El-Had Said Omar
170907/eso/hzkpress
LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
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NOUS VOUS INFORMONS QUE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, VOTRE BLOG CREE PAR ALLAOUI HALIDI, IL Y A QUELQUES ANNEES, EST GERE PAR MADAME MARIAMA HALIDI
MERCI DE VOTRE FIDELITE
Mariama HALIDI
QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal et
partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
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Halidi Mariama (HALIDI-BLOG-COMORES)
MESSAGE IMPORTANT :
DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, ALLAOUI HALIDI A CEDE LA RESPONSABILITE DE VOTRE BLOG A MADAME MARIAMA HALIDI.
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CI-DESSOUS LES NEWS RECENTES DES COMORES
Agence comorienne de Presse (HZK-Presse)
Comores / Economie
Tourisme :
Signature d’un accord pour un projet hôtelier d’un montant de 70 millions de dollars
Moroni, jeudi 13 septembre 2007 (HZK-Presse) – Moins de 15 jours après le vote par le parlement d’une loi autorisant
le gouvernement à vendre la propriété de Galawa et Maloudja à un opérateur privé arabe (Dubaï World Holding Ltd) pour 5 millions de dollars (Cliquez ICI,) le Vice
Président de l’Union des Comores, Idi Nadhoim et le vice-Président de Istithmar, M. Khaled Al Kamda, représentant ledit groupe appartenant au gouvernement de Dubaï, viennent de procéder, le 10
septembre dernier aux Emirats Arabes Unies, à la signature d’un accord portant sur le développement d’un projet hôtelier de luxe (5 étoiles) sur les sites de Galawa et Maloudja, en Grande-Comore,
avec un budget prévisionnel estimé à 70 millions de dollars américains.
C’est ce qui ressort d’un communiqué de presse émanant de la Vice-présidence en charge des transports, des postes et télécommunication et du Tourisme, accompagnant l’intégralité du
document signé en version anglaise.
Il s’agit de la concrétisation des démarches et entretiens initiés depuis juillet 2007 entre le ministère comorien du tourisme et le Groupe Dubaï World (DW), indique les auteurs du
communiqué, en l’intégrant dans le programme de développement global des Comores présenté en décembre 2005 à la conférence de Maurice, à travers le document de stratégie de croissance et de
réduction de la pauvreté (DSCRP).
Cet important contrat d’investissement est le quatrième du genre à être conclu en douze mois par le nouveau régime du président Ahmed Abdallah Sambi, après la concession des services de
manutention portuaires aux groupes Al Marwan et Gulftainer de Sharjah, suivie par la création de la holding Comoro Gulf, l’installation en cours de la Banque Fédérale des Comores appartenant à un
groupe d’investisseurs Koweïtien dirigé par le Prince héritier Jaber Al Ahmad Al Sabah (10 millions d’Euros de capital) et l’ambitieux projet de village touristique d’un montant de 150 millions
d’Euros.
Le même communiqué rappelle que d’autres projets d’envergure ont déjà abouti à des contrats avec d’autres partenaires étrangers, notamment dans les secteurs stratégiques de la prospection
pétrolière (avec la société américaine GX Technologie), du transport aérien, des ports maritimes, qui sont en cours de négociation ou de finalisation.
Pour le gouvernement comorien, toutes ces initiatives traduisent sa volonté politique d’ouverture de l’économie nationale « aux investissements étrangers en général, et à ceux des pays
frères arabes en particulier ».
Un tel accord avec le groupe DW constitue un gage de crédibilité du pays, prouvant l’existence de conditions très attractives et favorables aux investissements directs étrangers, conclut
le communiqué.
El-Had Said Omar
130907/eso/hzkpresse/6h00
Partage des compétences : Le bout du tunnel
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C'est désormais chose faite. Le chef de l'Etat vient de procéder formellement au transfert des compétences vers les îles autonomes. Pour le moment, ce
transfert ne concerne que les sociétés d'Etat, mais il témoigne, en tout cas, de cette volonté du président Sambi de dépassionner les relations entre l'Union et les îles autonomes. Le
décret présidentiel, signé le lundi 3 septembre, porte sur les modalités de gestion des sociétés à capitaux publics et des établissements à caractère industriel et commercial.
Le conflit des compétences entre l'Union et les îles a vécu. En signant, peu avant son départ à l'étranger, le décret fixant les modalités de gestion et d'administration des sociétés d'Etat et autres établissements publics, le président Sambi vient de désamorcer cette crise qui a longtemps empoisonné les relations entre l'Etat central et les entités autonomes. ''Désormais, rien ne sera plus comme avant'', assure un fonctionnaire de la présidence de l'île de Ngazidja. ''C'est l'aboutissement d'un long combat'', a dit le notable Ismaël Abdou qui a rendu hommage aux efforts de l'ancien président, El-bak, dans sa quête inlassable des compétences de l'île. ''Aujourd'hui est un grand jour qui restera sans doute dans l'histoire'', a renchéri le président Abdouloihabi.
