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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 19:17
Vous trouverez ci-dessous une lettre ouverte de Mohamed Daoud destinée au Président de l'Union des Comores à propos de Mayotte


Source : 
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article78321

dimanche 18 janvier 2009 (13h22)

Cher président,

Vous déclarez lors d’une conférence de presse le 8 janvier 2009, à propos de l’île comorienne de Mayotte, je cite : «C’est la loi du plus fort qui a pris le dessus sur la concertation ou le droit international ». Et la question qui m’est venue tout de suite à l’esprit : Qu’est-ce que l’on peut faire alors ? A-t-on épuisé toutes les solutions ?

Cela fait plus de trente ans que les nations unies prient la France d’accélérer le processus de négociation avec le Gouvernement comorien en vue de rendre rapidement effectif le retour de Mayotte dans l’ensemble comorien, mais sans résultat. Au contraire la France s’apprête avec arrogance et mépris à départementaliser l’ile comorienne de Mayotte pour se l’approprier de façon définitive.

Vous avez tout à fait raison lorsque vous déclarez à la tribune des nations unies : "L’unité des quatre îles des Comores ainsi que la paix et la stabilité durable de cet archipel sont nécessaires à son développement harmonieux". Toutes vos bonnes intentions pour le développement des Comores n’ont-elles pas été anéanties par le séparatisme anjouanais, entretenu par la France à partir de Mayotte ? Tous les acteurs de cette déstabilisation sont accueillis aujourd’hui comme des héros à Mayotte. Nous savons tous, que Mayotte sert de base à la déstabilisation des Comores. Et ceci pour justifier l’incapacité des Comores à se gérer.

Le maintien de l’occupation par la force de l’ile comorienne de Mayotte par la France constitue une violation manifeste du droit international et des droits fondamentaux du peuple comorien au recouvrement de son indépendance totale par le recouvrement de l’ensemble de ses territoires, en conformité avec les Pactes Internationaux des Droits de l’Homme et la Charte et les Résolutions des Nations Unies. Dans une lettre adressée au ministre des affaires étrangères de Géorgie, M. Gregori VACHADZE, M. Bernard KOUCHNER écrit : « Vous savez tout l’attachement de la France, comme de l’Union européenne, à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Géorgie, dans ses frontières internationalement reconnues. Vous pouvez compter sur l’engagement résolu de la France pour faire respecter ces principes essentiels ». Pourquoi ces principes essentiels ne sont-ils pas respectés aux Comores ?

Son excellence, l’idée de demander à des volontaires de participer à un débarquement pacifique sur l’île de Mayotte paraitra peut-être absurde à certains, mais avons-nous d’autres choix ? Il n’y a pas et crois-moi son Excellence, d’autres moyens d’amener la France à des négociations sereines pour un issu favorable à ce différend franco-comorien qui a assez duré avec des conséquences néfastes pour les Comores. Cette façon de faire, à première vue bizarre n’est pas farfelue.


Tout en espérant un œil attentif à cette demande, je Vous prie de croire son Excellence à l’assurance de ma haute considération.


Mohamed Daoud
Ouani – Anjouan



 
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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 13:48
Mayotte : M Oili réitère ses critiques à l’égard du Pacte pour la départementalisation
Photo: Saïd Omar Oili et Yves Jégo, lors de la première visite du secrétaire d'Etat à Mayotte en mars 2008. Crédit photo : RC/Malango

S
RC
Source: Malango Mayotte
d Omar Oili a une nouvelle fois remis en cause le Pacte pour la départementalisation de Mayotte présenté par le gouvernement le 16 décembre, et défendu par Yves Jégo lors de sa visite dans l'île, les 8 et 9 janvier.
Après avoir proposé un certain nombre d'amendements au texte présenté par le gouvernement français le 16 décembre, Saïd Omar Oili a, dans un entretien accordé à l'AFP, réitéré ses critiques à l'égard du Pacte pour la départementalisation.
Selon le président du nouvel élan pour Mayotte (Néma) cité par l'AFP, le "oui" à la départementalisation devrait l'emporter au référendum "par ignorance" de la feuille de route du gouvernement, notamment pour les prestations sociales et les impôts. "Aucun élu n'ose aller expliquer aux Mahorais le contenu de ce document parce que si on expliquait ce qui est vraiment marqué dans le pacte gouvernemental, ce serait le non qui l'emporterait", a-t-il déclaré à l'AFP, ajoutant : "On souhaite tous que le oui l'emporte mais on souhaite aussi qu'il y ait au moins une explication, pour que les gens puissent aller voter en leur âme et conscience".
L'ancien président du Conseil général (2004-2008) affirme publiquement depuis quelques jours que le Pacte est de la poudre aux yeux. « On prend les gens pour des imbéciles », a-t-il lancé récemment. « Encore une fois, toute la classe politique se satisfait d'une coquille vide qui a pour nom le département, mais personne ne se soucie de ce qu'elle contient ». Sa critique porte notamment sur le calendrier des prestations sociales, qui atteindront le niveau métropolitain dans 25 ou 30 ans selon le Pacte. « C'est beaucoup trop long. C'est oublier qu'à Mayotte, beaucoup de gens attendent ces prestations ». Selon M Oili, « il pourrait y avoir une explosion sociale d'ici quelques années », peut-être même avant que Mayotte ne devienne officiellement un département, en avril 2011.
Il pense par ailleurs que la formulation retenue pour la consultation du 29 mars est trop compliquée et sujette à "interprétations".
Lors de sa visite à Mayotte, le secrétaire d'Etat à l'Outremer, Yves Jégo, avait critiqué ceux qui n'adhèrent pas au Pacte et s'en était pris sans le nommer à M. Oili, lorsqu'il avait affirmé que « ceux qui disent (que le processus est trop lent, ndlr) n'ont rien fait quand ils étaient au pouvoir ! »
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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 13:44

Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 

Comores / Politique & institutions


Moroni, jeudi 15 janvier 2009 (HZK-Presse)
– La Commission Mohélienne pour l’Unité Nationale (Comuna) née de la volonté partagée du gouvernement insulaire, des partis politiques et de la société civile mohélienne, a mis en place un comité technique et de suivi  pour sillonner les chancelleries accréditées aux Comores et rencontrer dans la foulée les Mohéliens résidant à Ngazidja ainsi que les organisations internationales partenaires, notamment celles ayant signé l’accord cadre de Fomboni du 17 février 2001, « gage de la réconciliation nationale » pour les interpeller au sujet du projet de révision de la loi fondamentale annoncé par le président de la république.

 

La structure est composée de l’ancien ministre et ambassadeur Ali Hassanali, en qualité de président alors que l’ancien premier ministre sous le régime Azali, Hamada Madi Bolero assure la fonction de secrétaire général et l’ancien premier ministre Bianrifi Tarmidi comme porte-parole. Le ministre des transports du gouvernement insulaire Abdallah Said Sarouma (alias Chabouhane) accompagne la mission pour témoigner la solidarité du gouvernement de Mohamed Ali Said avec la Comuna.

 

La mission du comité dira le secrétaire général est triple : rassembler les Mohéliens résidant à l’intérieur comme de l’extérieur du pays pour se constituer en « front commun », imaginer des actions diplomatiques et de terrain pour barrer la route au Président Sambi accusé de vouloir voler aux mohéliens leur mandat présidentiel en 2010.

 

Déplorant « l’absence d’une large concertation et l’incohérence du discours du chef de l’Etat » qui aurait écarté les parties comoriennes signataires des accords de Fomboni au sujet de la révision constitutionnelle, l’ancien premier ministre Hamada Madi Bolero accuse le président de l’Union de « jouer à la triche ».

 

Reconnaissant les prérogatives du Président de la république en matière de révision constitutionnelle, M. Boléro qui se targue d’être l’un des artisans du « nouvel ensemble comorien », dira toutefois que la période choisie « n’est pas opportune », à quelques mois de la fin de son mandat. « Et si Ahmed Abdallah Mohamed Sambi était sincèrement soucieux de la continuité de l’Etat pourquoi veut-il proroger son mandat ? » d’une année, s’interroge-t-il.

 

« L’ancien régime lui a légué des institutions dont il lui incombait l’obligation d’assurer le fonctionnement régulier au nom de la continuité de l’Etat », dit-il. Les Mohéliens ne sont donc pas prêts à subir sur « les échecs politiques et les promesses non tenues » de Sambi pour lui accorder une journée de plus à l’expiration de son mandat. « En mai 2010, un Mohélien doit succéder à l’anjouanais après le tour de Ngazidja », martèle l’ancien dignitaire du régime Azali, de retour au pays après un exile en France de plus de deux ans, échappant à des poursuites judiciaires.

 

Il s’agit selon lui d’un « impératif conforme aux accords du 17 février 2001 » qui ont doté le pays d’une nouvelle constitution et des institutions adoptées par tous les comoriens, sous le sceau de la communauté internationale. L’ancien premier ministre estime qu’il n’appartient pas au président Sambi de changer d’un iota la loi fondamentale, surtout dans les conditions actuelles après l’adoption controversée de la loi sur la citoyenneté économique.  

 

Interrogé sur les raisons d’associer la communauté internationale sur une question d’ordre interne qui peut se résoudre par le dialogue entre comoriens, Hamada Madi répondra que c’est ainsi que le président a agi pour résoudre le contentieux électoral d’Anjouan lors des présidentielles des îles de 2007, en impliquant la communauté internationale jusqu’à l’intervention militaire du 25 mars 2008.

 

Mais à en croire Binrifi Tarmidi, le Président Sambi aurait d’autres « motivations inavouées », ayant selon lui raté l’opportunité qui lui a été laissée à son arrivée au pouvoir d’exploiter les acquis de la conférence des bailleurs de fonds de Maurice (tenue en décembre 2005), en faisant bénéficier le pays des 200 millions de dollars accordés par les amis des Comores.

