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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 17:12
Moroni, Comores – Une compagnie aérienne privée de droit comorien a vu le jour samedi à Moroni, au terme d'un accord de partenariat signé le même jour par le vice-président des Comores en charge des Transports, Idi Nadhoim, et Ian Patrick, le directeur des projets d'AREF Investissement Group, une compagnie koweïtienne.

A l'issue de la signature du protocole d'accord, M. Nadhoim a exprimé sa satisfaction de voir les Comores se diriger vers la sortie d'un enclavement "qui les a longtemps desservies".
"Nous sommes en droit d'espérer qu'avec notre nouveau partenaire, nous pourrons relier facilement nos îles et nous rapprocher davantage des pays de la région", a déclaré le vice-président comorien, remerciant chaleureusement ses hôtes koweïtiens.

Deux appareils DASH8 de fabrication canadienne entreront en service avant la fin de l'année, a assuré Ian Patrick, précisant qu'outre des vols intérieurs, la nouvelle compagnie, Comoro Islands Airline, se propose de relier l'archipel à la Tanzanie, au Kenya, à Madagascar et à d'autres pays de la région dans un premier temps.

Notons que le groupe d'investissement koweïtien AREF, qui intervient dans plusieurs secteurs d'activités, dont celui du transport aérien et de la banque, entre autres, est considéré comme l'une des principales institutions financières de la région du Golfe et bénéficie du soutien de la Banque centrale du Koweït.
Moroni - 06/09/2008 Pana
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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 21:56

COMORES : RESULTATS DU BACCALAUREAT / PREMIER GROUPE : DES RESULTATS TRES CATASTROPHIQUES

 

Les résultats du premier groupe du bac aux Comores  sont maintenant connus partout.  Après Anjouan et Mohéli où ils ont été rendus publics le lundi dernier, c’était au tour de Ngazidja hier soir.

 

Le constat est  là. Les résultats sont très catastrophiques : le taux de réussite est de 2,16 % (66 réussis sur 3052 candidats) à Anjouan,  6,77 % (433 réussis sur 6572 candidats) à Ngazidja et 16,28% (112 admis sur 696 inscrits) à Mohéli.

 

Pour les épreuves du  2eme groupe, à Anjouan, seuls 265 candidats sont autorisés à les passer. Quant à Ngazidja, on y compte 1047 élèves. A Mohéli , ce sont 170 élèves qui ont eu cette chance.

 

 En réalité, ces résultats du bac ne doivent pas surprendre car ils reflètent purement et simplement l’état lamentable du système éducatif  de notre pays. Hélas ! "narimendzé tu yi sibiri yiyo"

 

Vous trouverez ci-dessous la liste des admis à Anjouan (source Alwatwan n°.1146 du 2 septembre 2008 ).

 

Dès que nous aurons les autres résultats, nous ne manquerons pas de les publier.

 

Sous Centre de Mutsamudu Serie A4

 

Numéro Nom Prenom  MentionG1

 

149 Afretane  Abdou  Assez Bien           

244 Assaendou Ali  Passable

328 El Mansoib Izdihar Passable

339 Fahdi Ahmed Dini Passable

469 Ibrahim Saindou Passable

504 Kaniza Abdallah Passable

530 Latuf Nourdine Passable

558 Mirzam Malihou Passable

602 Nadine Nouroudine Passable

617 Naïda Kaambi Passable

625 Nakidi A. Combo Passable

720 Rouchdat Moirab Passable

867 Zakaria Abdallah Passable

915 Adihamou Kamal Edine Passable

945 Amiri Ishma Passable

958 Anfouza Hassane Passable

961 Anli Attoumani Passable

1004 Bachirdine Boura Passable

1039 Damir Attoumane Assez Bien

1055 Dhoul-Anrif Nadjib Passable

1065 Djamaldine Bacar Passable

1205 Joachim Ali Ibrahim Passable

1211 Kamar Moussa Passable

1218 Kassali Zakaria Passable

1247 Maanfou Saidali Assez Bien

1251 Makaml’amine Attoumani Passable

1284 M. Roksana A. Mohamed Passable

1353 Niwas Camar-Eddine Passable

1376 Ombaïdat Said Kaambi Assez Bien

1449 Samnia Sidi Passable

1496 Warda Ridjali Passable

1523 Zaïnou Anzizi Assez Bien

 

Sous Centre de Domoni Serie A4

 

1952 Ichamddine Ali Hadhur Passable

1958 Jerby Mohamed Soula Passable

2068 Soidikou Andili Assez Bien

2076 Talwine Loutfi Passable

2090 Youmna Bacar Abdou Passable

 

Sous Centre de Sima Serie A4

 

