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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 23:57

Source : Alwatwan.net / 26 novembre 2008

Le chef de l’exécutif de Ndzuwani a remanié son premier gouvernement, cinq mois après son investiture à la présidence de l’île autonome et mis en place son second gouvernement. Tous les membres de l’équipe sortante sont reconduits dans leurs mêmes départements à l’exception de Bastoine Soulaïmane, qui dirigeait le ministère de la Justice, des Affaires islamiques et des droits de l’homme. Les raisons de l’écartement de l’ancien challenger de Toybou, à l’élection présidentielle de l’île, ne sont pas encore connues. Cependant, le décret 08-047/PR/IAA du 24 novembre ne comporte pas de ministre de la Justice. Le portefeuille n’est pas attribué mais les autres départements sont greffés dans d’autres ministères. Les Affaires islamiques sont rattachées au ministère des l’Education, des Arts, de la Culture, des la Jeunesse et des Sports, et les Droits de l’homme sont désormais sous l’autorité du ministre de la Production, de la Pêche, de l’Environnement, du Tourisme et de l’Artisanat.


Il est à souligner que le ministre de la Justice de Ndzuwani sortant aurait passé des moments difficiles avec ses collaborateurs pour des questions de compétences et de gestion de l’administration pénitentiaire de l’île.


Le gouvernement Toybou II est réduit à six membres. Ahmed Bacar Mahamoudou, ministre des Finances, du Budget, du Plan, de l’Economie, du Commerce et des Investissements ; Docteur Abdou Salami Abdou, ministre de la Santé, de la Promotion du Genre et des Affaires sociales et Porte-parole du gouvernement ; Mohamed Said, ministre de l’Intérieur, de la Fonction publique, de l’Emploi, du Travail, de l’Information, de la Coopération décentralisée et chargé des relations avec les Institutions ; Mouhamadi Boinali, ministre de l’ Education, des Arts, de la Culture, des la Jeunesse, des Sports et des Affaires islamiques ; Fadhuli Ahamed, ministre de l’Equipement, de l’Energie, des Mines, de l’Industrie, des Transports, des Postes et Télécommunications de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat ; et Amirddine Boura, ministre de la Production, de la Pêche, de l’Environnement, du Tourisme, de l’Artisanat et des Droits de l’homme.


Moussa Toybou vient ainsi de confirmer sa confiance aux ministres qu’il a reconduits dans leurs fonctions.

M.S.A.

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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 23:37

Changer les règles du jeu, non les acteurs

Je constate comme beaucoup d’entre nous, que les conflits entre le Président de l’Union et les chefs exécutifs des îles autonomes ont atteint un point de non retour. A quelques différences près, nous sommes dans le scénario des présidents Azali, Elbak et Fazul, sans M. Bacar. Le Président Sambi a échoué le dialogue des institutions comme son prédécesseur. Je persiste pour dire que le mal n’est pas dans la constitution ; le mal est dans la tête de ceux qui sont chargés d’appliquer la constitution. Il faudra du temps pour que notre culture politico administrative accepte la séparation des pouvoirs, la décentralisation et l’autonomie des îles en tant que partage des responsabilités et des moyens de gouverner. Le Président Sambi a réussi à saper l’autorité de la Cour constitutionnelle et des tribunaux judiciaires en limogeant ceux qui lui résistent. Il a mis les bouchés doubles pour balayer la résistance des députés de l’Union (vente de la nationalité comorienne). S’il ne réussit pas, il attendra la fin des mandats des élus (en mars 2009) pour légiférer par ordonnance. Une vaste opération de déstabilisation des autorités insulaires a commencé à Mohéli (le maillon le plus faible dans les rapports des forces).

Moi, je n’ai pas la magie du verbe et du discours mythique pour vendre du rêve aux Comoriens, en les faisant asseoir sur un nuage comme le fait M. Sambi. Ce dernier ne porte pas dans son cœur, la constitution qui l’a fait élire. Il a dans sa tête un modèle de pouvoir centralisé et personnel, et une gestion « épicière » de l’argent public, déjà vécus depuis 1982. Comme ses prédécesseurs, il veut sa propre constitution pour gouverner plus longtemps et plus tranquillement. Il veut enterrer l’autonomie des îles, la tournante et tous les contre-pouvoirs. C’est une atteinte grave au consensus national issu des accords de Fomboni en 2001

. Nous risquons tous de glisser sur une peau de banane, au profit du retour en force du séparatisme. L’Union Africaine est elle disposée à vivre avec Mohéli, ce qu’elle a vécu avec Anjouan ?

Le Président Sambi devrait accepter les règles du jeu dans l’intérêt de son pays. Il doit céder la tournante en 2010 et laisser son successeur faire les retouches de la constitution, en veillant sur la continuité de l’Etat. Et quand il s’installera à Anjouan, il aidera mieux que quiconque à renforcer l’autorité l’Etat et à enterrer le séparatisme.

