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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 23:51
Comores: le chef de l'armée veut "libérer Anjouan" par la force

MORONI - Le chef de l'armée comorienne, le lieutenant-colonel Salimou Mohamed Amiri, a annoncé son intention de "libérer Anjouan" par la force, au cours d'un entretien avec l'AFP à Moroni.

"Si nous parlions hier d'une éventuelle intervention à Anjouan, nous parlons maintenant d'une intervention certaine" a-t-il dit avant d'ajouter: "ma détermination est totale pour libérer Anjouan (...) et il est temps que nous prenions nos responsabilités".

Vendredi, le président de l'Union des Comores Ahmed Abdallha Sambi avait declaré qu'il avait donné l'ordre à l'armée de "se préparer pour une intervention à Anjouan".
L'Union des Comores est secouée depuis des années par des conflits de compétence entre les trois îles (Grande-Comore, Anjouan, Mohéli), dotées chacune de leurs propres institutions, et l'Etat fédéral.

Le colonel Mohamed Bacar, réélu président d'Anjouan le 10 juin à la suite d'une élection contestée à la fois par l'Union africaine (UA) et l'Etat fédéral, refuse depuis d'organiser de nouvelles élections.
La France, l'Union africaine et l'Union des Comores ont conclu début novembre un accord visant à résoudre la crise politique aux Comores, passant par un embargo contre Anjouan.

Le débarquement de l'armée comorienne à Anjouan est désormais "une certitude" selon le chef militaire, qui dit avoir toujours été partisan de la solution militaire contre l'homme fort d'Anjouan.

"Je leur avais dit (à la Mission d'assistance électorale de sécurisation de l'Union africaine) en mai, quand on a lancé l'idée des derniers avertissements et autres sanctions, qu'on était en train de perdre du temps au profit de Mohamed Bacar, qui n'allait céder devant quoi que ce soit", a-t-il expliqué.
A la question de savoir si l'Union des Comores engagerait une action militaire à Anjouan sans l'aval de l'UA, le chef de l'armée comorienne a répondu: "l'Union des Comores est une nation souveraine".

"Le gouvernement comorien, il me semble, a le droit de prendre ses responsabilités si personne d'autre ne peut régler ce problème", a-t-il estimé, ajoutant que le soutien de l'UA serait toujours le bienvenu.

Trois cent soldats tanzaniens stationnent actuellement à Moroni dans le cadre de la mission de l'Union africaine aux Comores.

Source : AFP / 27 décembre 2007 17h31

 

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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 23:45
HZK-Presse 
Comores / Politique & institutions
 
 
Mutsamudu, mercredi 26 décembre 2007 (HZK-Presse)Des slogans favorables à une intervention militaire à Anjouan et au président de l’Union des Comores Ahmed Abdallah Mohamed Sambi ont été inscrits sur des murs, dans les rues de la capitale de l’île Mutsamudu, dans la nuit du lundi au mardi 26 décembre 2007, a constaté HZK-Presse.
 
« Vive le débarquement, au Secours Aha » [raccourci fait pour désigner le prénom du président Sambi : ndlr], a-t-on pu lire sur certaines de ces inscriptions qui sont restées lisibles jusqu’en fin de matinée avant d’être effacées par des agents de la municipalité de Mutsamudu.
 
Une enquête serait ouverte pour identifier les auteurs de ces inscriptions, a-t-on appris de sources policières.
 
Cette expression clandestine en faveur du « débarquement annoncé à Anjouan » par les autorités de l’Union est la première réaction enregistrée à Mutsamudu, suite au discours du chef de l’Etat Ahmed Abdallah Mohamed Sambi à Mohéli le vendredi 21 décembre dernier à l’occasion de l’Ide el Kabir, dans lequel il a affirmé avoir « donné l’ordre à l’AND de se préparer à intervenir à Anjouan. »
 
Aucune réaction n’a été enregistrée jusqu’alors de la part des autorités de l’île.
 
C’est aussi la première fois qu’une partie de l’opinion s’exprime par cette voie, depuis que la crise qui oppose l’autorité de l’Union à celle d’Anjouan est aggravée par « la réélection » controversée de Mohamed Bacar à la présidence de l’île, le 10 juin 2007.
 
L’Union africaine et les autorités de l’Union des Comores n’ont pas reconnu les résultats issus de ce scrutin, pourtant reporté d’une semaine par décret du président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.
 
Elles exigent de Mohamed Bacar, la tenue d’un nouveau scrutin « libre et transparent », mais  toutes les démarches entreprises jusqu’alors pour parvenir à cette fin, sont restées infructueuses.
 
Les inscriptions d’hier sont les premières manifestations d’hostilité contre le régime du colonel Bacar, depuis la dernière manifestation de l’opposition violemment dispersée entre l’aéroport de Ouani et Mutsamudu, suite à la décision des autorités de l’île d’empêcher l’arrivée du chef de l’Etat à Anjouan en juin dernier.
 
