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  • : HALIDI-BLOG-COMORES, Blog des COMORES
  • : BLOG DES COMORES GERE DEPUIS LE 01 DECEMBRE 2013 PAR MARIAMA HALIDI
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A SAVOIR

QU'EST CE QUE LA LANGUE COMORIENNE ?

Pour répondre à cette question pertinente, nous vous proposons ci- dessous l'interview du grand linguiste et spécialiste de la langue comorienne, Mohamed-Ahmed Chamanga

 

 
INTERVIEW DE CHAMANGA PAR RFO EN 2004
 
 
 Le comorien est une langue composée de mots africains, de mots arabes voire parfois de mots portugais et anglais. D'où vient la langue comorienne ?

M.A.C : Le fonds lexical de la langue comorienne est essentiellement « africain » comme vous le dites, et plus précisément bantu. Les emprunts au portugais ou à l'anglais sont relativement faibles. Par contre, l'apport arabe est très important. Cela s'explique par la très forte islamisation des Comores, depuis la Grande Comore(Ngazidja) jusqu'à Mayotte (Maore) en passant par Mohéli (Mwali)et Anjouan (Ndzuwani). Malgré ces emprunts, le comorien (shikomor) reste, sur le plan de sa structure grammaticale, une langue bantu.

Qu'appelle t-on une langue bantu ?

M.A.C : Le bantu est une famille de langues, la plus importante d'Afrique. Les langues qui composent cette famille couvrent pratiquement toute la partie australe du continent noir.

Y a t-il encore aujourd'hui en Afrique ou à Madagascar des populations qui parlent une langue similaire au comorien ?

M.A.C : Bien sûr ! On trouve par exemple le swahili en Tanzanie, le lingala au Congo Démocratique, le kikongo au Congo, le zulu en Afrique du Sud, le shona au Zimbabwe-Mozambique, le tswana au Botswana, le kinyarwanda-kirundi au Rwanda-Burundi, etc. Comme ces langues appartiennent à la même famille, elles ont forcément beaucoup de points communs dans la structure des mots, leurs répartitions dans les phrases, les accords grammaticaux, etc. Elles ont aussi un minimum de vocabulaire commun.
Prenons par exemple le mot bantu ! Ce mot est attesté dans certaines langues, comme le lingala, et il signifie « hommes ». C'est le pluriel du mot muntu qui veut dire « homme » au singulier. Dans d'autres langues, ces mots se déclinent au pluriel en watu (swahili), wantru ou watru ou en encore wandru (shikomor) ; au singulier, nous avons respectivement mtu, muntru, mtru, mndru.
Prenons encore l'exemple de la phrase kinyarwanda suivante qui signifie : « Combien d'hommes ? » : Abantu bangahe ? Nous avons en comorien les équivalences suivantes :Wantru wangapvi ?Watru wangapvi ?Wandru wanga(pvi) ? et en swahili :watu wangapi ?

Ne pensez-vous pas qu'il y a beaucoup de ressemblance dans tout ça ?

M.A.C : A Madagascar, jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait quelques poches bantuphones sur la côte nord-ouest. Mais les langues africaines qui y étaient parlées, le swahili à Marodoka ou le makua à Maintirano, ont aujourd'hui disparu. Le malgache appartient à une autre famille de langues : les langues austronésiennes comme par exemple les langues indonésiennes.

Le comorien est souvent comparé au swahili, parfois on a même dit que le comorien en était dérivé ?

M.A.C: Selon les résultats des recherches des trois dernières décennies, il est prouvé que le comorien et le swahili sont génétiquement issus d'une même souche-mère, d'où leur très grande parenté. Mais les deux langues se seraient séparées aux environs du XIIème siècle. On peut donc dire que ce sont deux langues soeurs. Si la confusion a pu se maintenir jusqu'à une période pas très lointaine, c'était à cause de la très grande proximité des deux langues, mais aussi parce que les sultans des Comores parlaient swahili et beaucoup de correspondances et traités avec les pays voisins ou les puissances étrangères étaient rédigés en swahili qui étaient à l'époque la plus importante langue de communication et du commerce de cette région de l'océan indien occidental.
Par combien de personnes est parlée la langue comorienne?
M.A.C:On peut estimer que la langue comorienne est parlée aujourd'hui par un million de personnes environ : les 750 000 habitants de l'archipel des Comores plus la très importante diaspora comorienne, que l'on peut retrouver notamment à Madagascar, à Zanzibar ou encore en France.

Est-elle enseignée à l'école ? Si non pourquoi ?