 

Abdou DJABIR

Président du Parti MSADA

Président de la COMUNAT

le 25 novembre 2008

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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 21:01

Ne pas insulter l'avenir après avoir injurié le passé des Comores

Par Aboubacar Said Salim (Ecrivain)

Permettez-moi tout d'abord, excellence, de vous féliciter, pour le tact et la diplomatie langagière dont vous faites preuve à l'opposé de votre prédécesseur. La différence se ressent à travers la lecture de votre libre opinion parue dans La Gazette des Comores du lundi 10 novembre, deux jours avant la Journée nationale Maore. Je vous remercie d'avoir pris la peine de proposer votre point de vue ou plutôt celui de la France sur la question de l'île franco/ comorienne de Maore/Mayotte pour couper la poire en deux (peut être que cela est plus diplomatiquement correcte). J'ai été très attentif à votre argumentaire défensif qui est essentiellement basé sur un point à savoir : la France est à Maore non pas par la force, mais parce que les Mahorais l'ont voulu et l'ont exprimé par référendum. Nous disons que malheureusement ce genre de raisonnement qui fait abstraction du contexte aurait permis et entraîné la légitimation du gouvernement de Vichy et la présence allemande dans les zones occupées, ou encore l'appartenance de l'Alsace et de la lorraine à l'Allemagne ou encore l'indépendance de la Corse, du pays basque ou de la Nouvelle Calédonie, si on leur posait la question. En revanche, je suis tout à fait d'accord avec vous pour dire que la France n'a pas occupé Mayotte par la force en 1975, puisqu'à l'époque elle y était chez elle dans un Territoire d'Outre Mer qui comprenait les quatre îles des Comores. Comme en 1841, elle y est restée par la ruse, ce qui n'est pas en son honneur car la ruse est encore plus vile, lorsqu'elle est utilisée par un pays fort contre un pays faible.

Je ne vous ferai pas l'offense d'un cours d'histoire sur les Comores, le Quai d'Orsay s'étant sans doute chargé de cela. Je rappellerai simplement qu'en 1841 la France a manigancé pour détrôner le sultan d'Anjouan dont celui de Mayotte était le vassal, pour mettre sur le trône de Mayotte le Malgache Andrianatsouli, un usurpateur qui n'a pas hésité à céder Mayotte à la France, puisqu'il s'en foutait comme de l'an 40, n'étant à Mayotte que comme réfugié politique chassé de Madagascar, son île natale. La ruse, disais-je, plus payante que la force a ensuite été réutilisée par la France pour préparer l'apparition des forces politiques pro-françaises et contre l'indépendance.

Pour bien comprendre la situation et les agissements de la France, il faut se remettre dans le contexte de la guerre froide qui prévalait à l'époque et de l'affrontement par pays du tiers monde interposés entre l'Urss et les Etat Unis d'Amérique ou, plus généralement, entre le monde dit libre et le monde communiste. Mayotte a toujours attiré la France depuis le XIXè siècle grâce à son lagon qui offrait un port naturel et sécurisé contre les pirates et pour le ravitaillement des navires sur la route des épices. Les mêmes raisons ou presque, ont prévalu un siècle plus tard, Mayotte s'avérant une île hautement stratégique dans le canal du Mozambique sur la route des grands tankers qui ravitaillaient l'Occident en pétrole, denrée d'une importance stratégique capitale pour les deux blocs rivaux. La première phase de ce plan machiavélique a commencé par le déplacement de la capitale du territoire, de Dzaoudzi à Moroni, sans compensation économique pourtant promise par la puissance coloniale. Le résultat escompté et par ailleurs obtenu était double : créer une haine contre le Grand-comorien symbolisé par Saïd Mohamed Cheikh alors président du gouvernement du territoire qu'on accusait d'avoir transféré la capitale au profit des Grands comoriens, et créer en même temps un mécontentement de la population de Mayotte qui ne bénéficiait plus des retombées économiques et financières de la capitale. Comme en 1841, la France va jouer sur les éléments exogènes pour transformer ce mécontentement légitime en revendication politique. Les mêmes propos du Grand-comorien dominateur et profitant seul des bienfaits du gouvernement qu'on a entendus récemment dans les rangs des Wakutruzi à Anjouan vers 1997 ont été un remake des propos entendus à Mayotte après le transfert de la capitale en 1962. Le rejet de l'autorité du président élu de l'époque le président Saïd Mohamed Cheikh, par le mouvement séparatiste mahorais ressemble comme deux gouttes d'eau au rejet de l'autorité du président élu de l'Union des Comores par les Séparatistes à Anjouan. La seule différence c'est qu'à l'époque la France n'avait pas levé le petit doit pour réprimer les rebelles qui ont pu prendre en otage le président Saïd Mohamed Cheikh pour lui faire subir la torture préférée des Mahoraises d'alors à savoir chatouiller leur victime. C'est de la que vient le nom de ''chatouilleuses'' donné aux femmes du Mpm (Mouvement populaire Mahorais) ancêtre du Mpa (Mouvement populaire Anjouanais)
La deuxième phase du plan d'occupation de Mayotte s'est concrétisée autour des années 1970 lorsque la France, faisant fi de la définition juridique du mot territoire (c'est-à-dire une terre avec les hommes qui y habitent), sentant le courant indépendantiste comorien monter en puissance a formulé son intention de la décompte île par île des voix du référendum en parlant de ''consultation des populations'' au lieu de consultation de ''la'' population.
Cas unique dans l'histoire de la décolonisation, ce décompte île par île des voix du referendum, combinée au coup d'État prématuré du 3 août 1975, avec la complicité de la France allait laisser les coudées franches à la France pour agir à sa guise à Mayotte (On se rappellera, à ce propos, du signe ''V'' de la victoire des gendarmes français à Moroni lors du coup d'État, et la facilité avec laquelle les auteurs du coup se sont emparés des armes qui étaient pourtant sous le contrôle de la gendarmerie française qui encadrait la Garde des Comores.). Pour rappel, Djibouti (appelé à l'époque Territoire des Afars et des Issa), Walis et Futuna, jouissaient du même statut de TOM que les Comores et pourtant on n'a pas tenu compte des voix des Afar, d'un côté et des Issa de l'autre lors du référendum, ni de celles des Wallisiens, d'une part et des habitants de Futuna, de l'autre. Ceci dénote simplement de la politique de deux poids deux mesures que la France applique pour défendre ses intérêts.