2381 Bourhane Attoumane Passable

2394 Einlmati Abdallah Passable

 

Sous Centre de Mutsamudu Serie C

 

2506 Abdel-Aziz Kamal Bien

2523 Achmaouil Ben Hachim Assez Bien

2527 Assane Mohamed Assez Bien

2534 Idriss Mohamed Abdou Passable

2540 Nairoiti Mahamoud Passable

2543 Sefilmoulouk I. Housseny Passable

 

Sous Centre de Mutsamudu Serie D

 

2559 Al-Amyinou H. Mohamed Passable

2581 Assyati Issouf Passable

2586 Combo Tadjou Passable

2626 Ibrahim Youssouf Yahoudha Passable

2694 Sinam Abdou Passable

2703 Soyhati Aboulaithe Passable

2717 Abasse Baco Abdallah Assez Bien

2755 Anrafat Said Kaambi Passable

2756 Anrifate A. Mourtadhoi Passable

2757 Antufi Oumar Passable

2798 Hadidja Ahmed Passable

2809 Idrissa Nidhoimi Passable

2810 Ilda Ali Said Bien

2833 Mohamed El. Oirdi-Zahir Passable

2835 Mohamed Oumar Passable

2845 Mouzidi Harthidine Passable

2846 Nadjidou Abdou Passable

 

Sous Centre de Domoni Serie D

 

2960 Nissiya Saïd Amady Passable

 

 

Sous Centre deSima Serie D

 

2983 Dhoulkamal Attoumane Passable

3003 Assaendou Abdallah Passable

3025 Zanadjiouiyati Abdallah Passable

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 19:33

Vous trouverez ci-dessous l'interview de M. Moussa Toyibou, le chef de l'exécutif d'Anjouan publié dans le journal Alwatwan N° 1146 du 2 septembre 2008

 M. Moussa Toyibou, deux mois après son élection

 

''Anjouan n'a retrouvé qu'en partie seulement sa sérénité''

 M.Toyibou: ''Nous évoluons au sein du Mcjp''

 

(Photo archives)

Le chef de l'exécutif de l'île dit avoir trouvé une ''île meurtrie'' et affiche la priorité de son action qui se ''tournera plus vers l'économie'' que la politique. Il a des projets précis pour faire face aux drames des départs vers Maore, s'étend sur les menaces de déstabilisation de son île et du pays à partir de Maore, ''cette île comorienne sous domination française'' et apporte son soutien au mouvement qui cherche l'arrêt par les autorités de l'Union, des expulsions illégales des Comoriens des autres îles. Il réaffirme, enfin, son attachement à l’action du président de l'Union.

 Monsieur le président, Ndzuwani a traversé un long moment d’incertitude avant votre élection. Quel a été votre premier constat une fois investi chef de l’exécutif de l’île?

 J’ai trouvé une île meurtrie dans tous les secteurs. Une administration en panne avec des bureaux saccagés et mobiliers emportés ; des infrastructures sociales complètement détruites ; un environnement végétal déjà durement affecté par

une pénurie de pétrole lampant, vécue depuis sous le règne de mon prédécesseur, une diminution de la production des produits locaux face à une flambée des prix des produits importés, un enseignement aux mains d’un nombre important de bénévoles, des contractuels engagés pendant la transition sans soucis des crédits devant être alloués à leur paiement, une administration pléthorique marquée par un manque d’expérience et de professionnalisme.

 Bientôt vous ferez deux mois depuis votre installation au palais de Darnadjah. Quelles sont les premières leçons tirées de la fonction de président d’une île autonome ?

 Effectivement les fonctions d’autorité publique sont différentes de celle de technicien que j’ai eu à exercer pendant dix-sept ans, même si dans cette période il y a eu neuf mois de fonction de ministre de la République. Je savais que la fonction de chef d’exécutif n’était pas une plaisanterie car il lui faut édicter une ligne de conduite à ses subordonnés et être, surtout, armé de beaucoup de patience. Il doit impérativement s’y mettre pour redonner espoir à la population, montrer des preuves d’honnêteté quand il s’agit de dire la vérité sur les promesses que l’on ne se sent pas capable de satisfaire au lieu de chercher à berner la population.

 Pouvez-vous nous parler de vos priorités?

 C’est d’abord l’éducation étant convaincu qu’elle est le pilier du développement. Il y a ensuite la santé, la création d’emplois et d’espaces de loisirs pour la jeunesse, les infrastructures sociales et économiques, la formation continue des agents de la Fonction publique, le renforcement de la préservation de l’environnement notamment par le reboisement, la gestion des ordures ménagers, la restauration du sol, les aires protégées et la protection des sources de captage d’eau. Il y a aussi l’exploitation de l’électricité hydraulique pour remplacer l’énergie thermique qui devient de plus en plus coûteuse. D’ailleurs, sur ce projet, nous allons bénéficier de l’assistance technique et financière du Soudan.

