Union des Comores, qui s'opposait à Maître Larifou, avocat inscrit au barreau de Saint Pierre à l'île de la Réunion et leader du parti Ridja.
 
.abdoulwahab.jpg Abdoulwahab (photo)
 
AFFAIRE A SUIVRE.
 
Halidi
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