Hamid Ahmed
261207/ha/hzkpresse/6h00

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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 09:50
Justice : affaire des hydrocarbures
Justice : affaire des hydrocarbures
Trois ministres de l'ancien regime sous les verrous

La juge Maoulida Djoubéir a prononcé, hier lundi 24 décembre en fin d'après-midi, des peines de prison ferme, assorties d'amendes et de confiscation de leurs biens, contre quatre des dix-sept prévenus dans l'affaire de détournement de deniers publics à la Société comorienne des hydrocarbures (SCH). Il s'agit de M. Abdou Soefo (photo), le principal accusé, qui écope de quatre ans, de M. Oubeidi Mzé Chei dont la peine vient d'être réduite à deux ans de prison ferme (contre quatre dans le réquisitoire du procureur de la République). Houmed Msaidié et Abdourahim Ahamada dit Kafou écopent respectivement d'un et de deux ans d'emprisonnement. Conformément au mandat d'arrêt en audience délivré par le ministère public, ces quatre personnalités ont été placées en mandat de dépôt et conduites hier à la Maison d'arrêt de Moroni. Elles viennent d'interjeter appel.
M. Abdérémane Koudra, lui, est condamné à sept mois de sursis tandis que Mourad Bazi a bénéficié d'une relaxe. Mohamed Moussa Moindjié, quant à lui, écope de sept mois de prison ferme. S'agissant du lieutenant-colonel Chaarane Mouigni, il est condamné à trois mois et risque d'être radié de l'armée nationale de développement (AND)
D'autres personnalités de l'ancien régime, aujourd'hui installées à l'extérieur, ont été jugées par contumace et condamnées à des peines d'emprisonnement et d'amende. Il s'agit de Naoufal Boina, de Mahmoud Fakriddine, de Hamada Madi Boléro et de Mohamed Soeuf Elamine.

Source : inoussa.centerblog.net
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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 09:59
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LU POUR VOUS : ARTICLE PUBLIE PAR ALWATWAN.NET

Commission nationale pour la libération de Ndzuwani
''Nous devons intervenir avant tout soutien extérieur''
Les intervenants à la réunion organisée par la Commission nationale pour la libération de Ndzuwani ont déploré ''la portée limitée des derniers efforts déployés par l'Ua et la communauté internationale''. Pour eux, la voie diplomatique ''a échoué'' et il appartient maintenant à l'armée nationale de ''se prononcer''. On n'y a dénoncé les ''réseaux occultes français'' qui opèrent sur le terrain. Pour certains, les pays qui sont sensés soutenir les Comores avaient leurs ''préoccupations propres'' (organisation de la coupe du monde en 2010 et admission au Conseil de sécurité de l'Onu, pour l'Afrique du Sud). Le pays ''doit donc compter sur ses propres moyens''. Selon un professeur à l'Universités des Comores, dans son histoire, ''l'organisation panafricaine n'a jamais réussi à résoudre les crises du continent''. Le ton a été résolument en faveur de l'option militaire dans la mesure où, selon un député, ''Mohamed Bacar ne nous donne pas le choix''.
Samedi 15 décembre, la Commission nationale pour la libération de Ndzuwani a convié la presse nationale, dans les locaux du Palais du peuple à Moroni, pour faire le point sur la question de la ''libération de l'île et du problème des déplacés'' et ce à cause de la répression dont ''sont victimes les habitants qui n'obéissent pas aux autorités de fait''.
Le deuxième vice-président du parlement fédéral et candidat à l'élection présidentielle de Ndzuwani, Mohamed Djanfari, a déclaré en préliminaire à la conférence que ''la question de la libération de Ndzuwani est une affaire nationale et non insulaire''.
Chabane Bourhane, représentant de l'île de Ngazidja à la commission, a fait état de la portée limitée des derniers efforts déployés par l'Union africaine et la communauté internationale. Il a fait allusion aux mesures restrictives de quarante-cinq jours imposées aux autorités de fait de Ndzuwani et à leurs collaborateurs, arrivées à terme le 25 novembre dernier et prorogées de soixante jours supplémentaires. Pour Chabane, ''la voie diplomatique a échoué et il appartient maintenant à l'armée nationale de se prononcer pour épargner le pays d'une dislocation fatale à son unité et à sa stabilité''. Choudjayidine, de l'île autonome de Moili, abonde dans cette logique d'une option militaire pour un règlement de la crise de Ndzuwani. Il interpelle, à cet effet, le pouvoir central pour qu'il tienne compte de nouveaux enjeux des instances internationales et de certains Etats ayant d'autres priorités. Il parlera des ''réseaux occultes français'', d'une part, et des ''préoccupations'' de la République d'Afrique du Sud, d'autre part, notamment l'organisation de la coupe du monde en 2010 et son admission au Conseil de sécurité de l'Onu. Pour ce professeur de droit à l'Université des Comores, le pays doit compter sur ses propres moyens car l'histoire de l'organisation panafricaine, de la création de l'OUA à sa transformation en UA, n'a jamais réussi à résoudre les crises du continent. Le conférencier a l'intime conviction qu'une expédition militaire, le plus tôt possible, contre les rebelles, réussira car le climat est différent de 1997 où c'était un mouvement populaire de l'ensemble de l'île.
''La guerre est terrible avec les conséquences qu'elle engendre mais Mohamed Bacar ne nous donne pas le choix'', a souligné le député Mohamed Djanfari : ''il n'y a pas de séparatistes à Ndzuwani mais une poignée d'individus qui s'enrichissent par rapport en 1997 où la population revendiquait l'autonomie de l'île. Ndzuwani a vécu une décennie de répression et sans aucune réalisation''. Le Député Djanfari a parlé d'un ''échec cuisant'' de la diplomatie et affirme qu'il reste au chef de l'Etat, en tant que chef des armées, d'envisager l'option militaire.
''Si Bacar refuse le vote, c'est qu'il sait d'avance qu'il sera battu'', a déclaré le candidat à ces élections Mohamed Djanfari qui décrivait également la vie des Anjouanais subissant répression et dont certains préfèrent fuir vers les autres îles de Moili et Ngazidja. Ainsi, constate-t-il, la crise sociale et financière se généralise et il sollicite le président Sambi à prendre rapidement toute initiative de restaurer la stabilité à Ndzuwani et la paix sur l'ensemble du pays.
Se basant sur son ''expérience d'ancien militaire casque bleue enrôlé dans des troupes d'interposition'', il a dit que ''l'Ua n'enverra jamais une force combattre les milices de Ndzuwani''. C'est pourquoi, ''nous devons intervenir avant tout autre soutien extérieur ''.
Le président de la conférence rassure qu'il y aura élection à Ndzuwani aussitôt l'île libérée car il n'y aura plus de résistance. A l'occasion du débat, des intervenants ont insisté sur certains médias qui joueraient contre l'unité nationale.
Choudjayidine a parlé de manque ''de patriotisme'' citant, en exemple, Mohamed Abdou Madi. Il a exprimé, du coup, ses craintes quant à la prolongation des mesures de l'Ua. Répondant à une question de la presse Chabane Bourhane a précisé qu'il y a une résistance interne ce que justifie les arrestations et autres tortures infligées aux Anjouanais. Un inspecteur de l'enseignement qui a quitté l'île à cause de la répression, Ahmed Majani, est revenu sur la ''nécessité de libérer Ndzuwani prise en otage par la famille Bacar et leurs amis''. Pour lui, ''la fuite massive d'éléments de la Fga (Force de gendarmerie anjouanaise) montre que la libération est une option largement ouverte''.
Quant au sort des déplacés vers Moili et Ngazidja, Mohamed Djanfari soutient que ces ''frères et sœurs'' contraints de quitter leurs domiciles respectifs vivent difficilement dans des familles d'accueil, d'où la nécessité de subvenir dans l'urgence à leurs besoins élémentaires.
M. Soilihi Ahmed
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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 07:20
INVITATION : HOMMAGE A SALIM ABDEREMANE
 