 Quelle lecture faites-vous des lois organiques relatives aux compétences à partager entre l’Union et les îles ?

 Pour une réflexion approfondie de la question, je compte instituer bientôt une commission mais dans l’immédiat il est urgent de créer d’abord un cadre de vie agréable pour la population. La priorité est au social et à l’économie. La politique suivra après.

 Croyez-vous que Ndzuwani a retrouvé toute sa stabilité après l’effort de sa libération en mars dernier ?

 En partie seulement, car il n’y a plus d’oppression. Nous venons de tenir un baccalauréat commun avec les autres îles, l’hymne national a refait surface dans l’île, le séparatisme cède à l’unité nationale retrouvée. Je sais qu’il y a encore

quelques contestataires par rapport à la participation au mécanisme de compte commun des îles et de l’Union. Ce sont des esprits partisans qui cherchent à nuire à l’unité mais nous n’allons pas croiser les bras.

 Le chef de l’Etat a évoqué tout récemment une menace de déstabilisation de l’île à partir de Mayotte. Partagez-vous ce sentiment ?

 Le Général Salimou m’a parlé d’un problème d’effectifs de l’armée nationale. Ce qui a conduit l’état major à procéder à un recrutement d’un effectif additionnel qui sera opérationnel dans deux mois. Mais en attendant, j’ai sollicité le stationnement des militaires tanzaniens et soudanais pour parer au vide. La menace se justifie par la démobilisation des milices dont certains sont encore dans la nature et l’évasion tout récemment de prisonniers politiques. Il y a aussi la question des départs périlleux vers Maore…

 Justement, Ndzuwani étant le port de départ des kwasa-vers Maoré contre le gré de l’autorité d’occupation de l’île. Comment comptez-vous venir à bout de ce phénomène qui cause tant de drames en mer?

 Je compte entrer en contact avec les autorités de cette île dans le cadre de la coopération décentralisée pour voir ensemble ce que nous pouvons faire en matière d’économie et de sceller concrètement la cause du mouvement massif des frères des autres îles vers Mayotte. Je sais qu’il y a le lien de sang et le travail. Il semble que la plupart des Anjouanais, se rendant à Mayotte, travaillent dans l’agriculture. Dans le cadre de la coopération décentralisée, nous pouvons organiser le circuit de sorte, par exemple, qu’ils cultivent ici pour vendre la production là-bas. Mais il faut ouvrir un service phytosanitaire agrée par l’Ue pour que nos produits soient exportés sur le marché Maorais. Ces paysans devront bénéficier des prêts au niveau des Meck et Sanduku. Nous allons aussi restructurer notre direction en agence de l’emploi qui veillera aux profils du personnel dont Mayotte aurait besoin et postuler aux offres. Les admis partiront avec des contrats de travail. Ce qui réduira le départ massif vers cette île comorienne sous domination française.

 Il y a eu tout dernièrement, lundi 25 août, une manifestation de rues à Mutsamudu contre les expulsions et le mauvais traitement des comoriens de Ndzuwani, Mwali et Ngazidja à Maore. Quelle est la position de votre gouvernement par rapport à cette situation?

 Je salue la tenue de cette manifestation qui a exprimé l’indignation des Comoriens vis-à-vis de ce qui se passe sur l’île comorienne de Mayotte. Les ressortissants de Ngazidja, Mwali et Ndzuwani méritent plus de respect. S’il n’est pas question de régulariser leur situation, ils doivent être renvoyés dans leurs localités respectives d’une façon humaine. Je tiens toujours à mon engagement, vis-à-vis de la population, de défendre la dignité humaine. Au niveau de mon gouvernement, nous comptons imposer aux agences de transport aérien et maritime qui transportent ces personnes de supporter également les charges de leur acheminement jusqu’à leurs îles et localités respectives. Plutôt que de les jeter à l’aéroport ou au port et nous créer des ennuis.

 Des sympathisants à votre élection se sont rassemblés, dimanche 24 août à Tsembehou, pour la mise en place d’une structure autre que le Mcjp, le rassemblement politique qui soutient le chef de l’Etat. Peut-on voir en cela une rupture de votre politique avec celle de président Sambi?

 ... Il n’y a pas de rupture. L’objectif du rassemblement de Tsembehou a été plutôt d’évaluer nos actions depuis le démarrage de la campagne l’année dernière et sa reprise cette année. Nous étions allés tirer les leçons du parcours fait et non pas une démarche de rupture avec le Mcjp. D’ailleurs le message est bien passé que le Mcjp est le parti qui soutient Sambi, une formation d’envergure nationale implantée à la fois à Ngazidja, Mwali et Ndzuwani. La preuve en est que le congrès se tiendra après le ramadan ici à Ndzuwani. Il n’y a aucune crainte de rupture, nous évoluons au sein du Mcjp.

