Pourquoi le Tribunal de Saint Denis (Ile de la Réunion) a rélaxé hier Mohamed Bacar et ses acolytes ?
Pour répondre à cette question, je vous suggére la vidéo ci-dessus.
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LE BLOG DE MADAME HALIDI ALLAOUI
MARIAMA
passionnée des Comores
Une comorofrançaise de OUANI
Ma passion, c'est mon pays natal, les Comores et ma ville, Ouani, ma raison d'être
"S'accepter est le sommet de la lacheté, n'existe que celui
qui se refuse"
SONI LABOU TANSI : La Vie et demie (Paris - Seuil 1979)
"Un homme responsable est celui qui assume ses actes et
défend haut et fort ses convictions. Il
reste maître de sa pensée et refuse de devenir un mouton"
Halidi Allaoui
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Mariama HALIDI
QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?
Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga
NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal et
partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
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SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION (France) - Le président déchu de l'île comorienne d'Anjouan, Mohamed Bacar, poursuivi notamment pour entrée illégale en France, a été relaxé samedi par le tribunal de Saint-Denis de la Réunion (France) mais devrait être placé en rétention administrative.
Le tribunal a déclaré nulle la procédure du Procureur de la République à l'encontre de M. Bacar et de ses 23 hommes, qui étaient poursuivis pour "séjour sans titre, importation, port et transport d'armes prohibées".
Ils devraient toutefois faire l'objet d'une mesure de rétention administrative et ne pourront pas quitter libres le tribunal correctionnel, selon une source policière.
Le colonel Bacar et ses 23 hommes, essentiellement des militaires, à qui il est reproché d'être entrés illégalement sur le territoire français le 26 mars à Mayotte en possession d'armes de guerre, avaient été placés en garde à vue aussitôt après avoir atterri à La Réunion, où ils avaient été transférés dans la nuit de jeudi à vendredi par avion militaire français.
Mohamed Bacar, président d'Anjouan depuis mars 2002 mais dont la réélection en juin 2007 a été jugée illégale par l'Union des Comores et l'Union africaine (UA), a été renversé au cours d'une opération militaire mardi.
Il s'était réfugié le lendemain à Mayotte, où il a été aussitôt appréhendé par les autorités françaises avant d'être transféré à La Réunion, avec les 23 personnes qui l'accompagnaient.
(©AFP / 29 mars 2008 12h44)
En réponse à ceux qui se demandent si la France peut accorder l’extradition de Mohamed Bacar du fait de l’inexistence d’une convention d’extradition entre la France et les Comores ci-dessous mon bref point de vue juridique :
L'inexistence d'une convention d'extradition entre la France et les
Comores ne peut pas être un obstacle à l'extradition des malfaiteurs, tortionnaires et que sais-je encore vers le pays où les infractions graves sont commises. L'existence d'une convention
d'extradition n'est pas une condition indispensable au déclenchement de la procédure d'extradition.
En effet, en l'absence d'une convention d'extradition, Les autorités françaises peuvent accorder l'extradition sur le fondement de la loi française du 10 mars 1927 relative à l'extradition des
étrangers (toujours en vigueur). Il appartient juste aux autorités comoriennes de faire preuve d'efficacité juridique et diplomatique pour obtenir l'extradition de Mohamed Bacar et certains de
ses compagnons (quelques uns auraient aussi la nationalité française. Si c'est le cas ils ne peuvent pas être extradés) notamment en respectant scrupuleusement les conditions procédurales de la
demande de l'extradition (article 9 et s) sous peine de nullité.
Les Comores peuvent par exemple rappeler aux autorités françaises qu'en dépit de la non signature d'une convention d'extradition entre les deux pays Bob Denard et ses amis européens ont été
livrés à la France après leur tentative de coup d'Etat qui avait entrainé la déportation du Président Djohar à la Réunion. A mon avis, c'est un argument diplomatique qui peut produire ses
fruits.
Par ailleurs, la procédure judiciaire en cours à l’île de la Réunion à l’encontre de Mohamed Bacar et consorts doit logiquement aboutir à leur reconduite à la frontière sauf pour ceux qui sont
français (il y en aurait au moins un).
Ce qui serait aussi intéressant dans cet imbroglio juridico-diplomatique, est de voir aussi ce qui est prévu dans les accords judiciaires qui existeraient entre les deux pays.
Les Comores ne doivent rien négliger car ces voyous doivent être jugés par les juridictions comoriennes
Halidi
(HALIDI-BLOG-COMORES)
Par Jean Marc TURINE*
La « crise anjouanaise » semble résolue : l’Armée Nationale de Développement (l’armée de l’Union des Comores), soutenue par des troupes de l’Union Africaine, contrôle quasiment l’intégralité de l’île « rebelle ». Le but premier de cette opération militaire visait à en déloger son président dictateur Mohamed Bacar depuis que celui-ci, à partir de juillet 2007, a refusé d’organiser de nouvelles élections. Depuis cette date, la présidence de l’Union des Comores, l’Union africaine, la France, les Etats Unis comme l’Afrique du sud ne reconnaissaient plus la légitimité de son pouvoir. L’opération militaire avait un second but, essentiel lui aussi : procéder à l’arrestation du dictateur et de ses principaux acolytes pour les traduire en justice.