Le décret du président Sambi prévoit des conseils d'administration dans toutes les sociétés à capitaux publics et établissements à caractère industriel et commercial. Ces conseils
comprendront, entre autres, des représentants aussi bien de l'Union que des îles. Les succursales de ces sociétés seront placées sous la tutelle d'un directeur régional, nommé par le
président de l'île et dont la mission est d'assurer ''l'exécution du budget de fonctionnement affecté à sa direction, la gestion des ouvrages meubles et immeubles de la
succursale et la tenue de la comptabilité''. Les décisions de recrutement et de licenciement du personnel, elles, reviennent à la direction générale qui devra, dans le
premier cas, se conformer aux résultats d'une évaluation ou d'un concours. Il appartiendra cependant au directeur régional d'évaluer ses propres besoins en matière de personnel avant de
les soumettre à l'Union pour approbation dans le cadre du budget annuel.
Aboutissement d’un long combat
Le décret stipule, en outre, que ''pour chaque société, il sera crée un compte commun auquel seront versées toutes les recettes et dont la gestion est assurée par la direction
générale et des comptes de fonctionnement au niveau des directions régionales''.
Hier, jeudi 6 septembre au Foyer des femmes à Moroni, l'entourage du président de l'île de Ngazidja se frottait les mains : ''C'est maintenant que vous pouvez juger notre
action. Avant, c'était juste une coquille vide'', déclare Ali Said, le drapeau de l'île noué autour de la tête.
Les députés de Ngazidja se montrent moins enthousiastes et dénoncent, pour leur part, une violation du principe de l'autonomie des îles consacrée par la constitution. Selon le
conseiller juridique à l'assemblée de l'île, Mohamed Attoumane, il s'agit tout simplement d'un retour à l'Etat centralisé, ''autrement dit à la constitution de
1978''. ''Au lieu d'une décentralisation, l'on assiste à une déconcentration'', précise-t-il.
Pour le député Ali Hassani, le décret du président de la République n'est pas conforme à la loi qui ''prévoit, au niveau des îles, non des directeurs régionaux, mais des
directeurs généraux. Ensuite, ces directeurs, dans le cas présent, ne disposent d'aucun pouvoir. Ils ne peuvent ni recruter ni révoquer un agent. Quelle autonomie?'',
déclare-t-il avant de poursuivre : ''La loi prévoit que les directeurs seront nommés par les présidents des îles sur proposition des conseils d'administration. Ce qui n'est pas le
cas dans le décret présidentiel. C'est l'arbre qui cache la forêt''.
L'autre grief des députés de Ngazidja porte sur le mode de gestion des sociétés d'Etat. Selon eux, l'autonomie financière des établissements publics relevant de l'autorité de l'île
n'est pas garantie. ''Les directeurs régionaux ne font que récolter les recettes, mais la gestion proprement dite du compte commun revient au seul directeur
général'', affirme Ali Hassani.
A ceux qui disent que les directeurs régionaux ne seront que des simples exécutants sans pouvoir réel, le conseiller à la présidence de l'Union, Abdou Issa, répond que ''ces
sociétés ont des textes qui déterminent clairement le champ d'intervention et les prérogatives de chaque directeur. Il n'y a donc pas de quoi jaser''.
Une avancée considérable
Le ministre du Tourisme et des Transports de Ngazidja, Said Mzé Dafiné, lui, parle ''d'une avancée considérable'' : ''Nous ne sommes pas de ceux qui disent
"tout ou rien". Aucune île ne peut se suffire à elle-même. Nous avons tous besoin de l'Union'', dit-il. S'il reconnaît que des zones d'ombre existent quelque part, notamment en
matière budgétaire, il s'en remet à l'arbitrage des conseils d'administration qui ''sont là justement pour dénouer les crises éventuelles''.
Rappelons que le partage des compétences avait jusqu'ici constitué la principale pomme de discorde entre l'Union et les îles. L'on se souvient de l'acharnement avec lequel l'ancien
président Mzé Soulé Elbak a réclamé les ''hutwamu za Ngazidja''. La marche sur Beit-salam, qui a failli tourner au bain de sang en 2004, restera comme l'une des
manifestations de cette bataille entre Elbak et Azali autour du transfert des compétences. Alors, le bout du tunnel ?