Vous êtes convié aux Hommages à Salim Abdérémane (pour le connaître cliquez ICI), organisés par des associations de la société civile.
Au programme :
  1. Hommages à Salim Abdérémane suivis d'un Fatha
  2. Pause café et diaporama
  3. Bilan (2006-2007)
  4. Perspectives (2008)
 
Le Mardi 25/12/2007 à 14H à la Salle Jacques Decours.
8, Rue des Rosiers à Nanterre
Bus 258 ou 360, arrêt «Les Bergers»>>> Rue Charcot>> Rue des Rosiers.
En voiture : en provenance de Paris, prendre la N13. En direction de Rueil Malmaison, après La Défense, à 200 mètres, à la Place des Bergers, prendre la Rue Charcot à droite et la Rue des Rosiers à droite…
 
Tél. 06-99-93-10-20 (Mustapha Abdou-Raouf.),
Tél. 06-79-81-84-05 (Hassane Jaffar).
Tél. 06-14-03-30-23 (Mustapha Abdou-Raouf.)
 
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21 décembre 2007 5 21 /12 /décembre /2007 22:53
Ci dessous le compte rendu du discours du Président SAMBI du 21 décembre 2007  fait par le journaliste Kamal Ali Yahoudha Kamal-Ali-yahoudhoi.jpg ( photo ci-contre)*


« J'ai donné l'ordre à l'armée de se préparer pour la libération d'Anjouan ».
Le Chef de l'état a passé l'Ide à Mohéli. Enfin d'après midi, il avait donné rendez-vous à la population Mohélienne dans la cours de l'état majore de l'AND à Fomboni, où il s'est adressé pour la même occasion ses vœux de l'ide El Kébir à toute la population comorienne.
 