 Quelles seront les propositions de Ndzuwani, au cas où le débat sur la constitution que le chef de l’Etat a toujours dit va avoir lieu ?

 Je crois que nous devons d’abord appliquer la constitution. Toujours est-il qu’il y a certaines incohérences, notamment les mandats des députés des îles qui n’ont pas la même durée d’une île à une autre. Les institutions sont lourdes en matière de gestion du pays, j’estime qu’il serait normal d’alléger un peu car nous risquons de passer tout notre temps à ne faire que de la politique. Or, je  crois fermement que le problème du pays est plus économique et nous devons privilégier l’investissement de nos forces et de nos recettes dans l’économie plutôt que d’entretenir des structures politiques.

 Pour terminer, mesurez-vous le niveau du coût de la vie actuelle de la population et surtout à l’approche du ramadan ?

 Je suis conscient que bien avant le début du ramadan la vie est extrêmement chère. Le riz, les bananes et maniocs, des produits plus sollicités pendant la période sont chers. Mais je prie Dieu pour que le ramadan nous apporte sa bénédiction.

 Propos recueillis par
M. Soilihi Ahmed avec la collaboration d’A.Abdallah et S. Mohamed

 SOURCE : Al-watwan N° 1146 du 2 septembre 2008

 

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 13:57

Vous trouverez ci-dessous un communiqué sur la question de l'île comorienne de Mayotte publié par certaines associations de la diaspora le 02 septembre 2008


Communiqué

 

 

 

Sans surprise, la « question de l’île comorienne de Mayotte » a été réinscrite à l’ordre du jour provisoire de la 63e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU, qui s’ouvrira le 16 septembre à 15h00, à New York. Elle constitue le 19e point sur 155 de cet ordre du jour, dans la partie intitulée « Maintien de la paix et de la sécurité internationales ».

 

Bien évidemment, les autorités comoriennes ayant annoncé que le contentieux se réglait au niveau bilatéral entre la France et les Comores, question sera posée aux deux pays de savoir où ils en sont dans leur discussion. Et bien évidemment, la France répondra que les discussions se poursuivent et que l’AG n’a pas à ouvrir un débat à ce sujet. Mais c’est la réponse de la partie comorienne qui sera déterminante. La France est une puissance siégeant au Conseil de Sécurité avec droit de véto, certes. Mais ici, elle n’est pas qualifiée pour retirer la question de l’ordre du jour de la session, contrairement à ce que propagent quelques pseudo-diplomates dans l’entourage du président Sambi. Il faut bien se rendre à l’évidence : les discussions bilatérales de haut niveau menées par le GTHN ne sont qu’une diversion de plus, la France ayant déjà fixé le calendrier du référendum conduisant à la départementalisation de Mayotte. La question est, maintenant, de savoir si notre gouvernement s’alignera comme par le passé, sur la position de la France ou s’il osera, enfin, défendre les intérêts de l’Etat comorien ?

 

Les Comoriens doivent savoir que la condamnation de la France par une résolution de l’AG de l’ONU est un minimum. Mais même ce minimum là peut porter un coup dur à l’image et à la crédibilité de la France sur le plan international. Surtout au moment où le président Sarkozy, au nom de l’Europe, à la XVIè Conférence des Ambassadeurs le 27 août dernier, s’est fait le chantre "du respect de la Charte et des résolutions des Nations Unies" et "du respect de l'intégrité de la Géorgie dans ses frontières internationalement reconnues", dans le conflit opposant la Russie à la Géorgie.  Conflit qui présente beaucoup de similitudes avec le contentieux franco-comorien à propos de Mayotte. Cette Charte de l’ONU, pilier fondamental du droit international, dispose justement que «Les Membres de l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies ». C’est pourquoi la France, misant sur la crédulité et la lâcheté de l’exécutif comorien, fait tout pour imposer le huis clos franco-comorien et  empêcher toute discussion, sous l'égide des instances internationales, relative à la question de l’île comorienne de Mayotte.

 

Le président Sambi doit savoir qu’aujourd'hui, dans un contexte mondial apaisé et sous contrôle, il ne risque pas d’être assassiné parce qu’il aura défendu l’intégrité territoriale de son pays, surtout avec un soutien massif de son peuple. Ceux de son entourage qui essaient de nous faire croire le contraire, le savent bien, mais ils ont d’autres intérêts à défendre. Ce qui risque de perdre le président Sambi, c’est plutôt son double langage et l’inconsistance de son discours s'agissant du problème de l'occupation de Mayotte. Simulacres de fermeté  quand il s’adresse aux Comoriens et couardise quand il est face à ses interlocuteurs français. Comme certains de ses prédécesseurs, il croit probablement que ses discours en Comorien ne sont ni écoutés, ni compris par les étrangers.