Que de patience diplomatique a-t-il fallu au Président comorien, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, pour convaincre ses alliés d’apporter leurs soutiens, politique et militaire, pour restaurer l’unité du pays ! L’Afrique du Sud et la France, pour des raisons sans doute différentes, ont exercé des pressions très fortes et pendant des semaines pour empêcher le « débarquement ».
Mais, du jour où la Libye a offert la location de deux hélicoptères ukrainiens pour le transport de troupes, la Tanzanie a accepté de dépêcher un contingent de quelques centaines d’hommes, de même que le Soudan et le Sénégal, la France ne pouvait plus ne pas, elle aussi, intervenir en facilitant le transport des soldats sénégalais.
Comme tous les dictateurs fanfaronnant qui annoncent « préférer mourir les armes à la main », Mohamed Bacar a choisi la fuite quand il a eu la certitude que l’opération était lancée et que ses troupes ne disposaient pas des moyens nécessaires pour résister à la coalition.
Les Comoriens sont en droit de se demander comment et par qui cette fuite a été rendue possible et comment ces hommes ont pu joindre l’île voisine de Mayotte. Aux Comores, personne ne doute du rôle joué par la France dans cette entreprise.
Aujourd’hui, le dictateur déchu demande l’asile politique à la France afin de se soustraire à la justice. La France ne peut pas, ne doit pas lui accorder ce droit. Cet homme a mis en œuvre, et bien avant sa mise au ban de la communauté internationale, une politique répressive criminelle : tortures, emprisonnements, assassinats, viols. Cet homme a mené les anjouanais à la misère économique tandis qu’il vidait à son profit personnel les caisses de l’État. Le ministre tanzanien des affaires étrangères l’a clairement signifié.
Accorder à Mohamed Bacar l’asile qu’il quémande dans sa lâcheté constituerait une insulte aux six mille personnes, femmes, hommes, enfants, mortes en mer, désireuses de se rendre à Mayotte pour fuir la misère provoquée par lui et ses proches. Ce serait faire insulte aux milliers d’Anjouanais rapatriés par les autorités françaises qui les considèrent comme des illégaux. Enfin, ce serait oublier le sort des centaines de « déplacés » anjouanais, en Grande Comore ou à Mohéli, qui depuis des semaines, pour échapper à la brutalité aveugle des gendarmes de Mohamed Bacar, ont abandonné tous leurs biens.
Faut-il rappeler que le statut français de Mayotte n’est pas reconnu par les Nations Unies depuis 1975 ?
Un mandat d’arrêt international a été délivré par les autorités comoriennes à l’encontre de Mohamed Bacar, et la France se doit de livrer cet homme à la justice comorienne. La France ne peut pas, sous peine de se déshonorer, déclarer l’universalité des Droits de l’homme et, dans le même temps, protéger un homme responsable de crimes qui seront ou non qualifiés de « crimes contre l’humanité ». On ne peut pas vivre dans la double conscience.
*Jean Marc Turine est romancier, cinéaste, essayiste et a été aussi enseignant.
Dernier livre paru : TERRE NOIRE, Lettres des Comores, éditions Metropolis, mars 2008.
ISBN: 978-2-88340-176-1 | |
256 pages | |
Format: 13x21 | |
Prix: 31 CHF | |
Prix: 20 EURO |
Communiqué de l'Etat Major de l'Armée Nationale de Développement
Opération Democratie-Comores
Le commandement des
Forces de l'Alliance pour la Libération d'Anjouan informe les membres de la FGA qu'il leur est donnée 48 heures pour se rendre et rendre leurs armes auprès des autorités qui se trouvent dans leur
région respectives. Passé ce délai ordre sera donné aux forces armées d'utiliser tous les moyens appropriés pour leur capture et pour le ramassage des armes.
Il est également demandé aux autorités du régime rebelle dont le nom se trouve en annexe, de se rendre impérativement et en toute urgence auprès des autorités militaires afin d'éviter des
situations désagréables.
Le commandement des Forces de l'Alliance qui confirment la fuite du dictateur Mohamed Bacar, la capture et le reddition massive des rebelles et des autorités du régime rebelle, lance un appel
pressant aux rebelles toujours en en cavale de faire preuve de réalisme, en se rendant le plus vite possible.