Le président Sambi a fait un bref bilan à la nation afin de dissiper les commentaires qui le qualifie de faire du sur place, il a affiché l'optimisme quant à son action, en commençant par les efforts fournis par son gouvernement à éponger la lourde dette avec la BAD ; un des obstacles à lever pour relancer le développement économique du pays. Il a pour la énième fois rappelé qu'il tiendra ses promesses de campagne mais la crise politico-institutionnelle qui prévaut aux Comores ont certes ralenti son grand chantier pour améliorer la vie des comoriens. Mais il est convaincu que le pays est dans la bonne voie. Il a cité en exemple le projet habitat devenu ces derniers temps l'objet de tous les débats. Le chef de l'état, a fait remarquer que ce projet avance. Son séjour à Mohéli lui a permis d'apprécier la première production de la chaine de fabrication des briques de Mohéli. Environ mille briques en argile devraient sortir ce vendredi soir des fours nouvellement montés par des techniciens comoriens. Sambi a rejeté la responsabilité de ce retard par un manque crucial dans le pays des ressources humaines qualifiées. Et que pour faire venir des formateurs jusqu'à Moroni, il a fallu attendre 3 mois. Quant au suivi de ce projet, il a révélé que la Banque Fédérale qui devrait ouvrir ses portes en mars 2008, aurait accepté de faire à l'état un prêt pour l'habitat de 1Milliards de francs comoriens, si ce dernier avance la somme de 100. 000.000 Fc. Le chef de l'état a promis de donner 300.000.000 Fc à la Banque Fédérale pour avoir 3 Milliards et relancer un système de prêt pour l'habitat pour tous à un taux de remboursement symbolique.
Pour ce qui est de la justice, selon le chef de l'état, il y a du boulot. Il a reconnu que la balance a penché du mauvais coté et qu'il va falloir chercher du renfort à l'extérieur pour renforcer l'équipe judiciaire. Un projet de loi est déjà chez les parlementaires de l'Union.
Sambi-arriv--e-Moroni-2404-06-1.jpg Le Président Sambi (photo ci-dessous)

Innovation
Parlant des relations tendues avec les exécutifs des îles autonomes, le président Sambi dit vouloir apaiser l'environnement conflictuel qui l'oppose aux îles autonomes en les impliquant à outrance s'il le faut les présidents des îles dans la gestion des affaires de l'Union. Il est même allé plus loin en déclarant qu'il remettra une invitation officielle à chaque présidents des îles pour prendre part aux conseils des ministres hebdomadaires de chaque mercredi pour afficher une certaine transparence sur la gestion des affaires de l'état. Il a aussi émis le souhait de voir se concrétiser son rêve le plus cher que les présidents des îles acceptent, tout en restant président de leurs îles respectives, d'être aussi ministres de son gouvernement si cela peut apaiser à la guéguerre sans fin entre les Mdjidjingos et l'Union.
Par cette déclaration, Sambi vient de franchir un cap, une envie d'innovation ou même de réadaptation de la machine institutionnelle qui mériterait d'être explorer et saisir. N'est ce pas une proposition qui colmaterait les trous béants laissés par les éclats de l'éternel conflit de compétences à partager ? je roulerai pour cette expérience que le camp opposé juge déjà de fantaisiste si je prend au mot un sympathisant du gouvernement de Ngazidja. Attendons samedi pour recueillir les avis.

Anjouan sera libérée par l'armée comorienne même si le sang doit couler.
La question d'Anjouan tant attendu, a eu une place de choix, qui vient de changer la donne des quartiers généraux politiques de la place. L'option militaire est sérieusement engagée par le président Sambi.
Parlant d'un ton déterminé, Oustadh Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, au nom de sa fonction de chef de l'état et chef des armées a dit : « Pour la première fois, je vous le dis, vous les comoriens (...) et vous aussi les étrangers vivants aux Comores et partout, j'ai donné l'ordre à l'armée de se préparer pour la libération d'Anjouan. (...) s'il faut que le sang coule, il coulera mais Anjouan sera libérée ». Il faut le souligner que c'est effectivement la première fois que le chef de l'état l'a exprimé sans condition, ni apriori.
Quelle sera la réaction d'une certaine classe politique qui prônait encore le dialogue il y a quelques jours ? Quel est leur plan B pour anticiper l'action de Sambi, sachant que leurs marges s'amenuisent de jour en jour et que la rue, elle, ne rêve que d'en finir avec le morcellement de notre petit archipel quel qu'en soit l'option envisagée ?

L'embarras de l'Union africaine.
A se demander aussi quelle sera la réaction de l'Union africaine qui selon des confidences du milieu, elle serait trop embarrassée par cette décision de l'Union des Comores. L'Organisation panafricaine aurait eu vent depuis un moment. Un proche de Beit Salam m'a confié ce matin qu' « Adis Abeba a rappelle son chef d'Antenne de Moroni Mourad ce weekend, car selon ce dernier, des mesures devraient être prises par l'Union africaine afin d'accélérer le processus de rétablissement de l'ordre institutionnel à Anjouan ». D'autres sources voient en cette démarche de l'Union africaine, un moyen de calmer Sambi et retarder un débarquement à Anjouan. Une option qui discréditerait l'Union africaine qui traîne le pied sur ce dossier. D'autant plus que la prorogation des mesures de restriction imposaient par cette organisation aux autorités de fait de l'île d'Anjouan, non seulement n'ont pas affiché une lueur d'espoir que Mohamed Bacar fléchira un jour, mais elle a réconfortée le Colonel Bacar et son équipe. Même les moyens matériels et humains pourtant promis par l'Union africaine pour accompagner cette prorogation se font jusqu'alors désirer. Pour preuve, les frontières maritimes et aériennes de notre pays, sont fréquemment violées par ceux qui alimentent les autorités anjouanaises. Et pourtant l'Ambassadeur Madeira avait promis de les rendre inviolable. La cellule de communication qui devrait sensibilisée la population sur le bien fondé des mesures n'a jamais fonctionné et est resté un enjoliveur des rapports de Monsieur Alpha Omar Konaré.