Rappelons aussi des faits récents (les faits sont effectivement têtus monsieur l'ambassadeur). Il s'agit du refus de la France de reconnaître les indépendances de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie alors que le fameux ''Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes'', devrait là aussi comme à Mayotte pouvoir être reconnu par la même France! A moins, que – et il faut le dire clairement – la France ne conçoive l'existence de peuples plus dignes de ce droit et d'autres moins dignes! Il y'aurait encore beaucoup à dire, mais je ne voudrais pas importuner les lecteurs par trop de longueur.

Je terminerai donc en disant à son excellence monsieur l'ambassadeur qu'il ferait mieux de se taire concernant la question de Mayotte, car la puissance n'a rien à justifier, elle est, elle-même, sa propre justification. En tout cas cela permettrait de ne pas insulter l'avenir après avoir injurié le passé des Comores.

Source : Al-watwan N°1202 du mardi 25 novembre 2008
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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 14:35

Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 

Moroni, mardi 25 novembre 2008 (HZK-Presse) – Le chef de l’Etat vient de recevoir une importante délégation de notables de Ngazidja, qui sont venus lui témoigner leur « soutien indéfectible », dans sa volonté affichée de réformer les institutions actuelles. Près de 200 personnes représentant les différentes régions de l’île, ont assisté hier lundi, en début d’après-midi, à une rencontre présentée comme « préparatoire » à un grand rassemblement populaire, prévu à une date ultérieure selon Ismael Abdou, chargé d’exprimer au président de la République les doléances des notables.

 

« C’est à notre propre initiative », que se tient cette rencontre de Beit-Salam, a tenu à préciser cet orateur originaire de Mtsangadjou dans la région de Dimani. Comme pour couper court aux rumeurs, ce dernier a choisi d’aller droit au but en mettant le président Sambi devant ses responsabilités.

 

« C’est nous qui vous avons porté à la magistrature suprême de ce pays », dit-il avant de lui rappeler que c’est lui-même qui leur a demandé de voter pour Mohamed Abdouloihabi, parmi les 17 candidats à la présidentielle de l’île de Ngazidja de juin 2007, en estimant qu’il fallait choisir l’homme avec lequel il pouvait s’entendre dans la marche des affaires de l’Etat, en mettant fin au conflit des compétences qui paralyse le fonctionnement normal des institutions.

 

« Permettez-nous de constater que vous vous êtes piégé vous-même et vous nous avez mis dans l’embarras », lance l’orateur à l’endroit du chef de l’Etat, entouré de son gouvernement et de son cabinet. Et Ismael Abdou de citer les grandes priorités qui pourraient permettre au président de « terminer en beauté » son mandat en réalisant les actions qu’attend la population, à savoir les infrastructures routières, l’énergie et l’eau.

 

Quant au projet de loi de citoyenneté économique qui fait tant de bruit, le notable de Dimani estime qu’il appartient au chef de l’Etat d’attribuer la nationalité comorienne à « tout investisseur sérieux et non un clochard », avec la faculté de la lui retirer « s’il ne remplit pas ses obligations ».

 

Sur la question de la révision constitutionnelle, ce représentant de la notabilité a affirmé « l’adhésion » de beaucoup de comoriens à cette idée, « sans que cela ne porte atteinte à l’unité nationale du pays, comme le font croire les détracteurs du régime », et d’appeler les mohéliens à la retenue à propos de la tournante.

 

Cette rencontre de Beit-Salam à laquelle était conviée la presse, a eu le mérite de clarifier un peu plus le débat, en permettant au président de l’Union de dévoiler son agenda, en annonçant son projet de référendum constitutionnel qui pourrait se dérouler simultanément avec les législatives de l’Union, en principe en avril 2009.