 

Le mieux que notre président puisse faire, et pour lui et pour le pays, est de franchir une étape décisive, au-delà de la résolution de l’Assemblée Générale (qui est le moins qu'il puisse faire.) ; c’est-à-dire porter la question auprès de la Cour Internationale de Justice (CIJ), organe judiciaire principal de l’ONU, exerçant la fonction de tribunal mondial et compétente pour connaître des conflits entre Etats-membres.

Puisse-t-il ne pas décevoir le peuple qui l’a si massivement porté aux plus hautes fonctions de l’Etat ! Amine.

 

Fait, le 2 septembre 2008

 

Signataires :

Association Comorienne des Droits de l'Homme (ACDH), Collectif Comores Masiwa Mane (CCMM), Collectif des Associations et des Amis des Comores (CAAC), Collectif pour la défense de l'unité et de l'intégrité territoriale des Comores, Comité Maore (CM), Groupe de Réflexion pour le Devenir des Comores (GRDC), Groupe de Réflexion pour l'Intégrité Territoriale de l'Archipel des Comores (GRITAC), Guilde des Artistes Comoriens (GAC), SOS-Démocratie, Watwanya
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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 20:50

Deux ans déjà que je me suis lancé dans cette  aventure avec vous, chers visiteurs du blog HALIDI-BLOG-COMORES ! C’est, en effet, le1er septembre 2006 que j’ai créé le blog pour « faire découvrir mon pays natal et partager avec vous quelques unes de mes passions… à ma façon ». Mais très sincèrement, je ne m’attendais pas  du tout à l’engouement qu’il a suscité et à l’importance qu’il a prise. Les messages d’encouragement que je reçois régulièrement et les statistiques ci-dessous parlent d’eux même :


 
Les statistiques générales de votre blog depuis sa création au 31 août 2008

Date de création :

01/09/2006

Pages vues :

392 644 (total)

   

Journée record :

25/03/2008 (3 646 Pages vues)

Mois record :

03/2008 (44 524 Pages vues)

151 personnes inscrites pour recevoir en permanence nos billets

 


 
Je tiens, ainsi,  à vous remercier infiniment et à vous féliciter. Car grâce à vous tous, chers visiteurs, je n’ai pas vu arriver les deux ans. De plus, votre fidélité a permis à votre blog d’être bien référencé. Vous êtes nombreux à le consulter  un peu partout dans le monde.

 Tous ensemble, éteignons les deux bougies et chantons en toutes les langues « joyeux anniversaire ».


 
Que notre aventure perdure ! Amen.

  
Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 14:06

 

 

C’est parti pour tous les musulmans du monde. Le mois sacré du ramadan débute.

 

Le ramadan est le neuvième mois du calendrier musulman. Un mois important pour tous les musulmans du monde lequel marque le début de la révélation du coran fait  au prophète Muhammad (Mahomet). Tous les musulmans pubères ayant les capacités physiques et mentales doivent jeuner (s’abstenir de manger, de boire, de fumer, d’avoir des relations sexuelles pendant la journée…) durant tout ce mois.

 

De plus, non seulement, c’est le quatrième pilier de l’islam mais il s’agit aussi d’une pratique très importante de l’islam.


 
Aux Comores, c’est aussi une bonne occasion festive de  se retrouver un soir en famille (dans un sens très large) afin de rompre le jeune (iftar).

Certains pays, comme la Lybie, ont commencé hier. Ici en France, c’est aujourd’hui (1er septembre 2008), le premier jour du ramadan. Aux Comores, ce sera demain.

 

  Je tiens à souhaiter un bon ramadan  à tous les musulmans du monde en général et aux comoriens en particulier.

 

HALIDI-BLOG-COMORES

 

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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 01:09

 

 (Photo ci-dessous : quelques participants)

Du 28 juin au 02 juillet 2008 s’est tenu à Hantsambou, un village situé dans la région d’Itsandra à Ngazidja,  un atelier de Vision sur le centre d’excellence. En effet, l’école primaire de ce village  est choisie pour être le 1er centre d’excellence de Fawe dans notre pays. Depuis quelques années, elle fait partie des « écoles amies du Fawecom » où des formateurs en genre assurent régulièrement une sensibilisation sur le concept genre aux élèves et instituteurs.