Mohamed Inoussa
Article publié sur le site :www.alwatwan.net |
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Ce jeune Comorien, arrivé comme étudiant, aurait pourtant préféré rester à la Réunion, auprès d’un fils français qu’il a reconnu en 2006. "J’avais un titre de séjour d’étudiant, en règle. J’ai juste voulu changer de statut, pour pouvoir travailler et m’occuper de mon fils". La préfecture lui demande de remplir un dossier pour lequel il doit fournir un certificat de nationalité française du bébé. Ce document s’obtient auprès du tribunal. Mais la réponse à son dossier lui arrivera d’une bien étrange manière. "Mercredi, des policiers sont venus me chercher. Ils m’ont d’abord dit que c’était une simple formalité. Puis ils m’ont placé en garde à vue, puis en centre de rétention administrative". Devant le juge, son avocate obtient une assignation à domicile : le jeune homme, qui estime n’avoir rien à se reprocher, peut rentrer chez lui. Du moins, jusqu’à mardi matin. JIR |
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Date : 04-09-2007 http://www.lexpressmada.com/display.php?p=display&id=10866 |
ASSEMBLEE DE L’UNION
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Moroni jeudi 30 août 2007 (HZK-presse)- Les députés ont finalement autorisé ce jeudi
le gouvernement à ratifier la convention sur le développement du tourisme en Union des Comores, conclue avec la société Dubaï World Holding Ltd. Il s’agit de la vente du site touristique
enfermant les hôtels Galawa Beach et Maloudja, au nord de l’île de Ngazidja.
Le vote est intervenu au terme d’un débat « très houleux » qui a mis aux prises le
vice-président en charge des transports et du tourisme Idi Nadhoim, et un groupe d’élus qui accusaient le pouvoir de vouloir brader le patrimoine public
L'acquéreur est une compagnie privée enregistrée aux Emirats arabes unies (EAU) sous le numéro
d'immatriculation 63150, représentée par James Andrew Mc Naughton Wilson. La transaction a été formalisée par un protocole d'accord signé le 10 juillet dernier au nom du gouvernement
comorien, par le vice-président Idi Nadhoim, principal négociateur du contrat.
L'exécution des travaux d'infrastructures sera toutefois précédée par une étude de faisabilité dite « Plan Master » qui sera réalisée par un consultant international, recruté sur un budget prévisionnel de 100.000 dollars (40 millions fc) payé par l'acquéreur. La convention stipule en son article 4.2.1 que l'Etat comorien garantit à la Dubaï World Holding « le droit d'acheter et de développer pour son compte le terrain et la propriété composé de Galawa et Maloudja », y compris les pas géométriques et le bord de mer. La nouvelle société en instance d'installation prend d'ailleurs la dénomination de « Galawa & Maloudja Property », en vue d'y construire un hôtel de standard international (4 étoiles) et une propriété résidentielle réservée à une clientèle prestigieuse des pays du Golf. Le prix d'achat est fixé à 5 millions de dollars (1,9 milliards fc) dont une première tranche de 50% sera payable « dès l'enregistrement du transfert de propriété » et le titre au nom de la nouvelle compagnie. L'acquéreur s'engage à débloquer la deuxième tranche après la finition de la nouvelle route entre l'aéroport international et le Galawa (une vingtaine de km). L'autre disposition importante du contrat est sans doute la constitution d'une société commerciale qui se verra confier la gérance de l'hôtel, et au sein de laquelle l'Etat comorien détiendra d'office 5% des actions avec un siège au conseil d'administration. L'investisseur de Dubaï prévoit de construire sur le site des restaurants, un centre de sport nautique et de plongée sous marine ainsi que des magasins et autres salles de conférence. Interrogé par HZK-Presse juste après l'adoption du projet de loi, le député Issihaka Ahmed (CRC), membre du bureau de l'assemblée et de la commission des lois, estime que « la majorité des élus a été convaincue du bien fondé de ce projet du gouvernement », même si au cours des débats les échanges ont été parfois très houleux et même sucrés... » ajoute-t-il. Et M. Issihaka de préciser que son appartenance à l'opposition ne l'a pas empêché de partager ce matin avec le vice-président Idi Nadhoim, « la même vision du développement pour le bien de la nation », en ce qui concerne la vente de Galawa. « Mais nous exigeons du gouvernement la libération immédiate de l'île d'Anjouan, poursuit le député, sinon à quoi sert notre armée nationale...» Un vice-président visiblement satisfait d'avoir réussi à rallier nombre de députés hésitants ou hostiles. Sur 33 élus, ce texte de 17 articles a recueilli 25 voix (1 contre et 6 abstentions) après un débat qui duré 4 heures. El-Had Said Omar HZK - Presse |