M.A.C: Malheureusement, elle ne l'est pas. Pourquoi ? Parce que : Premièrement, la colonisation française, avec sa mission « civilisatrice », n'avait jamais reconnu au peuple dominé une quelconque culture ou civilisation et que les langues des dominées n'étaient pas des langues mais, avec un sens très péjoratif, des dialectes qui n'avaient ni vocabulaire développé ni grammaire.
Deuxièmement, le pouvoir très centralisateur de l'Etat français avait imposé le français comme la seule langue de l'administration partout. Cela était vrai dans les colonies, mais aussi en métropole. C'est ainsi qu'on a banni l'enseignement du breton en Bretagne, du basque au Pays Basque (Sud-Ouest de la France).
Troisièmement enfin, nous avons nous-mêmes fini par admettre que notre langue est pauvre et sans grammaire. Elle ne peut donc pas être enseigné. Il faut encore souligner qu'avec l'instabilité chronique des Comores indépendantes, aucune réflexion sérieuse n'a pu être menée sur la question. Pourtant, les pédagogues sont unanimes : pour permettre l'épanouissement des enfants, il est nécessaire que ces derniers puissent s'exprimer pleinement dans leur langue maternelle...

Y a t-il une ou des langues comoriennes ?

M.A.C:Nous avons la chance d'avoir une seule langue comorienne, depuis Ngazidja jusqu'à Maore. Mais comme toute langue, le comorien se décline en plusieurs dialectes qui en sont les variantes régionales : le shingazidja à la Grande Comore, le shimwali à Mohéli, le shindzuani à Anjouan et le shimaore à Mayotte.

Comment expliquer l'apparition de divers dialectes sur un territoire aussi exiguë que les Comores ?

M.A.C : Ce phénomène n'est pas spécifique au comorien. Toute langue est formée de plusieurs dialectes. La dialectalisation s'accentue lorsqu'il y a peu de communications et d'échanges entre les régions. A l'inverse, le déplacement d'une population qui parle un dialecte donné vers une autre région où l'on parle un autre dialecte peut également entraîner des changements dans les deux dialectes. Pour le cas des Comores, le facteur du peuplement par vagues successives au cours de l'histoire explique aussi le phénomène.
Les différences dialectales peuvent aussi s'observer à l'intérieur de chaque île. C'est ainsi, par exemple en Grande Comore, que la manière de parler des gens de Mbéni dans la région du Hamahamet diffère du parler des gens de Fumbuni dans la région du Mbadjini. Il en est de même à Anjouan entre les gens de Mutsamudu, sur la côte nord, et ceux du Nyumakele, dans le sud-est de l'île, ou encore, à Mayotte, entre Mamoudzou et Kani Bé ou Mwana-Trindri dans le sud, etc.

Un mot sur la langue mahoraise.

M.A.C:Le shimaore appartient au même sous-groupe dialectal que le shindzuani. C'est dire qu'il faut souvent écouter attentivement pour percevoir les différences entre ces deux dialectes. Le shimaore fait ainsi partie intégrante de la langue comorienne.

Le comorien s'enrichit-il ou s'appauvrit-il (avec le phénomène de créolisation de la langue) ?

M.A.C : Parler à l'heure actuelle de créolisation de la langue comorienne est quelque peu exagéré. Certes elle ingurgite aujourd'hui beaucoup de mots d'origine française. Mais cela reste « raisonnable ». Le comorien a emprunté énormément de vocabulaire d'origine arabe, environ entre 30 et 40 % du lexique, pourtant on ne parle pas de créole arabe, et cela à juste titre. En effet, ce qui fonde une langue, ce ne sont pas seulement les mots. Ce sont surtout sa structure grammaticale et sa syntaxe. De ce point de vue, le comorien ne ressemble ni à l'arabe ni au français.
On ne peut pas dire que le comorien s'appauvrit. Essentiellement oral, il répond parfaitement à nos besoins de communication. Il est toutefois évident qu'une langue écrite possède un stock lexical beaucoup plus étendu qu'une langue orale. Ne vous inquiétez pas pour le comorien. Si un jour, on décide de l'écrire, de l'enseigner et de l'utiliser dans l'administration, il ne pourra que s'enrichir. Il s'enrichira en se forgeant des mots nouveaux ou en empruntant d'autres ailleurs, comme cela se fait dans les langues dites de « grande civilisation ».

Où en est actuellement la recherche sur la langue comorienne ?

M.A.C: La recherche sur la langue comorienne avance ; trop lentement peut-être, mais elle avance. Nous avons aujourd'hui une meilleure connaissance sur elle qu'il y a vingt ans. Malheureusement, c'est un domaine qui intéresse peu de monde, aussi bien chez les nationaux que chez les chercheurs étrangers.

Pensez-vous qu'un jour tous les Comoriens parleront la même langue ? Et sur quoi se fonderait cette sédimentation en une seule langue « nationale » ?