L'atelier de vision est, en fait,  une des étapes menant vers l'ouverture d'un centre d'excellence  tel qu’il est défini par le Forum des Éducatrices Africaines (Fawe),   une organisation  à vocation régionale regroupant des femmes ministres de l’éducation nationale, des femmes recteurs d’universités et d’autre femmes décideurs africaines influentes dont l’antenne aux Comores est  le Forum des Educatrices des Comores (Fawecom). Il s’agit  d’une école qui va intégrer la dimension genre dans sa pédagogie  en tenant compte de différents aspects (aspect physique, aspect académique et aspect social.)

L’atelier de vision a permis de réunir et impliquer toutes les parties prenantes  (les ministères de l’éducation de l’union des Comores et de l’île de Ngazidja, la communauté de l'école choisie, le conseil de l'école, le conseiller et l'inspecteur pédagogique de la région, le Fawe et son antenne des Comores, Fawecom ainsi que  les élèves de l’école choisie) afin de  réfléchir  ensemble et définir une vision commune sur le modèle de Centre d'excellence voulu et conforme  à la mission du  Fawe. D’où la nécessité  de recueillir au préalable toutes les données concernant l'école que l'on va transformer en un centre d'excellence.

(Photo ci-contre : Mme Lornah)

Ainsi,
 les participants  à l'atelier  parmi lesquels  des hommes politiques,  des techniciens des deux Ministères de l’éducation, des conseillers et inspecteurs pédagogiques, des enseignants de l'école hantsambou, les membres du conseil de l’école, des représentantes des associations féminines du village,  des notables de la localité  des représentants des élèves de l’ école, des  membres du fawecom ainsi qu’une délégation du Fawe conduite par Madame Lornah Murage, chargée régionale des programmes, ont visité l’école (aspect physique) pour  vérifier si l'école répond bien aux critères définis puis  ont  enquêté sur l'aspect social (comportement de la communauté par rapport à la vision du Fawe) ainsi que sur l’aspect académique (l'enseignement dispensé).

Il ya eu, ensuite, les débats qui ont abouti à l'élaboration d'un plan d'action pour le centre d'excellence. En principe le centre d’excellence de Hantsambou ouvrira ses portes lors de la prochaine rentrée scolaire. La cérémonie pour la pose de la première pierre de ce centre aura,  en principe, lieu demain.

Selon, Madame Sittou Raghadat Mohamed, ancienne Ministre et actuelle Secrétaire Générale du Fawecom (Photo ci-contre), « Un centre d’excellence pour FAWE est simplement une école où l’environnement physique, académique et social est sensible au genre. C’est celle qui possède tous les équipements ordinaires d’une école en plus de la sensibilité du genre dans tous ses aspects, y compris l’infrastructure physique, l’environnement social et académique. Cette école doit être un exemple démontrant de façon claire et effective comment créer un environnement scolaire sensible au genre. Elle doit faire face aux problèmes de l’éducation des filles en créant un environnement favorable à l’apprentissage et à l’enseignement scolaire et en assurant l’implication de la communauté dans la promotion de l’éducation des filles. »

 Elle rappelle aussi que «l’une des missions du Fawe dont l’antenne aux Comores  est le Fawecom,  est de promouvoir l'équité et l'égalité entre les sexes dans les systèmes d'éducation en Afrique en suscitant un changement d'attitude au sein de la communauté envers l'éducation des filles en appuyant par le biais des politiques et pratiques sensibles aux sexospécifités, l'accroissement de l'accès à l'éducation et à l'amélioration de la rétention et la performance scolaires en faveur des filles. »

D’autres centres d’excellence seront aussi ouverts à Mohéli et Anjouan.

Pour avoir plus de précisions sur  les raisons du choix de l’école primaire de Hantsambou et l’objet d’un centre d’excellence, nous vous suggérons d’écouter l’interview radiophonique accordée récemment par  Madame Sittou Raghadat Mohamed  à la RFI (Radio France Internationale) en cliquant ICI.

 Halidi Allaoui (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

 

   

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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 20:19
VOUS ETES CONVIES A UNE REUNION SUR LES PROBLEMES DU VOYAGE!
MOBILISEZ-VOUS, MOBILISE AUTOUR DE VOUS!
FAITES PASSER LE MESSAGE!
 

APPEL A mobilisation

 

MOUVEMENT SOS VOYAGES

 

La communauté comorienne de France en a marre d'être flouée. Composée de plus de 260.000 personnes en France, elle est à la merci de certaines compagnies aériennes avec la complicité d'agences de voyages qui n'hésitent pas augmenter le tarif du billet d'avion à prêt de 60% en une année. En effet, au printemps 2008, le billet était proposé jusqu'à 615 euros aller/retour pour culminer aux environs de 1500 au cœur de l'été.

