Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Presentation

  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
  • Contact

A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

Recherche

BIENVENUE SUR MON BLOG

NA MKARIBU HARI MWA YI BLOG YANGU 
Cet outil va me permettre de vous faire decouvrir mon pays natal  et partager quelques unes de mes passions.......à ma façon !!!!
 

Pour revenir à la page d'accueil  cliquez  ICI

Pour recevoir réguliérement les articles que nous diffusons, merci de vous inscrire à la newsletter (Attention : laissez les deux cases (newsletter et articles) cochées) .

Halidi Mariama (HALIDI-BLOG-COMORES)

 

 

 

MESSAGE IMPORTANT :

 

DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013, ALLAOUI HALIDI A CEDE LA RESPONSABILITE DE VOTRE BLOG A MADAME MARIAMA HALIDI.

 

MERCI DE VOTRE FIDELITE

 

 

CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

gala_final-_maquette--2-.jpg

A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 16:38
Vous trouverez ci-dessous la liste des candidats aux prochaines législatives transmises par la CENI à la Cour Constitutionnelle. Il appartient à cette dernière d'éxaminer les dossiers déposés et de valider ou invalider des candidatures. Donc la liste définitive sera celle qui sera publiée dans les jours à venir par la Cour Constitutionnelle.

MOHELI

Dewa 1
Aboubacar Hassane / Attoumane Younoussa
Hamada Madi Ali / Ali Said Houmadi
Ahmed Daroumi / Abdallah Soidri
Zaouenti Imani Hilali / Abdou Tamadouni

Msoutrouni et Moimbassa2
Abdallah Said Sarouma / Ben Mourchid Ahamada
Hadidja Mansourou / Hidayat Salim Madi
Said Ahmed Zaki / Soudjay Madi Mooi
Sitti Kassim Soufou / Mohamed Abdallah

Djando 3
Abdallah Ahamadi Attoumane / Matrafi H. Abdallah
Ali Issoufa Boina / Abacar Nomane
Djabir Abdou / Mohamed Mhoma Soilihi
Saindou Youssoufa Djabir / Abdou S.Toumani
Ambdi Madi Boina / Abdou Halidi Attoumane

Nioumachoi 4
Abdou Bacar Soihir / Nabouhane Ben M'sa
Bianrifi Tarmidhi / Andili Lieda
Loutfi Attoumane Ali / Chaanrane Bacar
Said Ali Dahalane / Abdou Latuf Madi Ali
Préfectures/Régions N° de la Circ. Candidats/suppléants

Anjouan

Sima 5
Ibrahim Ahamadi / Ahamed Nassor
Nourdine Fadhula / Mohamed Said Houmadi
Mouhamadi Boinali / Artadhu Mouchitadi
Salim Abasse / Chamssiddine Mouhoudhoir
Mohamed Djaffar M'soili / Sidi Maskati

Mutsamudu 6
Chamoussidine Ioussouf / Nourallah Combo
Abdou Sidi / Ibrahim Ahmadi
Youssouf Abdou / Roufouanti Houmadi
Mouhtar Elhad A. Salim / Attoumane Houmadi
Youssouf Miftahou / Ahamed Dine Combo
Sidi Bacar / Nabile Jaffar
Ahmed Mohamed / Daoud Toilha

Mutsamudu 7
Abdou Saïd Houmadi / El-Had Badrou Combo
Abdou Salami Abdou / Maoudjoudi Houmadi
Dhounouraine Ali Bacar / Said Ali Houmadi
Ahmed Djanffar / Ahmed Youssouf
Ali Ousseni Chafi / Youssouf Daoud

Ouani 8
Attoumane Allaoui / Attoumani Houmadi
Saidali Ahamadi / Mohamed Youssuf Houmadi
Mohamed Ahmed Ben Ali / Idrisse Malide

Ouani 9
Abdou Yssoufi / Toiliha Ahamadi
Mohamed Said/ Ali Attoumani Ibrahim
Soiffa Ousseni / Abdou Bamdou
Sadjadou Halidi / Attoumane Boili
Anli Attoumane Ismael / Zaidou Ahamadi

Domoni 10
Attoumane Issiaka / Mohamed Machitaka
Abdallah A. Abderemane /Ibrahim Abdoulwahid
Ahmed M. El-Amine / Issouf Papa Moirabou

Domoni 11
Amirddine Boura / Abdou Lavani
Moursoidi Massondi / Moustoifa Ahmed
Abdou Oili / Nassur Abdallah

Nioumakele 12
Said Ali Mahamoud/ Mohamed Bourhane
Mahamoud Attoumane / Attoumani Houmadi
Soumaila Haribou / Mohamed Bacar
Halidi A. Ibrahim / Hamidoune M'bouchi
Abibou Ben Mahamoud/ Jannette Sanadane
Ahmed Samir / Houmadi Bacar
Moussa Houmadi / Latufou M'soma

Nioumakele 13
Mohamed Soula / Aoussoine Soilihi
Kamal Issouf / Anueche Ahamadi
Nassimou Ahamadi / Daroueche Houmadi
Toihirdine Allaoui / Said Ali Riassa
Assane Houmadi / Antoy Ousseni
Zaza Djanffar / Nidhoimi Chadhouli
Maendhu Ahamad/ Soidikane Ahamadi