Mohamed Ahmed-Chamanga : Nous parlons déjà la même langue. Ce qui nous manque, c'est une langue standard, comme en Tanzanie avec le swahili, à Madagascar avec le malgache, ou en encore au Zimbabwe avec le shona, etc. Pour arriver à ce stade, il faut qu'il y ait une réelle volonté politique, une prise de conscience chez les Comoriens de vouloir mieux apprivoiser leur propre culture et que soit mise en place une équipe de chercheurs qui se pencherait sur la question et qui proposerait cette langue standard qui serait utilisée dans tout l'archipel des Comores.

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CI-DESSOUS LES NEWS  RECENTES  DES COMORES

 

 

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A PROPOS DE OUANI

Ouani et ses grands hommes
 
 
L’être humain est insignifiant puisque le corbeau et beaucoup d’autres espèces d’arbres vivent plus longtemps que lui. De ce court séjour dans ce bas monde à la différence d’autres êtres vivants, l’homme peut marquer de son empreinte l’histoire.
A OUANI, ce genre d’homme malgré sa rareté, a existé et continu à exister jusqu’à nos jours. En ouvrant ce nouveau chapitre, quelques dignitaires en collaboration avec le comité de pilotage de la ville ont tenu à rendre hommage beaucoup d’hommes et de femmes qui ont fait du bien à cette ville.
En dehors de tout jugement, ils ont fait de leur mieux pour que Ouani devienne l’une des grandes villes les plus rayonnantes des Comores et Ouani l’est grâce à eux. Elle doit continuer à l’être pour nous et les générations à venir.
A titre posthume, nous tirons la révérence devant Saïd Toiha (Baco Moegné), Saïd Abdou Bacar Nomane, Saïd Abdou Sidi et Saïd Andria Zafi.
 
Le premier pour avoir créé la première école privée de la ville dans l’objectif de ne plus avoir un enfant de six à sept ans non scolarisé, le second qui a été le premier à être ministre et dont les louanges dépassent les frontières de la ville, le troisième a accompagné plusieurs années la jeunesse et le dernier a beaucoup contribué au niveau de l’enseignement primaire par son dévouement et son engagement à instruire ceux qui l’ont fait pour nous. Cette liste vient de s’ouvrir et n’est pas prête de se fermer ; beaucoup d’autres personnes disparues ou vivant tels que les enseignants apparaîtront à la prochaine édition.
Ansaly Soiffa Abdourrahamane
 
Article paru en 2003 dans le n° 0 de Jouwa, bulletin d’information de OUANI
 
 
 
 
LES ENFANTS DE LA VILLE DE OUANI
ET L’HISTOIRE   DES COMORES
 
 Beaucoup d’enfants de la ville de OUANI ont marqué et marqueront toujours l’histoire de leur pays : les îles Comores.
 
 En voici quelques uns dans différents domaines.
 La liste n’est pas exhaustive
 
 I) LITTERATURE
 
LITTERATURE ORALE
 
ABDEREMANE ABDALLAH dit BAHA PALA
 
Grand connaisseur du passé comorien décédé brusquement en 1988.
Actuellement, un projet de publication de sa biographie est en étude.
On trouve beaucoup de ses témoignages sur l’histoire des Comores dans le tome 2 de l’excellente thèse de SIDI Ainouddine sur la crise foncière à Anjouan soutenue à l’INALCO en 1994 
 
LITTERATURE ECRITE
 
Mohamed Ahmed-CHAMANGA
 
Grand linguiste des Comores
 
 Né à Ouani (Anjouan) en 1952, Mohamed Ahmed-Chamanga, diplômé de swahili et d'arabe, a fait des recherches linguistiques sur sa langue maternelle. Il enseigne la langue et la littérature comorienne à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Il est l'auteur d'une thèse, de plusieurs articles, ainsi que d'un recueil de contes de l'île d'Anjouan : Roi, femmes et djinns (CLIF, 1998). Président de l'Association Fraternité Anjouanaise, Mohamed Ahmed-Chamanga a fondé, en 1997, le journal Masiwa.
 Il enseigne actuellement la langue et la littérature comoriennes à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales de Paris (INALCO).
 
AINOUDINE SIDI
 
 Historien & grand spécialiste de l’histoire foncière des Comores 
 
 Né à OUANI, en 1956. Il a fait des études d’histoire à l’université de DAKAR (SENEGAL) et a préparé un doctorat d’études africaines à l’INALCO (PARIS)  Il est actuellement chercheur et Directeur du CNDRS (Centre National de Documentation et de Recherches Scientifiques) à MORONI.
 
 II) MUSIQUES & CHANTS
 
DHOIFFIR ABDEREMANE
 
Un des fondateurs de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Avec ses chansons axées sur la contestation sociale. Il fait partie des premiers artistes qui ont introduit aux années 60 une nouvelle forme de musique aux COMORES.
 