 

Il fera comprendre que Sambi risque de terminer son mandat en 2010 « sans avoir répondu aux aspirations légitimes des comoriens » qui l’on élu en 2006. Rappelant les étapes du processus de réconciliation nationale et le rôle qu’a joué Mohéli dans la résolution de la crise séparatiste anjouanaise, Bolero fait observer que « le cycle des crises politiques aux Comores ne dure que 7 à 9 ans ».

 

Pour ce dernier, « Sambi veut faire croire à l’opinion que ce cycle est définitivement terminé, alors que le pays n’est pas à l’abri d’autres conflits internes ». C’est au regard de l’expérience acquise des différentes crises politiques et institutionnelles de 1972 à 2001, que la Comuna entend prévenir la communauté internationale du danger, en effectuant une tournée marathon des chancelleries (France, Chine, Libye, UA, UE, Madagascar….) et des organisations signataires des accords de Fomboni, Addis-Abeba, Paris, Pretoria, etc…

 

Par ce ballet diplomatique, Mohéli cherche-t-elle à jouer la carte d’une internationalisation de la crise, comme en 1997 avec Anjouan ? Telle est la question que se posent de nombreux observateurs à Moroni.

 

A. Nabahane

150109/an/hzkpresse/15h00

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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 13:38
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

Moroni, jeudi 15 janvier 2009 (HZK-Presse) – Depuis lundi, ils sont 7 conseillers pédagogiques et techniciens des ministères de l’éducation des îles autonomes à suivre une formation pratique sur les nouvelles méthodes d’enseignement liées aux nouvelles technologies. Pendant 12 jours, ces élèves formateurs vont plancher sur ses enseignements dispensés sur la base de supports radiophoniques et informatiques comme des CD audio et vidéo.

« L’objectif est d’élaborer des modules de formation sur des kits multimédias à destination des enseignants », explique Mamadou Malal Diallo, expert dépêché par les Etats-Unis dans le cadre de cette formation. Ces enseignants vont à leur tour former 70 formateurs dits de proximité. Ce sont ces derniers qui seront chargés en dernier lieu de passer le message aux instituteurs des différentes régions du pays.

Ce programme vise entre autres objectifs « à retenir les enfants surtout les filles à l’école. Il s’agit aussi d’une assimilation de l’Approche par les compétences, ou comment savoir utiliser efficacement les supports audio », poursuit ce technicien d’origine guinéenne.

Cette session de formation n’est que le lancement de la deuxième phase du projet ATEC (programme d’Appui Technologique aux Educateurs et Communautés) financé par la coopération américaine. Les enseignants seront ainsi familiarisés avec les guides déjà publiés dans le cadre de la première phase.

« En réalité, c’est nous qui avons créé ce guide. On vient ici l’améliorer après expérimentation », martèle Moussa Mahoma, conseiller pédagogique à Moili qui participe à cette session de formation. Le programme a été testé à un nombre limité de personnes. Cette expérimentation a permis de déceler quelques imperfections. « Dans certains supports audio, les pistes ne répondent pas aux guides. Donc cette formation va permettre de mettre les choses dans l’ordre », soutient Arzel Fahari, un autre conseiller pédagogique de l’île de Djoumbé Fatima.

Certaines de ces émissions radiophoniques conçues par ce programme sont diffusées dans les radios locales. Cette nouvelle méthode d’enseignement à distance sera une grande première pour les élèves comoriens. Ils vont devoir travailler sur des CD et des émissions radios. C’est dans cette optique que le programme ATEC a déjà distribué 300 postes radio solaire dans toutes les écoles du pays. « Cette méthode a fait ses preuves dans de nombreux pays africains, notamment la Guinée », rassure le formateur. Les Etats-Unis appuient ce programme à hauteur de 500 000 dollars (192 millions fc).

Ahmed Abdallah 150109/aa/hzkpresse/6h00
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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 13:36

Source : Alwatwan.net/15 janvier 2009

Juge-des-enfants Face à la "recrudescence[/i]" des cas d'abandons et d'adoptions "[i]illégales" d'enfants, d'agressions sur mineur qui "se règlent à l'amiable", la juge d'enfant, Maoulida Djoubeir, ne décolère pas. Elle le dit tout haut pour que partout on l'entende. Pourvu que...

La juge des enfants Maoulida Djoubeir se bat pour mettre fin aux différentes formes de maltraitance subies par l’enfant. Dans son combat, elle donne la priorité à la protection des nouveaux-nés ‘adoptés’’ et des enfants a bondonnés et lutte pour en finir avec les personnes qui ‘‘s’en approprien[/i]t’’. Pour ce faire, elle se bat contre l’adoption ‘‘[i]sans la procédure judiciaire requise[/i]’’ des enfants abandonnés par leur parents, en particulier par leur mère. Elle avertit : ‘‘[i]seul le juge a l’autorité de placer un enfant dans une famille[/i]’’. Elle rappelle qu’aucune sage-femme ou infirmier n’a le droit de donner un enfant à qui que ce soit ‘‘[i]même avec le consentement de la mère’’, comme cela est déjà arrivé dans certaines maternités.