Grande comores

Moroni Nord 14
Ibrahim Mohamed Soulé / Youssouf Boinahéri
Ali Said Ridjali / Baraka Mmadi
Said Mohamed Habib/ Zalhata Mohamed
Soule Ali / Nourdine M'ze
Abdoulfatah Said Mohamed/ Sarah Said
Mahamoud Ali M. / Moinafatima Mohamed
Ali Mliva Youssouf / Jean Mone Ahmed
Said Chaehoi Soilihi / Maoulida Ben Ousseine

Moroni Sud 15
Hafsoita Hamada / Nourdine Ben Ahamad
Mouhssini Hassane / Said Ahmed Said Ali
Soilihi Mohamed Soilihi / Ibrahim Abdou Raz
Samra Bacar Kassim / Yacoub Mohamed
Mohamed Papa Mdjassiri / Mariama Hortensi Ali
Moilime Djoussouf / Mohamed M'ze Soilihi
Ahmed Moumini / Mohamed Abdallah
Tourqui Said Mohamed / Amina Mohamed
Djaffar E.S Ounkachat / Riadhi Said Ahmed

Bambao 16
Alhadhur Ali / Youssouf Ismael Mmadi
Youssouf Mohamed Boina / Soymata Minihaj
M'ze Madi Mariama / Ali Yamani Bakari
M'zé Mroivili Nassuri / Ahamada Andhumati
Abdou Assimakou / Youssouf Baboulou
Issa Ben Said / Kamardine Mohamed M'zé

Oichili- Dimani 17
Chatoi Abdou Mahamou / Hahim Abdoulfatah
Ahmed Mohamed / Ibrahim Mahamoud
Ahamada Ali / Assoumani Ali
DajéAhamada Chanfi / Mahamoud Ali
Ali Mohamed Ali / Hassani Zoubeiri
Soulé Mdahoma / Ahamada Halidi Ouledi
Ali Abdou Soimadou / Said Ali Mohamed
Said Ben Youssoufa / Younoussa Rachidi

Itsandra Nord 18
Yahaya Mohamed Ali Assa / Ahamada Hamadi
Naoufal Boina / Mohamed Moimba Youssouf
Ibrahim Ali Mchangama / Mohamed Madi
Mohamed Saleh Bin Ahmed/ Mohamed Said Charif
Hassani Ali Ngazi / Mohamed Abdou Ben Ayouba
Hamada Abdou Mbechezi / Ibrahim Ahamada Isslam
Hassani Mlanaoindrou / Youssouf Adam
Ahmed Ali Youssouf / Hassani Youssouf
Hassani Ii Ali Tabibou / Djoumoi Mohamed
Ali M'sa Idjihadi / Mohamed Ahamada Samada

Itsandra Sud 19
Mhamed Bakry Chakira / Ibouroi Said
Mohamed Ali Dia / Ali M'sa
Mohamed Said Ahmed/ Hassane Ben Ali
Aboubacari Charifou / Abderemane Charif
Said Ibrahim Fahami / Faroukou Yahya Boina
Allaoui Said Abasse / Said Mohamed Said Harouna
Hassani Ahamada Youssouf / Mohamed Rachid
Soule Said/ Faissoil Youssouf
Boinaidi Abdou Elghaniyou/ Soulaïmana Youssouf

Mitsamiouli-Moudé 20
Saadi Abdou Ahamada/ Ahmed Youssouf Islam
Ahamada Ali Mmadi / Mohamed Youssouf
Djaffar Mohamed Ahmed Mansoib/ Said Mdahoma
Hamdi Mohamed / Mohamed Adria
Said Mohamed Mchangama/ Hassani Ahamada
Said Mohamed Adamou/ Sudiki Ahamada
Mihidhoir Sagaf / Yousouf Mohamed Abdou
Said Abdou Djaé / Avouka Mchangama

Hambou 21
Ousseine Djoubeire/ Abdoul-Afour Said Islam
Souna Ali Imamou/ Ahamada Soule
Bourhane Hamidou / Boinahidy Abdallah Moussa
Ibrahim Souef Mdahoma/ Said Soilihi M'zé
Delapayre Jean Emile/ Abdou Nadjatte
Mchami Msaidie / Said Hamidou
Said Abdallah Salim/ Said Mohamed Ben Said Ali

Hamahamet-Mboinkou 22
Mohamed Ahmed Idi / Mikidachi Abdou
Ibrahim Ahmed/ Ahmed Toybou
Mbaé Ali Ahmed/ Chakour Hamada
Mohamed Ali Soilihi / Hassani Mouigni
Hamidou Bachirou / Abdou Omar Moengarié
Hamidou Karihila (Dr) / Said Ahamada Mohamed

Ngouengwé 23
Ibrahim Ali / Said Youssouf
Rihaoindro Saroumaya/ Keldi Said Ali M. Toihir
Mohamed Maoulida / Fatouma Djoumoi Soilihi
Said Mogni / Salim Said
Said Abdallah Abdou Elkarim/ Ali Mohamed Ibrahim
Ibrahima M. Sidi / Youssouf H. Saandi Kassim

Itsahidi 24
Omar Tamou / Abdallah Moumine
Abdillah Yahaya / Adiwane Ahmed
Ahamada Soilihi Mlatame /Banatti Rachidi
Abasse Saadi / Ahmed Soudjay
Mohamed Hassani / Soule Youssoufa

Halidi Allaoui
HALIDI-BLOG-COMORES
Partager cet article
Repost0

commentaires

Pages