C’est un homme très discret mais plein de talents. On se souviendra toujours de ses productions à la salle AL CAMAR de MORONI.
 
FOUDHOYLA CHAFFI
 
 Une des premières femmes comoriennes à avoir fait partie d’un orchestre musical.
 Il s’agit là d’un engagement incontestable de la part d’une femme comorienne.
 Elle a commencé à jouer un rôle important dans la chanson à partir de 1975 comme chanteuse principale de l’orchestre JOUJOU des Comores.
Sa voix d’or résonne toujours dans le cœur de tous ceux qui ont vécu dans notre pays de 1975 à 1978. On ne passait pas en effet, une seule journée sans entendre une de ses chansons sur l’égalité des sexes, l’unité des Comores, le changement des mentalités… à la radio nationale.
 
 III) POLITIQUE
 
Le sultan ABDALLAH III
 
 De mère ouanienne, il est l’un des grands sultans qui ont régné dans l’archipel des Comores au 18eme siècle et plus précisément sur l’île d’Anjouan.
 
SITTOU RAGHADAT MOHAMED
 
La première femme ministre et élue député des COMORES
 
Né le 06 juillet 1952 à OUANI. Elle a enseigné pendant plusieurs années le français et l’histoire géographie dans différents collèges du pays avant d’être nommée secrétaire d’Etat à la condition féminine et à la population en 1991.
De 1991 à 1996 elle a assumé de hautes responsabilités politiques : Haut commissaire à la condition féminine, Ministres des affaires sociales, conseiller spécial du président de la république, secrétaire général adjoint du gouvernement, élue députée ….
Actuellement, elle est enseignante à l’IFERE et Présidente du FAWECOM.
 
Article publié sur le site de l'AOFFRAC (www.aoffrac.com)
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 23:06

Source : site de Beit salam (présidence de l'Union des Comores)

Traduction du discours en langue nationale, prononcé à Mwali, le vendredi 1er janvier 2010, par le Président de la République.

— - PREMIERE PARTIE

Après l’introduction d’usage, les louanges à Dieu Seul et les bénédictions sur le dernier des Prophètes, le Président de la République s’est adressé à l’assistance en langue nationale en ces termes :


Honorables Ulémas, Educateurs de la population, Mesdames et Messieurs, Chers frères et soeurs, petits et grands et Chers enfants, Honorable Assistance,


Que Dieu vous garde, vous protège, vous honore et fasse de vous ses fidèles serviteurs dans ce monde et, lorsque vous retournerez vers Lui, vous compte parmi ceux qui heriteront de son paradis, s’il plait à Dieu.


Pour commencer, je ne peux que saisir cette occasion en or, pour souhaiter une bonne année à tous les Comoriens, aussi bien ceux qui sont dans les quatre iles que ceux qui se trouvent à l’extérieur. Pour vous tous qui êtes présents, je vous remercie pour vos voeux et je vous adresse à mon tour les miens, en priant Dieu pour que l’année qui commence aujourd’hui, soit une année fructueuse et bénie, qui rapprochera de nous les bienfaits qui sont lointains et qui fera sortir de terre toutes ses richesse cachées, et pour que nous soyions épargnés du malheur, de la zizanie et de la discorde.


Je voudrais ensuite saisir cette occasion en or, comme je l’ai fait à Ngazidja et Ndzouani après les élections pour vous féliciter pour les récentes élections qui se sont déroulées aux Comores. Approuvées par la communauté internationale, ces élections ont honoré notre pays et c’est une bonne chose. Les Comoriens ont démontrés à cette occasion, le degrès de leur maturité et prouvé qu’ils ont désormais fermé la page de la prise du pouvoir par la force. Dorénavant, toute personne désirant accéder au pouvoir, comme Président de la République, Gouverneur ou représentant, passera par la voie des urnes. C’est un honneur et une distinction. C’est une fierté pour nous.

En effet, nous sommes considérés comme faisant partie des démocraties. Les Comores sont comptés parmi les meilleurs élèves de la démocratie. Dans de nombreux pays de ce monde, des citoyens souhaitent en vain, avoir la chance de choisir leur gouvernants, avoir leur droit de vote. De nombreux pays de ce monde, non démocratiques, ignorent même la représentation populaire. D’autres ont des représentants désignés par le souverain.

Nous, Dieu merci, nous avons suivi la voie de la démocratie : si je suis Président aujourd’hui c’est pace que j’ai été élu en 2006 par la majorité des comoriens. Nous avons ensuite élu nos frères, hiers Présidents des Iles et aujourd’hui Gouverneurs. Personne ne s’est imposé par la force mais par le truchement du vote. Mohamed Ali Said a été élu à Mwali par les mohéliens, pas tous mais la majorité d’entre eux. C’est la démocratie. C’est la même chose pour notre frère Mohamed Abdouloihabi à Ngazidja, élu par une majorité des électeurs de cette ile. C’est la démocratie. Après la libération d’Anjouan, notre frère Moussa Toybou a été élu hier Président et aujourd’hui Gouverneur, non par tous les anjouanais mais par la majorité d’entre eux.