Autorisation du tribunal

La juge rappelle que s’il arrive qu’un enfant soit abandonné pendant quelques jours, le chef de service du centre de santé doit contacter les services compétents, la police ou la gendarmerie qui a le devoir de retrouver sa mère. ‘‘Une fois sa mère retrouvée, la juge va essayer de comprendre les raisons qui la poussent à abandonner son enfant, trouver une solution afin qu’elle puisse garder son enfant’’.
Dans le cas d’un abandon insuffisamment motivé, la mère doit s’expliquer devant le tribunal, car une personne qui entre en possession d’un enfant sans l’autorisation du tribunal est considérée comme étant en infraction de vol et peut être punie par la loi.
Les cas d’abandons d’enfants se sont multipliés ces derniers temps aux Comores. Certains parents ont du mal à s’occuper de leurs enfants. A ce propos, la juge rappelle ‘‘à toutes et à tous que la protection de l’enfant est un devoir pour tout parent[/i]’’. Il arrive qu’une jeune fille abandonne son enfant après l’échec du mariage. De même, des jeunes couples ne veulent pas garder l’enfant et ‘‘[i]l’abandonnent à une grand-mère ou un autre parent proche".
C’est pour cette raison que le tribunal insiste sur les ‘‘droits et le devoir[/i]’’ des parents de s’occuper de leur enfant. La juge rappelle qu’éventuellement, ‘‘[i]la mère doit exiger du père qu’il prenne ses responsabilités en s’occupant de son enfant. S’il refuse de s’acquitter de ses droits et devoirs à l’amiable, la mère doit nous consulter pour connaître les procédures à suivre pour obliger le père à prendre ses responsabilités’’.
Dans son cabinet, elle travaille sur les cas sociaux et les cas pénaux. Pour ce qui est du premier cas (enfants maltraités, mal nourris, en vagabondage, qui travaillent, battus, mal soignés ou abandonnés ‘‘n’importe qui peut nous saisir, l’enfant lui-même peut le faire et nous essayons de trouver une solution[/i]. ‘‘[i]On peut également s’adresser aux militants de la défense des droits de l’homme, au ministère de la promotion du genre, des droits de l’enfant et de la protection sociale ou encore à l’association comorienne pour le bien être de la famille (Ascobef)’’.

Regrets...

Pour ce qui est des ‘‘cas pénaux’’ (ensemble des infractions commises par l’enfant), les procédures du jugement sont les mêmes que pour les adultes, mais le jugement est conduit par le juge de l’enfant et les séances se déroulent à huis clos. La présence du juge de l’enfant est indispensable et doit aider à comprendre les raisons qui ont poussé l’enfant à commettre l’infraction.
En ce qui concerne les cas d’agression sexuelle sur mineur, Maoulida Djoubeir déplore que les gens recourent ‘‘si souvent à des règlements à l’amiable’’ : ‘‘Déclarer ces cas à la justice et les coupables seront punis’’, garantit-elle.
Le cabinet du juge des enfants travaille quotidiennement pour la protection des enfants. Grâce à un travail acharné, il essaie de mettre en valeur les droits de enfants et ainsi leur assurer une vie plus digne et, peut-être, plus décente.

Mariata Moussa

 

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 13:28
Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 Moroni, mercredi 14 janvier 2009 (HZK-Presse) – Sur l’initiative du ministère de la Production, de l’Industrie, de l’Artisanat et de l’Environnement de l’ile autonome de Ngazidja, une opération de plantation d’arbres fruitiers a été conduite ce mercredi dans la localité de Mdé. La municipalité de Mdé et les responsables de l’Enseignement de l’ile ont répondu à l’appel du ministère de la Production et avec l’appui de l’association Ulezi de Mkazi qui a mis à leur disposition les plants, le ministère a su mobiliser tous les habitants pour prendre part à cette manifestation.

Il convient de souligner que la ville de Mdé est connue du monde agricole pour avoir abrité de tous temps des hommes et des structures en lien direct avec l’agriculture. Ne parlons pas de l’implantation du ministère de l’agriculture de l’Union dans les anciens locaux du fameux Cefader (centre fédéral d’appui au développement rural) qui a marqué la période des années 80 à travers une multitude de projets de vulgarisation des techniques agricoles.
Cette initiative est à saluer à plus d’un titre, car au moment où partout dans le monde et plus particulièrement en Afrique, un vaste mouvement pour la plantation d’arbres se développe, sous l’impulsion du prix Nobel de la paix, la kenyane Matari Matai, aux Comores, nous nous acharnons encore à déboulonner les quelques arbres qui nous portent ombrage et fraîcheur à l’heure des grosses chaleurs.

Les quelques restes de forêt sont sous la menace permanente des scies électriques qui ont connue une croissance que l’on peut qualifier d’exponentielle ces temps-ci. Est-il nécessaire de rappeler que les autorités publiques à tous les niveaux ont pris l’engagement de prendre des mesures pour réglementer ce secteur.