 

« Si je suis le président de tous les comoriens et non d’une île quelconque, cela suppose une clarification des niveaux de responsabilité qui me distingue des présidents des îles autonomes », martèle Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, en réponse aux doléances des notables.

 

Et le chef de l’Etat d’ajouter qu’il n’a « aucune arrière pensée visant à étouffer une île ou à privilégier une autre ». Revenant sur son discours prononcé le jour de la Ide Elfitr, le président Sambi estime « qu’un petit pays comme les Comores n’a pas les moyens de supporter la charge de quatre présidents, 38 ministres, 80 députés », et toute cette superstructure politique que nous reprochent nos partenaires, dont le Fonds monétaire international (FMI).

 

« C’est un des maux qui empêche le développement du pays », déplore-t-il, avant d’énumérer les trois grandes réformes constitutionnelles qu’il envisage de mettre en chantier. Il s’agit de réduire la superstructure politique, harmonier les mandats de nos élus pour assouplir le calendrier électoral pour « en finir avec les élections à répétition », et instaurer de nouvelles relations entre les pouvoirs législatif et exécutif, fondées sur le principe de la responsabilité du gouvernement devant le parlement (motion de censure) et la prérogative accordée au président de l’Union de dissoudre l’assemblée.

 

Le locataire de Beit-Salam se dit déterminé aussi à poursuivre son action de « moralisation des mœurs politiques » par une éducation citoyenne qui « mettra fin à la culture de l’impunité des gouvernants ». Il promet « une réduction drastique » de l’effectif de son gouvernement dans les jours à venir, et non un remaniement technique.

 

Au chapitre économique et social, le président Sambi ne désespère toujours pas de voir enfin se réaliser son « projet Habitat » qui fera l’objet en janvier prochain d’un « congrès mondial », où seront invités à participer de nombreux ingénieurs et architectes internationaux dont l’expertise servira à lancer ce vaste chantier destiné selon lui à éradiquer l’habitat insalubre dans l’archipel.

 

El-Had Said Omar

251108/eso/hzkpresse/6h00

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 14:15

Source : alwatwan.net / 24 novembre 2008

Parbole-Comores-Telecom-5 Le ministre porte-parole du gouvernement a fait part à l’assemblée de l’Union Internationale des Télécommunications de ‘‘l’incompréhension qui subsiste encore entre la France et l’Union des Comores, et qui concerne le changement par la France, le 30 mars 2007, du code pays 269 des Comores dans l’île de Maore par celui de la Réunion, le 262, à travers l’Autorité de régulation des communications électroniques (Arcep)’’. Pour sa part, le secrétaire général de l’Uit, le docteur Hamadoun I .Touré, a exprimé ‘‘le regret que le Conseil se voit ainsi saisi, car cette question n’a pas été réglée d’une manière bilatérale’’. D’après lui, ‘‘le changement opéré unilatéralement par la France n’a pas été officiellement enregistré à l’Uit, car non conforme à sa réglementation et à aux procédures de l’institution’’.

L’assemblée générale de l’Union Internationale des Télécommunications s’est tenue la semaine dernière à Genève, en Suisse. L’Union des Comores était représentée à ces assises par une délégation conduite par le ministre des Postes et des télécommunications, chargé de la communication et de la promotion des Nouvelles technologies de l’information, Dr Abdouroihim S. Bacar. Dans son allocution, axée sur un seul sujet, le ministre et porte-parole du gouvernement s’est engagé dans un véritable plaidoyer en faveur de l’exercice de la souveraineté nationale sur Maore. Le message principal était de faire part à l’assemblée de ‘‘l’incompréhension qui subsiste encore entre la France et l’Union des Comores, et qui concerne le changement par la France, le 30 mars 2007, du code pays 269 des Comores dans l’île de Maore par celui de la Réunion, le 262, à travers l’Autorité de régulation des communications électroniques (Arcep)[/i]’’. Cette mesure ‘‘non concertée’’
est perçue par la partie comorienne comme ‘‘[i]n’ayant d’autres objectifs que d’isoler davantage Mayotte des autres îles sœurs, sachant que le code 269 restait jusqu’à ce jour le seul facteur d’unité administrative avec les autres îles de l’Union des Comores
’’.
Le ministre a soutenu en effet que, ‘‘l’attribution des codes obéissant à des critères régionaux et géographiques[/i]’’, prenant l’exemple ‘‘des départements français d’outre-mer situés dans le pacifique, dont chacun est doté de son propre code’’, ‘‘[i]n’est donc ni appropriée, ni conforme au droit international’’.
Selon ministre cette question a déjà été soumise aux autorités de l’Uit en Turquie en novembre 2006 par le vice-président Idi Nadhoim, alors en charge des télécommunications ; L’Uit avait promis de trouver une solution conformément au droit. Et suite à cela, ‘‘une réunion mixte franco-comorienne s’était tenue à Paris le 14 septembre 2007. Il a été convenu de tenir une rencontre tripartite entre la France, l’Uit et les Comores, dans laquelle prendraient part des responsables techniques mais aussi politiques[/i]’’. Cependant, en novembre 2007, en marge de la Conférence mondiale des radiocommunications, ‘‘les représentants français présents ont déclaré ne pas être compétents pour traiter ce contentieux’’. Et le ministre d’ajouter que ‘‘[i]depuis, aucune suite n’a été donnée par les autorités françaises’’.
Abdouroihim S. Bacar a regretté ‘‘la décision de la France qui va à contrario des déclarations de rapprochement entre le peuple de l’archipel des Comores, issues de la rencontre, en septembre 2007, des deux chefs d’Etat, lesquels ont proposé la création du Groupe de travail de haut Niveau pour trouver une solution acceptable qui préserve les intérêts des uns et des autres’’.
Ce discours semble avoir quelque peu touché la conscience des dirigeants français. Selon le sous-directeur français des Relations institutionnelles du service des technologies et de la société de l’information, Xavier Merlin, ‘‘la France a pris bonne note de la requête de l’Union des Comores et est disposée à aborder le sujet du code 269 dans le cadre de la 4eme réunion du Gthn pour une approche pragmatique et constructive’’[/i]. Pour lui, ‘‘[i]la décision de la France en 2007 s’explique pour l’Ile de Mayotte de pouvoir disposer de ressources nécessaires pour sa modernisation’’.
Le secrétaire général de l’Uit, Dr Hamadoun I .Touré, a, quant à lui, exprimé ‘‘le regret que le Conseil se voit ainsi saisi, car cette question n’a pas été réglée d’une manière bilatérale’’[/i]. D’après lui, ‘‘[i]le changement opéré unilatéralement par la France n’a pas été officiellement enregistré à l’Uit, car non conforme à sa réglementation et à aux procédures de l’institution’’.