Mes frères, vous m’avez chargé en ma qualité de Président, de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour proposer et choisir ce qui me semble bon pour ce pays. Ayant alors fait le constat des conflits de compétences entre le pouvoir de l’Union et celui des îles, je vous ai demandé, vous comoriens, de modifier certaines dispositions de la constitution. C’est ainsi que par voie référendaire, la majorité des comoriens a approuvé des réformes que la communauté internationale a salués.


Récement encore et puisque nous sommes en démocratie, nous ne pouvions rester sans parlement représentant les citoyens, pour légiférer en leur nom. La démocratie c’est le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. Il s’ensuit, que tout ce qu’entreprennent les élus, doit donc aller dans le sens des intérêtes du peuple. Voilà le sens de la démocratie.


Dans d’autres pays, la souveraineté est hériditaire : encore aujourd’hui, dans des royautés, le fils succède au père. Le souverain règne et légifère en même temps car il n’y a même pas de parlement. Le Souverain décide et impose ce qu’il veut. Il fait la pluie et le beau temps, que le citoyens soient d’accord ou pas.

Chez nous, nous avons fait le choix de la démocratie pour notre pays car nous avons connu les dictatures et les coups d’état qui ont fait reculer le pays et qui l’ont sali. Il fut une période où Comores étaient synonyme de Bob DENARD. L’image des Comores était ternie par les coups d’Etat, les assassinats de chefs d’Etat car la démocratie véritable était absente. Dieu merci, nous pouvons affirmer que nous sommes devenus de bons élèves à l’école de la démocratie.


Mes chers compatriotes, la démocratie est un espoir pour ce pays. Nous ne devons donc en aucun cas accepter que des gens, sous n’importe quel pretexte, remettent un jour celà en cause, pour nous imposer des dictatures. Il fut un moment pas si lointain où ce sont les militaires qui n’étaient pas des élus, qui nous gouvernaient après avoir fomenté des coups d’Etat : AZALI qui a eu un pouvoir issu d’un coup d’Etat, Mohamed Bacar qui régnait par les armes et Abeid et le séparatisme qui décidaient pour nous, sans mandat électif.


Nous devons donc nous féliciter aujourd’hui d’être parvenu à ce stade où tout prétendant au pouvoir, tout comorien qui veut être Président des Comores, doit savoir que ce pays a sa constitution, sa loi fondamentale, ses institutions, ses lois établies qu’ils doit respecter. que celui qui souhaite devenir Gouverneur ou député demain, remplisse les conditions exigées par la Loi et sache que les Comores ont banni les pouvoirs dictatoriaux. Que celui qui brigue un mandat fasse comme moi, comme Mohamed Ali Said ou comme les députés récemment élus. Si vous obtenez la confiance des Comoriens, c’est une bonne chose.


A ce propos, je voudrais répondre à certaines affirmations, même si je n’avais pas au départ, l’intention d’aborder les questions purement politiques aujourd’hui. Mais puisque des questions politiques ont été posées, je dois apporter des réponses politiques à ce qui a été dit. Toutefois, ,je voudrais d’abord remercier tous ceux qui ont manifesté leur confiance et cru en notre politique et qui ne sont pas peu nombreux. Il y a ceux qui disent que, puisqu’à Mwali, 3 députés sur 4 sont contre la politique de SAmbi, alors les mohéliens ne veulent plus de lui. Moi je ne crois pas à celà car ce n’est point la vérité et parce que je ne vois pas le mal que j’ai fait aux mohéliens ou à leur île pour que les mohéliens me rejettent. Un jour viendra, où vous saurez que, par Allah, j’ai toujours souhaité le bien de Mwali.


Je voudrais ainsi vous dire, qu’au vu des résultats, je n’accepte pas qu’il s’agit d’un désavoeu des mohélien à mon égard. Les mohéliens veulent de moi et m’aiment. Ils savent eux-même que j’aime Mwali et que je souhaite pour cette île plus de bien que certains qui se prétendent Mohéliens mais qui veulent en réalité anéantir Mwali, pour leur intérêts propres.