Il s’agit surtout d’imposer des règles pour stopper la transformation de certaines zones en « padza », sol impropres aux cultures. La déforestation sauvage qui se déroule sous nos yeux ne doit pas continuer à ce rythme effrayant. Au moment où nous parlons de la mise en place d’aires protégées, il est impératif de sensibiliser davantage nos communautés sur le rôle de l’arbre dans une société où la pollution ne fait que s’accroitre face à des besoins de plus en plus croissants de la population.

Une ile comme Haïti montre comment un petit pays sans ressource peut sombrer dans la misère si la question de la préservation des ressources naturelles n’est pas considérée comme une question cruciale du développement.

Tous les intervenants à la cérémonie d’hier à Mdé ont mis l’accent sur les aspects bénéfiques des arbres dans notre vie de tous les jours. Ils ont insisté sur le rôle majeur que joue l’arbre dans le processus de la vie sur terre en tant que source d’éléments nutritifs de l’homme dans tous les sens du terme.

On peut espérer que cette initiative ne s’arrêtera pas en si bon chemin et que la plantation d’arbres deviendra vite une activité prioritaire pour les protecteurs de l’environnement.

Mmagaza 140109/hm/hzkpresse/12h00
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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 10:10

Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 

Comores / Economie & finances

 

Moroni, mercredi 14 janvier 2009 (HZK-Presse) – Comme nous l’écrivions précédemment, le Fonds monétaire international (FMI) a décaissé 5,3 millions de dollars, soit 1,8 milliards de francs comoriens, au titre de sa contribution à l’aide budgétaire accordée à l’Union des Comores. Pour rappel, cette contribution du FMI entre dans le cadre du suivi du programme soutenu par le Fonds au titre de l’aide d’urgence post-conflit (AUPC) et contribuer à combler le déficit budgétaire de l’année 2008 estimé à 6,7 milliards de Fc, soit ¼ du budget général de l’Etat.

 

Au cours d’un entretien que le directeur général du budget nous a accordé la semaine dernière, ce dernier insistait beaucoup sur le fait que pour réussir le programme du FMI deux indicateurs ont été vivement recommandés aux autorités comoriennes de l’Union et des îles autonomes. Ils sont à la fois d’ordre quantitatif et structurel.

 

Ce qui signifie que le respect du mémorandum de politique économique et financier signé le 2 décembre dernier entre les autorités comoriennes et la mission du Fmi, oblige nos gouvernements (central et insulaires), à tout mettre en œuvre pour en assurer la stricte application, car tout écart risque de ramener encore le pays à la case départ. Faut-il rappeler aussi que la loi de finances 2009 n’est toujours pas adoptée, alors qu’elle fait partie des conditionnalités du FMI.

 

Dans ce même ordre d’idée, l’on parle d’indicateurs quantitatifs justement pour mettre l’accent sur le suivi du cadre budgétaire en planchant sur les recettes et les dépenses publiques dans l’intervalle couvrant les mois d’octobre 2008 à mars 2009. Le décaissement de l’aide budgétaire exceptionnelle du Fmi deux semaines seulement après l’approbation du programme par son conseil d’administration a permis à l’Etat de liquider aussi vite deux mois d’arriérés de salaires à l’ensemble des 12.000 fonctionnaires et agents de l’Etat (certains services n’auraient perçu qu’un seul mois).

 

Force est de constater que les objectifs assignés par le fonds monétaire aux autorités comoriennes dans son mémorandum viseraient à compresser la masse salariale à commencer par la réduction des superstructures politiques. Pour l’autorité de l’Union des Comores, ramener les portefeuilles ministérielles de quinze à dix, toutes les superstructures de l’Etat (Présidence, Assemblée nationale, Cour Constitutionnelle, Ambassades) sont selon les arguments avancés épargnés. Et c’est ici justement que les enjeux budgétaires imposent au ministère des finances et du budget une exécution rigoureuse du programme.

 

En campant sur leurs positions, les îles autonomes de Ngazidja et Moili semblent fonder leurs arguments sur des « prérogatives purement politiques et non budgétaires », regrette-t-on dans les milieux financiers proches du dossier. S’il faut tendre la main aux amis des Comores pour que le programme de suivi soit exécuté et espérer une hypothétique remise partielle ou totale de la dette, notamment intérieure avec l’objectif de résorber les arriérés de salaires, on est en droit d’interroger le directeur général du budget de l’Union sur l’affectation des recettes publiques de la deuxième moitié de 2008. Mais aussi au ministre des finances de Ngazidja  qui doit préciser le chapitre budgétaire dont il entend imputer les 28% de réduction des dépenses ?

 

La réponse pourrait convaincre ceux qui ont la mémoire courte pour dire que les dépenses sont programmées aux chapitres « fonctionnement, transfert et dette extérieure ». Mais en réalité rien ne justifie les 16,328 de milliards prévus dans le TOFE (Tableau des Opérations Financières consolidées de l’Etat).

