LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
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NOUS VOUS INFORMONS QUE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, VOTRE BLOG CREE PAR ALLAOUI HALIDI, IL Y A QUELQUES ANNEES, EST GERE PAR MADAME MARIAMA HALIDI
MERCI DE VOTRE FIDELITE
Mariama HALIDI
QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal et
partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
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Halidi Mariama (HALIDI-BLOG-COMORES)
MESSAGE IMPORTANT :
DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, ALLAOUI HALIDI A CEDE LA RESPONSABILITE DE VOTRE BLOG A MADAME MARIAMA HALIDI.
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CI-DESSOUS LES NEWS RECENTES DES COMORES
Comme si la faim et les pénuries des produits pétroliers ne suffisaient pas, la population de l'île rebelle doit subir régulièrement les arrestations
arbitraires et les bastonnades des milices du président autoproclamé de l'île, qui semble supporter de moins en moins la contestation.
Le dernier en date, est un professeur d'éducation physique originaire de la ville de Domoni. A l'hôpital El-Maarouf où il est admis depuis le matin de ce dimanche dans un état jugé lamentable.
Deux bras et une jambe sont fracturés. Les traces laissées sur son dos témoignent de la cruauté des fouets qu'il a reçu lors de son séjour dans les geôles de Bacar.
Alors que ses deux bras sont plâtrés, sa jambe trop enflée est enroulée d'une bande alcoolisée. Pour passer aux toilettes, quatre ou cinq personnes sont nécessaires pour le soulever à défaut de
faire ses besoins sur le lit.
« Mes bras sont cassés au moment où je protégeais ma tête. Des hommes en cagoules entraient régulièrement dans le lieu de détention pour me tabasser », raconte les larmes aux yeux, Attoumani
Mohamed Mdéré, ce professeur d'éducation physique.
L'homme est admis à l'hôpital de Domoni après 6 jours de détention et de tortures. Alors qu'il a obtenu les premiers soins depuis ce centre hospitalier de la deuxième ville de l'île, les médecins
d'El-Maarouf proposent de tout recommencer.
« On va probablement enlever les plâtres pour effectuer d'autres radiographies. On veut s'assurer de l'état du patient. Il croyait qu'il avait une entorse au niveau de la jambe alors qu'il peut
avoir une fracture », affirme une infirmière qui suit le malade à l'hôpital El-Maarouf.
Ce père de deux enfants paie pour ses activités politiques. Aux dernières élections législatives, Attoumane Mohamed s'était présenté comme un adversaire du candidat de Bacar. Depuis, « il est
considéré comme un ennemi au régime séparatiste ».
« J'étais chez moi avec mes enfants au retour du travail lorsqu'ils m'ont arrêté. 25 soldats sont arrivés chez moi, armés jusqu'aux dents pour m'embarquer », dit-il depuis le lit de l'hôpital
après un passage par Mohéli.
« On était trois à être arrêtés mais c'est moi qu'ils ont gardé le plus longtemps. Dans la voiture même, ils ont commencé à nous battre. On était à moitié fini en arrivant dans le centre de
détention. On a subi des tortures que je ne peux pas décrire. C'est du jamais vu. Il fallait que je fasse semblant d'être mort pour qu'ils m'abandonne », témoigne Attoumani, la quarantaine, qui
ressent un soulagement de se retrouver à Moroni.
Blessé mortellement et affaibli, personnes ne de sa famille ne savait là où il est était détenu. Son père, un ancien a dû batailler et même négocier au prix fort avec la force de gendarmerie
anjouanaise (FGA) en versant la somme de 200 000 francs, pour obtenir sa libération.
Mais étant laissé en liberté provisoire, il ne pouvait pas quitter l'île pour venir se soigner à Moroni. « Les responsables politiques de la ville avaient donné des consignes pour que personne ne
m'accepte à bord de sa pirogue sous peine de voir son embarcation confisquée. J'ai alors payé 60 000 fc et le pétrole au passeur pour pouvoir monter à 3 heures du matin », déclare Attoumani qui a
pu quitter clandestinement l'île avec l'aide de son frère.