Mes frères, les élections qui ont eu lieu aux Comores et particulièrement à Mwali ont prouvé que nous sommes bel et bien en démocratie. Le fait que des opposants aient gagné en majorité, que des candidats du pouvoir qui affirment avoir été victimes de fraudes aient engagé et perdu des recours, est la preuve que la démocratie règne dans ce pays et c’est ce que j’ai voulu et que je souhaite. Je ne cherche pas à savoir si leurs recours sont justifiés ou pas puisque la Cour Constitutionnelle a tranché et désigné ceux qui ont gagné et ceux qui ont perdu. Rien ne m’a donné satisfaction, plus que le fait que les candidats qui avaient comme emblème le baobab ont été battus sans que personne ne vienne barrer des routes, bruler des pneux ou bloquer la circulation. Au contraire, ils se sont soumis au verdict de la majorité qui fait la Loi.


Ainsi lorsque j’ai rencontré la Ministre Kassim la première fois après les élections, je lui ai dit qu’il en était ainsi bien qu’elle ait toute mon affection et que j’aurais souhaité qu’elle représente les femmes, l’ile de Mwali et la Nation toute entière. Mais qu’y faire ? La première chose que je lui ai dite c’est qu’il s’agit de la démocratie. Or en démocratie, la majorité peut devenir minoritaire. Ainsi si une personne accepte aujourd’hui la démocratie parce qu’elle a gagné et la refuse demain si elle est vaincue, c’est qu’il n’est pas démocrate. La démocratie veut qu’on se plie à la volonté de la majorité. Certes dans un pays, les gens peuvent avoir des divergences et s’opposer en tout point mais ce qui est recherché, c’est qu’après, on se résigne à la volonté de la majorité. C’est celà qui est bien pour le pays.


A ce jour, nous sommes des élèves de la démocratie. Celà ne signifie point que tout est parfait ni que toute notre Constitution est parfaite. Si celà était dans mes possibilités, j’aurais bien voulu réviser cette constitution sur beaucoup de points. Mais lors du référendum, nous n’avons réformé que ce qui nous paraissait prioritaire. Je sais que dans quelques années, les comoriens comprendront la necessité d’autres révisions. Mais ce qui est essentiel c’est d’avoir admis que toute réforme, toute révision de la constitution ou d’une loi en vigueur dans le pays, se fera par la voie du vote, suivant la règle selon laquelle c’est la majorité qui fait la Loi. Une fois ce principe admis tout se passera bien. Refuser ce principe nous ferait revenir en arrière, à l’époque où d’autres systèmes non bénéfiques dirigeaient le pays. Refuser ce principe ternirait l’image positive que renvoyons au monde aujourd’hui.


Ainsi, je félicite une fois encore les Comores pour la tenue régulières des ces élections qui se sont déroulées dans la transparence comme vous avez pu le lire dans le communiqué des observateurs internationaux qui a qualifié le scrutin, Dieu merci, de globalement positif. C’est une fierté pour nous.


Après celà et puisque je me trouve à Mwali et parce que Ba Soilih a abordé la question à mon corps défendant, je voudrais en homme d’honneur, répondre à une question politique par des réponses politiques. Nombreux sont peut-être ceux qui voudraient savoir ce que je pense de la présidence tournante dont certains ont fait aujourd’hui un emblème.


Mes frères, je vous dis qu’il y a aux Comores, ceux qui croient à la tournante et les autres. Pour ma part, ,je fais partie de ceux qui croient à la tournante. Celà ne date pas d’aujourd’hui. Vous savez que lors de l’adoption de la constitution, d’aucuns n’y croyaient pas mais la constitution a été approuvée. Je pense, moi, que tant qu’il y aura des idées séparatistes, la tournante doit demeurer. C’est une façon de désarmer les séparatistes. Je crois ainsi à la tournante et, comme j’ai pu devenir Président grace à la tournante, je souhaite transmettre à un enfant de Mwali ce pouvoir comorien pour être exercé par Mwali. C’est mon souhait. J’y crois sincèrement.


Quant à savoir quelle date, 2012, 2010, 2012 2013 ou tout autre date, la réponse à cette question n’aura pas s réponse aujourd’hui et ne ne viendra pas de moi. Ce que je peux vous dire, c’est que je suis un démocrate. C’est la constitution en vigueur qui règlera la question.