 

Certes les financements extérieurs auraient prévu une aide estimée à 6,360 milliards mais ceci indique que les recettes propres de l’Etat ont été couvertes en grande partie vers la fin de l’année et pour combien ? Toutes ces interrogations attendent encore des réponses à la mesure des recommandations du FMI et des autres partenaires extérieurs disposés à accompagner les Comores à réussir son programme, à condition que l’Etat tienne ses engagements en termes de moralisation et d’assainissement des finances publiques, par une gestion plus rigoureuse et transparente, un pari qui n’est pas gagné d’avance, à moins de trois mois de l’évaluation du programme.

 

L’autre indicateur qui s’impose est relatif à la structure budgétaire. Il consiste en la présentation trimestrielle des états budgétaires consolidés par les quatre ministres des finances (Union et îles) aux services du Fmi. Dans ce même ordre d’idée, il est prévu de tenir au moins des réunions mensuelles du comité budgétaire pour transmettre les comptes rendus aux services du Fonds monétaire, et d’organiser des réunions de la commission de suivi des prix des produits pétroliers. L’informatisation du fichier solde de la fonction publique et le contrôle des dépenses salariales sont aussi exigés. Toute une batterie de mesures qui indiquent que le pays est observé à la loupe et condamné à jouer la transparence.

 

Aucun argument ni politique, ni institutionnel ne saurait justifier ou excuser un nouvel échec, surtout à l’approche d’un référendum constitutionnel qui coûtera à l’Etat l’équivalent de 400 à 500 millions de nos francs. Le FMI attend des Comores une obligation de résultat. D’où l’impératif de surseoir les conflits politiques et réussir le programme par le suivi de l’aide d’urgence post-conflit pour l’intérêt général, en amorçant la croissance économique et la réduction de la pauvreté.

 

A. Nabahane

140109/an/hzkpresse/15h00

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 09:59

Agence comorienne de presse (HZK-Presse)

 

Mutsamudu, mardi 13 janvier 2009 (HZK-Presse)Au total 350 jeunes ont passé ensemble la formation militaire à Itsoundzu à Ngazidja avant de rentrer à Anjouan pour la parachever. En fait cela fait un mois depuis que ces jeunes parcourent les régions de l’île d’Anjouan de village en village, mais aussi dans les forêts.

 

Le camp militaire vient tout juste d’être réhabilité, après avoir servi de bureaux pour les CADER (centre d’encadrement agricole, appuyé par l’Union européenne aux années 80) puis délaissé. Les autorités ont jugé utile de récupérer le site pour y installer ce camp.

 

Vendredi 9 janvier dernier, tout le monde était là, membres des gouvernements, officiers et sous officiers, le président de l’île d’Anjouan, le général Salimou, le Directeur de cabinet à la présidence chargé de la défense Mohamed Bacar Dossar, mais aussi le chef suprême des armées le président Ahmed Abdallah Sambi.

 

Sur place les jeunes recrues ont défilé, chanté et dans leurs yeux on lisait l’expression d’un grand soulagement après plusieurs semaines de formation ardue. En tout trois compagnies composées chacune de cent soldats. Les autres avec leur fanfare sans oublier le service de santé militaire. L’après-midi c’était la fête dans toute la région d’Ongoni, au nord de Domoni, dont la population avait fait le déplacement pour honorer l’événement.

 

Deux discours ont été prononcés, d’abord celui du général Salimou, chef d’état-major de l’Armée nationale de développement (AND) qui a tenu à rappeler son engagement ainsi que la volonté de l’Etat d’apporter tout l’encadrement nécessaire afin que ces jeunes réussissent dans leur désir de servir sous le drapeau de leur pays.

 

Le général a aussi souligné que grâce à cette initiative, la paix devrait régner dans notre pays en remerciant également au chef de l’Etat pour avoir accepté l’idée de renforcement des effectifs de nos forces militaires.

 

Un camp où vont loger près de 150 soldats, une cinquantaine sera déployée dans les brigades de gendarmerie, à Domoni, Sima et Pomoni pour un maillage territorial de l’île. Deux compagnies vont rester sur Anjouan alors que le reste sera affecté à Moroni pour aller renforcer l’effectif de l’armée et aussi la gendarmerie comme l’a précisé dans son discours le général Salimou Mohamed Amiri.

 

A son tour, le président Ahmed Abdallah Sambi devait prononcer un discours à l’attention des recrues. Il les a d’abord félicités pour avoir réussi à toutes les étapes de leur formation et de tout cœur il se dit « confiant pour la suite de leur mission ».

 

Par ailleurs le chef de l’Etat a parlé d’une « sécurité retrouvée » sur toute l’étendue du territoire, une occasion à ses yeux pour tous les investisseurs de venir apporter leur aide car ils seront assurés qu’il n’y aura plus de conflits entre les îles et souhaite une paix globale et durable pour l’ensemble des Comores.