 La hausse du pétrole n'explique pas tout. C'est tout simplement une prise d'otage de la diaspora comorienne parce que nous dit-on «vous n'êtes pas solidaires et tant que vous payerez, nous augmenterons le prix du billet car vous n'avez pas le choix». Si l'on rajoute les mauvais traitements des comoriens dans certains aéroports d’escale, jusqu'à tabasser des passagers qui réclament un traitement digne, est intolérable.

 Ce que subissent les voyageurs comoriens entre autres :

-         Des dates et des horaires de départ pas toujours respectés,

-         Des retards et des pertes de bagages sans explications ni excuses,

-         Des transits trop longs jusqu'à 5 jours sans préavis ni explications,

-         Des mauvais traitements et humiliations infligés aux passagers en transit,

-         Des pertes de l'emploi au retour des vacances pour cause de retard au travail,

-         Des prix sans cesse à la hausse jusqu'à plus de 60%...

 

17 ans que ça dure, que les comoriens sont trahis, que les comoriens sont maltraités, que les comoriens sont humiliés et que nos droits de voyageurs sont piétinés, alors que nous vivons dans un pays de droits où le client est roi !?

 Parce que le secteur du voyage est aux mains de  personnes dont le seul souci est de se faire de l'argent sur notre dos. Ils s'en foutent de nos problèmes, de nos priorités, de nos préoccupations et de notre pays. Ils n'investissent jamais aux Comores. Ils ne connaissent même pas notre pays. Ce qui les intéresse, c'est notre argent. Chaque communauté en France achète utile, chez leurs compatriotes pour s'entraider !!!

 Assez de division, d'exploitation et d'humiliation. Nous pouvons faire autant sinon mieux  qu'eux. Toutes les communautés ont leurs compagnies et agences. A quand les nôtres et qu'est ce qui nous en empêche ? A vous, à nous de décider de changer ou non la situation.

 Nous accueillons à Paris une délégation de plus de 150 personnes venant de Marseille, Nice et Lyon.

 Nous accueillons à Paris une délégation de 150 personnes venant de Marseille, Nice et Lyon.

 

LE SAMEDI 30 AOUT 2008

56/58 Rue de la Convention

93120 La Courneuve - Parking (côté Mairie)

Tramway arrêt : Hôtel de Ville

14 H à 17 H

Infoline Paris : [33] 699-93-10-20 / [33] 627-42-51-98

Infoline Marseille : [33] 664-8170-63 / [33] 659-67-07-83

 Faites passer le mesage !

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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 22:46
mardi 26 août 2008 (08h52) : F NAIL

FRANCE / COMORES : LE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE COMORIENNE DEMANDE LE RESPECT DES RESOLUTIONS DE L’ONU  Samedi dernier, le président de l’assemblée comorienne M. Saïd Dhoifir Bounou (photo) en transit à Mayotte à bord d’un appareil de la compagnie Kenya Airways, a refusé de se plier aux contrôles de la PAF estimant que Mayotte fait partie des comores et que par conséquent, la France n’a pas le droit de le contrôler chez lui.

Après avoir rappelé à la PAF les résolutions de l’ONU condamnant la présence de la France à Mayotte, il s’est laissé « contrôlé » et l’avion a décollé avec 3 heures de retard sur son horaire prévu.

A l’occasion de l’ouverture de la session Parlementaire Ordinaire d’Avril 2008 le vendredi 04 avril 2008, M. Saïd Dhoifir Bounou avait déclaré (suite à l’exfiltration du colonel Bacar) : « Malheureusement l’exfiltration de Mohamed Bacar et ses acolytes qui ont trouvé refuge et protection à Mayotte puis à la Réunion, est venue assombrir la joie et la liesse légitimes de tout un peuple. Cette exfiltration vient confirmer encore une fois la politique de 2 poids, 2 mesures de la France qui consiste d’une part a expulser manu militari, sans délai et dans des conditions inhumaines, les ressortissants comoriens sans papiers français qualifiés de clandestins à Mayotte et d’autre part à dérouler un tapis rouge au chef rebelle et à ses compagnons coupables de nombreux crimes commis contre la population anjouanaise et contre la République.


La France en agissant ainsi fait fi du mandat d’arrêt international lancé par le gouvernement comorien contre le colonel rebelle et ses acolytes, tout comme elle a passé outre la résolution de l’UA et les sanctions décidées à l’encontre des rebelles anjouanais en permettant à des avions et des navires (le Maria Galanta) sous les couleurs du pavillon français de faire escale à Anjouan avec à bord des gens frappés par les sanctions internationales.