N’oubliez pas que tout ceci a commencé quand je vous ai dit qu’il n’était pas normal que nous organisions des élections tous les ans dans ce pays. J’ai été élu en 2006 ; en 2007 il y a eu des élection à Ngazidja et Mwali. Celà necessitaient des financements. En 2008 nous avons organisé les élections de Ndzouani. En 2009 nous devions organiser les élections législatives. En 2010, devraient avoir lieu les élections présidentielles, conformément à la constitution. En 2012, nous devrions recommencer le cycle avec les élection de Mwali et Ngazidja et en 2013, celles de Ndzouani. Il s’ensuit qu’il y a des élections tous les ans. Je vous ai dit, mes frères que celà n’était pas normal. Je vous ai demandé d’accepter que nous harmonisions ces élections puisque les mandats ne sont pas les mêmes et que les uns ont un madat de quatre an tandis que d’autres ont des mandats de cinq ans. Je vous ai alors fait cette proposition. Déjà, d’aucuns disaient que le Président Sambi veut prolonger son mandat d’un an ou deux pour rester au pouvoir. Mais puisque ma volonté était d’harmoniser les mandats et regrouper les élections, nous avons entamé des discussions, Mohamed Abdouloihabi, Mohamed Ali Said, Moussa Toyb et moi-même tandis que les partis politiques engageaient des pourparlers à Moroni, pour parvenir à un consensus. L’unanimité s’est vite faite autour du principe de l’harmonisation mais les divergences sont apparues sur la date, chacun ayant une durée pour son mandat. Pour ma part, j’avais un mandat de quatre ans.


Je vous demande donc un peu de patience pour que je vous explique ma position sur cette question et vous donne ma réponse. J’avais donc un mandat de quatre ans lors de mon élection. Les Présidents ou les Gouverneur avaient des mandats de cinq ans. Par conséquent mon propre mandait prenait fin en mai 2010 tandis ceux de Mohamed Ali Said et Abdouloihabi finissait en 2012 et alors que celui de Moussa Toyb n’arrivait à son terme qu’en 2013. Chacun aurait voulu accomplir le terme du mandat qui lui a été confié. Aucun accord n’est sorti des discussion, chacun défendant sa position. Je l’ai dit et celà n’était un secret pour personne. Les journaux en ont parlé.


Ainsi, je me suis rendu compte qu’aucun consensus ne se dégeait sur la date des élections. Car il ne s’agissait pas de prolonger ou d’écourter un mandat mais bel et bien de fixer une date pour regrouper les élections. Or à partir du moment où la durée des mandats n’était pas la même, il était inéluctable que les conséquences de cette harmonisation aboutisse à une prolongation ou à une réduction du délai des mandats. Voilà le fond du problème. Faute de consensus, que falllait-il faire puisque nous étions en démocratie ? J’ai alors proposé de laisser aux citoyens le soin de trancher sur cette question. Le référendum a donc eu lieu.


Ici, je voudrais donner une indication pour montrer que mon intention n’est pas de m’éterniser au pouvoir. Par Allah le Tout-puissant, Dieu sait que je suis conscient des responsabilités qui sont les miennes. Or je souhaite avoir l’agrément de Dieu avant le votre. Je prie pour que Dieu m’accorde de quitter ce pouvoir avec son agrément. Par conséquent mon désir n’est pas le pouvoir mais le bien du pays, aujourd’hui et demain.


Si vous ne l’avez pas oublié, rappelez-vous que le Petit livre vert portant loi référendaire, proposait dans sa première version, que le mandat du Président de l’Union qui passait de quatre à cinq ans s’appliquait pour le président en exercice, en l’occurence AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI. Mais dès qu’il a été dit que je souhaitais ainsi prolonger mon mandat - demandez aux membres du Gouvernement et aux magistrats - j’ai immédiatement demandé que cette disposition soit retiré du projet. Or, si cette disposition étaient maintenue et adopté comme telle, j’aurais pu en toute légalité accomplir mon mandat de quatre ans plus un. Mais dans ma volonté d’appliquer les règles démocratiques, et souhaitant que toute réforme ait l’approbation de la majorité des comoriens, j’ai demandé le retrait de cette proposition.


Egalement, lorsqu’il a été proposé que l’Assemblée ait la décision sur la question de l’harmonisation, j’ai préféré que ce soit plutôt le congrès qui vienne trancher, sachant que cette décision aurait comme conséquence soit une diminution soit une prolongation de la durée d’un mandat. Je savais que les majorités sont plus difficiles à atteindre dans un congrès mais je voulais que toute réforme institutionnelle dans ce pays se fasse dans la légalité et la démocratie, selon la règle majoritaire. Je souhaitais donc que ce soit la majorité des élus qui ait le dernier mot dans le cadre d’un congrès qui inclut les conseillers des îles. Personne ne savait qui serait candidat et à fortiori qui serait élu. J’ai pourtant voulu que ce soit la majorité des comoriens par la voix de ses représentants au congrès qui vienne décider.


Ainsi, mes frères, je voudrais vous dire, que la tournante reste en vigueur et que nous qui détenons le pouvoir y croyons. Ainsi, la question qui se pose n’est pas de savoir s’il y aura tournante ou pas mais plutôt quand auront lieu les élections dans le cadre de l’harmonisation.