 

Il promet à ces jeunes que cette première formation n’est qu’un début, car ils auront dans l’avenir des opportunités de partir se perfectionner à l’extérieur pour d’autres types de formation spécialisée.

 

Le président Sambi définira leur mission, les appelant à la vigilance, pour mieux défendre les frontières ainsi que la sécurité des personnes et des biens. « Fini le temps des soldats NAILE YILALE (manger et dormir), vous devez être fiers aujourd’hui de l’action patriotique de libération de l’île d’Anjouan aux mains des rebelles », martèle-t-il, avant d’expliquer la signification d’une armée nationale de développement, qui est de « démontrer à la population que vous êtes prêts à servir la nation en toutes circonstance, y compris en cultivant, en construisant des bâtiments et pourquoi pas des routes… ».

 

Enfin devant le chef religieux Oustadh Abal Madjid, les jeunes soldats ont récité ensemble quelques versets du saint coran en guise de serment devant Dieu et tous les comoriens. La cérémonie s’achèvera par quelques démonstrations de pratique d’arts martiaux, à l’exemple très applaudi de la femme soldat qui échappe à deux individus qui devaient l’attaquer.

 

Selon un grand responsable de l’armée, un autre groupe va faire son entrée dans l’armée, suite au concours organisé l’année dernière, et partira vers Itsoundzou dans deux semaines. « Notre armée a besoin d’un effectif de 2000 soldats » nous confiait cet officier.

 

Naouir Eddine Papamwegne

130109/nep/hzkpresse/12h00

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 16:30

Source : Alwatwan.net / 12 janvier 2009

Anniversaire-du-Cndrs Le Centre national de documentation et de recherche Scientifique (Cndrs) a célébré samedi dernier son 30ème anniversaire en présence d’une quarantaine de participants parmi lesquels son directeur, son fondateur le docteur Damir Ben Ali, des professeurs et des étudiants de l’Université.
Crée depuis 1979, le Cndrs est chargé, entre autres, de constituer, conserver et diffuser les collections scientifiques des patrimoines culturels et naturels des Comores, de développer, orienter et coordonner les recherches scientifiques et technologiques, de conduire des recherches et des études dans le cadre des programmes, projets et laboratoires nationaux, régionaux et internationaux, de protéger et promouvoir à travers le musée, la bibliothèque, les archives et les publications, les monuments naturels, les sites et monuments à caractère historique, scientifique, artistique ou légendaire, les documents ayant trait à l’histoire, ancienne ou récente, des Comores et de contribuer à l’introduction dans les programmes de l’éducation nationale des connaissances facilitant l’insertion de la jeunesse dans son milieu social.

Le président de l’Université des Comores, Mohamed Rachad, a mis l’accent sur l’‘‘étroite collaboration’’ qui existe entre le Cndrs et son institution. Selon le président, des progrès importants ont été réalisés par le contre : ‘‘désormais on ne peut pas se réveiller et apprendre qu’il y a eu une éruption du volcan, étant donné qu’on est en mesure de suivre de près l’activité du Karthala, grâce à l’Ovk’’.
Selon le directeur général, le docteur Ainoudine Sidi, le Cndrs aurait aidé plusieurs personnes ‘‘à poursuivre leurs études à l’extérieur notamment dans le cadre de l’Universités de l’Océan indien et Agence universitaire de la francophonie’’. De même, le centre dispose des moyens de soutenir les personnes qui veulent préparer leur thèse de doctorat.

Enfin le Cndrs ‘‘s’inscrit dans les objectifs du millénaire pour le développement[/i]’’. Dans ce cadre, il va collaborer avec l’Udc et les autres établissements de recherche et d’enseignement supérieur de la zone pour favoriser la création de laboratoires et/ou de groupes de recherche pour pouvoir ‘‘[i]favoriser la recherche pluridisciplinaire tournée vers l’innovation et le développement durable[/i]’’. La recherche ‘‘[i]doit constituer pour les Comores un facteur important de développement qui réponde aux attentes croissantes de la population’’, devait soutenir un participant.
Les autorités actuelles du Cndrs ont rendu hommage aux ‘‘efforts fournis par le fondateur du Cndrs, Damir Ben Ali, pour le développement et le bon fonctionnement du Cndrs’’.

Cette année, le Cndrs va poursuivre sa série de conférence et l’accent sera mis sur les études qui sont faites sur les arbres, la santé, l’enseignement, le foncier, le grand mariage. Un accent particulier sera mis sur le musée et sur le bilan des trente années du Cndrs.
Une journée porte ouverte sera organisée également dans la mi-année pour permettre à la diaspora scientifique de bien explorer le musée et les archives du Cndrs car ‘’ il n’y a pas de développement dans un pays sans recherche’’.

Abouhariat S.A.