Fait à Mutsamudu,
le 27 mars 2008
Le Porte-parole des Forces de l'Alliance Le Commandant AHMED SIDI
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LISTE DES
PERSONNES RECHERCHEES :
1. JAFFAR SALIM né le 25/06/1962 à Mutsamudu. Passeport n°06 BB 504 85 /209 50
2. MOHAMED ABDOU MMADI né à Mjamawe vers 1956 passeport N°394 78/099 43
3. CAABI RL YACHROUTU, Mutsamudu
4. HALIDI ABDALLAH né à Hada passeport N°12 10/01012
5. ABDOU AMDJAD né à Bambao Mtsanga
6. HOUMADI SOUFOU né le à SIMA Passeport N°51 427/00827
7. MOHAMED ABDALLAH AMANE né le 12/06/1975 à Domoni
8. FATIMA BACAR HOUMADI née le 15/02/1961 à Barakani
9. ALI AHMED ABOU, Mutsamudu
10. ALI AHMED MIDILADJI, Mirontsi
11. DHOIHIROU HALIDI passeport n°64528/139 28 né le 8/3/65 Bambao Mtsanga
12. ROUKIA AHMED ABOU, Mutsamudu
13. Adjudant Chef KAMARDINE né à Chandra
14. ANOIR ALI CHARIF, Ouani
15. CHEHOU OIDINI, Chandra
16. ABDALLAH ALLAOUI, Ouani
17. REHEMA BOINALI, Ongojou
18. MOHAMED ATTOUMANE
APPEL A MANIFESTER CONTRE LES INGERENCES DE LA FRANCE AUX COMORES
Le dimanche 30 mars 2008 à 14 Heure sur l'esplanade des Invalides (terre Plein n°2)
Nous ne pouvons rester
sans rien faire, alors qu'une fois de plus, les autorités françaises s'ingèrent d'une manière flagrante sur l'intégrité territoriale des Comores. Par une vedette en provenance de Mayotte, ils ont
récupéré les responsables rebelles anjouanais pour l'amener à l'île de la Réunion en passant par Mayotte. C'est suite à l'intervention des forces armées comoriennes aidées par les militaires de
certains pays amis d'Afrique (Tanzanie, Soudan, Sénégal et Libye) pour rétablir le maintien de l'ordre républicain et la souveraineté nationale à l'île d'Anjouan, suite à la crise
séparatiste.
Avec cette nouvelle manœuvre de déstabilisation à partir de l'île de Mayotte, soutenue et entretenue par la France, ancienne puissance administrante, ce petit archipel des Comores (Grande-Comore,
Mohéli, Anjouan et Mayotte) continue à payer au prix fort des accords militaires ou franco-comoriens qui somme toute, ont tout d'un marché de dupes... On ne le dira jamais assez, les Comores ne
connaîtront aucun instant de répit, tant que persistera la déstabilisation induite par l'occupation par la France de l'île comorienne de Mayotte.
Des répressions arbitraires, des détentions illégales, des tortures, des brûlures de corps, des assassinats...ce sont là les outils du parfait séparatiste Mohamed Bacar pour semer d'un bout à
l'autre de l'archipel, haine xénophobie, division, rejet de l'autre avec la bénédiction, voire même l'appui de la puissance occupante d'une partie du territoire comorien.
Tout en soutenant les pays africains dans leur soutien pour asseoir l'autorité de l'Etat à Anjouan, nous demandons aux autorités comoriennes de lutter avec fermeté contre les réseaux «
frnaçafricains » aux Comores. Ils doivent demander l'expulsion des ambassadeurs français et Sud-africain aux Comores qui se sont ingérés dans nos affaires intérieures et ont soutenus jusqu'au
bout les rebelles anjouanais.
Nous exigeons de la France:
1. Puissance occupante de Mayotte, en
même temps instigatrice des manœuvres de déstabilisation des trois autres îles sœurs, en principe sous sa protection, d'arrêter d'aider
les rebelles anjouanais en les hébergeant à La Réunion. Les présumés coupables d'assassinats et de tortures ne peuvent pas bénéficier le statut de « réfugiés »
2. De transférer les anciens responsables de fait de l'île d'Anjouan aux Comores ou dans un pays africain afin qu'ils soient jugés selon les règles d'équité internationalement reconnues.
Par ailleurs, nous appelons toutes les personnes éprises de liberté, de paix et de justice à venir manifester le dimanche 30 mars 2008, à partir de 14 H. sur l'esplanade des
Invalides, contre :
1 L'ingérence des autorités françaises
aux affaires intérieures des Comores et leurs protection aux responsables rebelles anjouanais;
2. L'utilisation par la France, de l'île comorienne de Mayotte, comme base arrière de déstabilisation des Comores ;
3. Le laxisme des autorités comoriennes à l'égard de notre ancienne puissance coloniale considérée comme un « pays ami » ;
Signataires :
1. SOS Démocratie Comores : sosdemocratiecomores@orange.fr
2. Le Collectif des Associations et des Amis des Comores (CAAC) : caac.comores@gmail.com
3. L'Association Comorienne des Droits de l'Homme (ACDH) : acdh-france@orange.fr