La position ambigüe de la France.
La France dans sa position jamais claire roulerait pour les pro-dialogues même il est dit et reste à vérifier que la chancellerie prend de plus en plus ses distances avec Daru Nadjah. RFI devrait envoyer un relais pour arroser la région de Domoni, mais sur ordre de l'Ambassade, m'a confié la personne en charge de ce dossier. La raison invoquée, éviter que cela ne fasse l'objet d'une récupération politique. Mais quand une compagnie privée basée à Mayotte viole les sanctions pourtant appliquées par la France, pour venir déposer un voyageur de marque pour les autorités de fait d'Anjouan, la France officielle ferme les yeux.
Contrairement aux rumeurs faisant état d'une division au sein du gouvernement Sambi entre les adeptes du dialogue et ceux de la manière forte, un membre du gouvernement m'a dit jeudi soir que « cela fait partie de la stratégie du camp adverse. Faire semer le discorde pour assouvir sa soif. Il n'y a aucun membre du gouvernement qui s'est désolidarisé de la position du président Sambi. Nous parlons de la même voix.
Une autre révélation, selon toujours mes sources : « le gouvernement a compris qu'il ne peut pas compter beaucoup sur l'Union africaine. Nous avons compris que le règlement de la crise est l'affaire du gouvernement et du peuple comorien en premier. Nous nous préparons en conséquence. » A-t-il conclu.

Daru Nadjah maintien sa position et jure de le défendre jusqu'au bout
Reste à savoir quelle sera la réaction sur le terrain anjouanais. Jeudi à Daru Nadjah, à l'occasion de l' « Ide Séparée », le Colonel Mohamed Bacar est resté égal à sa personne, il a renouvelé son intransigeance à l'organisation d'élections à Anjouan, et qu'un débarquement à Anjouan prouverait l'irresponsabilité de Sambi et que le gagnant d'un combat n'est pas celui qui a le grand nombre de soldats, ni l'abondance en armement. Il a renouvelé sa confiance à ses forces de la Gendarmerie qui ont su « défendre leur patrie ». Il a aussi brandi d'avance l'épée de sa victoire.
si débarquement il y aura, avec les dommages collatéraux qu'une telle opération engendrera, est ce que le Colonel Mohamed Bacar avec tout ce qu'il a fait bien pour Anjouan, comment comptent-il éviter un bain de sang à Anjouan et sauver son œuvre ? Tenir tête à l'armée nationale justifierait une trahison à la nation. Une capitulation n'est pas une défaite en soit. Elle serait capitalisée dans le registre du courage à exprimer ses convictions [même si elles ne sont partagées que par une infime minorité, sinon ceux qui tirent profit de la manne financière du régime] et de la sagesse d'esprit d'un homme qui a fait valoir ses droits dans la non-violence. Et sûrement le peuple serait plus clément envers une telle personne. Ne le prenez pas mal. Ce n'est que mon point de vue.
 

* Kamal Ali Yahoudha est activement recherché par les milices de Mohamed Bacar ( voir l'article en cliquant ICI)
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21 décembre 2007 5 21 /12 /décembre /2007 20:39
Réception au consulat des Comores à Dubaï à l’occasion de l’Aid El Kabîr 
 
« La crise d’Anjouan est bel et bien entretenue par des Comoriens de la Grande Comore, de Mohéli, et d’Anjouan pour des intérêts personnels », selon Madame Sittou Raghadat Mohamed
 
  Quelques comoriens de Dubai
communaut---des-comores-de-dubai.jpgLe consul général des Comores à Dubaï, Monsieur Aboubacar Rachid a reçu la communauté comorienne résidant a Dubaï à l’occasion de l’Aid El Kabîr le 19 décembre 2007 au consulat à 10 heures 00.
 
Apres la présentation des voeux par le doyen de la Communauté Monsieur Mohamed assane ancien directeur de protocole sous différents régimes aux Comores, Madame Sittou Raghadat Mohamed, ancienne Ministre, de passage à Dubaï a pris la parole pour sensibiliser les Comoriens de Dubaï sur l’épineux problème de la rébellion d’Anjouan.
 