De même, la violation de l’espace aérien des Comores par un hélicoptère affrété par l’administration française à Mayotte en pleine période d’opération de débarquement sur l’île d’Anjouan, est un autre exemple du manque de considération des autorités françaises à l’égard de la souveraineté de notre pays.

Les réserves émises par la France dans son appui au transport des troupes de l’UA qui se limitait à Moroni et Mohéli et non jusqu’à Anjouan, l’île cible, doivent être sans doute assez révélatrices.


Comble du double langage et de la duperie, les caisses de munitions adressées à l’Ambassade de France à Moroni et découvertes à la résidence privée du Colonel Mohamed Bacar. Cette découverte soulève des interrogations légitimes sur la nature des relations entre la France et la rébellion anjouanaise et plus encore sur la nature des relations entre la France et l’Union des Comores. »

F. NAIL



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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 15:55
 
LU POUR VOUS : COMORES : Inquiétudes face à de possibles troubles sociaux
 
PORT-LOUIS, 25 août 2008 (IRIN)
En raison des prix élevés des vivres et des carburants, les Comores risquent d’être bientôt le théâtre de « troubles sociaux », selon un haut responsable des Nations Unies.
Le renversement du dirigeant rebelle Mohammed Bacar par le gouvernement au cours d’une opération militaire menée en mars 2008 pour reprendre le contrôle de l’île d’Anjouan avait redonné une lueur d’espoir aux [populations des] Comores, et les autorités avaient promis que cette opération permettrait d’établir la stabilité tant attendue dans les trois îles de cet archipel de l’océan Indien.

Mais au lieu de voir la fin de la série de coups d’Etats, de chamailleries politiques et de la pauvreté qui caractérisent son histoire douloureuse, l’archipel, dont la population est en colère, déçue et toujours extrêmement pauvre, se trouve de nouveau plongé dans la crise.

« Les espoirs étaient grands après la prise d’assaut d’Anjouan », a déclaré Opiah Kumah, représentant du Programme des Nations Unies pour le développement aux Comores. « En réalité, la situation est peut-être même pire aujourd’hui, et il y a un malaise général dans l’ensemble du pays. La situation est grave, et nous craignons, si cela continue, que le pays ne soit plongé de nouveau dans l’instabilité politique ; nous avons peur [que cela déclenche] des troubles sociaux ».

Les Etats-Unis ont également publié, à l’attention de leurs ressortissants, un avertissement aux voyageurs expliquant que des troubles sociaux risquaient d’avoir lieu dans le pays.

L’archipel des Comores est un des pays les plus pauvres et les plus endettés du monde. Les revenus de ses 700 000 habitants diminuent en termes réels depuis 20 ans ; ils étaient de 633 dollars par habitant, en moyenne, en 2004. Plusieurs années de conflit ont causé de graves problèmes dans presque tous les secteurs clés de l’économie.

La solution militaire choisie pour mettre fin aux troubles à Anjouan a parfois été vue comme une solution au reste des problèmes de l’archipel, et la possibilité d’établir une certaine stabilité politique était bien réelle.

Ces derniers mois, toutefois, le pays a été accablé par des pénuries de vivres, d’essence et de diesel, depuis que l’unique contrat régissant l’approvisionnement en carburant a été résilié en juillet 2008, selon les avertissements aux voyageurs publiés par le gouvernement américain. Aucun nouveau contrat n’a été conclu jusqu’ici.

« Tous les secteurs sont touchés (les transports, l’électricité et l’alimentation) ; les produits alimentaires sont devenus tellement chers que plus personne n’a les moyens d’acheter quoi que ce soit. Nous nous trouvons dans une situation de crise permanente ; les gens sont très en colère et déçus », a déclaré El-had Saïd Omar, journaliste d’une agence de presse indépendante, depuis Moroni, au cours d’un entretien téléphonique.

« Des manifestations de rue contre la pénurie de carburant ont eu lieu à Moroni, la capitale des Comores, [située sur l’île de la Grande-Comore] et sur l’île d’Anjouan. D’autres manifestations risquent d’avoir lieu dans l’attente d’une résolution des pénuries de carburant [...] La situation politique et de sécurité est tendue à Moroni », pouvait-on lire dans l’alerte publiée par les autorités américaines.

De nombreux Comoriens ont exigé la démission d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, le président de l’Union des Comores, et presque tous les travailleurs des secteurs clés tels que la santé et l’éducation sont en grève. Les hôpitaux sont presque entièrement paralysés et les examens des étudiants ont dû être reportés.

M. Kumah a dit s’attendre à ce que les Nations Unies allouent jusque cinq millions de dollars à la consolidation de la paix aux Comores ; les fonds pourraient être reçus dans deux mois.
               L'IRIN (Integrated Regional Information Networks )     
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