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 14:09

Source : alwatwan.net / 24 novembre 2008
Naufrage d’un Kwassa 14 morts et 7 disparus

Le bras de mer qui sépare Maore d’Anjouan a encore fait des victimes. Quatorze personnes ont péri et sept sont toujours portées disparues en début d’après midi de vendredi dernier lorsqu’un Kwassa-Kwassa a fait naufrage au large de Maore, selon la préfecture de cette île comorienne sous administration française.
Presque tous les mois, cette traversée défraie la chronique avec le même scénario macabre. Des Comoriens des trois autres îles, essaient de traverser les 70 km qui séparent Anjouan et Mayotte. Les embarcations font souvent ‘‘naufrage’’ au large des côtes maoraises dans des conditions rarement élucidées. On dénombre à ce jour plus de 4000, les victimes de cette traversée. Le nombre des victimes est en nette augmentation après l’instauration, en 1994, du visa Balladur, du nom d’un ancien Premier ministre français.
Les ‘‘recherches engagées’’ pour tenter de retrouver des victimes ou des survivants, établissent un premier bilan de 4 morts, 17 disparus et 12 rescapés, selon le décompte de la même préfecture. Ce n’est qu’aux environs de 16h00, que la préfecture a déclaré avoir retrouvé dix corps supplémentaires.
La vedette transportait trente trois personnes, dont sept enfants. Un rapport français, enquêtant sur les conditions des naufrages, avait mis en cause la police de l’air et des frontières, sur le manque de respect des normes de surveillance, mettant en danger les vedettes s’approchant de l’île de Mayotte. Aucune suite n’a été donnée à ce rapport et les Kwassa continuent de ‘‘chavirer’’ souvent mystérieusement.
Selon la préfecture de Mayotte, c’est un pêcheur qui a découvert le naufrage. Il a réussi à sauver huit personnes en les déposant sur une plage avant de donner l’alerte. Le poste de contrôle de l’action de l’Etat activé ‘‘a permis de sauver quatre naufragés supplémentaires[/i]’’. Au mois de juillet dernier, un naufrage de “[i]kwassa”, avait fait six morts et seize disparus à un kilomètre des côtes.
Rien que pour l’année 2008, près de 200 “kwassa”, transportant des Comoriens ont été interceptés et la plupart expulsés de Mayotte. Chaque fois de nombreuses familles sont endeuillées.

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 14:04

Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 

 

Moroni, lundi 24 novembre 2008 (HZK-Presse) – Au terme de trois jours d’intense activités consacrés au Karthala, Mohamed Bacar Dossar, Ministre d’Etat directeur de cabinet du président de l’Union des Comores chargé de la défense, a procédé à la clôture des travaux vendredi 21 novembre, devant une pléiade de chercheurs et experts de renommée internationale, des membres du gouvernement, du représentant résident du Pnud à Moroni et de nombreux invités de marque, hauts fonctionnaires et délégués de la société civile.

 

Patrick Bachèlery professeur à l’université de la Réunion de surcroît chercheur associé à l’observatoire du volcan Karthala a été désigné par ses paires pour restituer les travaux de ce 1er Colloque international. Pour rappel, le chercheur comptabilise près de vingt ans de recherche sur le Karthala, c’est dire qu’il est le mieux indiqué pour cet exercice de synthèse.