Je le dis aujourd’hui à haute voix, alors que je me trouve à Mwali que, par Allah le Tout-puissant, je me soumettrai à ce qui sera décidé par le congrès prévu par la constitution comorienne parce que c’est la démocratie. Voilà ce que je peux répondre. Que celui qui souhaite donc les élections en 2010, commence dès aujourd’hui sa campagne auprès des congressistes pour leur expliquer que les intérêts de ce pays résident dans une harmonisation en 2010. Que celui qui préfère 2011 aille le leur expliquer et fasse sa campagne non pas auprès de vous ou moi mais à ceux qui vont trancher sur la question. Que celui qui a une préférence pour une date fasse sa campagne. Moi je ne m’en mèle pas.


Lorsque je me trouvais à Anjouan avec les députés nouvellement élus, l’un d’eux m’a dit : "qu’en dites-vous, Monsieur le Président ?" Je lui ai répondu que je n’en dirai rien et que je ne donnerai aucune consigne. "C’est vous les responsables de ce pays qui devez dire où se trouvent son intérêt, aujourd’hui et demain. Voilà pourquoi vous avez été élu. Que celà ne vienne pas de moi. Vous savez parfaitement que la constitution comorienne a prévu le congrès regroupant tous les élus pour décider en dernier ressort, non pas sur la prolongation d’un mandat car d’aucun verront leur mandat écourté, si à la date fixé, leur mandat est encore en cours. Celà pourrait être ennuyeux pour eux mais il en est ainsi dans un vote comme celà a été le cas ici à Mwali dernièrement et comme il en sera lors de l’élection des maires demain. Les divergences existeront mais la majorité fait la Loi. Je m’en tiens à celà. Si un mohélien veut donc savoir mon point de vue, ma réponse est là. Je ne souhaite pas rester au pouvoir, ne serait-ce que 24 heures, sans le consentement des comoriens. Voilà pourquoi j’ai souhaité, non pas une décision du parlement seul mais la tenue du congrès qui, en plus du référendum, a le pouvoir de réviser la constitution.


Ainsi, mes frères de Mwali, ce que je peux vous dire, c’est de ne pas vous embarquer sur cette affaire au point d’en oublier le pays. Ce pays vient de loin. Nous venons de loin. Nous avons connu bien des troubles. Alors, aujourd’hui que nous sommes entrés à l’école de la démocratie, vous devez vous efforcer pour que les Mohéliens qui souhaitent le bien pour Mwali et des Mohéliens, soient toujours de la partie et évitent de se marginaliser. Vous qui avez été choisis par les Mohéliens pour rechercher ce qui est bon pour eux et pour tous les comoriens, vous ne devez pas rester à l’écart. Autrement vous pourriez perdre la chance qu’offre la volonté des comoriens de rester en démocratie.


Voilà pour ceux qui souhaitaient entendre ma réponse sur la question de la tournate abordée par Ba Soilihi. Je crois à la tournante. Quant à savoir la date, ce sont vos élus, réunis en congrès qui décideront de la durée des délais restant pour les mandats de Mohamed Ali Said, Mohamed Abdouloihabi, Moussa Toyb et Sambi. L’harmonisation des mandats et le regroupement des élections sont inéluctables. Quand ? Dieu seul le sait. les élus en décideront. Que celui qui souhaite voir triompher son point de vue entre en campagne dès aujourd’hui. C’est ce que la consititution en vigueur aux Comores a prévu, depuis le référendum auquel vous avez participé en masse. Toute révision, toute réforme institutionnelle se fera par les urnes.


Ainsi mes frères, le grand espoir de ce pays réside dans la démocratie et dans le respect des lois en vigueurs. Je comptais apporter ces réponse plus tard mais puisque la question m’a été posée à Mwali je donne la réponse à Mwali pour que vous connaissiez ma position sur la question relative à la présidence tournante. Je crois à la tournante mais ce sont vos nouveaux élus dans l’ensemble du pays qui en fixeront la date.


Nous espérons que la démocratie suivra son cours dans ce pays et que plus jamais, personne ne viendra nous imposer une dictature qui nous ferait revenir en arrière et qui remettrait en cause la confiance et la bienveillance que la communauté internationale a à notre égard. Nous sommes à l’école de la Démocratie et nous devons y rester.


Après, je voudrais, comme je l’ai dit aux élus à Ngazidja et Ndzouani, dire au député de la mouvance qui se trouve parmi nous que l’Assemblée de l’Union sortante a bloqué beaucoup de choses et freiné bien des iniatives. J’estime, qu’à partir du moment où beaucoup d’élus déclarent soutenir la politique en cours, que ces initiatives reprendront.

J’ai donné mes conseils aux députés élus à Ndzouani et Ngazidja et je le répète pour notre député ainsi qu’à tous les autres à Mwali, même s’ils sont absents, d’aider le Gouvernement, d’abord pour trouver un remède au mal qui ronge la Fonction publique...

A suivre .....


Pour voir la 2eme partie et la fin cliquez ICI
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