Dans son discours, Madame la ministre a rappelé à l’assistance que le problème d’Anjouan ne doit surtout pas être perçu comme étant un problème des Anjouanais mais plutôt un problème des Comoriens. C’est une partie du territoire des Comores qui est prise en otage et qu’il incombe à tout un chacun de trouver les voies et moyens pour sa libération rapide. Elle a ajouté que cette crise est bel et bien entretenue par des comoriens de la Grande-Comore, de Mohéli et d’Anjouan pour des intérêts 

personnels.(Voir l'opinion de Mme sittou Raghadat Mohamed sur la crise "d'Anjouan" en cliquant ICI)

De g à d : le consul, Mme Sittou et Said Bacar
 consul-de-dubai-Sittou-et-Hachim-Said-Bacar.jpg
 
Le mot de la fin est évidemment revenu au Consul. Dans son discours, il a remercié l’assistance pour avoir répondu à son invitation. Il n’a pas aussi manqué de déplorer la situation difficile à laquelle il se trouve confronter et qui complique sa mission, notamment les moyens de travail.
 
Il est à noter que notre consulat n’a même pas de voiture officielle et il est honteux de voir notre consul se présenter dans les réceptions officielles en taxi
 
Après cette réception, le consul a offert un déjeuner hier à Chardja suivi d’un mach de
football amical opposant les  jeunes aux vétérans comoriens de Dubaï.
 
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19 décembre 2007 3 19 /12 /décembre /2007 09:50

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Comores / Société

Affaire BIC/NICOM
Entretien avec le procureur général :
« J’ai l’intime conviction que Halifa a été intéressé (…) et cela ne m’étonne pas car il fut l’homme des procès truqués... »
 
Moroni, lundi 17 décembre 2007 (HZK-Presse) Dans un entretien qu’il a accordé à HZK-Presse et La Gazette des Comores, le procureur général, M. Nidhoime Attoumane rejette en bloc les allégations portées contre lui par les deux magistrats de la Cour d’Appel, Halifa Ben Mohamed et Zaidou Ahamada, selon lesquelles il aurait exercé des pressions sur la cour pour influencer la décision qu’ils s’apprêtaient à rendre dans l’affaire opposant la BIC [Banque pour l’industrie et le commerce, filiale du groupe français BNP-Paribas, ndlr] à la société NICOM.
 
« J’ai vu une première fois le magistrat Halifa, pour le mettre en garde contre des tentatives de corruption de la part de NICOM, ce à quoi il me répondit que c’est de bonne guerre », déclare le procureur qui y voit « un aveu » du juge d’appel.
 
La 2ème fois, c’est en présence du président de la cour d’appel, Cheikh Salim, « pour le prévenir que j’étais en possession d’éléments de preuve qu’il entretenait des communications téléphoniques avec la partie NICOM, notamment l’avocat et la famille Kamoula, et qu’il commettrait ainsi ‘’une faute déontologique grave’’ ». Des dizaines d’appels téléphoniques intervenus entre le 30 novembre et le 9 décembre, précise-t-il.
 
Cheikh Salim, qui venait d’être nommé à la Cour, au même moment que Halifa, « s’était volontairement désisté pour laisser la Cour statuer sereinement », explique le procureur, pour couper court aux accusations de la partie NICOM pour qui ces magistrats étaient « parachutés par le gouvernement » pour faire gagner la BIC.
 
L’on apprend aussi que le ministre de la justice, Mourad Said Ibrahim, aurait reçu le même Halifa, qui était précédemment en détachement à la chancellerie en qualité de conseiller, pour lui recommander « de respecter la loi », affirme le procureur N. Attoumane.
 
A en croire ce dernier, « des rumeurs de tentatives de corruption dans l’affaire circulaient déjà », ce qui aurait justifié l’enquête de la Direction nationale de la sûreté du territoire (DSNT) dont le rapport remis au président de la république a dressé un listing de nombreux appels téléphoniques entre les juges et l’une des parties au procès en l’occurrence les avocats de NICOM et la famille Kamoula.
 
« J’ai l’intime conviction que Halifa a été intéressé (…) et cela ne m’étonne pas car il fut l’homme des procès truqués... ». Et pourquoi a-t-il été réintégré dans l’appareil judiciaire après l’avoir quitté durant plus de dix ans ? « On pensait qu’à quelques semaines de son départ à la retraite, M. Halifa allait prendre du recul et faire preuve de sérénité », poursuit le procureur général, qui estime que ce vieux magistrat « a commis un parjure, car ce n’est pas loyal de communiquer avec une seule partie au détriment de l’autre ».
 
M. Nidhoim Attoumane déplore que des hommes de loi « profitent de l’absence d’un conseil de la magistrature pour se permettre de violer leur serment ». Concernant le cas de Zaidou Ahamada, qui a siégé à la cour dans cette même affaire, le procureur qualifie ce dernier de « malhonnête » et l’accuse également de « faute professionnelle ».
 