 

Impressionné de par la mobilisation des chercheurs venus de divers horizons et des cinq continents, et surtout l’extrême richesse des discussions, le chercheur français saluera l’initiative des autorités comoriennes et du Système des Nations Unies qui, selon lui, « a enregistré des avancées considérables dans la connaissance du Karthala ». Dans son intervention, le chercheur passera en revue l’ensemble des thématiques ainsi que les aspects approfondis dans les tables rondes dont l’objet consistait à tracer les orientations et formuler les recommandations du colloque.

 

Abordant l’aspect de la recherche et de la connaissance, P. Bachèlry dira qu’il y a lieu de mettre l’accent sur l’hydrogéologie, la mise en place d’un système d’étude en matière de climatologie, la géodynamique… Et surtout la capitalisation des travaux de recherche au travers des réseaux internationaux et régionaux, en appuyant la formation des cadres comoriens pour la protection de l’environnement. Un domaine qui, selon les chercheurs, est porteur d’autres atouts en matière économique et  touristique.

 

La structuration du laboratoire de l’observatoire du volcan est un impératif en matière de protection civile et de recherche. D’où le vœu formulé à l’unanimité par les séminaristes présents à ce colloque d’encourager la création d’un « Institut des Sciences de la Terre et de l’Environnement », composé d’une équipe mixte parmi les chercheurs de l’université des Comores, du Cndrs et ceux exerçant dans différentes disciplines (climatologie, biologie, etc.)

 

Le Karthala qui représente un danger permanent pour la population, a été vu sous un autre angle par les chercheurs : celui de la valorisation de ses multiples ressources potentielles en matière d’écotourisme, de biodiversité et de géothermie. « Une vision partagée dans un cadre global qu’est celui de la gestion durable du développement » a laissée entendre le chercheur.

 

D’où l’initiative de création d’une aire protégée par la création d’un parc national du Karthala. P. Bachèlery estime qu’une première évaluation sur la géothermique « offre des possibilités aux Comores d’exploiter cette potentialité énergétique inépuisable et propre ». Un projet qui reste encore la propriété de l’Etat, censé associer le secteur privé pour sa phase de mise en œuvre et d’exploitation, pour un coût estimatif d’investissement de plusieurs dizaines de milliards de francs comoriens.

 

Pour faire face à ce « géant incontrôlable » de par ses multiples dangers, la gestion des crises et catastrophes appelle encore à une maîtrise rationnelle et ce, par rapport à la vulnérabilité de la population et la méconnaissance des aléas naturels liés au volcan (éruptions, inondations, réchauffement…).

 

Ainsi, les chercheurs recommanderont d’intégrer la gestion des crises dans un plan global de développement. Un volet essentiel intégrant la sécurisation des infrastructures de communications, de sensibilisation des acteurs sur les enjeux de la protection civile, qu’ils soient décideurs politiques ou médias. Ceci étant la réactualisation de la carte géologique et la mobilisation des réseaux associatifs sont autant d’instruments du dispositif pour la maîtrise des crises.

 

Remerciant l’ensemble des participants, Damir Ben Ali, président du Colloque n’a pas manqué de partager sa joie au nom des chercheurs comoriens et des organisateurs, en saisissant l’opportunité offerte par le Pnud qui inaugure une nouvelle ère pour les Comores.

 

La voie tracée inscrit désormais le pays dans le grenier de la recherche scientifique. Dans ce contexte Opia Mensha Kuma estime que le colloque international n’a pas été inutile dès lors qu’il a permis à plus de 880 000 internautes de 60 pays de suivre de près l’événement à travers le site web crée pour la circonstance www.karthala.org est alimenté par plusieurs études, articles, projets, photos …et qui sert désormais de porte d’entrée aux  Comores.

 

Autant souligner que le Pnud, dans un partenariat réussi avec le gouvernement comorien et les institutions et pays associés au colloque, a pris la décision de transformer le comité d’organisation en « comité technique et de suivi » et ce, pour faire s’assurer de la mise en œuvre des recommandations à travers un cadre logique intitulé « Agenda Karthala ».

 

A compter de demain mardi jusqu’au jeudi 27 novembre, les travaux vont rebondir au niveau du Cosep [centre des opération de secours et de prévention] pour intégrer le plan d’alerte au risque dans le cadre global relatif à la gestion durable. En début 2009, une réunion technique aura lieu pour examiner les avancées et intégrer les recommandations formulées par le colloque dans les programmes de l’agenda Karthala afin que ce dernier soit répercuté au niveau des autres donateurs.

 

Dans cette option, les médias sont maintenus dans le cadre du plan de préparation et de réponse des crises. Des projets ont été identifiés et seront financés par la Banque mondiale notamment ceux relatifs à l’exploitation intelligente des ressources du Karthala. Le représentant résident du Pnud, tombé amoureux du Karthala avant même son affectation à Moroni, s’est engagé à faire des Comores ce « berceau et trésor » parmi d’autres du monde à partir de ce géant de la nature « qui fait peur mais qui peut se laisser apprivoiser » pour le bien être de tous.