 

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 16:06

Source : Alwatwan.net/12 janvier 2009
 

Contre-la-consultation-de-M [b]Il manque cruellement une feuille de route de la campagne comorienne pour contrer le projet français. Pourtant, contrairement à la France, les Comores ont toutes les raisons et tous les atouts pour démonter tout l’argumentaire français qui s’appuie sur le silence du droit et sur des ‘‘éléments d’histoire’’ confectionnés de toutes pièces.
La constitution française reconnaît la primauté sur le droit interne des décisions du conseil de sécurité et des délibérations des assemblées générales l’Onu. Pas une fois, le monde n’a mis en doute la comorianneté de Mayotte, au contraire. Notre campagne contre la consultation de Mayotte doit se mener d’abord en France, par l’entremise de la diaspora comorienne, pour gagner à nous l’opinion française, qui n’entend qu’un seul discours, celui officiel qui tronque l’histoire et maintient une chape de plomb sur les résolutions de l’Onu.[/b]

Une conviction profonde. Le processus de départementalisation de Mayotte n’est pas irréversible. Il suffit d’y croire et d’engager le combat. La France, elle, y croit et dépêche à Mayotte le secrétaire d’Etat à l’outre-mer Yves Jégo pour battre une campagne d’explication du gouvernement sur la “feuille de route” du projet de départementalisation de Mayotte.
C’est la feuille de route de la campagne comorienne pour contrer le projet français qui fait cruellement défaut. Et pourtant les Comores, contrairement à la France ont toutes les raisons et tous les atouts pour démonter tout l’argumentaire français qui s’appuie sur le silence du droit et sur des éléments d’histoire bâtis de toutes pièces.
La première raison et non la moindre est la conviction profonde que le droit internationale ne peut être profané éternellement par aucune puissance au monde, encore moins par la France, génitrice de la déclaration universelle des droits de l’homme, la seule nation qui utilise à outrance les mécanismes de paix et de sécurité des Nations unies dans la conduite de ses relations internationales et la mise en oeuvre de sa diplomatie.
Mayotte est comorienne, admise au sein des Nations unies comme une des quatre îles qui composent la nation Comorienne. Les consultations passées et ultérieures de la population mahoraise sont déclarées nul et non avenues par la communauté internationale.

Se battre en France

La constitution française, comme toutes les constitutions des Nations membres de l’Onu, reconnaît la primauté sur le droit interne des décisions du conseil de sécurité et des délibérations des assemblées générales des Nations unies. Pas une fois, les Nations du monde n’ont mis en doute la comorianneté de l’île de Mayotte mais au contraire, ont demandé à la France de trouver une solution pacifique pour réintégrer l’île dans son giron naturel.
Notre campagne contre la consultation de Mayotte doit se mener d’abord en France, par l’entremise de la diaspora comorienne, pour gagner à nous l’opinion française, qui n’entend qu’un seul discours, celui officiel qui tronque l’histoire et maintient une chape de plomb sur les résolutions de l’Onu. La France officielle est incapable de soutenir dans son pays un débat d’une telle ampleur et ne peut affronter à visage découvert une opinion publique encline à se ranger du coté du droit et non de la force.
Mais notre discours doit également se diriger vers la population de Mayotte, à laquelle les élus mentent froidement pour défendre un statut aux conséquences incalculables pour l’avenir. Dès 2011, Mayotte sera mis au pas, vidé de son âme africaine, de ses moeurs, de ses racines culturelles et religieuses.
L’île sera brutalement propulsée dans le tournis de modes de vie qui pousseront les Mahorais à fuir leur île pour créer en métropole des poches communautaires pour préserver leur identité. Le paradoxe de la départementalisation, c’est qu’elle apportera peut-être de l’argent dans l’île, mais entraînera la population mahoraise dans des abîmes insondables, par un déracinement culturel et historique certaine. C’est vers cette population que la campagne d’information devra être dirigée, avec doigté.
Quand le président Sambi a lancé la campagne pour la libération d’Anjouan par la force, peu de gens étaient convaincus de la démarche, dans son entourage immédiat comme dans les milieux diplomatiques.

Quand nous avons été fermes...

Sa forte conviction, et à force d’asséner le même discours dans le concert des Nations, il a entraîné dans son sillage, les organisations jusqu’à là hostiles comme, l’Ua, l’Onu, la LEA, mais aussi des Nations opposées au recours à la force comme la France, mais également des pays puissants comme les Etats-Unis, jusqu’à là indifférents à nos conflits internes.
Le pays est parvenu à mobiliser les fonds, auprès des bailleurs publics et privés pour mener une opération militaire, la plus coûteuse. Et bien c’est la même conviction qui doit animer le gouvernement comorien, les partis politiques, les organisations de la société civile et le peuple tout entier pour contrer cette énième consultation illégale à Mayotte. A condition, que cette campagne politique s’accompagne de la mise en œuvre des mécanismes de résolution des conflits territoriaux du conseil de sécurité des Nations unies. A condition que le mémorandum adressé à la France le 12 novembre dernier soit suivi à la lettre dans ses principes et que la feuille de route qui le sous-tend soit respectée.
Le processus de départementalisation de Mayotte n’est pas irréversible.

* Photo : Manifestation à Moroni contre la départementalisation de Mayotte (archive)

Ahmed Ali Amir
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