Il aurait plusieurs fois été vu avec Shamir Kamoula (gérant de NICOM), révèle le procureur général, mais se défendrait en arguant qu’il était « un ami de longue date de cette famille ». Or l’amitié est une cause de récusation d’un juge, soutient M. Attoumane, citant l’article 343 du code de procédure civile qui en prévoit huit, dont celle de « l’amitié ou l’inimitié entre le juge et l’une des parties », ce que l’on reproche au magistrat.
 
L’arrêt de la Cour d’appel étant définitivement rendu, il ne reste plus à la BIC que deux possibilités, soit former un recours en cassation, soit engager une action en révision du procès, ce qui risque de prendre beaucoup de temps, surtout que ces recours ne sont pas suspensifs de l’exécution de la décision d’une part, et que la mise en place de la cour de cassation (cour suprême) est reléguée aux calendes grecs d’autre part.
 
Quelques heures après avoir dénoncé les actes de corruption présumée au sein de l’appareil judiciaire, le président de l’Union a décidé par décret daté du 15 décembre, de mettre fin aux fonctions des magistrats Halifa Ben Mohamed et Zaidou Ahamada. Un recours en annulation du décret présidentiel serait envisagé, apprend HZK-Presse. 
 
La Chambre d’accusation de la Cour d’appel a qui a siégé hier lundi, sous la présidence de Cheikh Salim, a examiné le dossier concernant la demande de mise en liberté provisoire de Shamir Kamoula, poursuivi pour tentative de fraude fiscale, et placé en détention à la maison d’arrête de Moroni depuis le 7 décembre dernier. L’affaire a été mise en délibéré pour le 20 décembre.
 
El-Had Said Omar
171207/eso/hzkpresse/12h00
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17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 22:45
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Vous trouverez ci-dessous la déclaration de la Fondation Comorienne des Droits de l’Homme du 17 décembre 2007 sur la situation chaotique qui prévaut à Anjouan.
 
 
FONDATION COMORIENNE DES DROITS DE L HOMME
                                   FCDH
                                           BP 310
Email ; fcdh@comorestelecom.km    ou fcdh_comores@yahoo.fr
Téléphone :                   00269711543
                     MUTSAMDU ANJOUAN 
                       Union des COMORES
 
Déclaration de la Fondation Comorienne des Droits de l’Homme sur la situation chaotique qui prévaut à Anjouan.
 
C’est avec indignation que la FCDH s’insurge contre les violations des droits fondamentales à Anjouan, une des îles de l’Union des Comores. Comment comprendre que ces droits sont inaliénables pour les autres îles de l’archipel et qu’à Anjouan, avec  250.000 habitants, la communauté internationale et l’Union des Comores réunies, n’arrivent pas mettre fin à une double crise institutionnelle et politique qui dure depuis 6 mois et qui freine tout développement humain et économique de l’île d’Anjouan ? Faudra-t-il attendre que cette situation de fait se complique d’avantage, comme si elle ne l’est pas déjà, pour se rendre à l’évidence que ce qui se prépare à Anjouan par ceux que la communauté internationale qualifient des rebelles est lourd de conséquence pour la population en général, et les défenseurs des droits de la personne et de l’expression ?
 
Depuis le mois de novembre, notre organisation observe une montée de la violence et des persécutions contre les défenseurs de l’unité des Comores et de la liberté expression à Anjouan. Nous avons recensé plusieurs cas d’anjouanais déplacés à Mohéli et en Grande Comores, pour fuir les brimades du Colonel Mohamed Bacar et ses fidèles. Sur le terrain à Anjouan, plusieurs personnes suspectées d’être contre la junte militaire qui occupe illégalement cette île, sont rentrés dans la clandestinité pour échapper  aux arrestations diligentées par le ministre de l’intérieur de la junte et le frère du chef de la junte Abdou Bacar.  Dans le lot, figure un journaliste de la Radio et Télévision Nationale et plusieurs proches et sympathisants du pouvoir fédéral. Des hauts responsables de l’état ou simples citoyens, en tête liste, le chef de l’état comorien, est frappé d’interdiction de séjour à Anjouan, chez eux.
 
Cette situation nous inquiète tous. Comme nous inquiétons aussi la lenteur des parties concernées pour un règlement de cette crise.
Faudra-t-il donc attendre que la situation atteigne le point de non retour pour que l’Union africaine qui a ce dossier, mobilise les moyens humains et matériels afin de dissuader ces prédateurs des libertés fondamentales à se soumettre à la loi de la démocratie ? ou au contraire l’AU continuera  à renforcer l’intransigeance de la junte qui ne cesse de répéter.
Selon les rapports qui nous parviennent d’Anjouan par nos militants restés sur place dans la crainte et le secret, aucun secteur vital ne fonctionne. Le pétrole lampant une denrée rare est assujetti à une allégeance à la junte. Les produits de première nécessité commence à manquer et ne sont plus à la portée de la couche vulnérable, l’éducation de la jeune génération complètement au point mort, la misère et la pauvreté n’a jamais aussi était réelle que de cette fois. Les autres îles de l’Union commencent à crier une contagion éventuelle de la crise que peut engendrer une fuite en masse de la population civile d’Anjouan, qui pourrait inévitablement avoir ses répercussions socio-économiques dans les autres îles, Mayotte comprise. Avec la dégradation du tissu économique, Anjouan sera totalement à reconstruire, si cette crise allait durer ne serait ce que quelques semaines.
 