 

En guise de reconnaissance, le représentant de Beit-Salam Mohamed Bacar Dossar a exprimé le vœu du Chef de l’Etat, Mohamed A. Sambi de voir se concrétiser les engagements pris par son gouvernement, aux côtés de ses partenaires, en joignant la parole aux actes.

 

A. Nabahane

241108/an/hzkpresse/6h00

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 22:26

Source : alwatwan.net / 21 novembre 2008

Special-Olympic-Mena Ahamada Saindou Said, c’est le nom du jeune handicapé comorien qui a remporté la médaille d’or à la sixième édition des jeux Spéciaux Olympiques Mena (Moyen Orient et Afrique du Nord). Agé de 14 ans, ce trisomique originaire de Ntsudjini a remporté, mercredi 19 novembre, le titre au 100 m et la médaille d’argent au 200 au stade de football de l’armée à Abu Dhabi aux Emirats arabes unis. Ce jeune homme qui fait la fierté nationale a permis Wudzima wa Masiwa, hymne national, de retentir sur la terre des Emirats. Le jeune athlète qui représentait seul, sur le terrain, les Comores à ces jeux spéciaux a couvert les deux distances en 14’67 ’’ et 31’48 ’’ respectivement en 100 m et en 200m. Il a été devancé durant sa course de 200m par l’Omanais Al Jahwari Moosa Mohammed qui a réussi le temps record de 13’42’’.
Ahamada Saindou Said qui a participé pour la première fois à ces jeux olympiques régionaux, catégorie Handicapés, Abu Dhabi 2008, fait partie d’une délégation de trois membres dont son entraîneur, Abou Saindou, et la présidente de la délégation comorienne à ces jeux, Fatima Hadji.
Ces deux médailles marquent la première participation des Comores à ces jeux spéciaux.
A l’occasion d’une visite qu’il avait effectuée récemment aux Comores, le responsable, le directeur du développement des jeux et président de la Fédération des Sports pour Handicapés d’Abou Dhabi, le docteur Ali Al-Shawahin, avait proposé qu’une commission qui s’occuperait du sport pour les personnes handicapées soit mise en place et a souhaité que la première dame des Comores, Hadjira Djoudi, en devienne la présidente d’honneur.

Elie-Dine Djouma

Zoom
Nom : Ahamada Saindou Said, né le 26 novembre 1991 à Ntsudjini. Palmarès : médaille d’or au 100 m et médaille d’argent aux 200m aux Jeux Olympiques Mena 2008. Première participation à des jeux internationaux.
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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 22:06

Source : Alwatwan.net / 20 novembre 2008

La finale du championnat des Comores de football 2008 a été riche en rebondissements. Elle a opposé le mardi 18 novembre au Stade El Hadj Ahmed Matoir de Fomboni, Coin Nord de Mitsamihouli tombeur de Fomboni Club à Etoile d’or de Mirontsi (Anjouan) tombeur d’Ouragan de Bangoma lors de la phase éliminatoire.


Lors des premiers quarante cinq minutes, le champion de Ngazidja effectua carrément une promenade de santé et c’est en toute logique qu’il rentra aux vestiaires avec un avantage au tableau d’affichage de deux buts à un.


A la reprise, Coin Nord continua sa domination mais une domination stérile qui ne se concrétisa pas par un but qui lui aurait permis de se mettre définitivement à l’abri. La soixante dixième minute du jeu fût le tournant du match avec l’expulsion d’Iliassa, un des défenseurs de Mitsamihouli qui a écopé d’un carton rouge suite à un geste répréhensible. Profitant de leur supériorité numérique, les hommes de Bagoulame vont lancer des attaques meurtriers qui vont aboutir, lors du temps additionnel, plus exactement à la 92 ème minute à l’égalisation à deux partout.


L’épreuve fatidique des tirs au buts fut gagnés par les Mirontsiens par quatre tirs victorieux à trois permettant ainsi à Etoile d’or d’embarquer avec la fameuse coupe tant convoitée à bord de la vedette Anadjati à destination de l’île triangulaire (ANJOUAN).

Mohamed Riziki

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 10:05

Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 

Comores / Economie


Moroni, mercredi 19 novembre 2008 (HZK-Presse)
– Rejetée le 24 juillet dernier en séance plénière par 21 députés parmi les 33 élus constituant l’assemblée de l’Union des Comores, le projet de loi relatif à la « citoyenneté économique » a été de nouveau réintroduit en seconde lecture au parlement, par le gouvernement de l’Union  pour adoption.

 

Confié à la commission des finances, le texte fera l’objet d’intenses discussions parfois houleuses, au point que les travaux ont été momentanément suspendus pour des « raisons d’ordre technique », croit-on savoir dans les couloir du Palais du peuple. Ibrahim Soefou député à l’Union de surcroît membre du parti CRC de l’ancien président Azali, nous confiera que le gouvernement a été contraint de modifier juste le titre du projet qui prêterait à confusion.