Un autre fait aussi alarmant que les autres qu’on nous a signalés, la montée de l’incitation à la haine interrégionale soigneusement planifiée par la junte en place et vulgarisée par l’organe de propagande du Colonel Bacar. Au bas mot, les messages qui passent en boucle sur cette radio et télévision anjouanaise, ne prédisent rien de saine. Les prémisses d’une incitation au suicide collectif se tracent. Il est donc temps d’agir.
 
Nous FCDH dénonçons le système de fait à Anjouan qui prive à sa population à s’épanouir dans le droit et la liberté de penser, de s’informer et d’être informé.
Nous dénonçons la prorogation des mesures de restrictions imposaient aux autorités de fait d’Anjouan, qui ne touchent en réalité que la population civile et vulnérable. Les soixante jours accordés à la junte n’auront que renforcer la junte dans ses exactions contre les défenseurs des droits des citoyens.
Nous nous insurgeons aussi contre l’éventualité d’un embargo suicidaire contre l’île d’Anjouan après les 60 jours de bonus accordés aux autorités de fait d’Anjouan.
Nous militons pour une résolution rapide et efficace de la crise loin de toute démagogie politique et diplomatique.
Enfin au nom de la Fondation  Comorienne des Droits de l’Homme, j’appelle à l’Etat comorien de prendre ses responsabilités car en notre connaissance, la souveraineté et l’unité d’un pays n’ont pas de prix. A tous nos militants et sympathisants de rester vigilant. La situation qui prévaut à Anjouan nous concerne tous. Au nom du principe fondamental des droits de l’homme  qui recommande au respect de la dignité  et de la valeur  de tous les êtres humains et qui (les droits de l’homme) cherchent  à les libérer  de la peur et la misère. Ancré dans les principes d’éthique  qui sont inscrits  dans la constitution  de notre pays. Ils  sont également  essentiels  au bien être de  chaque personne  et chaque enfant. Les anjouanais ne doivent pas être en marge de ce principe.
 
Fomboni, le 17 décembre 2007
Président national (fcdh) :
 Monsieur Mohamadi Nanssuri Riziki
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16 décembre 2007 7 16 /12 /décembre /2007 17:34
Hommage à un grand défenseur de l'unité des Comores
 
 Salim Abdérémane, portant le drapeau de l'Union des Comores
lors d'une manifestation au Trocadéro (PARIS)
salim-abd--r--mane3.jpgSalim Abdérémane, un militant farouche du combat pour l’unité et l’intégrité territoriale de notre pays, les Comores, au sein de la diaspora comorienne en France est décédé le jeudi 13 décembre 2007 des suites d'une maladie incurable. Cette mort a certainement bouleversé tous ceux qui l’ont connu ou côtoyé. Car c’était un homme de terrain qui croyait profondément à ses convictions et à ce qu’il faisait. C’est du moins le souvenir que j’avais gardé (et que je garde et garderai) de lui à l’issue d’une longue discussion que nous avions eue, tous les deux, à mon domicile, il y a quelques mois. On le voyait régulièrement dans les différentes réunions et manifestations organisées en région parisienne dont l’objectif n’était autre que l’unité et l’intégrité des Comores.salim-abd--r--mane2.jpg
 
Originaire d’OUANI-ANJOUAN, Salim Abdérémane a milité au sein de l’Association des étudiants et stagiaires Comoriens (ASEC) et du Front Démocratique (FD). Il a aussi fait bénéficier de son militantisme à d’autres organisations de la Diaspora comorienne en France dont il est d’ailleurs un des fondateurs : Groupe de Réflexion sur l'Intégrité du Territoire de l'Archipel des Comores (GRITAC), Collectif Comores MasiwaMane (CCMM) ou du Collectif des Associations et Amis des Comores (CAAC), 
 
Une prière funéraire est organisée par la société civile aujourd’hui (le 16 DECEMBRE 2007), à la mosquée de La Courneuve (93), en Ile de France après la prière de DHOUHRI, à 13h00.
 
Selon le CAAC dont il était un des piliers, une autre prière sera organisée le mercredi 19 décembre 2007 à 15 heures 00 à la Clinique Hôpital La Roseraie à Aubervilliers, 120 Avenue de la République 93300 Aubervilliers où se trouve sa dépouille avant son départ pour l’aéroport de Roissy pour un enterrement aux Comores.
 
Un dernier hommage public lui sera rendu le mardi 25 décembre 2007 dans une salle à Nanterre (92). Ce sera l’occasion pour ceux qui l’ont connu de parler de lui et de son noble combat.
Nous présentons nos sincères condoléances à sa femme, à ses enfants et à tous ceux qui défendent l’unité des Comores.
 
Paix à son âme !
 
Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES
 
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