 

Le projet de loi, au centre d’un débat parlementaire le plus « contradictoire » de cette législature, aurait assimilé deux projets diamétralement opposés : celui relatif au code de la nationalité et du code des investissements. Appelé au secours par le gouvernement pour apporter son expertise, le doyen des juristes de la place en l’occurrence Nordine Abodo a mis la main à la pâte en essayant d’apporter un éclairage nouveau sur le texte au sein de la commission des finances.

 

L’OPACO (organisation du patronat Comorien) a été reçue par la commission au même titre que les partis politiques de l’opposition pour donner leur avis. Tout de même, les députés de l’île de Ngazidja, des cadres de l’administration centrale, des notables ont été à leur tour sondés pour le même motif et ce, pour apporter leur contribution sur un sujet aussi important que le programme de citoyenneté économique.

 

Le projet lit-on dans le rapport consiste à « attirer aux Comores des hommes d’affaires ayant de l’expérience pour promouvoir le développement et la construction d’une économie forte et prospère ». Au terme de 12 séances de travail tenues entre le 25  octobre et le 13 novembre dernier, la commission a eu à établir le calendrier des travaux d’examen du projet de loi en apportant des propositions d’amendement aux dispositions du code de la nationalité comorienne.

 

A la lecture du rapport général, dont La Gazette s’est procurée une copie, la commission se dit « avoir largement et profondément tenu compte des craintes, des peurs, des appréhensions et des doutes ô combien justes et légitimes de notre peuple quant à la naturalisation massive de 4000 familles bidouns dont nous ignorons tout… ». Force est de constater que l’actuel projet de loi a exclu quelques passages controversés qui figuraient dans la version précédente : « il n’est plus question ni de bidouns ni de 100 ou 300 millions de dollars américains à gagner par récompense », comme ce fut le cas dans le 1er projet de loi du gouvernement, qui a été rejeté.

 

Autant dire que le gouvernement comorien et les députés du moins ceux de la commission des finances se sont mis d’accord pour refuser la possibilité d’acquérir la nationalité comorienne pour cette catégorie de population considérée comme des apatrides installés dans certains pays du Golfe dont le Koweit et les Emirats Arabes Unies. Pourtant, selon nos sources, des décrets ont déjà été signés depuis le 27 juin 2008 par les autorités comoriennes, portant naturalisation de quelques étrangers résidant aux Emirats, leur permettant l’obtention de passeports comoriens actuellement en circulation.

 

Si le gouvernement comorien exerce une prérogative exclusive, au regard de la constitution en matière de nationalité, il est permis de s’interroger sur l’urgence et la nécessité d’un projet de loi spécifique, alors que dans le domaine économique le code des investissement reste un cadre de référence incontournable dans tous les pays.

 

Certes, plusieurs pays émergeant ont fait recours à des investissements étrangers. La commission des finances citera le Brésil, les Etats-Unis, le Mexique, l’île Maurice….et bien d’autres pour convaincre les élus à voter en faveur de la loi. Oubliant de citer les instruments utilisés pour la réussite des uns et les conséquences enregistrés par les autres notamment l’effondrement du tissu de l’entreprenariat locale (Zimbabwe, Madagascar, Algérie, Côte d’Ivoire…) de par l’insécurité juridique, l’insuffisance des subventions de l’Etat pour accompagner les entreprises locales ou de l’impossibilité des nationaux à s’associer aux capitaux étrangers attendus.

 

La commission des finances émettra le vœu de voir l’Etat comorien respecter la loi une fois adoptée et promulguée, en soulignant ceci : « le reste est une question de confiance au gouvernement pour respecter scrupuleusement cette loi » !

 

Notons au passage que parmi les articles amendés (1er et 2) il a été retenu que « l’acquisition de la citoyenneté économique par décision de l’autorité publique résulte d’une décision accordée à la demande d’une personne majeure ayant la qualité de partenaire économique du gouvernement des Comores ». Ainsi, une Commission Nationale Indépendante sera instituée par décret présidentiel pour statuer sur les demandes de la citoyenneté économique à toute personne qui répond aux articles 2, 3, 4 de la loi.

 

A fortiori, le projet de loi aurait des chances d’être voté une fois que la conférence des présidents aura accepté les mandements intervenus sur l’intitulé et fixé la date de la plénière, probablement avant la fin du mois. Mais la guerre n’est pas gagnée d’avance. Les autorités des îles en l’occurrence le chef de l’exécutif de Ngazidja et le président de l’Assemblée auraient sollicité être associés.

 

Hier, une lettre signée par 9 partis d’opposition (dont l’UNDC, RIJA, PEC) est adressée aux députés pour leur demander de voter contre la loi qui, selon les signataires, constituera « un scandale politico-financier sans précèdent » aux Comores, en citant à titre d’exemple l’affaire Aschley… Question d’intimidation ou de méfiance ? En tout cas seuls les élus auront le dernier mot dans quelques jours seulement.  (Vous pouvez aussi voir ce que pense Abdou Djabir, le président du parti MSADA et de la COMUNA en cliquant ICI )

 

A. Nabahane

191108/an/hzkpresse/6h00

 

 

 

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